THQI tentative de compréhension
- imot3p
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Re: THQI tentative de compréhension
J'ai un peu survole le topic, je ne vais pas trop tartiner mais j'ai plusieurs impressions :
Tout d'abord, je me méfie lorsque l'on parle de HQI, THQI. Ce que j'entends par la, c'est que, en effet il y a manifestement des écarts qui semblent jouer leur rôle entre ces deux catégories. Mais je pense surtout que ce sentiment de décalage, ne provient pas que du QI. Je pense beaucoup a l'expérience, a l'éducation.
Dans mon cas, je ne sais pas exactement dans quelle catégorie me placer. J'ai des doutes par rapport a mon QI mais je ne veux pas trop y apporter par la une justification de mon sentiment de différence.
Par exemple, il est clair que je m'entends très bien avec une personne, personne avec qui j'ai l'impression d'être sur la même longueur d'onde, et cette personne a plus de 150. Il est vrai que parfois, j'ai l'impression que d'autres personnes HQI sont lentes en raisonnement compare a moi, mais je me méfie de plus en plus de ce genre de comparaisons qui au final, semblent bloquer, devenir un peu redhibitives, un peu en mode "j'appartiens a cette tranche et les autres peuvent pas comprendre". Comme j'ai lu au début de ce topic, il est clair qu'il y a des thqi très cons, dans le sens immatures et prétentieux et d'autres personnes HQI, voir même, "normales" très instructives et très matures.
Comme on le dit, le spectre de l'intelligence est bien trop large pour être mesuré.
Effectivement, avoir un gros QI peut constituer un atout comme une tare, je pense que tout cela dépend de trop de choses pour que l'on puisse le savoir. En tout cas, dans certains moments ça aide, dans d'autres, ça handicape.
Je ne pense pas que le thqi induise un plus grand sentiment de solitude que le HQI, c'est le vécu qui induit ce sentiment, a mon gout du moins. Tout dépend je pense du sentiment d'accomplissement que l'on a de soit, et c'est sur que s'entendre dire "vous avec un QI hors normes" et de constater que dans la réalité il y a dissonance, c'est pas facile...
On se dit "mais bordel avec un tel QI, jsuis même pas foutu de trouver ma place, de faire quelque chose de ma tête a par me la prendre"
Le fait de savoir son QI induit pour moi deux choses : tout d'abord, on se dit "ah mais tiens, je suis pas si bête au final" ça rassure dans un premier temps. Ensuite, il y a comme l'amertume de l'inexorabilité de la chose.
C'est comme ça et quoi que je fasse, je serai toujours intelligent. (le livre "comment je suis devenu stupide" de Martin Page est assez intéressant sur ce sujet)
Il est en effet plus simple de se barder de faux selfs ou d'oublier que d'assumer et d'accepter.
En ce qui me concerne, dans ma personnalité et ma façon de penser et d'interagir avec le monde, je me sens assez teinté de cette fatalité dont semblent faire preuve les THQI.
Mais cette fatalité est conditionnée par l'absence d'interactions avec des gens stimulants, et donc, un HQI peut aussi la ressentir. Il parait que les surdoués qui sont diagnostiques, sont pour la plupart ceux qui ont des problèmes, et que l'on ne sait rien de ceux qui ont réussi et n'ont jamais passe le test. Alors pourquoi certains vivent très bien et pas d'autres, j'ai envie de dire, la faute a pas de chance, la faute aux soubresauts du hasard. Un peu comme un surfer gruge par un bulletin météorologique trompeur. Pas de bol, les gros rouleaux, les belles envolées océaniques, c'était hier...
Je pense que la comparaison sociale expliquerait beaucoup...
Nous nous comparons tous, hp ou pas. Nous cherchons des bases, de substrats sur lesquels ériger notre personnalité. Tout le monde ici comprend ça je suppose. Maintenant, j'ai comme l'impression que le fait de nuancer le QI est un peu empreint de cette envie de "se mettre dans une case". En tant qu'humains, nous cherchons, et ce paradoxalement, tous a être diffèrent mais similaires. Quand on te dit "vous avez 150 de QI", ben pas besoin de raisonner beaucoup pour savoir que on est plus diffèrent que similaire.
C'est un peu le retour du boomerang d'après le diagnostic. Il faut croire que ce retour est d'autant plus fort que ne l'est le QI...
J'ai aussi l'impression que l'on pourrait comparer QI et énergie (l'énergie dans les particules). Prenez une particule, chauffer la, elle devient instable. Refroidissez la, elle devient stable. Idem avec le QI. Les THQI me sembles de grands corps gazeux perdus dans l'éther d'un monde froid, solide et stable.
Tant d'énergie, tant d'entropie on se sent perdu, c'est clair. Puisque a ma connaissance, on ne peut pas refroidir son cerveau. Les drogues que bcp ici prennent, portent en elles cet espoir, cette aspiration a la quiétude. Pourtant, ça ne marche pas. Quelques temps, on pense pouvoir chassez le naturel, mais...
Ce n'est pas parce que l'on met un couvercle sur une casserole que l'on empêche l'eau de bouillir.
Et d'ailleurs, comme moi je l'ai ressenti avec le cannabis, on fini par ne plus rien faire de productif et la, nouvelle contradiction, on se lamente de son manque de vigueur. Le perfectionnisme ne disparait et revient vite avec son fouet.
On voulait ralentir et finalement, on se plain de rouler sur la bande de droite.
Oui Arizona je te comprend.
La colère, nul ne peut l'éprouver dans ce monde.
Quand on s'est rencontré, tu disais que le con avait raison parce que il est nombreux (lorsque l'on parlait de politique). En effet, la minorités sont souvent sacrifiées sur l'autel de l'utilitarisme.
Comment ne pas être dégoûté quand on voit ces incarnations bien réelles des petits moutons de Panurge?
On aimerait tant leur crier, "ne suivez pas, c'est un piège, ne prenez pas la pilule bleue"
Mais voila, tel est le monde, est-ce normal, pas normal? Personne ne peut en juger. D'ailleurs, a chaque fois que l'on a essaye de le faire, ça n'a pas trop bien réussi...
Cette envie de sauver le monde, cette empathie face a tant d'hypocrisie, comment ne pas vouloir ne plus avoir affaire avec...
Parfois la solitude est la meilleure solution, en effet, les jeux-video ça peut en aider certains comme en asservir d'autres.
Je ne regrette pas mes années passées sur counter-strike :p
Quelle est donc cette mesotes, cette juste mesure dont parlait Aristote et qui selon lui serait la clé sinon du bonheur, de l'absence de malheur?
Je ne sais pas, moi aussi je continue d'osciller entre périodes optimistes et pessimistes. Heureusement, en ce qui me concerne, je suis profondément optimiste. En ce qui concerne le monde, l'économie, l'humanité, le maintient de la "paix" actuelle, je ne peux l'être.
Un jour ça ira mieux, mais avant, ça ira mal.
L'intelligence doit nous servir comme moyen d'adaptation, au sens darwinien du terme. Seules les espèces capables de s'adapter survivent. Les autres ne survivent que parce que ces premières le décident (inconsciemment ou non) et créent les conditions nécessaires sinon a leur survie, a leur confort (selon moi). Le progrès semble engendrer stabilité puis, paroxysmique, se muer en instrument d'instabilité.
Pour cela, je suis fort marxiste. Je considère l'homme comme étant un loup pour lui-meme.
S'il était de la volonté de l'homme d'éradiquer la faim dans le monde, il y a belle lurette que c'aurait été résolu.
D'une violence physique, d'un esclavage physique, nous sommes passe a des formes beaucoup plus pernicieuses. Violence symbolique et esclavage économique.
Vive le neo-liberalisme...
Le pouvoir est la gangrène de l'humanité. Ses instruments changent mais restent au service de celui-ci.
Un jour qui sait, les masses atteindront une maturité relative (expression tirée du "Le zéro et l'infini" d'Arthur Koesler) leur permettant d'échapper a ce besoin de déléguer.
Ca arrivera. On ne sera juste plus la pour le voir...
Le fait de voir les choses de la sorte m'enlève cette colère. Le fait de considérer l'actuel comme naturel me permet de prendre du recul. Tout est régi par des lois. Si la matière l'est, pourquoi l'homme y échapperait-il?
On ne connait juste pas encore ces lois. On est bien plus avance en physique. C'est tellement plus simple et agréable de regarder vers le haut plutôt qu'en nous même...
Je crois que on a plus de chance de résoudre le mystère de l'univers que celui de l'humanité...
Nous n'avons que la solidarité pour nous tirer des griffes de l'ennui et de la vacuité de l'existence. Ca et l'art.
Comme disait Nietzsche "l'art, et rien que l'art, nous n'avons que l'art pour ne pas mourir de la vérité"
Tout d'abord, je me méfie lorsque l'on parle de HQI, THQI. Ce que j'entends par la, c'est que, en effet il y a manifestement des écarts qui semblent jouer leur rôle entre ces deux catégories. Mais je pense surtout que ce sentiment de décalage, ne provient pas que du QI. Je pense beaucoup a l'expérience, a l'éducation.
Dans mon cas, je ne sais pas exactement dans quelle catégorie me placer. J'ai des doutes par rapport a mon QI mais je ne veux pas trop y apporter par la une justification de mon sentiment de différence.
Par exemple, il est clair que je m'entends très bien avec une personne, personne avec qui j'ai l'impression d'être sur la même longueur d'onde, et cette personne a plus de 150. Il est vrai que parfois, j'ai l'impression que d'autres personnes HQI sont lentes en raisonnement compare a moi, mais je me méfie de plus en plus de ce genre de comparaisons qui au final, semblent bloquer, devenir un peu redhibitives, un peu en mode "j'appartiens a cette tranche et les autres peuvent pas comprendre". Comme j'ai lu au début de ce topic, il est clair qu'il y a des thqi très cons, dans le sens immatures et prétentieux et d'autres personnes HQI, voir même, "normales" très instructives et très matures.
Comme on le dit, le spectre de l'intelligence est bien trop large pour être mesuré.
Effectivement, avoir un gros QI peut constituer un atout comme une tare, je pense que tout cela dépend de trop de choses pour que l'on puisse le savoir. En tout cas, dans certains moments ça aide, dans d'autres, ça handicape.
Je ne pense pas que le thqi induise un plus grand sentiment de solitude que le HQI, c'est le vécu qui induit ce sentiment, a mon gout du moins. Tout dépend je pense du sentiment d'accomplissement que l'on a de soit, et c'est sur que s'entendre dire "vous avec un QI hors normes" et de constater que dans la réalité il y a dissonance, c'est pas facile...
On se dit "mais bordel avec un tel QI, jsuis même pas foutu de trouver ma place, de faire quelque chose de ma tête a par me la prendre"
Le fait de savoir son QI induit pour moi deux choses : tout d'abord, on se dit "ah mais tiens, je suis pas si bête au final" ça rassure dans un premier temps. Ensuite, il y a comme l'amertume de l'inexorabilité de la chose.
C'est comme ça et quoi que je fasse, je serai toujours intelligent. (le livre "comment je suis devenu stupide" de Martin Page est assez intéressant sur ce sujet)
Il est en effet plus simple de se barder de faux selfs ou d'oublier que d'assumer et d'accepter.
En ce qui me concerne, dans ma personnalité et ma façon de penser et d'interagir avec le monde, je me sens assez teinté de cette fatalité dont semblent faire preuve les THQI.
Mais cette fatalité est conditionnée par l'absence d'interactions avec des gens stimulants, et donc, un HQI peut aussi la ressentir. Il parait que les surdoués qui sont diagnostiques, sont pour la plupart ceux qui ont des problèmes, et que l'on ne sait rien de ceux qui ont réussi et n'ont jamais passe le test. Alors pourquoi certains vivent très bien et pas d'autres, j'ai envie de dire, la faute a pas de chance, la faute aux soubresauts du hasard. Un peu comme un surfer gruge par un bulletin météorologique trompeur. Pas de bol, les gros rouleaux, les belles envolées océaniques, c'était hier...
Je pense que la comparaison sociale expliquerait beaucoup...
Nous nous comparons tous, hp ou pas. Nous cherchons des bases, de substrats sur lesquels ériger notre personnalité. Tout le monde ici comprend ça je suppose. Maintenant, j'ai comme l'impression que le fait de nuancer le QI est un peu empreint de cette envie de "se mettre dans une case". En tant qu'humains, nous cherchons, et ce paradoxalement, tous a être diffèrent mais similaires. Quand on te dit "vous avez 150 de QI", ben pas besoin de raisonner beaucoup pour savoir que on est plus diffèrent que similaire.
C'est un peu le retour du boomerang d'après le diagnostic. Il faut croire que ce retour est d'autant plus fort que ne l'est le QI...
J'ai aussi l'impression que l'on pourrait comparer QI et énergie (l'énergie dans les particules). Prenez une particule, chauffer la, elle devient instable. Refroidissez la, elle devient stable. Idem avec le QI. Les THQI me sembles de grands corps gazeux perdus dans l'éther d'un monde froid, solide et stable.
Tant d'énergie, tant d'entropie on se sent perdu, c'est clair. Puisque a ma connaissance, on ne peut pas refroidir son cerveau. Les drogues que bcp ici prennent, portent en elles cet espoir, cette aspiration a la quiétude. Pourtant, ça ne marche pas. Quelques temps, on pense pouvoir chassez le naturel, mais...
Ce n'est pas parce que l'on met un couvercle sur une casserole que l'on empêche l'eau de bouillir.
Et d'ailleurs, comme moi je l'ai ressenti avec le cannabis, on fini par ne plus rien faire de productif et la, nouvelle contradiction, on se lamente de son manque de vigueur. Le perfectionnisme ne disparait et revient vite avec son fouet.
On voulait ralentir et finalement, on se plain de rouler sur la bande de droite.
Oui Arizona je te comprend.
La colère, nul ne peut l'éprouver dans ce monde.
Quand on s'est rencontré, tu disais que le con avait raison parce que il est nombreux (lorsque l'on parlait de politique). En effet, la minorités sont souvent sacrifiées sur l'autel de l'utilitarisme.
Comment ne pas être dégoûté quand on voit ces incarnations bien réelles des petits moutons de Panurge?
On aimerait tant leur crier, "ne suivez pas, c'est un piège, ne prenez pas la pilule bleue"
Mais voila, tel est le monde, est-ce normal, pas normal? Personne ne peut en juger. D'ailleurs, a chaque fois que l'on a essaye de le faire, ça n'a pas trop bien réussi...
Cette envie de sauver le monde, cette empathie face a tant d'hypocrisie, comment ne pas vouloir ne plus avoir affaire avec...
Parfois la solitude est la meilleure solution, en effet, les jeux-video ça peut en aider certains comme en asservir d'autres.
Je ne regrette pas mes années passées sur counter-strike :p
Quelle est donc cette mesotes, cette juste mesure dont parlait Aristote et qui selon lui serait la clé sinon du bonheur, de l'absence de malheur?
