Tout dépend de savoir s'il m'a menti ou non!PointBlanc a écrit : ↑sam. 28 avr. 2018 10:43Mais si je découvre par hasard que rien de ce que mon interlocuteur ne m'a dit n'était factuellement vrai ? Faut-il que je considère que c'est au fond davantage son affaire que la mienne, que je n'en ai pas moins passé un moment plaisant, qu'il ne m'a donc causé aucun préjudice, plutôt le contraire, et que même son mensonge m'a fait plaisir ?
S'il m'a menti, quelle qu'en soit la raison, je le prendrai mal, probablement.
Mais s'il a dit ce qu'il pensait, tout en se trompant allègrement, ce n'est pas bien grave en effet.
C'est l'application de la définition du mensonge par l'intention de tromper, intention forcément hostile ou irrespectueuse, donc très désagréable à subir. Se tromper, en revanche, est quelque chose que nous faisons tous plusieurs fois par jour.
Et donc, si je reprends le questionnaire d'O'Rêve,
1) Oui, il y a forcément une intention derrière chaque mensonge.
2) Une intention, c'est toujours plus ou moins conscient, en effet, c'est ce qu'il me semble.
3) Oui, le menteur est nuisible. Au mieux, il est provisoirement utile, dans le cas bien connu où celui à qui l'on ment ne serait pas actuellement capable de supporter la vérité, mais de quel droit en juger? Cependant, le fait que le menteur soit nuisible n'implique pas qu'il ait l'intention de nuire, mais seulement celle de tromper.
4) Je ne crois pas aux bénéfices du mensonge, sauf provisoires. Dans ce cas, le mensonge peut évidemment aussi bien bénéficier à un individu qu'à un groupe.