Ca commence bien, j'ai déjà du retard... J'avais tout de suite pensé à LA gargouille que je voulais mettre, et voilà que le 1er octobre me fait défaut !
Tant pis, je poste quand même.
Chambord, souvenir d'un été foufou, où ma fille était aux championnats de cheval, et mon fils et moi qui en avions un peu marre, étions allés visiter ce magnifique château. 8 ans 7 ans après, (je sais plus compter !) on s'en souvient encore comme d'une journée magique.
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"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
J'ai oublié de le préciser hier mais je me donne comme objectif de faire de petits dessins pas trop poussés, le but est de retrouver une certaine spontanéité. Je pars sur un dessin au crayon puis un lavis à l'aquarelle en camaïeu, et je rehausse au stylo 4 couleurs
Pourquoi se préoccuper des chevaux à rayures quand on peut chevaucher des loups !
moi je fais comme @Brunehilde mais parce que j’ai pas le choix. Cela dit vous observerez ma vraie histoire du logo de Batman!
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"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
J'aime les chauve souris. D'abord parce que ça mange les moustiques, et que les moustiques me mangent, moi. Donc chaque fois qu'une chauve souris naît ça casse un peu la chaîne alimentaire dont je suis le maillon faible.
J'aime les chauve souris aussi pour leur côté entre deux chaises. Pas tout à fait souris et pas du tout oiseau. Un de ces petits bricolages que la nature a produits par centaines...Et puis, quasi aveugles, et tellement débrouillardes...
Un peu comme nous, les humains. Qui ne les aimons pas. Elles. Et les persécutons. Un peu comme nous quoi.
A part ça j'ai 28 ans et je m'appelle Cassandre. Et oui, je sais parfaitement qui c'était.
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"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Tir groupé : Coquille Saint Jacques, bouquet, flamme.
La table était somptueuse, la nappe blanche, empesée, aux plis tombants impeccables, parsemée de pétales de rose.
Les cristaux et l'argenterie rivalisaient d'étincelles, et la lumière du lustre pendu à la verticale du centre de table ( un énorme bouquet de pivoines roses : c'était sa couleur préférée) éparpillait dans toute la pièce leurs petits éclats brillants.
Le vin rafraichissait. Le blanc, pour les coquilles Saint Jacques. Le rouge s'aérait dans la carafe, en prévision de la selle d'agneau rôtie au miel qui commençait à sécher dans la cuisine.
Il y avait déjà plusieurs heures qu'il avait allumé les bougies. Il avait toujours été fasciné par ces flammes fragiles que le moindre souffle faisait vaciller. La cire fondue s'étalait au pied des bougeoirs.
Assis dans son fauteuil, il contemplait son œuvre. C'était vraiment une très belle table, chargée, ployant sous les victuailles et les apprêts. Et elle aussi, elle était belle. Les longs cheveux châtains, la robe de velours, le collier de grenat, elle avait soigné son allure pour venir à lui. Elle avait bien fait.
Il jeta un coup d'œil à sa montre et pensa avec ravissement au moment où le cadavre serait enfin raide.