Je ne sais pas, moi aussi je continue d'osciller entre périodes optimistes et pessimistes. Heureusement, en ce qui me concerne, je suis profondément optimiste. En ce qui concerne le monde, l'économie, l'humanité, le maintient de la "paix" actuelle, je ne peux l'être.
Un jour ça ira mieux, mais avant, ça ira mal.
L'intelligence doit nous servir comme moyen d'adaptation, au sens darwinien du terme. Seules les espèces capables de s'adapter survivent. Les autres ne survivent que parce que ces premières le décident (inconsciemment ou non) et créent les conditions nécessaires sinon a leur survie, a leur confort (selon moi). Le progrès semble engendrer stabilité puis, paroxysmique, se muer en instrument d'instabilité.
Pour cela, je suis fort marxiste. Je considère l'homme comme étant un loup pour lui-meme.
S'il était de la volonté de l'homme d'éradiquer la faim dans le monde, il y a belle lurette que c'aurait été résolu.
D'une violence physique, d'un esclavage physique, nous sommes passe a des formes beaucoup plus pernicieuses. Violence symbolique et esclavage économique.
Vive le neo-liberalisme...
Le pouvoir est la gangrène de l'humanité. Ses instruments changent mais restent au service de celui-ci.
Un jour qui sait, les masses atteindront une maturité relative (expression tirée du "Le zéro et l'infini" d'Arthur Koesler) leur permettant d'échapper a ce besoin de déléguer.
Ca arrivera. On ne sera juste plus la pour le voir...
Le fait de voir les choses de la sorte m'enlève cette colère. Le fait de considérer l'actuel comme naturel me permet de prendre du recul. Tout est régi par des lois. Si la matière l'est, pourquoi l'homme y échapperait-il?
On ne connait juste pas encore ces lois. On est bien plus avance en physique. C'est tellement plus simple et agréable de regarder vers le haut plutôt qu'en nous même...
Je crois que on a plus de chance de résoudre le mystère de l'univers que celui de l'humanité...
Nous n'avons que la solidarité pour nous tirer des griffes de l'ennui et de la vacuité de l'existence. Ca et l'art.
Comme disait Nietzsche "l'art, et rien que l'art, nous n'avons que l'art pour ne pas mourir de la vérité"
Re: THQI tentative de compréhension
Oh la vache.imot3p a écrit : Les THQI me sembles de grands corps gazeux perdus dans l'éther d'un monde froid, solide et stable.
UT RIDENTIBUS ARRIDENT, ITA FLENTIBUS ADFLENT
__________________________________________
[Une citation latine fait un érudit du benêt].
__________________________________________
[Une citation latine fait un érudit du benêt].
Re: THQI tentative de compréhension
Ah, non, sinon j'aurais fait bien plus de citations.
De grands corps gazeux perdus dans l'éther [...].
Cela reste très fantasmatique; la réalité est bien moindre, j'en ai peur.
De grands corps gazeux perdus dans l'éther [...].
Cela reste très fantasmatique; la réalité est bien moindre, j'en ai peur.
UT RIDENTIBUS ARRIDENT, ITA FLENTIBUS ADFLENT
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[Une citation latine fait un érudit du benêt].
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[Une citation latine fait un érudit du benêt].
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Re: THQI tentative de compréhension
Salut Imotep.
PS. Je me rends compte que j'ai de nouveau écrit un pavé, de plus personnel, dans un topic censé ne pas l'être... soupir. Mais il semblerait que j'ai du mal à exprimer autrement que comme cela. Si cela gêne, on peut tout effacer edit : je me dis qu'il y a surement moyen de dire la même chose en parlant moins, et en étant plus général. Pas le courage de tout reprendre maintenant. Je ferais des efforts dans le futur, promis.
Je ne sais pas si tu réponds à ce qui a été dit, ou si tu donnes simplement ton ressenti. En tous les cas, je ne m'y retrouve pas vraiment.
Je ne vois pas pourquoi on pourrait admettre des différences vers le bas, et non pas vers le haut. SI la norme est a 100, je crois que personne n'a de mal à accepter le fait que quelqu'un avec 40 de QI est différent. Qu'il est plus différent que celui avec 70. Qu'il a plus de mal. Que ça va pas être facile. En tous cas, je n'ai jamais entendu personne dire que 40 et 70, c'est la même chose. Par contre, tu voudrais mettre tous ceux au dessus de 130 dans le même panier. Hors il y a autant d'écart type entre celui qui a 40 et celui qui a 160, qu'entre celui qui a 70 et celui qui a 130.
Encore une fois, je ne sais pas si tu réponds à ce qui a été dit, ou pas. Donc je ne sais pas si j'ai laissé sous entendre que les autres ne peuvent pas me comprendre ? Si oui, je me suis mal exprimée. Je pense que personne, en gros, ne peut me comprendre, et de la même façon, je ne peux comprendre personne. En tous les cas, comprendre totalement. Par contre, je me demande si ça a vraiment de l'importance ? C'est un peu comme la douleur physique. C'est quelque chose dont on a l'expérience, on sait ce que c'est, mais on l'oublie. Et heureusement. Et quand l'autre vient avec une douleur physique très importante, oui, on sait de quoi il parle, mais on ne se souvient plus exactement à quel point, et comment ça fait mal, et encore une fois, heureusement. C'est la meilleure comparaison que je puisse trouver, là, dans l'instant. On sait de quoi l'autre parle, mais huh ? C'est tout en fait. Pas plus que ça.
Par contre, ce que l'autre peut te donner, bien plus important pour moi que la compréhension, c'est : le non-jugement, le temps ( le temps pour toi de te refaire, te reconstruire, ou simplement de re-être disponible à l'autre ). Ou alors quelque chose de tellement différent à toi, qui t'oblige à faire des choses que seul tu n'aurais jamais faites parce que tu n'y a juste pas pensé, ou parce que elles te paraissaient un peu bête… Ou quelqu'un qui va te faire rire. Ou encore qui va te laisser être qui tu es, sans te parler, sans te poser de questions. Quelqu'un qui va te bousculer. Quelqu'un qui va t'aimer. Il y a énormément de choses que les gens peuvent te donner, sans te comprendre réellement. Mais ils ne cherchent pas à te comprendre. Ils te prennent comme ça, comme tu es.
Est-ce que tous ces gens la sont HP ? Je ne crois pas non, loin de la. Mais franchement, on s'en fout non ? Je crois que je passe une meilleure soirée à danser tout mon saoul avec quelqu'un, plutôt que de passer une soirée à essayer de faire comprendre à l'autre qui je suis, comment je pense. Et franchement, honnêtement, parmi tous ceux qui veulent absolument être compris, combien il y en a qui utilisent la même énergie à essayer de comprendre les autres ? Je ne sais pas, et je ne voudrai pas parier la dessus.
En gros, ce que j'essaye de dire, c'est que ce dont j'ai besoin dans mes relations, ce sont des gens qui me laissent être. Etre comme je suis. Moi de même, j'essaye le plus possible de les laisser être ce qu'ils sont. Voilà. Et lorsque tu laisses quelqu'un être, il se dévoile, petit à petit, et tu le comprends, à force de laisser être.
Alors évidement, il est des fois ou on voudrait expliquer. Mais parfois on se trompe de personne, on essaye d'expliquer a quelqu'un qui ne comprendra pas. Est-ce grave ? Je ne crois pas. Je ne pense pas que l'on a le même type de relations avec tout le monde. Avec certains, on va danser, et on passe une super soirée. Avec d'autres, on partage des ressentis. Avec d'autres, on va faire du sport. Peut-on tout avoir de la même personne ? Je ne pense pas. Et si on va danser avec son prof de géologie, et qu'on se rend compte que le gars ne sait pas danser du tout, est-ce pour cela qu'on va boycotter son cours ? Le taxer d'intolérant, il n'a même pas voulu danser avec moi, m'a laissée toute seuuuule le salaud ? Ben non. Et d'ailleurs, on en connaît beaucoup des profs de géologie ? Non. il n'y en qu'un, mais la, ça ne nous gêne pas.
Quand tu dis : le fait de connaître son QI nous fait dire : ah ben suis pas si bête que ça finalement, ça, je ne sais pas ce que cela veut dire.
Je n'ai jamais pensé que j'étais bête. Je n'ai jamais pensé que j'avais quelque chose à prouver. La vie pour moi, ce n'est pas ça. Ce n'est pas par rapport aux autres. Je ne veux pas dire que je vis ma vie en dehors des autres ( quoique, parfois ), mais que je n'ai pas besoin des autres pour me juger. Je n'ai pas besoin de me situer par rapport à eux. Je n'ai pas d'amertume par rapport à mon QI. Et c'est ce que j'essaye d'expliquer dans l'autre post, par rapport à la solitude. Je ne sais pas si cette solitude est en rapport avec le QI. En tous les cas, je pense que c'est le QI qui me permet de le relativiser. Lorsque l'on a pas de possibilité de relativiser, comparer, étudier, ranger, pas de logique, pas de capacité d'apprentissage, alors on est seul avec ses émotions, et l'on se retrouve comme un petit enfant, comme le petit enfant que j'étais, - je parle de petite enfance, avant l'âge de 5 ans - et l'on a pas d'autres alternative, qui n'est pas consciente, que de se détourner de ses émotions. Parce que il n'y a pas que la solitude, il y a aussi la douleur, la douleur du monde, je veux dire de ceux qui souffrent vraiment, de ceux qui sont en guerre, de ceux qui sont violés, de ceux qui sont torturés, de ceux qui sont exploités, et j'en passe. Ce sont des douleurs réelles - et non pas imaginaires comme les miennes, ma douleur vient seulement de la vision et de la compréhension de leur douleur. Qui suis-je à ce moment, petit enfant ? Je suis la solitude, ravagée par la tristesse, je suis l'innocence, je suis douleur. Plus jamais, je n'aurais confiance, le mot adulte est l'insulte la plus grande, je ne veux pas participer à ce monde, je ne veux pas en faire partie, je hais mes parents parce qu'ils en font partie, j'ai honte, honte d'être de ceux qui vont participer à cette immense farce qu'est : l'humanité. ( à ce sujet, shihoune décrit exactement ce que je pense dans un post sur la sois-disant naïveté de certains à croire en l'homme ). L'humanité est une immense farce, à laquelle on essaye de nous faire croire. On essaye de nous faire croire que nous marchons tous la main dans la main, pour le bien de tous.
Alors dans ce sens la, ça me choque de lire : il est plus simple de se barder de faux selfs ou d'oublier que de s'assumer. Un enfant de 4 ou 5 ans n 'assume pas, ne PEUT assumer, c'est tout simplement impossible. Et la construction d'un mur autour de lui, mettre quelqu'un à sa place pour recevoir les coups et en donner, ça il peut le faire, et heureusement qu'il le fait, sinon il disparaitrait. Le faux self lui permet d'attendre, d'attendre son heure pour ressortir. Attendre ou disparaitre, le choix - inconscient certes - est vite fait.
Tout ça pour répondre à ta phrase : tout dépend du sentiment d'accomplissement que l'on a de soi, et c'est sur que s'entendre dire : vous avec un Qi hors norme et de constater que dans la réalité il y a dissonance, ce n'est pas facile… Je pense que tu confonds solitude et confiance.
En fait ce que je comprends la, c'est que le manque d'accomplissement induit un manque de confiance en soi, et aussi un jugement de la part des autres, et que ce manque de confiance veut expliquer aux autres le pourquoi du manque d'accomplissement, et que la non-compréhension des autres amène un sentiment de solitude.
Peut-être je comprends mal.
En ce qui me concerne, je n'ai jamais été confrontée à cela. Je ne suis confrontée à la notion de QI et de douance que depuis 3 ( ou 4 ? ) mois, et j'ai 45 ans… Que j'ai extrêmement bien réussi dans ma vie professionnelle, reconnue par tous. Et surtout, parce que je n'ai jamais laissé PERSONNE me juger. Que les remarques du genre : ( dans mes périodes ou je ne fais rien ) tu fais quoi dans la vie ? Moi ? Rien. Comment ça rien ? Ben ouais, rien. Rien ? Ici, il y a toutes sortes de réactions possibles de la part de l'interlocuteur. Ces réactions me permettent a MOI de le juger lui. Et de savoir si oui ou non, je veux poursuivre une quelconque relation avec cette personne la. Et ça, c'est la confiance qui me donne cela. Cette confiance d'ou elle vient ? A part de mon père, je pense maintenant qu'elle vient justement de mon QI. C'est à dire que je n'ai jamais laissé à quiconque le droit de me faire du mal en me jugeant. Je fais ce que je veux de ma vie, et si ça ne te plait pas, c'est pareil. Des gens qui ne jugent pas, qui sont doux et tolérants, il y en a plein. Pourquoi je devrais me laisser démonter par ceux qui ne le sont pas ?
Après, il y a la vie, la vie d'adulte, parfois tellement remplie d'autres choses, que l'on n'a pas le temps, ou encore pas assez d'espace autour de soi pour ressortir. Mais l'heure vient à chacun, chaque chose en son temps.
En ce qui concerne la politique, je n'y crois pas.
Je viens de revoir un documentaire ( que je vais placer dans la section ad hoc ), qui s'appelle : de la servitude moderne, film de jean-François Brient, et Victor Leon Fuentes.
Le film commence par une petite phrase :
Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer. Mon pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entraîner dans sa chute.
Voila qui résume excellemment bien ma pensée, sauf que je pourrais ajouter avec le pessimisme : et que malheureusement, ce n'est pas encore pour demain.
La colère ou la tristesse dont je parle, n'est pas dirigée vers les autres. Elle n'est pas du type : personne ne me comprend, je suis seule !
C'est une colère contre moi.
PS. Je me rends compte que j'ai de nouveau écrit un pavé, de plus personnel, dans un topic censé ne pas l'être... soupir. Mais il semblerait que j'ai du mal à exprimer autrement que comme cela. Si cela gêne, on peut tout effacer edit : je me dis qu'il y a surement moyen de dire la même chose en parlant moins, et en étant plus général. Pas le courage de tout reprendre maintenant. Je ferais des efforts dans le futur, promis.
Je ne sais pas si tu réponds à ce qui a été dit, ou si tu donnes simplement ton ressenti. En tous les cas, je ne m'y retrouve pas vraiment.
Je ne vois pas pourquoi on pourrait admettre des différences vers le bas, et non pas vers le haut. SI la norme est a 100, je crois que personne n'a de mal à accepter le fait que quelqu'un avec 40 de QI est différent. Qu'il est plus différent que celui avec 70. Qu'il a plus de mal. Que ça va pas être facile. En tous cas, je n'ai jamais entendu personne dire que 40 et 70, c'est la même chose. Par contre, tu voudrais mettre tous ceux au dessus de 130 dans le même panier. Hors il y a autant d'écart type entre celui qui a 40 et celui qui a 160, qu'entre celui qui a 70 et celui qui a 130.
