Que lisez-vous en ce moment ?

[GraineDeNana]

C'est troublant, car elle évoque un cas très similaire dans son livre...

Pas forcément. Tu connais le petit livre de Pierre Bayard -lui aussi psychanalyste- intitulé Demain est écrit?

Hors-sujet

Je ne l'ai pas lu, mais je me souviens m'être jetée il y a quelques années sur "Qui a tué Roger Ackroyd ?" du même, et m'être copieusement ennuyée

[Invité]

et m'être copieusement ennuyé

Ah, il y a parfois des rencontres ratées, c'est comme ça. Mais Agatha Christie n'est pas l'auteur qui l'a forcément le mieux inspiré. Il est meilleur dans ses réécritures paradoxales de Shakespeare et Conan Doyle, je pense. Sinon tu peux aussi lui redonner une chance, si tu en as envie, avec Comment lire les livres qu'on n'a pas lus, ou encore Le plagiat par anticipation, ça te parlera peut-être davantage. Je pense que ce sont mes deux Bayard préférés.

[Rune]

@Judith : Pas lu Bayard, non. (Mais tu m'intrigues : quelle est l'idée qu'il défend dans Demain est écrit ?)

Hors-sujet

Je suis moins dure que toi au sujet d'En thérapie. Les premiers épisodes sont un peu ''accrocheurs'' en effet, mais je les trouve du coup assez efficaces, et je reste fascinée de voir à quel point les réalisateurs/réalisatrices réussissent à tendre le suspense juste par les mots et par la psychologie des personnages. Je n'ai regardé que la première ''semaine'' pour l'instant, mais je sais déjà que je vais suivre le reste, en espérant que la suite gagne un peu en subtilité. Euh, on pourrait peut-être migrer sur le fil ''séries'' pour en parler ??

[Invité]

quelle est l'idée qu'il défend dans Demain est écrit ?

Que certains écrivains ont annoncé dans leurs œuvres, sous forme fictive, des événements qui allaient se produire plus tard dans leur vie.
Quant à En thérapie, je n'aurai pas grand chose à en dire de plus, à part peut-être que l'acteur principal est toujours aussi bon. Donc pour ma part, pas besoin de changer de fil.

[Cobb]

Cioran - Le crépuscule des pensées.

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Pourquoi la terre n'aurait-elle pas pitié de moi en ouvrant ses gouffres pour m'engloutir, me broyer les os et sucer mon sang ? Ainsi d'accomplirait le cauchemar qui me jette sous le poids des montagnes et des mers. Ne suis-je pas une charogne qui aperçoit, du fond des mondes, comment s'écroulent les firmaments, comment les voûtes célestes l'écrasent ? Sous quelle étoile ne suis-je pas mort, sous quelle mer ou sous quelle terre ? Ah, tout est mort, en commençant par la mort ! — L'Univers ? Des fantômes au fond d'une molaire pourrie...

[Swinn]

Nous sommes tous des farceurs, nous survivons à nos problèmes.

[Fu]

Je viens d’acheter Les Fables de l’Humpur, de Pierre Bordage, uniquement sur le nom de cet auteur. Je connais très mal la SF française, Bordage a une très bonne réputation et il paraît que c’est son meilleur.
Le livre m’a agacé dès la première page et j’ai arrêté de lire au bout de trois. Dans les romans, je me délecte, entre autres choses, des dialogues. Ici, ça a été la révulsion directe. Et je n’accroche pas du tout avec les noms et termes qu’il propose. Je suis allé feuilleter plus loin pour voir si ça évoluait, je n’ai rien vu de rassurant. Accessoirement, il essaie de nous intéresser au problème du héros avant même d’avoir créé le moindre atome crochu avec ce dernier, ce n’est pas une façon de faire inédite mais, ici, j’ai trouvé que cela ne fonctionnait pas du tout.
C’était ma deuxième tentative avec Bordage — j’avais lu Abzalon il y a longtemps, je n’en ai aucun souvenir mais je n’avais pas cherché à lire le second tome, ce qui est mauvais signe — et sans doute la dernière.

[Invité]

Bordage a une très bonne réputation et il paraît que c’est son meilleur.

