Amusant cette question de l'étiquette comme étiquetage.
Les jeux des appartenances, en lien avec la connaissance de soi, n'est il pas la recherche d'épanouissement schématisé par Maslow?
(pardon, je la trouvais jolie en bleu...)
Bon, bon, bon, l'ordre établit semble caduque et la théorie semble vaciller sous ses contradicteurs, mais si nous regardions en quoi elle est intéressante, là.... Peut-être bien que dans ce groupe du forum, c'est la recherche du groupe, semblant groupe de pairs qu'on vient chercher en premier lieu. Puis, que l'on découvre être en fait, d'autres individus, pas tant que ça "les mêmes que moi".... Mais quand même, ça aura fait son chemin et pourquoi pas pour arriver après, à ce remplissage de "besoin d'estime" et - en fonction de l'âge, hein - l'accomplissement de soi.
Mais cela suppose à la base, que la personne qui semble vouloir cheminer ainsi - se trouver dans ce groupe-ci - ait senti ce sentiment de "solitude, décalage, pas d'autres groupes dans lesquels s'inscrire".
Effectivement, sur ce forum, nous ne partons pas tous de cet état de fait. Peut-être aussi, que l'expérience de vie fait varier pas mal les paramètres...
Déjà, car parfois la vie nous a imposé des détachements face à des situations douloureuses de facto ou des gloires également, de facto. Parfois se resserre aussi l'étau qui consiste en vouloir être dans un groupe d'appartenance "autre" voire "mieux" que celui dans lequel on s'est déjà identifié ou dans lequel les autres nous ont identifié. Et peut être qu'en même temps, on devient plus doux avec nous même... En gros, on se détache un peu du poids de l'injonction de l'autre, et on s'accepte mieux soi pour le faire.
Ensuite, quid du caractère sous-jacent qui détermine la recherche? entre une belle ableuse et un timide, soient ils tout les deux HPI équivalent (et avec les mêmes déclinaisons), je ne pense pas que la recherche de pairs, soit de groupe d'appartenance va s'ancrer de la même façon chez l'un et chez l'autre, dans le temps et dans la qualité. Entre un passionné des maths et de la logique et une passionnée de l'exploration de l'être, je ne suis pas sure non plus que les déterminants qu'ils mettent soient les mêmes et du coup, que leurs conclusions soient les mêmes, à l'égard de la rencontre de ce groupe. Même s'ils y appartiennent de fait : en participant au forum ou de fait en étant diagnostiqué ou de fait en étant diagnostiqué + (quelle est l'étiquette en fait???? celle de HPI confirmée?).
Ainsi, dans le tri, même le tri négatif des groupes qui nous sont collés, nous déterminons au fur et à mesure nos groupes et en excluons d'autres, en tant que bon animal social (et plus ou moins sociable). Quitte à se faire du bien, mieux vaut adhérer au groupe qui nous semble les plus positifs et pourquoi pas... mélangeons-les :
alors pour ma part, je suis d'appartenance :
> du clan des T., femmes patronnesses et de pouvoir (par injonction maternelle et grand-maternelle! et tantes...) : ma force
> des intellectuels barrés par mes diplômes suffisant et qui ne me servent à pas grand chose : mon côté chabada
> des artisans manuels par mon second métier et des commerçants : mon second côté chabada
> des prolétaires d'aspiration et de vie quotidienne, élevée à la sacralisation de "l'internationale" comme chant culte et dogmatique : mes racines
< des enfants de profs et assimilés : mon joug et ma morale
> des HPI, par le fait de vous côtoyer au delà d'être testée : mon espace de liberté
> du clan des mamans : ma joie.
Ai-je besoin de cette étiquette? Oh que oui! La liberté, ça me manquait...
Voilà
Avec tout ces groupes là.... ben ma foi.... le besoin d'estime est bien rempli, Maslow serait bien fier de moi. J'attaque la plus haute marche : le besoin d'accomplissement... Et ben, je sens bien que je n'en ai plus vraiment besoin.