Encore une fois, je ne sais pas si tu réponds à ce qui a été dit, ou pas. Donc je ne sais pas si j'ai laissé sous entendre que les autres ne peuvent pas me comprendre ? Si oui, je me suis mal exprimée. Je pense que personne, en gros, ne peut me comprendre, et de la même façon, je ne peux comprendre personne. En tous les cas, comprendre totalement. Par contre, je me demande si ça a vraiment de l'importance ? C'est un peu comme la douleur physique. C'est quelque chose dont on a l'expérience, on sait ce que c'est, mais on l'oublie. Et heureusement. Et quand l'autre vient avec une douleur physique très importante, oui, on sait de quoi il parle, mais on ne se souvient plus exactement à quel point, et comment ça fait mal, et encore une fois, heureusement. C'est la meilleure comparaison que je puisse trouver, là, dans l'instant. On sait de quoi l'autre parle, mais huh ? C'est tout en fait. Pas plus que ça.
Par contre, ce que l'autre peut te donner, bien plus important pour moi que la compréhension, c'est : le non-jugement, le temps ( le temps pour toi de te refaire, te reconstruire, ou simplement de re-être disponible à l'autre ). Ou alors quelque chose de tellement différent à toi, qui t'oblige à faire des choses que seul tu n'aurais jamais faites parce que tu n'y a juste pas pensé, ou parce que elles te paraissaient un peu bête… Ou quelqu'un qui va te faire rire. Ou encore qui va te laisser être qui tu es, sans te parler, sans te poser de questions. Quelqu'un qui va te bousculer. Quelqu'un qui va t'aimer. Il y a énormément de choses que les gens peuvent te donner, sans te comprendre réellement. Mais ils ne cherchent pas à te comprendre. Ils te prennent comme ça, comme tu es.
Est-ce que tous ces gens la sont HP ? Je ne crois pas non, loin de la. Mais franchement, on s'en fout non ? Je crois que je passe une meilleure soirée à danser tout mon saoul avec quelqu'un, plutôt que de passer une soirée à essayer de faire comprendre à l'autre qui je suis, comment je pense. Et franchement, honnêtement, parmi tous ceux qui veulent absolument être compris, combien il y en a qui utilisent la même énergie à essayer de comprendre les autres ? Je ne sais pas, et je ne voudrai pas parier la dessus.
En gros, ce que j'essaye de dire, c'est que ce dont j'ai besoin dans mes relations, ce sont des gens qui me laissent être. Etre comme je suis. Moi de même, j'essaye le plus possible de les laisser être ce qu'ils sont. Voilà. Et lorsque tu laisses quelqu'un être, il se dévoile, petit à petit, et tu le comprends, à force de laisser être.
Alors évidement, il est des fois ou on voudrait expliquer. Mais parfois on se trompe de personne, on essaye d'expliquer a quelqu'un qui ne comprendra pas. Est-ce grave ? Je ne crois pas. Je ne pense pas que l'on a le même type de relations avec tout le monde. Avec certains, on va danser, et on passe une super soirée. Avec d'autres, on partage des ressentis. Avec d'autres, on va faire du sport. Peut-on tout avoir de la même personne ? Je ne pense pas. Et si on va danser avec son prof de géologie, et qu'on se rend compte que le gars ne sait pas danser du tout, est-ce pour cela qu'on va boycotter son cours ? Le taxer d'intolérant, il n'a même pas voulu danser avec moi, m'a laissée toute seuuuule le salaud ? Ben non. Et d'ailleurs, on en connaît beaucoup des profs de géologie ? Non. il n'y en qu'un, mais la, ça ne nous gêne pas.
Quand tu dis : le fait de connaître son QI nous fait dire : ah ben suis pas si bête que ça finalement, ça, je ne sais pas ce que cela veut dire.
Je n'ai jamais pensé que j'étais bête. Je n'ai jamais pensé que j'avais quelque chose à prouver. La vie pour moi, ce n'est pas ça. Ce n'est pas par rapport aux autres. Je ne veux pas dire que je vis ma vie en dehors des autres ( quoique, parfois ), mais que je n'ai pas besoin des autres pour me juger. Je n'ai pas besoin de me situer par rapport à eux. Je n'ai pas d'amertume par rapport à mon QI. Et c'est ce que j'essaye d'expliquer dans l'autre post, par rapport à la solitude. Je ne sais pas si cette solitude est en rapport avec le QI. En tous les cas, je pense que c'est le QI qui me permet de le relativiser. Lorsque l'on a pas de possibilité de relativiser, comparer, étudier, ranger, pas de logique, pas de capacité d'apprentissage, alors on est seul avec ses émotions, et l'on se retrouve comme un petit enfant, comme le petit enfant que j'étais, - je parle de petite enfance, avant l'âge de 5 ans - et l'on a pas d'autres alternative, qui n'est pas consciente, que de se détourner de ses émotions. Parce que il n'y a pas que la solitude, il y a aussi la douleur, la douleur du monde, je veux dire de ceux qui souffrent vraiment, de ceux qui sont en guerre, de ceux qui sont violés, de ceux qui sont torturés, de ceux qui sont exploités, et j'en passe. Ce sont des douleurs réelles - et non pas imaginaires comme les miennes, ma douleur vient seulement de la vision et de la compréhension de leur douleur. Qui suis-je à ce moment, petit enfant ? Je suis la solitude, ravagée par la tristesse, je suis l'innocence, je suis douleur. Plus jamais, je n'aurais confiance, le mot adulte est l'insulte la plus grande, je ne veux pas participer à ce monde, je ne veux pas en faire partie, je hais mes parents parce qu'ils en font partie, j'ai honte, honte d'être de ceux qui vont participer à cette immense farce qu'est : l'humanité. ( à ce sujet, shihoune décrit exactement ce que je pense dans un post sur la sois-disant naïveté de certains à croire en l'homme ). L'humanité est une immense farce, à laquelle on essaye de nous faire croire. On essaye de nous faire croire que nous marchons tous la main dans la main, pour le bien de tous.
Alors dans ce sens la, ça me choque de lire : il est plus simple de se barder de faux selfs ou d'oublier que de s'assumer. Un enfant de 4 ou 5 ans n 'assume pas, ne PEUT assumer, c'est tout simplement impossible. Et la construction d'un mur autour de lui, mettre quelqu'un à sa place pour recevoir les coups et en donner, ça il peut le faire, et heureusement qu'il le fait, sinon il disparaitrait. Le faux self lui permet d'attendre, d'attendre son heure pour ressortir. Attendre ou disparaitre, le choix - inconscient certes - est vite fait.
Tout ça pour répondre à ta phrase : tout dépend du sentiment d'accomplissement que l'on a de soi, et c'est sur que s'entendre dire : vous avec un Qi hors norme et de constater que dans la réalité il y a dissonance, ce n'est pas facile… Je pense que tu confonds solitude et confiance.
En fait ce que je comprends la, c'est que le manque d'accomplissement induit un manque de confiance en soi, et aussi un jugement de la part des autres, et que ce manque de confiance veut expliquer aux autres le pourquoi du manque d'accomplissement, et que la non-compréhension des autres amène un sentiment de solitude.
Peut-être je comprends mal.
En ce qui me concerne, je n'ai jamais été confrontée à cela. Je ne suis confrontée à la notion de QI et de douance que depuis 3 ( ou 4 ? ) mois, et j'ai 45 ans… Que j'ai extrêmement bien réussi dans ma vie professionnelle, reconnue par tous. Et surtout, parce que je n'ai jamais laissé PERSONNE me juger. Que les remarques du genre : ( dans mes périodes ou je ne fais rien ) tu fais quoi dans la vie ? Moi ? Rien. Comment ça rien ? Ben ouais, rien. Rien ? Ici, il y a toutes sortes de réactions possibles de la part de l'interlocuteur. Ces réactions me permettent a MOI de le juger lui. Et de savoir si oui ou non, je veux poursuivre une quelconque relation avec cette personne la. Et ça, c'est la confiance qui me donne cela. Cette confiance d'ou elle vient ? A part de mon père, je pense maintenant qu'elle vient justement de mon QI. C'est à dire que je n'ai jamais laissé à quiconque le droit de me faire du mal en me jugeant. Je fais ce que je veux de ma vie, et si ça ne te plait pas, c'est pareil. Des gens qui ne jugent pas, qui sont doux et tolérants, il y en a plein. Pourquoi je devrais me laisser démonter par ceux qui ne le sont pas ?
Après, il y a la vie, la vie d'adulte, parfois tellement remplie d'autres choses, que l'on n'a pas le temps, ou encore pas assez d'espace autour de soi pour ressortir. Mais l'heure vient à chacun, chaque chose en son temps.
En ce qui concerne la politique, je n'y crois pas.
Je viens de revoir un documentaire ( que je vais placer dans la section ad hoc ), qui s'appelle : de la servitude moderne, film de jean-François Brient, et Victor Leon Fuentes.
Le film commence par une petite phrase :
Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer. Mon pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entraîner dans sa chute.
Voila qui résume excellemment bien ma pensée, sauf que je pourrais ajouter avec le pessimisme : et que malheureusement, ce n'est pas encore pour demain.
La colère ou la tristesse dont je parle, n'est pas dirigée vers les autres. Elle n'est pas du type : personne ne me comprend, je suis seule !
C'est une colère contre moi.
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Re: THQI tentative de compréhension
Je ne citerai que ce passage sur tous les autres suivant le post d'arizona par ce que je trouve que cela les résume très bien.arizona a écrit :Ce qui permet de combattre, et de vivre, et de s'adapter, et d'être " heureux " tout de même, c'est justement le QI. Comme quoi, le corps humain est bien foutu. Il vous donne un défaut, mais aussi les armes pour se battre avec/contre.
C'est le QI qui va permettre de rationaliser, d'adoucir, de faire avec. Et dans ce sens là, oui, un attribut mental est façonnable, mais seulement dans une certaine mesure. Parce que cela demande beaucoup d'énergie. Que l'on peut se perdre en chemin. Que comme tous médicaments, il y a des effets secondaires.
Je trouve que ce sujet a énormément dérapé quant à la tentative de compréhension initiale. Je crois qu'il y a trop d'amalgames autour du QI. A trop chercher on risque de se perdre...
Si on regarde la définition du Quotient Intellectuel, on comprend bien que ce n'est qu'un résultat, réartition statistique de la population quant à un mode de fonctionnement cognitif, à "une faculté supérieure de la connaissance abstraite et logique, faculté d'engendrer et d'utiliser des idées générales, de penser par concepts" (Intellect). Ce n'est qu'une petite partie de la personne. Un attribut qui va facilité ou non le fait de vivre et en aucun cas le responsable du résultat, ici celui du bonheur. Le seul responsable est soi, en son intégralité, envers soi et les autres. Je crois que c'est l'équilibre qui amène au bonheur et non le QI seul. En plus, le bonheur est autant subjectif que la douleur citée plus haut. Mais il n'y a qu'à s'attacher à ce détail de la définition de quotient ("Quotient intellectuel, quotient d'intelligence (abrév. Q.I.), quotient mental, quotient d'âge/de développement. Rapport entre l'âge mental d'un sujet, déterminé par une série de tests, et son âge chronologique. Un QI évalué avant l'âge de 6 ans (début de la scolarité) ne donne que peu d'indications quant aux probabilités de réussite scolaire (Encyclop. Sc. Techn.t. 7, 1972, p. 90).") pour comprendre que le lien QI/réussite est quand même bien ancré...
Concernant la norme, bah c'est le plus grand nombre qui la détermine. Je vous mets une petite explication de la courbe de Gauss pour mieux comprendre, et c'est génial, vous la verrez appliquée à la taille, au poids, au périmètre crânien...
Pour en revenir au THQI et aux différences de fonctionnement rapports aux écarts types je me limite aux cas de résultats homogènes au WAIS IV permettant le calcul du QI sur l'étalonnage actuel parce dans celui de résultats hétérogènes cela peut induire non pas une différence de fonctionnement mais une mise en lumière d'éventuels troubles cognitifs et les résultats de la WAIS III se basent sur un étalonnage ancien (plus haut rapport à maintenant). De plus cette différence de fonctionnement, de cerveau différent donc, a été placée à 130 parce que cela représente 2% de la population, bien que je me questionne quant à la corrélation "2% de la population/cerveau différent" (mais c'est un autre sujet et je ne sais plus si ça a été prouvé scientifiquement).
En prenant donc pour vrai cette corrélation, on a vu qu'à 130 il y a un fonctionnement différent comme à 70... cela fait quand même une plage de 4 écarts types qui pourraient représenter chaque fonctionnement. En partant de cette hypothèse de plage de 60 points il y aurait un fonctionnement encore différent uniquement à 190 ou à 10... Par contre, dans la plage de 60 points, à cerveau de conception équivalente, il y a des nuances quant au degré d'intelligence. Au delà on parle de fonctionnement différent, et non uniquement d'encore plus d'intelligence, et qu'on ne peut plus vraiment la quantifier.
Pour moi la question de la tentative de compréhension du THQI serait plus de trouver ce qui est nuancé en changeant d'écart type 130-145 à 145-160, évidemment sans limite franche. L'intensité a été évoquée, mais ça ne peut pas être mesurée avec la WAIS.
Ne pourrait on pas faire un lien ici entre HQI/THQI et les niveaux de surexitabilités de Dabrowski?
Ou alors, on se soumet tous volontairement à des tests permettant de mesurer l'intensité et les surexiatbilités pour avoir un support réel de discussion
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Re: THQI tentative de compréhension
Je suis partante !!!Joebar a écrit : Ou alors, on se soumet tous volontairement à des tests permettant de mesurer l'intensité et les surexiatbilités pour avoir un support réel de discussion
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Re: THQI tentative de compréhension
Moi aussi suis partante !
Peut-être que le sujet a énormément dérivé, c'est possible. J'ai retenu du post d'ouverture de Lady Space, les questions suivantes :
- il faut s'attendre à de nouvelles différences pour les THQI, mais lesquelles ?
- Je pense ( LS ) que lon peut s'accorder pour dire que la douance est avant tout une façon d'être dans le monde sur trois grandes lignes, à savoir plus de pensées, plus de sensations, plus d'émotions. La différence serait alors surtout dans l'intensité du vécu ( ...) ça devrait être cette intensité qui aurait pris une autre qualité.
- de sa lecture de témoignages, grande vulnérabilité d'une part, et force énorme pour s'en sortir d'autre part.
C'est à ça que j'ai essayé de répondre, c'est vrai je ne m'y prends pas très bien, et je fais long quand je pourrais faire court. Et peut-être je n'ai pas su bien dire ce qu'a été cette intensité pour moi, et comment je fais, ou j'ai fait, pour vivre avec.
C'est vrai, je suis bien d'accord avec toi Joe, c'est l'ensemble de la personne qui compte, et le QI n'en est qu'une partie. Mais je pense tout de même que plus tu montes, ou plus tu descends, et plus cette partie de soi est importante, et plus elle prend de place.
Je ne me sens en aucun cas de fonctionnement comparable à quelqu'un, pour reprendre les termes anglais, exceptionnellement doué, ou profondément doué. Ces gens ont des aptitudes, d'apprentissage ou de créativité, que clairement, je n'ai pas. On peut toujours me dire que pour Mozart, son QI n'est qu'une partie de sa vie, j'ai plutôt tendance à penser que C'EST sa vie. Alors oui, son environnement, son éducation, ont largement contribué également à ce qu'il devienne cet homme la. Mais on ne saura jamais ce qu'il serait devenu dans un autre environnement, avec une autre éducation.