Je n'ai jamais bien compris la réputation de Bordage, dont j'ai lu les principaux titres il y a maintenant assez longtemps : à mon avis c'est un auteur médiocre ; mais je pense qu'effectivement, Les fables de l'Humpur est ce qu'il a fait de mieux.
J'avais assez apprécié l'univers créé pour ma part, surtout sans doute pour son langage et une certaine atmosphère ; évidemment, tout est cousu de fil blanc et on comprend ce dont il est question au quart du livre -ce qui rend la révélation finale décevante, mais on ne peut pas tout avoir . L'anti-héros m'avait paru sympathique et l'héroïne (que tu n'as donc pas rencontrée faute d'avoir lu plus loin) assez bien campée. La quête en elle-même et ses péripéties m'avaient paru fades, la morale écologique très lourde, mais ça se laissait lire. Je dirais pour conclure que c'est un honnête roman de gare.

[Fu]

J’ai trouvé la mention sur l’héroïne sur le quatrième de couverture, et le très peu que j’ai lu aurait pu me motiver à continuer la lecture. Mais je suis décidément allergique à son écriture : j’ai rarement ressenti une telle répulsion, aussi rapide, ou alors chez des amateurs auxquels on espère ne pas avoir à faire de retours.

[Invité]

Mais je suis décidément allergique à son écriture : j’ai rarement ressenti une telle répulsion

Diantre! Tu me donnerais presque envie d'en relire quelques pages : je n'ai pas souvenir d'un style si abominable pour ma part. Pas de quoi pavoiser, mais pas non plus de quoi déguerpir d'emblée. Il y a pas mal de néologismes si mes souvenirs sont bons (ce qui est normal puisque les personnages parlent des jargons liés à leurs origines génétiques). Je me souviens aussi d'emprunts aux langues régionales, mais assez bien dosés. A vérifier à l'occasion.

[Fu]

Mais je suis décidément allergique à son écriture : j’ai rarement ressenti une telle répulsion

Diantre! Tu me donnerais presque envie d'en relire quelques pages : je n'ai pas souvenir d'un style si abominable pour ma part. Pas de quoi pavoiser, mais pas non plus de quoi déguerpir d'emblée. Il y a pas mal de néologismes si mes souvenirs sont bons (ce qui est normal puisque les personnages parlent des jargons liés à leurs origines génétiques). Je me souviens aussi d'emprunts aux langues régionales, mais assez bien dosés. A vérifier à l'occasion.

C’est justement ce pseudo-patois qui a retiré tout le plaisir des dialogues pour moi, en plus des « groooo » ridicules. Les premières personnes qui parlent ont aussi un ton très désagréable. Comme je disais, je n’accrochais pas du tout sur les noms également, celui du héros, mais aussi les termes génériques (les grognesses ? pourquoi pas les grognasses, pendant qu’il y est). Enfin, la cérémonie de reproduction à peine évoquée m’a achevé. Tout ça en trois pages… En gros, je n’aime pas le monde, je n’aime pas la façon dont ils parlent, je n’aime pas la seule chose que je connais du héros, à savoir son nom, je n’aime pas l’action qui se profile ou, du moins, je n’ai pas encore assez d’affection pour le héros pour m’embarquer dans sa cavalcade avec sa dulcinée, poursuivis sa communauté de brutes. L’autre personnage, Tia, pique plus la curiosité du fait de son appartenance à la communauté cannibale, mais ça ne m’a pas empêché de ramener le livre à la librairie.

Heureusement, j’ai aussi acheté la collection de nouvelles de Jack Vance, j’en ai lu une au hasard et ai été aussitôt transporté. Le jour et la nuit. J’ai déjà lu ces nouvelles il y a longtemps, puis disséminé les livres autour de moi, et là j’ai craqué sur cette belle collection (chez J’ai lu) et les ai achetés à nouveau.

