Donc effectivement, je ne suis pas issue d'une culture bouddhiste, mais d'une culture athée, avec rejet assez violent de tout ce qui touche de près ou de loin à la religion. Sauf que j'ai toujours eu une attirance pour le bouddha et que j'ai longtemps traîné une statut de Bouddha rieur trouvée dans un grenier (lycée+ fac). La notion d'Eveil et de Samsara me parlaient énormément. Je n'ai jamais douté de la religion que je me choisirai si un jour je venais au spirituel, le choix a toujours été clair alors que je ne connaissais aucun bouddhiste.Flying a écrit : @ zyghna : Effectivement, quand on n'est pas originaire d'une culture bouddhiste et qu'on veut "s'y mettre", comment choisit-on son école de pensée (Theravada, mahayana, vajrayana, zen...) ? Les circonstances ? Les rencontres ? Le centre bouddhiste le plus proche ? Les voyages que l'on a pu faire ?
Et toi, comment as-tu choisi ? Et d'abord, as-tu choisi ?
J'ai commencé par faire du yoga vedanta. Autant j'aime l'approche physique, autant le côté spirituel me gênait. Le Theravada, j'aime l'étudier, mais il ne m'a jamais attiré. C'est plus son lien avec la Thaïlande que j'aime (donc exit les voyages dans le choix).
Je suis tombée un peu par hasard sur le zen en cherchant un centre bouddhiste correspondant à mes attentes, au gré des pérégrinations sur le cyberespace.
J'ai pris contact avec l'enseignant, et là ça a été le déclic: tout ce qu'il explique concernant le zen correspond à ma vision du monde, de la vie, de l'enseignement. Tout à un sens.
Dans ce cas, c'est surtout une rencontre qui a déterminé mon choix, malgré l'éloignement de l'enseignant (vive internet et le téléphone ^^). Et l'enseignant nous choisi autant qu'on le choisit, parce que la relation - dans ce cas - ne saurait être pour lui unilatéral: il reçoit autant de l'étudiant qu'il ne donne.
La seule chose qui compte, c'est que le message que l'on reçoive fasse sens en nous, pas tellement la façon dont ça nous arrive dessus. Ensuite, je ne me considère pas encore bouddhiste, mais je n'ai guère de doute sur la suite. C'est plus le moment du basculement qui est flou.