Ces capacités d'apprentissage et de créativité, je pense, je vais me répéter je le sens, ces facultés compensent et permettent de supporter l'intensité du vécu. Compensent, dans le sens : il y a une compensation. Il n'y a pas que cette intensité, qui laisserait quelqu'un simplement épuisé, et vidé de toute force. L'activité intellectuelle et créatrice met ton cerveau sur une autre voie que simplement le ressenti des émotions. Elle fait quelque chose avec ce ressenti, et pendant ce temps, tu es au repos, plus ou moins.
Peut-être qu' à partir d'un certain point, l'enfant est obligé de construire un faux self. Dépassé ce point, il n'a besoin de faux self, parce que ses capacités intellectuelles lui permettent de vivre sans cette béquille.
Clairement, ce n'est qu'un avis.
Maintenant, si tu as des idées pour mesurer l'intensité et la surexcitabilité à partir d'un questionnaire, allons-y.
C'est vrai qu'on pourrait penser à établir ce questionnaire, pourquoi pas.
Je suppose que tu as dit ça à la rigolade, mais ce serait tout de même super intéressant. J'aurais des questions à poser. Mais pour interpréter les réponses....
Peut-être que le sujet a énormément dérivé, c'est possible. J'ai retenu du post d'ouverture de Lady Space, les questions suivantes :
- il faut s'attendre à de nouvelles différences pour les THQI, mais lesquelles ?
- Je pense ( LS ) que lon peut s'accorder pour dire que la douance est avant tout une façon d'être dans le monde sur trois grandes lignes, à savoir plus de pensées, plus de sensations, plus d'émotions. La différence serait alors surtout dans l'intensité du vécu ( ...) ça devrait être cette intensité qui aurait pris une autre qualité.
- de sa lecture de témoignages, grande vulnérabilité d'une part, et force énorme pour s'en sortir d'autre part.
C'est à ça que j'ai essayé de répondre, c'est vrai je ne m'y prends pas très bien, et je fais long quand je pourrais faire court. Et peut-être je n'ai pas su bien dire ce qu'a été cette intensité pour moi, et comment je fais, ou j'ai fait, pour vivre avec.
C'est vrai, je suis bien d'accord avec toi Joe, c'est l'ensemble de la personne qui compte, et le QI n'en est qu'une partie. Mais je pense tout de même que plus tu montes, ou plus tu descends, et plus cette partie de soi est importante, et plus elle prend de place.
Je ne me sens en aucun cas de fonctionnement comparable à quelqu'un, pour reprendre les termes anglais, exceptionnellement doué, ou profondément doué. Ces gens ont des aptitudes, d'apprentissage ou de créativité, que clairement, je n'ai pas. On peut toujours me dire que pour Mozart, son QI n'est qu'une partie de sa vie, j'ai plutôt tendance à penser que C'EST sa vie. Alors oui, son environnement, son éducation, ont largement contribué également à ce qu'il devienne cet homme la. Mais on ne saura jamais ce qu'il serait devenu dans un autre environnement, avec une autre éducation.
Ces capacités d'apprentissage et de créativité, je pense, je vais me répéter je le sens, ces facultés compensent et permettent de supporter l'intensité du vécu. Compensent, dans le sens : il y a une compensation. Il n'y a pas que cette intensité, qui laisserait quelqu'un simplement épuisé, et vidé de toute force. L'activité intellectuelle et créatrice met ton cerveau sur une autre voie que simplement le ressenti des émotions. Elle fait quelque chose avec ce ressenti, et pendant ce temps, tu es au repos, plus ou moins.
Peut-être qu' à partir d'un certain point, l'enfant est obligé de construire un faux self. Dépassé ce point, il n'a besoin de faux self, parce que ses capacités intellectuelles lui permettent de vivre sans cette béquille.
Clairement, ce n'est qu'un avis.
Maintenant, si tu as des idées pour mesurer l'intensité et la surexcitabilité à partir d'un questionnaire, allons-y.
C'est vrai qu'on pourrait penser à établir ce questionnaire, pourquoi pas.
Je suppose que tu as dit ça à la rigolade, mais ce serait tout de même super intéressant. J'aurais des questions à poser. Mais pour interpréter les réponses....
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Re: THQI tentative de compréhension
J'aurais plutôt tendance à dire que la vie de Mozart, c'était la musique, qi ou pas... Le Qi, enfin l'intelligence, change sans doute l'envergure que ça a pu avoir, pour lui comme pour les autres, mais ça reste un outil. Outil dimensionnant peut-être, mais pas franchement le fond des choses.
Attention aussi à ne pas faire l'amalgame très grande intelligence et génie dans un domaine. On ne connaît de Mozart que la réussite qu'il a eu, donc qu'une petite partie de lui et sa personnalité globale.
Attention aussi à ne pas faire l'amalgame très grande intelligence et génie dans un domaine. On ne connaît de Mozart que la réussite qu'il a eu, donc qu'une petite partie de lui et sa personnalité globale.
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Re: THQI tentative de compréhension
Je suis d'accord avec Tournesol sur Mozart.
arizona, je te mets le lien du post de Zyghna sur Comprendre les surdoués : l’éclairage de Dabrowski
Il y a 5 surexcitabilités et l'intellectuelle n'est que l'une d'entre elles. Les tests existent déjà, pas besoin de faire un questionnaire, mais c'est vrai que je disais ça sur le ton de la rigolade... quoi que...
Je ne sais même pas si ils existent en France.
arizona, je te mets le lien du post de Zyghna sur Comprendre les surdoués : l’éclairage de Dabrowski
Il y a 5 surexcitabilités et l'intellectuelle n'est que l'une d'entre elles. Les tests existent déjà, pas besoin de faire un questionnaire, mais c'est vrai que je disais ça sur le ton de la rigolade... quoi que...
Je ne sais même pas si ils existent en France.
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Re: THQI tentative de compréhension
J'ai tout lu du travail de Zyghna ( j'en profite pour la remercier ), mais je viens de tout relire.
Voici ce que j'en tire pour illustrer mon propos - pris dans les différents articles.
- La surexcitabilité intellectuelle se caractérise par une habileté pour les analyses et synthèses, par des questionnements pertinents et par un besoin d’apprendre par soi-même.
La surexcitabilité émotive concerne les individus sensibles qui vivent des émotions intenses et prennent les choses à cœur.
- Si un individu possède un potentiel de développement fort, la qualité de l’environnement social sera de seconde importance.Ces individus ont une résilience innée et une large imperméabilité à leur environnement social. La qualité de l’environnement social est un facteur important lorsque le potentiel de développement est faible.
- Ce que Dabrowski nomme le dynamisme, c’est la force par laquelle un individu devient davantage autodéterminé, et qui lui permet de contrôler ses comportements en fonction de ses propres valeurs.
- Pour Dabrowski, les surexcitabilités psychiques, l’intelligence, les capacités et talents spéciaux, et les facteurs d’autonomie contiennent le potentiel de développement de l’individu.
- Dans un de leurs rapports, Mendaglio et Pyryt (2004) analysent les exigences intellectuelles nécessaires pour activer les dynamismes des hauts niveaux et proposent l’intelligence comme éléments permettant d’activer les dynamismes de conscience de soi et d’empathie. Mais bien que condition nécessaire au haut potentiel de développement, elle n’est pas suffisante prise isolément.
- Si le but de cette éducation est de favoriser les hauts niveaux de développement, il est essentiel d’identifier les individus possédant une surexcitabilité émotionnelle en corrélation avec les surexcitabilités intellectuelle et/ou imaginative.
Voici ce que j'en tire pour illustrer mon propos - pris dans les différents articles.
- La surexcitabilité intellectuelle se caractérise par une habileté pour les analyses et synthèses, par des questionnements pertinents et par un besoin d’apprendre par soi-même.
La surexcitabilité émotive concerne les individus sensibles qui vivent des émotions intenses et prennent les choses à cœur.
- Si un individu possède un potentiel de développement fort, la qualité de l’environnement social sera de seconde importance.Ces individus ont une résilience innée et une large imperméabilité à leur environnement social. La qualité de l’environnement social est un facteur important lorsque le potentiel de développement est faible.
- Ce que Dabrowski nomme le dynamisme, c’est la force par laquelle un individu devient davantage autodéterminé, et qui lui permet de contrôler ses comportements en fonction de ses propres valeurs.
- Pour Dabrowski, les surexcitabilités psychiques, l’intelligence, les capacités et talents spéciaux, et les facteurs d’autonomie contiennent le potentiel de développement de l’individu.
- Dans un de leurs rapports, Mendaglio et Pyryt (2004) analysent les exigences intellectuelles nécessaires pour activer les dynamismes des hauts niveaux et proposent l’intelligence comme éléments permettant d’activer les dynamismes de conscience de soi et d’empathie. Mais bien que condition nécessaire au haut potentiel de développement, elle n’est pas suffisante prise isolément.
- Si le but de cette éducation est de favoriser les hauts niveaux de développement, il est essentiel d’identifier les individus possédant une surexcitabilité émotionnelle en corrélation avec les surexcitabilités intellectuelle et/ou imaginative.
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Re: THQI tentative de compréhension
-C'est pas grave ca, moi aussi j'ai du mal. En plus, je m'exprime de manière assez abstraite, par métaphores...arizona a écrit :Salut Imotep.
PS. Je me rends compte que j'ai de nouveau écrit un pavé, de plus personnel, dans un topic censé ne pas l'être...
-Je n'ai jamais dis ça, les écarts sont la mais je pense qu'il ne faut pas vouloir en tirer trop car l'écart de QI n'est pas pour moi forcement synonyme de fosse. L'éducation et la maturité, le quotient émotionnel jouent bcp.arizona a écrit : Je ne vois pas pourquoi on pourrait admettre des différences vers le bas, et non pas vers le haut.
C'est jusque que j'ai un peu du mal avec ces notions de QI, etc. J'ai pas l'impression que le fait d'avoir un gros QI soit forcement consubstantiel avec l'inadaptation. Comme je trouve qu'il est difficile de créer des zones, déterminées par le QI, auxquelles seraient forcement associes certains traits. Les problèmes que rencontre le surdoué, qu'il ait 130 ou 150, on peut pas dire "tel Qi correspond a tel sentiment d'inadaptation". Moi quand je lis les posts ici, j'ai l'impression que le fait d'être THQI justifie trop certaines choses.
Moi j'ai un amis qui a 152 et jamais il ne tient ce genre de débat. Il trouverait d'ailleurs ça complètement inutile et conseillerait de faire quelque chose de plus productif plutôt que d'essayer de justifier tel facteur par telle ou telle variable.
-On ne peut pas rentrer dans la tête de l'autre, du coup hp, pas hp, ca n'est pas possible. Mais ca n'est pas parce que tu es thqi qu'il faut croire que un hqi ne peut pas te comprendre. La compréhension de l'autre, ca dépend pas du QI mais de l'expérience.arizona a écrit : Encore une fois, je ne sais pas si tu réponds à ce qui a été dit, ou pas. Donc je ne sais pas si j'ai laissé sous entendre que les autres ne peuvent pas me comprendre ? Si oui, je me suis mal exprimée. Je pense que personne, en gros, ne peut me comprendre, et de la même façon, je ne peux comprendre personne.
-Beaucoup des gens normaux jugent sans cesse j'ai l'impression. Donc du coup, cette attitude de non-jugement, tu ne la trouveras que face a ceux qui te comprennent car l'incompréhension mène toujours a des questions qui débouchent souvent sur un jugement.En gros il faut juste trouver les gens qui te comprennent, ainsi que le peu de gens qui ne te comprennent pas mais t'acceptent comme tu es, prenant ta différence comme un simple trait de ta personnalité.arizona a écrit : Par contre, ce que l'autre peut te donner, bien plus important pour moi que la compréhension, c'est : le non-jugement, le temps ( le temps pour toi de te refaire, te reconstruire, ou simplement de re-être disponible à l'autre ). Ou alors quelque chose de tellement différent à toi, qui t'oblige à faire des choses que seul tu n'aurais jamais faites parce que tu n'y a juste pas pensé, ou parce que elles te paraissaient un peu bête…
En gros comme tu le ressumes dans tes deux paragraphes suivants que j'ai gomme du quote, s'entourer des bonnes personnes et savoir avec qui on peut faire telle ou telle chose. Ne pas demander a un poisson de grimper a un arbre en somme
-Ce que je veux dire c'est que le verdict apporte une certaine paix, en ce qu'il est une réponse aux questions du moment.arizona a écrit : Quand tu dis : le fait de connaître son QI nous fait dire : ah ben suis pas si bête que ça finalement, ça, je ne sais pas ce que cela veut dire.
Mais plus tard, viennent d'autres questions.
Pour moi je crois que les phases d'après diagnostic sont les mêmes pour tous. D'abord on est soulage car on trouve en quelque sorte une base identitaire, mais après, on se rend compte que le fait de le savoir ne change pas les difficultés que l'on éprouve, et a cela s'ajoute le fait que l'on sait que l'on restera surdoué a jusqu'à la mort.
Perso, je me considère pas comme surdoué. Pourtant, compare a ceux qui m'entourent...
-Je ne parlais pas des enfants. Evidement que l'enfant ne peut maitriser cela. Le faux self peut être une protection mais, ce n'est pas une protection qui, lorsque l'on veut s'en défaire, se retire comme on ôte une armure. Ca laisse des traces.arizona a écrit : Alors dans ce sens la, ça me choque de lire : il est plus simple de se barder de faux selfs ou d'oublier que de s'assumer. Un enfant de 4 ou 5 ans n 'assume pas, ne PEUT assumer, c'est tout simplement impossible. Et la construction d'un mur autour de lui, mettre quelqu'un à sa place pour recevoir les coups et en donner, ça il peut le faire, et heureusement qu'il le fait, sinon il disparaitrait. Le faux self lui permet d'attendre, d'attendre son heure pour ressortir. Attendre ou disparaitre, le choix - inconscient certes - est vite fait.
Mais pour l'adulte, souvent je pense qu'il peut être tente d'inhiber son intelligence volontairement (fumette, ne plus rien faire d'intellectuel, se taire, en gros s'oublier pour ne plus déranger)
Au départ on se dit que l'on va juste faire comme tout le monde, mais au final, ceux qui le font trop, ils finissent par se perdre et un jour le franc tombe et ils se rendent compte que ils se sont perdus.
Si l'on tombe si facilement dans le faux self, inconsciemment ou non, c'est parce que la fuite est plus aisée que le combat et l'homme choisit par trop souvent la solution facile. Le faux self est une fuite, même si il est une protection. Maintenant, il faut apprendre a se protéger dans que cette protection devienne trop envahissante.
-Solitude et incompréhension, confiance sont dans le même package, contrairement a ce que j'ai exprime précédemment.