[homer]

Le seul roman de SF d'un auteur français qui me laisse un excellent souvenir est Latium de Romain Lucazeau - mais j'ai très peu essayé d'auteurs français. @Fu ça ne donne pas envie ton retour ! Quand à Jack Vance : c'est d'accord pour en parler mais ça vous coûtera un point de contrat

[Fu]

De Vance, j’ai surtout apprécié, sans ordre particulier : Lyonesse, La Geste des princes-démons et les romans de la vieille Terre (auxquels tu dois faire référence avec cette histoire de point de contrat ). Tschaï ou Durdane me parlent moins. C’est sans doute mon auteur de SF préféré. ♥

[Invité]

les grognesses ? pourquoi pas les grognasses, pendant qu’il y est

C'est un parti-pris du roman que de désigner les hommes-bêtes par un terme forgé sur le nom de leurs cris. Après les grognes, tu aurais donc eu droit aux hurles, aux siffles, etc. Et dans ce cas précis, bien sûr, il y a un aussi un jeu de mot sexiste : tout ça n'est pas très fin, je te l'accorde. Mais si tu veux de la finesse, mieux vaut éviter Bordage de toute façon, donc tu as bien fait de rendre le bouquin.
Bref, bonne (re)lecture de Vance.

[homer]

A propos de Vance je garde en mémoire la rouerie et la mesquinerie des héros - hem, parlons plutôt de personnages principaux - comme Cugel ou Rhialto, et la capacité de Vance à créer des situations cocasses. J'avais découvert cet auteur avec Rhialto le merveilleux, où la mauvaise foi et la malhonnêteté intellectuelle mobilisées tout au long des histoires (et notamment dans les négociations avec les sandestins, avec leurs points de contrats) me laissaient hilare. Une version fantasy du Roman de Renart

[Fu]

Les romans de la vieille Terre (Dying Earth, en anglais) ont été adaptés en jeu de rôle, de façon très réussie. C’est très amusant à jouer et, oui, on y fait preuve d’énormément de mauvaise foi.

[homer]

Je n'ai jamais joué à ce jeu de rôle là, mais pour ce qui est de pratiquer une joyeuse mauvaise foi dans des parties de jeu de rôle je confirme que Vance est une source d'inspiration majeure

[Joann]

L'homme imaginant - Henri Laborit

"La caractéristique fondamentale de l'organisme humain paraît être l'association originale, dans la création de structures nouvelles, des éléments mémorisés et imposés par l'expérience abstraite de l'environnement. Cette faculté d'imaginer ne le libère pas de ses déterminismes génétiques, biologiques, sémantiques, économiques et socio-culturels, mais lui permet d'en prendre conscience. L'homme a pu voler à partir du jour où il a découvert les lois de la gravitation. Il ne s'est pas pour autant libéré d'elles, mais a pu les utiliser à son avantage. En ne plaçant ses espoirs, que dans la transformation, par ailleurs indispensable, de son environnement socio-économique, il ne résoudra qu'imparfaitement le problème de son aliénation. Seule la connaissance de ses déterminismes biologiques et de leur organisation hiérarchisée, lui permettra la transformation de sa structure mentale, sans laquelle toutes les révolutions risquent d'être vaines."

[Invité]

Parmi d'autres titres, Écoute l'arbre et la feuille (The song of trees) de David Haskell.

A partir d'une liste de douze arbres représentatifs chacun d'une région du monde, d'une époque, d'un microcosme écologique et culturel particulier saisi dans son évolution, le livre compose un vaste et somptueux tableau de la complexité du monde. Son auteur, enseignant en biologie dans une université américaine, s'inspire de l'idée grecque de kleos, le "renom" si cher aux guerriers d'Homère : il élargit la notion à toute forme d'empreinte laissée dans l'univers, pour retracer une histoire imbriquant tous les stades du vivant, des bactéries aux mésanges en passant par les séquoias et les humains.
De la très bonne vulgarisation, un brin élégiaque mais sans lourdeur ni pathos. Les douze arbres dont Haskell fait les acteurs principaux de son récit et les réceptacles privilégiés de la diversité du monde deviennent vite familiers, comme l'était devenu, dans son précédent ouvrage (Un an dans la vie d'une forêt), le petit coin de forêt primaire qu'il choisissait d'observer. Ils n'en perdent pas pour autant leur valeur de symboles ni leur irréductible caractère d'entités biologiques complexes. On peut être agacé par moments par un léger excès d'anthropomorphisme pédagogique et quelques simplifications, mais -pour autant que je puisse en juger-, la qualité scientifique du propos demeure solide -et la langue est magnifique.
Je recommande vivement, aux amoureux des arbres et aux autres.