Si tu
-Te laisses tu démonter par ceux qui ne le sont pas? Ne t'arrive-t-il jamais d'être décue? On n'empêche pas les gens de nous juger. Le QI permet peut-etre de relativiser, mais il n'a jamais empêche l'émotion. Il y a des périodes ou tu es rationnelles et d'autres pas. Pourquoi faire un test de QI alors? Si tu as confiance en toi bien avant de connaitre ton QI?arizona a écrit : En ce qui me concerne, je n'ai jamais été confrontée à cela. Je ne suis confrontée à la notion de QI et de douance que depuis 3 ( ou 4 ? ) mois, et j'ai 45 ans… Que j'ai extrêmement bien réussi dans ma vie professionnelle, reconnue par tous. Et surtout, parce que je n'ai jamais laissé PERSONNE me juger. Que les remarques du genre : ( dans mes périodes ou je ne fais rien ) tu fais quoi dans la vie ? Moi ? Rien. Comment ça rien ? Ben ouais, rien. Rien ? Ici, il y a toutes sortes de réactions possibles de la part de l'interlocuteur. Ces réactions me permettent a MOI de le juger lui. Et de savoir si oui ou non, je veux poursuivre une quelconque relation avec cette personne la. Et ça, c'est la confiance qui me donne cela. Cette confiance d'ou elle vient ? A part de mon père, je pense maintenant qu'elle vient justement de mon QI. C'est à dire que je n'ai jamais laissé à quiconque le droit de me faire du mal en me jugeant. Je fais ce que je veux de ma vie, et si ça ne te plait pas, c'est pareil. Des gens qui ne jugent pas, qui sont doux et tolérants, il y en a plein. Pourquoi je devrais me laisser démonter par ceux qui ne le sont pas ?
J'ai l'impression que tu te rassures toi même en écrivant tout cela. Quand je te lis, j'ai l'impression que tu vis tout ca bien et que tu prends le bon que la vie te donne en jetant le reste de manière désinvolte, sans que ca ne te touche. Pourtant, je pense que ça n'est pas le cas.
Je pense que quoi que on fasse, on est touche quand on est incompris, ce qui arrive souvent. On est peut être pas incompris en réaction a un discours, mais on sait que l'on doit se brider face a l'autre. Tu sais très bien jusque ou tu peux aller, et personnellement, ça me déçoit de devoir me retenir. On est en gros hypothétiquement incompris. on sait que "si je dis ça, il comprendra pas". Du coup, pas besoin d'un échange pour être incompris. L'absence suffit. Et le vide nait de cela je crois.
-Pourquoi être en colère contre toi? C'est contradictoire en quelque sorte alors que tu dis plus haut être satisfaite de ta vie professionnelle, avoir confiance en toi, etc.arizona a écrit : La colère ou la tristesse dont je parle, n'est pas dirigée vers les autres. Elle n'est pas du type : personne ne me comprend, je suis seule !
C'est une colère contre moi.
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Re: THQI tentative de compréhension
Imotep, une toute toute petite réponse pour toi
J'ai pas l'impression que le fait d'avoir un gros QI soit forcement consubstantiel avec l'inadaptation.
Moi non plus, je dis le contraire justement ( enfin j'essaye ). Que c'est le facteur d'adaptation en cas d'hyper émotivité/sensibilité.
Mais ca n'est pas parce que tu es thqi qu'il faut croire que un hqi ne peut pas te comprendre. Je n'ai jamais dit ça. Je dis juste que personne ne peut comprendre totalement personne, de façon tout à fait indépendante du QI. Je dis de plus que ce n'est pas vraiment cela que je cherche dans mes rapports avec les autres.
Beaucoup des gens normaux jugent sans cesse j'ai l'impression. Je ne trouve pas. En tous les cas, je ne vois pas de différence entre HP ou non HP à ce sujet. Par contre, je vois une différence entre les gens qui ont souffert, ou qui ont vu beaucoup de choses, et les autres, HP ou pas.
Je ne parlais pas des enfants Je ne suis pas suffisement avancée dans mes lectures et connaissances pour me permettre de parler en général, et donc je parlais de mon cas particulier. Si la découverte de la douance et le passage du test m'ont vraiment apporté quelque chose, pour l'instant, c'est sur cette notion la. Pas sur la question de la confiance - j'ai une grande confiance en moi, ou sur la question des capacités intellectuelles - j'ai confiance aussi. Mais sur la découverte que ce que je croyais être un élément de ma personnalité propre, est en fait une caractéristique commune. Ca change la donne. Et le faux self n'a jamais été la pour moi pour rentrer dans un moule, ou me taire. Je me suis toujours affirmée, jamais tue, toujours défendue. D'avoir le droit d'être moi. ( même si je n'étais pas moi en fait ). On va dire le droit d'être différente. C'est pour moi un droit absolu. Et je n'ai jamais laissé quiconque, quel que soit mon âge, laissé me dire ce que je devais faire, dire, ou penser. ( dans la limite de ce que peut faire un enfant bien sûr ). Donc pour moi, le self était une protection de ma sensibilité, pas une tentative d'intégration. Je n'ai jamais voulu, ou su, ou pu faire comme tout le monde, et pour moi c'était une fierté, pas une différence qui me dérangeait.
Te laisses tu démonter par ceux qui ne le sont pas? Ne t'arrive-t-il jamais d'être décue? On n'empêche pas les gens de nous juger Peut-être je ne peux pas empêcher les gens de me juger, mais pourquoi cela doit il me toucher ? Les seules personnes qui peuvent me faire du mal, sont les gens que j'aime et que je respecte. Si un connard me dit une connerie, pourquoi ça doit me blesser si je pense que c'est un connard ?
Pourquoi faire un test de QI alors? Si tu as confiance en toi bien avant de connaitre ton QI? Je l'ai expliqué. Pour redevenir celle que j'étais avant ( avant mes 5 ans ). Sans savoir si c'était possible. Histoire de faux self, quoi. Avoir des explications la dessus. Avoir des clefs pour avancer. Ce n'est pas parce que on a confiance en soi qu'on avance mieux. Parfois on bloque.
Quand je te lis, j'ai l'impression que tu vis tout ca bien et que tu prends le bon que la vie te donne en jetant le reste de manière désinvolte, sans que ca ne te touche. Pourtant, je pense que ça n'est pas le cas.
Effectivement, ce n'est pas le cas. Mais ça ne m'empêche pas d'essayer de tendre vers la désinvolture. Justement j'essaye de dominer le côté intense. Et je ne suis pas du genre à me lamenter dans un coin. Je cherche à vivre en harmonie avec moi-même, et le plus possible, à prendre les bonnes choses autour de moi, et à regarder le bon côté des choses. C'est pour ça que depuis longtemps j'ai éliminé de ma vie les gens qui me font du mal. Je ne vois pas le mal à prendre le bon en jetant le reste, comme tu dis, je trouve ça même plutôt sain.
J'ai pas l'impression que le fait d'avoir un gros QI soit forcement consubstantiel avec l'inadaptation.
Moi non plus, je dis le contraire justement ( enfin j'essaye ). Que c'est le facteur d'adaptation en cas d'hyper émotivité/sensibilité.
Mais ca n'est pas parce que tu es thqi qu'il faut croire que un hqi ne peut pas te comprendre. Je n'ai jamais dit ça. Je dis juste que personne ne peut comprendre totalement personne, de façon tout à fait indépendante du QI. Je dis de plus que ce n'est pas vraiment cela que je cherche dans mes rapports avec les autres.
Beaucoup des gens normaux jugent sans cesse j'ai l'impression. Je ne trouve pas. En tous les cas, je ne vois pas de différence entre HP ou non HP à ce sujet. Par contre, je vois une différence entre les gens qui ont souffert, ou qui ont vu beaucoup de choses, et les autres, HP ou pas.
Je ne parlais pas des enfants Je ne suis pas suffisement avancée dans mes lectures et connaissances pour me permettre de parler en général, et donc je parlais de mon cas particulier. Si la découverte de la douance et le passage du test m'ont vraiment apporté quelque chose, pour l'instant, c'est sur cette notion la. Pas sur la question de la confiance - j'ai une grande confiance en moi, ou sur la question des capacités intellectuelles - j'ai confiance aussi. Mais sur la découverte que ce que je croyais être un élément de ma personnalité propre, est en fait une caractéristique commune. Ca change la donne. Et le faux self n'a jamais été la pour moi pour rentrer dans un moule, ou me taire. Je me suis toujours affirmée, jamais tue, toujours défendue. D'avoir le droit d'être moi. ( même si je n'étais pas moi en fait ). On va dire le droit d'être différente. C'est pour moi un droit absolu. Et je n'ai jamais laissé quiconque, quel que soit mon âge, laissé me dire ce que je devais faire, dire, ou penser. ( dans la limite de ce que peut faire un enfant bien sûr ). Donc pour moi, le self était une protection de ma sensibilité, pas une tentative d'intégration. Je n'ai jamais voulu, ou su, ou pu faire comme tout le monde, et pour moi c'était une fierté, pas une différence qui me dérangeait.
Te laisses tu démonter par ceux qui ne le sont pas? Ne t'arrive-t-il jamais d'être décue? On n'empêche pas les gens de nous juger Peut-être je ne peux pas empêcher les gens de me juger, mais pourquoi cela doit il me toucher ? Les seules personnes qui peuvent me faire du mal, sont les gens que j'aime et que je respecte. Si un connard me dit une connerie, pourquoi ça doit me blesser si je pense que c'est un connard ?
Pourquoi faire un test de QI alors? Si tu as confiance en toi bien avant de connaitre ton QI? Je l'ai expliqué. Pour redevenir celle que j'étais avant ( avant mes 5 ans ). Sans savoir si c'était possible. Histoire de faux self, quoi. Avoir des explications la dessus. Avoir des clefs pour avancer. Ce n'est pas parce que on a confiance en soi qu'on avance mieux. Parfois on bloque.
Quand je te lis, j'ai l'impression que tu vis tout ca bien et que tu prends le bon que la vie te donne en jetant le reste de manière désinvolte, sans que ca ne te touche. Pourtant, je pense que ça n'est pas le cas.
Effectivement, ce n'est pas le cas. Mais ça ne m'empêche pas d'essayer de tendre vers la désinvolture. Justement j'essaye de dominer le côté intense. Et je ne suis pas du genre à me lamenter dans un coin. Je cherche à vivre en harmonie avec moi-même, et le plus possible, à prendre les bonnes choses autour de moi, et à regarder le bon côté des choses. C'est pour ça que depuis longtemps j'ai éliminé de ma vie les gens qui me font du mal. Je ne vois pas le mal à prendre le bon en jetant le reste, comme tu dis, je trouve ça même plutôt sain.
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Re: THQI tentative de compréhension
Je réponds pas a tout mais plusieurs choses m'interpellent.
Qui étais-tu avant 5ans?
Sinon en ce qui concerne les composantes de la personnalité hp, il y a un test (4ines me l'a propose l'autre jour)
Il mesure sur une échelle de 1-10 les 5composantes de la douance, a savoir, émotionnelle, intellectuelle, psychomotrice, sensorielle et imaginative (Piechowski)
C'est donc le qualitatif qui entre en compte ici.
En ce qui concerne Mozart, d'après ce que j'ai entendu dire, il serait plutôt Asperger. D'ailleurs, ma psy m'avait explique que les autistes Asperger, n'ont pas du tout un QI élevé mais plutôt bas, a la seule différence qu'ils excellent dans un domaine particulier. D'ailleurs je ne pense pas que l'on puisse stéréotypé l'image de l'autiste asperger avec celle de Sheldon Cooper dans "the big bang theory". En fait, je crois que JSF différenciait HP de surdoués. En fait, les premiers auraient tendance a être bons dans tous les domaines, capables d'arriver a un haut niveau global, tandis que le surdoué, lui, serait exceptionnellement doue dans un domaine et normal dans les autres.
Je trouve cela courageux et louable que tu n'aies jamais voulu rentrer dans le moule, que tu te sois battue pour être ce que tu es.
Sinon, ce que je retiens par rapport a cette différence, c'est un peu que tu la croyais tienne alors que de nombreuses personnes, elles aussi sont pareilles. Tu croyais être unique dans ton fonctionnement et le fait de voir que cela n'est pas en quelque sorte un choix mais finalement, juste quelque chose de logique, presque détermine, te pose problème?
Pourtant les hp sont aussi différents entre eux que le sont les gens normaux.
Il y a une grosse part commune mais ce n'est pas tout. L'individualité, tu la trouves dans ta façon a toi d'exploiter ce potentiel je trouve.
Tu prenais le droit a la différence comme nécessité absolue et tu te sens bafouée c'est bien ça?
J'ai un peu l'impression que c'est un problème de liberté que tu éprouves.
Qui étais-tu avant 5ans?
Sinon en ce qui concerne les composantes de la personnalité hp, il y a un test (4ines me l'a propose l'autre jour)
Il mesure sur une échelle de 1-10 les 5composantes de la douance, a savoir, émotionnelle, intellectuelle, psychomotrice, sensorielle et imaginative (Piechowski)
C'est donc le qualitatif qui entre en compte ici.
En ce qui concerne Mozart, d'après ce que j'ai entendu dire, il serait plutôt Asperger. D'ailleurs, ma psy m'avait explique que les autistes Asperger, n'ont pas du tout un QI élevé mais plutôt bas, a la seule différence qu'ils excellent dans un domaine particulier. D'ailleurs je ne pense pas que l'on puisse stéréotypé l'image de l'autiste asperger avec celle de Sheldon Cooper dans "the big bang theory". En fait, je crois que JSF différenciait HP de surdoués. En fait, les premiers auraient tendance a être bons dans tous les domaines, capables d'arriver a un haut niveau global, tandis que le surdoué, lui, serait exceptionnellement doue dans un domaine et normal dans les autres.
En gros ce que tu veux dire, c'est que le faux self chez toi, ne touche que l'aspect émotionnel?Arizona a écrit : Je ne parlais pas des enfants Je ne suis pas suffisement avancée dans mes lectures et connaissances pour me permettre de parler en général, et donc je parlais de mon cas particulier. Si la découverte de la douance et le passage du test m'ont vraiment apporté quelque chose, pour l'instant, c'est sur cette notion la. Pas sur la question de la confiance - j'ai une grande confiance en moi, ou sur la question des capacités intellectuelles - j'ai confiance aussi. Mais sur la découverte que ce que je croyais être un élément de ma personnalité propre, est en fait une caractéristique commune. Ca change la donne. Et le faux self n'a jamais été la pour moi pour rentrer dans un moule, ou me taire. Je me suis toujours affirmée, jamais tue, toujours défendue. D'avoir le droit d'être moi. ( même si je n'étais pas moi en fait ). On va dire le droit d'être différente. C'est pour moi un droit absolu. Et je n'ai jamais laissé quiconque, quel que soit mon âge, laissé me dire ce que je devais faire, dire, ou penser. ( dans la limite de ce que peut faire un enfant bien sûr ). Donc pour moi, le self était une protection de ma sensibilité, pas une tentative d'intégration. Je n'ai jamais voulu, ou su, ou pu faire comme tout le monde, et pour moi c'était une fierté, pas une différence qui me dérangeait.
Je trouve cela courageux et louable que tu n'aies jamais voulu rentrer dans le moule, que tu te sois battue pour être ce que tu es.
Sinon, ce que je retiens par rapport a cette différence, c'est un peu que tu la croyais tienne alors que de nombreuses personnes, elles aussi sont pareilles. Tu croyais être unique dans ton fonctionnement et le fait de voir que cela n'est pas en quelque sorte un choix mais finalement, juste quelque chose de logique, presque détermine, te pose problème?
Pourtant les hp sont aussi différents entre eux que le sont les gens normaux.
Il y a une grosse part commune mais ce n'est pas tout. L'individualité, tu la trouves dans ta façon a toi d'exploiter ce potentiel je trouve.
Tu prenais le droit a la différence comme nécessité absolue et tu te sens bafouée c'est bien ça?
J'ai un peu l'impression que c'est un problème de liberté que tu éprouves.
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Re: THQI tentative de compréhension
Hors-sujet
Hey.
Ma psy m'a fait passé le test de Piechowski dans un rendez-vous separé,avant la WAIS. Voilà les résultats. Emotionnelle : 9,5. Imaginative : 6,7. Intellectuelle : 8,7. Sensorielle : 7,2. Psychomotrice : 7,7. Et dans son texte : Elle ne parvient pas à dire si elle est créative, mais tout ce qu'elle me raconte montre qu'elle a énormément de créativité. ( elle veut dire que je la refoule ).
Bon, je ne me suis pas renseignée une bribe sur ce test, et à vrai dire, je l'avais oublié, et je ne savais même pas qu'il portait un nom, je pensais que c'était un truc à elle.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que c'est cet aspect là qui me pose le plus de " problèmes " . Si aujourdhui j'ai 9,5, et que je pense avoir mis en place un faux self pour contrer cette émotion, eh bien je me demande bien combien je pouvais avoir à l'époque... ( c'est de l'ironie... ).
Non, ça ne me pose pas de problème de constater que ce que je pensais être un trait personnel est une caractéristique commune. Ca change l'idée que j'en avais. C'est différent. Mais ce n'est pas un problème en soi. Je ne me sens pas bafouée, et je pense que oui, je suis unique dans mon fonctionnement, comme chacun est unique dans le sien. Un peu comme les empreintes digitales. Elles sont toutes différentes, mais de loin, on ne sait pas voir ces différences.
Je n'ai pas vraiment de problèmes en fait Imotep. A te lire, mais peut-être je te lis mal, j'ai l'impression que tu veux m'en coller un... Mais tout ça pour moi est très nouveau, et je regarde les choses d'une autre façon qu'avant. Ca me fait aussi réfléchir sur des choses auxquelles je n'avais jamais ou très peu réfléchi. Ou considérées pas importantes et de ce fait balayées hors de ma pensée rapidement. Et ce forum pour ça est génial, il m'aide beaucoup, non pas à me sentir mieux, mais à réfléchir.
J'ai été chez une psy non pas pour régler des problèmes, mais pour avoir des clefs pour avancer... Parce que j'avais le sentiment de ne plus savoir avancer seule-, et j'ai envie de continuer à avancer. Et pour redevenir celle d'avant le faux self, et pour répondre à ta question : qui était-elle, eh bien une enfant de 5 ans, c'est tout ce que je peux en dire. Quant à la psy, elle m'a dit : Je pense que vous n'avez pas besoin de moi, vous allez très bien. Elle m'a aussi dit que l'après test serait dur, parce que re-prendre contact avec soi-même était difficile, mais que ça allait se faire tout seul, lentement, mais que j'allais très bien m'en sortir toute seule. Voilà.
Ma psy m'a fait passé le test de Piechowski dans un rendez-vous separé,avant la WAIS. Voilà les résultats. Emotionnelle : 9,5. Imaginative : 6,7. Intellectuelle : 8,7. Sensorielle : 7,2. Psychomotrice : 7,7. Et dans son texte : Elle ne parvient pas à dire si elle est créative, mais tout ce qu'elle me raconte montre qu'elle a énormément de créativité. ( elle veut dire que je la refoule ).
Bon, je ne me suis pas renseignée une bribe sur ce test, et à vrai dire, je l'avais oublié, et je ne savais même pas qu'il portait un nom, je pensais que c'était un truc à elle.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que c'est cet aspect là qui me pose le plus de " problèmes " . Si aujourdhui j'ai 9,5, et que je pense avoir mis en place un faux self pour contrer cette émotion, eh bien je me demande bien combien je pouvais avoir à l'époque... ( c'est de l'ironie... ).
Non, ça ne me pose pas de problème de constater que ce que je pensais être un trait personnel est une caractéristique commune. Ca change l'idée que j'en avais. C'est différent. Mais ce n'est pas un problème en soi. Je ne me sens pas bafouée, et je pense que oui, je suis unique dans mon fonctionnement, comme chacun est unique dans le sien. Un peu comme les empreintes digitales. Elles sont toutes différentes, mais de loin, on ne sait pas voir ces différences.
Je n'ai pas vraiment de problèmes en fait Imotep. A te lire, mais peut-être je te lis mal, j'ai l'impression que tu veux m'en coller un... Mais tout ça pour moi est très nouveau, et je regarde les choses d'une autre façon qu'avant. Ca me fait aussi réfléchir sur des choses auxquelles je n'avais jamais ou très peu réfléchi. Ou considérées pas importantes et de ce fait balayées hors de ma pensée rapidement. Et ce forum pour ça est génial, il m'aide beaucoup, non pas à me sentir mieux, mais à réfléchir.
J'ai été chez une psy non pas pour régler des problèmes, mais pour avoir des clefs pour avancer... Parce que j'avais le sentiment de ne plus savoir avancer seule-, et j'ai envie de continuer à avancer. Et pour redevenir celle d'avant le faux self, et pour répondre à ta question : qui était-elle, eh bien une enfant de 5 ans, c'est tout ce que je peux en dire. Quant à la psy, elle m'a dit : Je pense que vous n'avez pas besoin de moi, vous allez très bien. Elle m'a aussi dit que l'après test serait dur, parce que re-prendre contact avec soi-même était difficile, mais que ça allait se faire tout seul, lentement, mais que j'allais très bien m'en sortir toute seule. Voilà.
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Re: THQI tentative de compréhension
Rien ne t'oblige à le faire ici en effet, vous pouvez poursuivre par mp quant au volet personnel de la conversation. Bien d'autres choses sont intéressantes et pas HS, mais il est vrai que la frontière est ténue entre les deux quant on est personnellement concerné. Ceci étant il me semble que le sujet s'est tout de même étréci par rapport à l'ouverture initiale proposée par lady space.arizona a écrit :j'ai le sentiment d'avoir à me défendre, de quoi, je ne sais pas, et de m'étendre longuement sur mon cas... Et ça me gêne à vrai dire, et je ne pense pas que les derniers échanges soient vraiment utiles à ce topic.
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Re: THQI tentative de compréhension
Arizona, tu as raison, ce topic a quelque peu (beaucoup) dévié du sujet initial, dernièrement vers une tentative d'analyse de tes écrits qui dépasse largement et le cadre du topic et celui de ce que tu as écrit.
Kid Pharaon avait très bien approfondi les bases et les limites épistémologiques du sujet. Et il avait dégagé des pistes de réflexion intéressantes. Seulement, je n'ai pas l'échantillon de référence sous la main pour mener les expérimentations qu'il faudrait pour creuser ces pistes - et je ne suis pas qualifiée pour de telles investigations. Par contre Arizona, dans ton off-topic, tu m'apprends que le test de Piechowski existe en français, si je comprends bien? On aurait là un outil en plus de ceux évoqués par Kid Pharaon, ayant fait ses preuves dans le monde anglophone, mais aussi en Chine et dans les pays parlant espagnol, pour pouvoir comparer ce qui est comparable et éventuellement dégager des similitudes.
Après, toute cette histoire de courbe en cloche et des écarts-types sur lesquels repose la théorie de la douance relève des lois de la statistique, ce qui veut dire que le fait de se retrouver dans les 2% de la population ou aussi dans une fréquence statistique de 1/1000 ou 1/1Mio n'indique rien de bien précis au sujet d'un individu particulier; il s'agit juste d'une probabilité de rencontrer tel ou tel trait. Pour approfondir ces notions, les liens de Joebar sont très intéressants.
Kid Pharaon émet l'hypothèse que ce sont les surdoués de la tranche entre 145 et 160 qui ont le plus de mal à trouver leur identité ou, je dirais, une image de soi à peu près stable et réaliste, que ce sont eux qui ont le plus de mal à croire qu'ils peuvent effectivement avoir des capacités cognitives très supérieures à la norme. Je ne connais pas assez de monde (HQI et THQI) pour me prononcer là-dessus, et je n'ai surtout jamais rencontré en live une personne avec un QI clairement identifié au-dessus de 160, je ne peux donc qu'imaginer qu'il est effectivement plus facile pour eux de se penser ayant des capacités cognitives bien au-delà de la norme, vu que la différence est plus criante.
Si je repense à l'époque quand j'ai passé le test, je dirais que j'étais relativement confiante quant à un résultat autour des 130. En gros, j'ai toujours eu conscience que je ne suis pas débile, et mes différentes lectures autour de la douance m'ont fait penser qu'il était assez probable que je fasse partie des 2% - les bouquins expliquent quand même relativement bien qu'il n'y a pas de rapport entre douance et réussite, et que tous les surdoués ne sont pas forcément brillants. Mais ce que je ne savais pas avant le test et que j'ai toujours encore du mal à apprivoiser, c'est que ce que je tenais pour "pas débile" est en vérité quelque chose de rare, un fonctionnement particulier dont j'ai du mal à voir les contours. J'étais donc assez surprise de voir un résultat tellement élevé, je ne m'attendais pas à ça. Dans ce sens, je peux confirmer l'idée de Kid Pharaon. À part le chiffre et la rareté purement statistique qu'il indique, je ne vois d'ailleurs toujours pas ce que je pourrais bien avoir d'exceptionnel. Ce qui tendrait à confirmer une autre de ses hypothèses.
Par contre, à voir tous les nouveaux inscrits avant test par ici, qui n'osent pas vraiment croire que l'hypothèse de la douance est la bonne pour eux, je ne sais pas s'il est possible d'en déduire qu'il est plus facile pour les HQI de se dire que ça doit bien être la bonne piste que pour les THQI. En même temps, on n'a pas forcément un retour chiffré après passation du test, seulement des posts du type "ça y est, j'ai survécu au test, et je suis bien des vôtres". En revanche et en passant, le constat est frappant dans l'autre sens: on n'a pas beaucoup de membres dont le test s'est avéré négatif, mais, de mémoire, tous ceux qui étaient sûrs et certains "que ça doit être ça, ça colle trop bien, je me reconnais dans toutes les caractéristiques" en faisaient partie (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de personnes qui doutaient parmi les diag-).
Il y a un point qui me parle beaucoup: la capacité à penser l'impensable, qui caractériserait les personnes au QI au-dessus de 160.
Ça pourrait correspondre à une définition de la douance que j'ai trouvée en préface de la thèse de Caroline Goldmann (je n'arrive plus à mettre la main dessus, mon résumé sera donc assez grossier): on y lit que, dans le cerveau humain, il y a en permanence de quantités innombrables d'informations, pensées, stimuli, idées, etc. qui défilent (j'imagine ça un peu comme dans "Matrix" avec le défilement incessant de données en arrière-plan), dont seulement une quantité infime arrive jusqu'à la conscience de l'individu. Selon cette théorie, le surdoué serait une personne qui a plus conscience des ces éléments qui défilent, elle arrive à les capter et à s'en servir, là où d'autres n'en ont pas conscience justement. Cela expliquerait pourquoi on dit des surdoués qu'ils sont capables de réfléchir en transversale, interdisciplinaire, à trouver des similitudes et des analogies là où d'autres ne voient aucun rapport. Et ça pourrait être cette capacité de "choper au vol" des idées ou pensées qui n'ont, a priori, rien à voir et de les assembler, les penser ensemble, qui donne la faculté à penser l'impensable. En même temps, ça rejoint l'idée que je me fais de la créativité qui, elle, n'est pas forcément proportionnelle au QI, il me semble.
Et ça expliquerait la demande désespérée de certains surdoués "Mais où est le bouton OFF?".
Cette vision cadre également avec l'idée de l'intensité croissante: le vécu sera forcément plus intense, plus l'individu arrive à avoir conscience de ce qui se passe en lui, que ce soit sur un plan intellectuel, sensoriel ou émotionnel. La personne prend tout simplement conscience d'éléments présents chez tout le monde, mais qui n'atteignent pas la conscience de la plupart des gens.
La vue bouddhiste de l'esprit humain aborde aussi dans ce sens d'ailleurs, si j'ai bien compris. On y parle également de cette suite infinie de pensées, perceptions, émotions qui traverse l'esprit, mais sans faire le lien avec le QI ou autre, car ce sont des points non pertinents dans cette philosophie.
Pour en revenir au problème épistémologique de départ: La littérature en français, aussi bien en ce qui concerne les enfants que les adultes surdoués, ne distingue nulle part des traits qui se trouvent plus souvent chez les THQI. Ce qui n'aide pas pas les personnes au chiffre entre 145 et 160 à s'auto-évaluer. Car à chaque fois que l'on tombe sur tel ou tel trait évoqué dans un bouquin, on peut se dire "Mais c'est pareil pour tout les surdoués, non?". On ne sait tout simplement pas à partir de quel type de patient les listes de caractéristiques ont été élaborées. Je ne pense donc pas que ce sont les HQI eux-mêmes qui font écran à la compréhension de soi des THQI (toujours ceux entre 145 et 160 de QI), mais le manque de clarté de la littérature. Je ne peux que supposer que les traits attribués pêle-mêle aux surdoués en général, mais qui, évidemment, ne sont pas présents chez tout le monde, pourraient se retrouver en plus grand nombre, plus le chiffre s'approche ou dépasse le 3e écart-type.
Et les articles et livres en anglais qui parlent surtout des enfants, bien que ciblés sur les enfants THQI ne font que déplacer le problème. En effet, les enfants décrits sont des enfants arrivés jusqu'à un professionnel. Ils ont donc a) démontré des capacités exceptionnelles à l'école ou lors d'un test généralisé, habituel aux États Unis, ou b) se sont fait remarquer par leur comportement, induisant un besoin de consulter, et/ou c) vivent dans un environnement suffisamment bienveillant pour laisser leur particularité s'exprimer et pour chercher à comprendre en quoi il consiste exactement. C'est-à-dire qu'en tous les cas, leurs particularités/spécificités/capacités n'ont pas encore été refoulés. Les caractéristiques listées dans cette littérature ont donc été identifiées à partir d'une population d'enfants THQI bien précise, mais qui ne couvre pas forcément tous les enfants THQI. Encore une fois, on ne sait rien de ceux qui ne se sont pas fait remarquer.
En plus, les traits listés concernent souvent des enfants à partir du 4e écart-type: résultats homogènes aussi bien dans le domaine du verbal que du mathématique et aussi moteur, acquisitions très précoces, lecture à 4 ans, voire plus tôt, langage à un âge où d'autres bébés commencent tout juste à se mettre à 4 pattes, questionnements existentiels à l'âge préscolaire (ce qui rejoint l'expérience de Kid Pharaon quant à l'objectif de sauver le monde, apparemment incongru pour la plupart des gens), etc. Ce qui est frappant c'est le fait que ces acquisitions se font sans stimulation extérieure, l'enfant trouve tout seul comment faire ou avec très peu d'explications. Ce potentiel porte en lui-même un besoin impérieux de s'exprimer. Et le livre de Miraca U.M. Gross, exceptionally gifted children, dont je tire ces informations, mentionne un point intéressant: tous ces enfants, qu'ils aient une préférence pour le domaine littéraire ou non, font preuve d'un goût immodéré pour la lecture, qu'ils ne délaissent même pas très longtemps pour les jeux vidéo (les études datent des années 80/90, avant l'avènement d'internet donc, il serait à vérifier si cette idée tient toujours face à la concurrence du web).
Je pense qu'il est très difficile pour un adulte THQI français qui se découvre maintenant de se retrouver dans ces descriptions. Car, s'il se découvre seulement à l'âge adulte, c'est qu'il n'a pas vécu dans un environnement bienveillant lui permettant de s'épanouir avec son potentiel particulier quand il était enfant. Dans le cas contraire, il n'aurait pas passé de test parce que les choses vont relativement bien - on lui aurait permis d'être soi-même en gros; ou bien il l'aurait passé enfant parce que quelqu'un aurait été suffisamment attentif pour déceler le besoin de chercher à comprendre la spécificité de l'enfant en question, à moins qu'il n'ait tout simplement eu un comportement qui posait problème. Mais, encore une fois, ces réflexions fonctionnent pour tous les surdoués dans une certaine mesure, à l'exception de ceux à partir de 160 éventuellement dont les différences sont assez voyantes pour que personne ne passe à côté.
En tous cas, cela rejoint l'idée d'Arizona qu'il peut être intéressant de retrouver l'enfant qu'on a été, avant que l'éducation, la socialisation ou tout bêtement la vie fasse son oeuvre, en diluant, refoulant ou gommant certains traits. Et, je me répète: ces effets ont de bonnes chances d'avoir eu lieu d'autant plus tôt que l'enfant était plus précoce. En outre, les traits liés à la douance sont inextricablement mêlés aux traits de caractère et à l'histoire personnelle de chacun, difficiles à isoler.
Pour ma part, j'en suis réduite à émettre un certain nombre d'hypothèses, mais la mémoire très sélective et égocentrique de ma mère fait que je n'aurai jamais de certitudes, les autres membres de ma famille qui auraient pu me renseigner au sujet des acquisitions précoces étant décédées avant que je ne me pose ces questions. Le seul point tangible que j'ai, c'est le fait que j'ai bien gentiment attendu d'être scolarisée pour apprendre à lire, apprentissage qui s'est fait très vite ensuite malgré la méthode globale, et que je n'ai plus jamais arrêté de lire depuis. Mais cela n'est significatif de rien du tout, car je dépendais d'un personnage hautement toxique depuis ma naissance et que mon instinct de survie a très bien pu trancher en défaveur de l'épanouissement d'un potentiel intellectuel quel qu'il soit, et en faveur d'une adaptation à tout prix, histoire de limiter les dégâts psychiques. Au passage: ce détour du type 3615-mylife ne sert pas à me lamenter sur mon sort, mais à illustrer comment un environnement défavorable peut brouiller les possibilités de se comprendre soi-même, malgré la présence d'un chiffre qui laisse à penser que l'on tient enfin un truc quantifiable. Le tout m'emmène à la conclusion que, bien qu'ayant plafonné au WAIS III, il est peu probable que mon véritable QI soit situé au-delà de 160.
Cependant, je tiens là un début d'explication quant au faux-self, et aussi l'outil pour me débarrasser de ce dernier, vu que j'ai compris, du moins en partie, contre quoi il était censé me protéger et pourquoi il est désormais inutile, voire contreproductif. Mais, encore une fois, difficile d'attribuer clairement ces points au THQI. Cela joue très certainement un rôle, et j'ai ma petite idée à ce sujet, mais rien de tangible pour la valider, ni pour évaluer le poids de chaque élément qui compose cet ensemble en constante évolution regroupé sous le pseudo de lady space. Donc en gros: je suis ce que je suis, tout en ne sachant pas très bien ce que ça pourrait être, ça n'arrête pas de changer en plus, au fur et à mesure de mes réflexions et questionnements, et je suis bien obligée de faire avec, ou plutôt sans. Sans certitudes, sans définition claire, un genre de nébuleuse qui a revu à la baisse l'objectif de sauver le monde pour m'efforcer au jour le jour d'appliquer au mieux la consigne d'Hippocrate "primo non nocere", ce qui est déjà tout un programme, suffisamment vaste pour occuper le restant de mes jours.
Kid Pharaon avait très bien approfondi les bases et les limites épistémologiques du sujet. Et il avait dégagé des pistes de réflexion intéressantes. Seulement, je n'ai pas l'échantillon de référence sous la main pour mener les expérimentations qu'il faudrait pour creuser ces pistes - et je ne suis pas qualifiée pour de telles investigations. Par contre Arizona, dans ton off-topic, tu m'apprends que le test de Piechowski existe en français, si je comprends bien? On aurait là un outil en plus de ceux évoqués par Kid Pharaon, ayant fait ses preuves dans le monde anglophone, mais aussi en Chine et dans les pays parlant espagnol, pour pouvoir comparer ce qui est comparable et éventuellement dégager des similitudes.
Après, toute cette histoire de courbe en cloche et des écarts-types sur lesquels repose la théorie de la douance relève des lois de la statistique, ce qui veut dire que le fait de se retrouver dans les 2% de la population ou aussi dans une fréquence statistique de 1/1000 ou 1/1Mio n'indique rien de bien précis au sujet d'un individu particulier; il s'agit juste d'une probabilité de rencontrer tel ou tel trait. Pour approfondir ces notions, les liens de Joebar sont très intéressants.
Kid Pharaon émet l'hypothèse que ce sont les surdoués de la tranche entre 145 et 160 qui ont le plus de mal à trouver leur identité ou, je dirais, une image de soi à peu près stable et réaliste, que ce sont eux qui ont le plus de mal à croire qu'ils peuvent effectivement avoir des capacités cognitives très supérieures à la norme. Je ne connais pas assez de monde (HQI et THQI) pour me prononcer là-dessus, et je n'ai surtout jamais rencontré en live une personne avec un QI clairement identifié au-dessus de 160, je ne peux donc qu'imaginer qu'il est effectivement plus facile pour eux de se penser ayant des capacités cognitives bien au-delà de la norme, vu que la différence est plus criante.
Si je repense à l'époque quand j'ai passé le test, je dirais que j'étais relativement confiante quant à un résultat autour des 130. En gros, j'ai toujours eu conscience que je ne suis pas débile, et mes différentes lectures autour de la douance m'ont fait penser qu'il était assez probable que je fasse partie des 2% - les bouquins expliquent quand même relativement bien qu'il n'y a pas de rapport entre douance et réussite, et que tous les surdoués ne sont pas forcément brillants. Mais ce que je ne savais pas avant le test et que j'ai toujours encore du mal à apprivoiser, c'est que ce que je tenais pour "pas débile" est en vérité quelque chose de rare, un fonctionnement particulier dont j'ai du mal à voir les contours. J'étais donc assez surprise de voir un résultat tellement élevé, je ne m'attendais pas à ça. Dans ce sens, je peux confirmer l'idée de Kid Pharaon. À part le chiffre et la rareté purement statistique qu'il indique, je ne vois d'ailleurs toujours pas ce que je pourrais bien avoir d'exceptionnel. Ce qui tendrait à confirmer une autre de ses hypothèses.
Par contre, à voir tous les nouveaux inscrits avant test par ici, qui n'osent pas vraiment croire que l'hypothèse de la douance est la bonne pour eux, je ne sais pas s'il est possible d'en déduire qu'il est plus facile pour les HQI de se dire que ça doit bien être la bonne piste que pour les THQI. En même temps, on n'a pas forcément un retour chiffré après passation du test, seulement des posts du type "ça y est, j'ai survécu au test, et je suis bien des vôtres". En revanche et en passant, le constat est frappant dans l'autre sens: on n'a pas beaucoup de membres dont le test s'est avéré négatif, mais, de mémoire, tous ceux qui étaient sûrs et certains "que ça doit être ça, ça colle trop bien, je me reconnais dans toutes les caractéristiques" en faisaient partie (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de personnes qui doutaient parmi les diag-).
Il y a un point qui me parle beaucoup: la capacité à penser l'impensable, qui caractériserait les personnes au QI au-dessus de 160.
Ça pourrait correspondre à une définition de la douance que j'ai trouvée en préface de la thèse de Caroline Goldmann (je n'arrive plus à mettre la main dessus, mon résumé sera donc assez grossier): on y lit que, dans le cerveau humain, il y a en permanence de quantités innombrables d'informations, pensées, stimuli, idées, etc. qui défilent (j'imagine ça un peu comme dans "Matrix" avec le défilement incessant de données en arrière-plan), dont seulement une quantité infime arrive jusqu'à la conscience de l'individu. Selon cette théorie, le surdoué serait une personne qui a plus conscience des ces éléments qui défilent, elle arrive à les capter et à s'en servir, là où d'autres n'en ont pas conscience justement. Cela expliquerait pourquoi on dit des surdoués qu'ils sont capables de réfléchir en transversale, interdisciplinaire, à trouver des similitudes et des analogies là où d'autres ne voient aucun rapport. Et ça pourrait être cette capacité de "choper au vol" des idées ou pensées qui n'ont, a priori, rien à voir et de les assembler, les penser ensemble, qui donne la faculté à penser l'impensable. En même temps, ça rejoint l'idée que je me fais de la créativité qui, elle, n'est pas forcément proportionnelle au QI, il me semble.
Et ça expliquerait la demande désespérée de certains surdoués "Mais où est le bouton OFF?".
Cette vision cadre également avec l'idée de l'intensité croissante: le vécu sera forcément plus intense, plus l'individu arrive à avoir conscience de ce qui se passe en lui, que ce soit sur un plan intellectuel, sensoriel ou émotionnel. La personne prend tout simplement conscience d'éléments présents chez tout le monde, mais qui n'atteignent pas la conscience de la plupart des gens.
La vue bouddhiste de l'esprit humain aborde aussi dans ce sens d'ailleurs, si j'ai bien compris. On y parle également de cette suite infinie de pensées, perceptions, émotions qui traverse l'esprit, mais sans faire le lien avec le QI ou autre, car ce sont des points non pertinents dans cette philosophie.
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Et les articles et livres en anglais qui parlent surtout des enfants, bien que ciblés sur les enfants THQI ne font que déplacer le problème. En effet, les enfants décrits sont des enfants arrivés jusqu'à un professionnel. Ils ont donc a) démontré des capacités exceptionnelles à l'école ou lors d'un test généralisé, habituel aux États Unis, ou b) se sont fait remarquer par leur comportement, induisant un besoin de consulter, et/ou c) vivent dans un environnement suffisamment bienveillant pour laisser leur particularité s'exprimer et pour chercher à comprendre en quoi il consiste exactement. C'est-à-dire qu'en tous les cas, leurs particularités/spécificités/capacités n'ont pas encore été refoulés. Les caractéristiques listées dans cette littérature ont donc été identifiées à partir d'une population d'enfants THQI bien précise, mais qui ne couvre pas forcément tous les enfants THQI. Encore une fois, on ne sait rien de ceux qui ne se sont pas fait remarquer.
En plus, les traits listés concernent souvent des enfants à partir du 4e écart-type: résultats homogènes aussi bien dans le domaine du verbal que du mathématique et aussi moteur, acquisitions très précoces, lecture à 4 ans, voire plus tôt, langage à un âge où d'autres bébés commencent tout juste à se mettre à 4 pattes, questionnements existentiels à l'âge préscolaire (ce qui rejoint l'expérience de Kid Pharaon quant à l'objectif de sauver le monde, apparemment incongru pour la plupart des gens), etc. Ce qui est frappant c'est le fait que ces acquisitions se font sans stimulation extérieure, l'enfant trouve tout seul comment faire ou avec très peu d'explications. Ce potentiel porte en lui-même un besoin impérieux de s'exprimer. Et le livre de Miraca U.M. Gross, exceptionally gifted children, dont je tire ces informations, mentionne un point intéressant: tous ces enfants, qu'ils aient une préférence pour le domaine littéraire ou non, font preuve d'un goût immodéré pour la lecture, qu'ils ne délaissent même pas très longtemps pour les jeux vidéo (les études datent des années 80/90, avant l'avènement d'internet donc, il serait à vérifier si cette idée tient toujours face à la concurrence du web).
Je pense qu'il est très difficile pour un adulte THQI français qui se découvre maintenant de se retrouver dans ces descriptions. Car, s'il se découvre seulement à l'âge adulte, c'est qu'il n'a pas vécu dans un environnement bienveillant lui permettant de s'épanouir avec son potentiel particulier quand il était enfant. Dans le cas contraire, il n'aurait pas passé de test parce que les choses vont relativement bien - on lui aurait permis d'être soi-même en gros; ou bien il l'aurait passé enfant parce que quelqu'un aurait été suffisamment attentif pour déceler le besoin de chercher à comprendre la spécificité de l'enfant en question, à moins qu'il n'ait tout simplement eu un comportement qui posait problème. Mais, encore une fois, ces réflexions fonctionnent pour tous les surdoués dans une certaine mesure, à l'exception de ceux à partir de 160 éventuellement dont les différences sont assez voyantes pour que personne ne passe à côté.
En tous cas, cela rejoint l'idée d'Arizona qu'il peut être intéressant de retrouver l'enfant qu'on a été, avant que l'éducation, la socialisation ou tout bêtement la vie fasse son oeuvre, en diluant, refoulant ou gommant certains traits. Et, je me répète: ces effets ont de bonnes chances d'avoir eu lieu d'autant plus tôt que l'enfant était plus précoce. En outre, les traits liés à la douance sont inextricablement mêlés aux traits de caractère et à l'histoire personnelle de chacun, difficiles à isoler.
Pour ma part, j'en suis réduite à émettre un certain nombre d'hypothèses, mais la mémoire très sélective et égocentrique de ma mère fait que je n'aurai jamais de certitudes, les autres membres de ma famille qui auraient pu me renseigner au sujet des acquisitions précoces étant décédées avant que je ne me pose ces questions. Le seul point tangible que j'ai, c'est le fait que j'ai bien gentiment attendu d'être scolarisée pour apprendre à lire, apprentissage qui s'est fait très vite ensuite malgré la méthode globale, et que je n'ai plus jamais arrêté de lire depuis. Mais cela n'est significatif de rien du tout, car je dépendais d'un personnage hautement toxique depuis ma naissance et que mon instinct de survie a très bien pu trancher en défaveur de l'épanouissement d'un potentiel intellectuel quel qu'il soit, et en faveur d'une adaptation à tout prix, histoire de limiter les dégâts psychiques. Au passage: ce détour du type 3615-mylife ne sert pas à me lamenter sur mon sort, mais à illustrer comment un environnement défavorable peut brouiller les possibilités de se comprendre soi-même, malgré la présence d'un chiffre qui laisse à penser que l'on tient enfin un truc quantifiable. Le tout m'emmène à la conclusion que, bien qu'ayant plafonné au WAIS III, il est peu probable que mon véritable QI soit situé au-delà de 160.
Cependant, je tiens là un début d'explication quant au faux-self, et aussi l'outil pour me débarrasser de ce dernier, vu que j'ai compris, du moins en partie, contre quoi il était censé me protéger et pourquoi il est désormais inutile, voire contreproductif. Mais, encore une fois, difficile d'attribuer clairement ces points au THQI. Cela joue très certainement un rôle, et j'ai ma petite idée à ce sujet, mais rien de tangible pour la valider, ni pour évaluer le poids de chaque élément qui compose cet ensemble en constante évolution regroupé sous le pseudo de lady space. Donc en gros: je suis ce que je suis, tout en ne sachant pas très bien ce que ça pourrait être, ça n'arrête pas de changer en plus, au fur et à mesure de mes réflexions et questionnements, et je suis bien obligée de faire avec, ou plutôt sans. Sans certitudes, sans définition claire, un genre de nébuleuse qui a revu à la baisse l'objectif de sauver le monde pour m'efforcer au jour le jour d'appliquer au mieux la consigne d'Hippocrate "primo non nocere", ce qui est déjà tout un programme, suffisamment vaste pour occuper le restant de mes jours.
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Re: THQI tentative de compréhension
Salut, je crois que j'ai une mauvaise interprétation de beaucoup de choses a vrai dire. J'ai beaucoup réfléchi sur moi et je me presse pour concocter une réponse sans m'assurer qu'elle soit constructive. En plus je ne connais pas mon QI donc je suis pas vraiment place pour débattre de cela.arizona a écrit :Hors-sujetHey.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que c'est cet aspect là qui me pose le plus de " problèmes " . Si aujourdhui j'ai 9,5, et que je pense avoir mis en place un faux self pour contrer cette émotion, eh bien je me demande bien combien je pouvais avoir à l'époque... ( c'est de l'ironie... ).
Non, ça ne me pose pas de problème de constater que ce que je pensais être un trait personnel est une caractéristique commune. Ca change l'idée que j'en avais. C'est différent. Mais ce n'est pas un problème en soi. Je ne me sens pas bafouée, et je pense que oui, je suis unique dans mon fonctionnement, comme chacun est unique dans le sien. Un peu comme les empreintes digitales. Elles sont toutes différentes, mais de loin, on ne sait pas voir ces différences.
Je n'ai pas vraiment de problèmes en fait Imotep. A te lire, mais peut-être je te lis mal, j'ai l'impression que tu veux m'en coller un... Mais tout ça pour moi est très nouveau, et je regarde les choses d'une autre façon qu'avant. Ca me fait aussi réfléchir sur des choses auxquelles je n'avais jamais ou très peu réfléchi. Ou considérées pas importantes et de ce fait balayées hors de ma pensée rapidement. Et ce forum pour ça est génial, il m'aide beaucoup, non pas à me sentir mieux, mais à réfléchir.
J'ai été chez une psy non pas pour régler des problèmes, mais pour avoir des clefs pour avancer... Parce que j'avais le sentiment de ne plus savoir avancer seule-, et j'ai envie de continuer à avancer. Et pour redevenir celle d'avant le faux self, et pour répondre à ta question : qui était-elle, eh bien une enfant de 5 ans, c'est tout ce que je peux en dire. Quant à la psy, elle m'a dit : Je pense que vous n'avez pas besoin de moi, vous allez très bien. Elle m'a aussi dit que l'après test serait dur, parce que re-prendre contact avec soi-même était difficile, mais que ça allait se faire tout seul, lentement, mais que j'allais très bien m'en sortir toute seule. Voilà.
Je suis désole si tu as eu l'impression que je voulais te coller un problème. Ce n'est pas le cas et si tu le ressens ainsi, cela est surement ma faute car je ne comprend pas bien.
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Re: THQI tentative de compréhension
Juste pour apporter une précision, toute personnelle, quant au passage que j'ai marqué en gras:lady space a écrit : Je pense qu'il est très difficile pour un adulte THQI français qui se découvre maintenant de se retrouver dans ces descriptions. Car, s'il se découvre seulement à l'âge adulte, c'est qu'il n'a pas vécu dans un environnement bienveillant lui permettant de s'épanouir avec son potentiel particulier quand il était enfant. Dans le cas contraire, il n'aurait pas passé de test parce que les choses vont relativement bien - on lui aurait permis d'être soi-même en gros; ou bien il l'aurait passé enfant parce que quelqu'un aurait été suffisamment attentif pour déceler le besoin de chercher à comprendre la spécificité de l'enfant en question, à moins qu'il n'ait tout simplement eu un comportement qui posait problème.
en ce qui me concerne, je me suis découvert THQI récemment, à l'âge adulte. De plus je suis français. Mais je crois pouvoir affirmer (même si d'aucuns me diraient peut-être que c'est mon faux-self monstrueux qui parle), que je vais bien. Je ne crois pas non plus avoir évolué dans un environnement insuffisamment attentif à mon bien-être et à mon épanouissement personnels.
Pour moi (et je sais ne pas être seul dans ce cas !), l'explication est toute simple: je me suis inscrit dans la démarche du test suite à des questionnements concernant (un de) mes enfants. Me renseignant sur les enfants, ça a juste fait tilt dans ma tête d'adulte, pour ma petite personne, sans que je ne me sente mal dans ma vie au départ...
Donc ce que tu écris me chiffonne un peu. Je sais que ce n'est qu'un détail (Pas pu m'empêcher quand même !), mais je voulais dire quand même qu'on ne peut pas faire cette généralisation (D'ailleurs, << Il ne faut JAMAIS faire de généralisations. >> ).
à plusse
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Re: THQI tentative de compréhension
@ seb: Oui c'est un détail, mais si l'on veut se faire une vue d'ensemble cohérente, il faudrait que les détails puissent s'y intégrer quels qu'ils soient.
À la relecture, je me rends compte que je ne me suis pas exprimée assez clairement. Ce que j'ai voulu dire est que, comme en France - contrairement aux États-Unis - on ne cherche pas à identifier les élèves surdoués, vu qu'il n'y a ni bourse ni parcours aménagé à peu près systématique à la clé, les enfants testés sont ceux qui se font remarquer d'une manière ou d'une autre, soit par leurs parents, soit par les enseignants.
Ce qui laisse plusieurs raisons possibles pourquoi quelqu'un se découvre surdoué et/ou THQI à l'âge adulte:
a) Les choses vont bien pour lui depuis son enfance, ce qui peut résulter d'un environnement bienveillant qui le laisse s'épanouir comme il est, mais sans forcément chercher à identifier ses particularités. Dans ce cas, il y a deux raisons possibles pour passer le test à l'âge adulte: 1) ça se gâte à un moment donné ou 2) on découvre le sujet à cause d'un enfant et on a juste envie de creuser le sujet pour soi-même.
b) L'enfant vit dans un environnement pas bienveillant, peu attentif, et s'adapte comme il peut, éventuellement en s'inhibant et/ou en créant un faux-self, ou bien il reçoit tellement de remarques critiques (j'abrège, pour faire le plus court possible) que l'idée ne lui viendrait pas à l'esprit qu'il pourrait être plus intelligent que la plupart des autres; auquel cas, le test peut intervenir à l'âge adulte dans le cadre d'un suivi.
À la relecture, je me rends compte que je ne me suis pas exprimée assez clairement. Ce que j'ai voulu dire est que, comme en France - contrairement aux États-Unis - on ne cherche pas à identifier les élèves surdoués, vu qu'il n'y a ni bourse ni parcours aménagé à peu près systématique à la clé, les enfants testés sont ceux qui se font remarquer d'une manière ou d'une autre, soit par leurs parents, soit par les enseignants.
Ce qui laisse plusieurs raisons possibles pourquoi quelqu'un se découvre surdoué et/ou THQI à l'âge adulte:
a) Les choses vont bien pour lui depuis son enfance, ce qui peut résulter d'un environnement bienveillant qui le laisse s'épanouir comme il est, mais sans forcément chercher à identifier ses particularités. Dans ce cas, il y a deux raisons possibles pour passer le test à l'âge adulte: 1) ça se gâte à un moment donné ou 2) on découvre le sujet à cause d'un enfant et on a juste envie de creuser le sujet pour soi-même.
b) L'enfant vit dans un environnement pas bienveillant, peu attentif, et s'adapte comme il peut, éventuellement en s'inhibant et/ou en créant un faux-self, ou bien il reçoit tellement de remarques critiques (j'abrège, pour faire le plus court possible) que l'idée ne lui viendrait pas à l'esprit qu'il pourrait être plus intelligent que la plupart des autres; auquel cas, le test peut intervenir à l'âge adulte dans le cadre d'un suivi.
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Re: THQI tentative de compréhension
Lady, je vais envoyer un mail à la psy qui m'a fait passer les tests, pour lui demander des précisions quant au test de Piechowski, juste pour avoir confirmation, et aussi lui demander si elle le fait passer de façon systématique.
Si nous n'étions pas d'ici, nous serions l'infini.
D'une chanson.
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Re: THQI tentative de compréhension
Petite précision maintenant que je suis rentrée et que je peux relire le bilan, et après avoir e-mail la psy qui m'a fait passé le test.
Non, je n'ai pas passé le test de Piechowsky. J'ai mal lu-interpreté ce qu'elle a écrit dans le bilan.
Le questionnaire qu'elle m'a fait passé est inspiré de celui-là, mais c'est tout. Elle appelle ça le questionnaire des hyperstimulabilités.
Désolée de vous avoir donné de l'espoir que ce test existe en français
Non, je n'ai pas passé le test de Piechowsky. J'ai mal lu-interpreté ce qu'elle a écrit dans le bilan.
Le questionnaire qu'elle m'a fait passé est inspiré de celui-là, mais c'est tout. Elle appelle ça le questionnaire des hyperstimulabilités.
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Re: THQI tentative de compréhension
Vu cette vidéo intéressante pour parler de l'intelligence extreme :
(mais du coup le THQI là c'est un nain dans l'histoire)
http://www.youtube.com/watch?v=Oz962BaHrYM
Nikos Lygeros (qui est par ailleurs un plaisir à écouter) y parle entre autre de tests de puissance adapté pour savoir de quoi on parle pour les potentiels que le WAIS ne sait pas tester.
C'est très intéressant. J'espère juste que je le mets dans le bon sujet ici.
(mais du coup le THQI là c'est un nain dans l'histoire)
http://www.youtube.com/watch?v=Oz962BaHrYM
Nikos Lygeros (qui est par ailleurs un plaisir à écouter) y parle entre autre de tests de puissance adapté pour savoir de quoi on parle pour les potentiels que le WAIS ne sait pas tester.
C'est très intéressant. J'espère juste que je le mets dans le bon sujet ici.
Echauffement : 2 3 5 7, 1 3 7 9,... pouf, pouf... 3 9 ,1 7, 1 3 7, 3 9, 1 7, 1 3 9, 3 9, 7. Et ça rime !
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Re: THQI tentative de compréhension
Alors, j'ai regardé cette vidéo et elle a sa place ici, je crois.Doodle a écrit :Vu cette vidéo intéressante pour parler de l'intelligence extreme :
(mais du coup le THQI là c'est un nain dans l'histoire)
[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=Oz962BaHrYM[/BBvideo]
C'est très intéressant. J'espère juste que je le mets dans le bon sujet ici.
Elle illustre me semble-t-il une partie de ce que Kid Pharaon exprimait dans un post précédent. Il s'agissait des différences pouvant être ressenties entre les personnes situées dans des intervalles (130-145 / 145-160 / 160-175 et au delà de 175) différents. Du coup, avoir quelques explications sur les intervalles les plus hauts permet de saisir un peu plus précisément ses propos.
Quelques remarques.
Tout d'abord sur la forme :
La qualité du son est médiocre, il y a des grésillements, des échos, ... c'est hyper difficile de se concentrer avec ça. Le problème s'arrange toutefois à mesure que la vidéo avance.
Le ton de Monsieur Lygeros m'a profondément agacée. Je sais, c'est idiot mais j'ai ressenti ses boutades sur les femmes comme des blagues sarcastiques, bref son humour à ce sujet ne m'a pas fait rire. Je l'ai même trouvé limite dédaigneux à l'occasion.
Son ton parfois m'a semblé péremptoire. Même s'il peut se le permettre vu son niveau il a aussi la capacité d'appréhender la notion d'humilité.
Ensuite sur le fond :
J'ai trouvé ça dense, complexe parfois et les digressions ne m'ont pas aidée.
Je n'ai pas tout compris et en même temps cela ne me surprend pas car comme il le dit très justement ( je cite de mémoire, consciente que ce n'est pas ça qu'il a dit, mais c'est l'idée) : " une fois qu'on a compris qu'on ne saurait jamais tout faire on cherche des stratégies face à ce qui nous échappe ...."
Il y a quelques thèmes particulièrement bien développés (le paradoxe, les deux extrêmes de la courbe de Gauss, la notion de génie, le passage du problème à la solution, la notion d'entrainement cérébral et celle de l'effort partagé dans la tentative de communiquer ...) malgré quelques généralisations. Il semble savoir de quoi il parle, quand même.
J'aurais envie de retranscrire ses propos afin d'y voir plus clair, de dégager les informations du parasitage (à mon sens) par les tics langagiers et l'abus de digressions.
Je suis un peu gênée de me permettre de critiquer les propos d'un type qui a des capacités largement, largement, largement supérieures aux miennes. Ceci dit, lorsque j'écoute Jean-Claude Ameisen ou Claude Steiner, je ne ressens pas cet agacement. D'une part, cela n'enlève pas qu'il dit des choses très intéressantes (voire très très) et d'autre part, selon moi, le génie ne donne pas le droit de faire l'économie de la bienveillance (Edit je trouve pas le mot qui colle à ma pensée, ce n'est pas celui là mais il s'en rapproche). J'aurais même tendance à penser que plus t'es balaise, plus tu as la capacité de penser à ça et de le mettre en acte.
Edit, pour raccrocher au sujet, ce que j'ai compris de la conférence qui a à voir avec la tentative de compréhension des THQI : à un certain seuil (je n'ai pas réussi à savoir lequel), plus le QI (et tout ce qui va avec) est haut, plus il est difficile de trouver des pairs et des éléments de comparaison d'abord. Ensuite, plus il est ardu de comprendre les autres et d'en être compris. Monsieur Lygeros ajoute que dans ce cas, l'effort doit être partagé entre celui qui veut expliquer et celui qui veut comprendre.
Hors-sujet
Cette vidéo me hérisse le poil sans que j'arrive à comprendre pourquoi puisque j'adhère à une partie des propos du Monsieur.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..