[Joachimm]

Bordage a une très bonne réputation et il paraît que c’est son meilleur.

Je n'ai jamais bien compris la réputation de Bordage, dont j'ai lu les principaux titres il y a maintenant assez longtemps : à mon avis c'est un auteur médiocre ;

De cet auteur j'ai lu Ceux qui sauront, une uchronie qui imagine ce que serait la France si elle n'était pas passée par la Révolution. La capitale ne serait pas Paris mais Versailles. C'est à peu près la seule idée que je retiens de ce roman, qui m'a plu pourtant. Je réitérerai avec cet auteur, parce que son souffle, son rythme m'a plu.

[Fugace]

Mon préféré de Houellebecq est pour moi Extension du domaine de la lutte, j'ai été saisi par ce regard désabusé, comme si, une fois arrivé à l'âge adulte, c'était la déconvenue, le désenchantement. Il dépeint à merveille les métiers du tertiaires et les désillusions qui accompagnent. Je pense que ce roman qui date de 94 est à classer dans l'anticipation sociale ; à un moment donné, un personnage dit qu'il se sent comme une cuisse de poulet sous cellophane, pour parler du marché du sexe. 15 ans avant notre mise en vitrine via les sites de rencontre. J'aime à la fois sa prose et ses idées. Ce roman a sans doute beaucoup parlé aux informaticiens, mais aussi à tou-tes ceux-elles qui ont été cadre dans la capitale.

En fait c'est possible que je l'ai lu un peu trop tard, le côté anticipation a dû être atténué et il donne une sorte de côté horrifique au livre, façon American Psycho qui, l'un dans l'autre, est devenu pour moi un peu cliché. Mais à l'époque je ne sais pas l'impact que ça aurait pu avoir, surtout sachant que c'est son premier livre.

PS : "la stratégie Ender" ?

Au sujet d'Houellebecq et de La Carte et le Territoire : il m'avait semblé avoir lu un ''roman-somme'' où l'auteur avait été capable d'ingérer ce qui faisait l'essence de notre époque, ainsi que tout ce qui s'était fait en littérature dans la période moderne (policier, autofiction, utopie-distopie etc), puis de tout ''recracher'' avec un style tout à fait singulier. Je suis aussi prête à parier que ce livre restera comme une des références de notre littérature contemporaine.

Ca y est j'ai enfin réussi à me plonger dans la Carte et le Territoire, à partir de la rencontre d'Olga ça s'est lancé. Et... Il s'est amélioré le bougre, depuis les Particules ! Je suis tout à fait d'accord sur la singularité de son style, en tant qu'apprenti-auteur je trouve ça absolument fascinant, il arrive à avoir une écriture fluide, simple, lisible, aérée et en même temps il donne une somme immense de détails avec un rythme de métronome. En particulier, j'aime beaucoup sa façon de toujours préciser les caractéristiques techniques des objets, style poids ou taille de la mémoire, comme s'il se voulait un peu naturaliste et laisser, d'ici un siècle ou deux, un contexte folklorique à ses futurs lecteurs. Et son style narratif a pris de l'ampleur, il place beaucoup mieux ses jointures et ses "flash-forward" (le moment où il te dit, dans un creux de l'histoire, qu'il faut continuer à lire parce que ce type va quand même finir par devenir immensément célèbre, ou autre). En tout cas son style littéraire est vraiment impressionnant et surtout... Cette bienveillance profonde. Et cet humour noir. C'est rare de se marrer autant en lisant, en tout cas pour moi.

Cioran - Le crépuscule des pensées.

Toujours pas lu Cioran mais il est très haut dans ma to-do list, @Swinn @Cobb vous conseilleriez de commencer par quoi ?

[Swinn]

@Fugace voici les 3 que j'ai lu avec une préférence pour le premier cité
De l’inconvénient d’être né
Précis de décomposition
Exercices d’admiration

[Cobb]

@Fugace :
Sur les cimes du désespoir est bien si tu veux connaître ses idées de façon plus détaillée qu'en lisant des fragments. Il est un peu trop dense, ce n'est pas très agréable à lire, mais tu as sa pensée précise et "touffue".

Sinon, De l'inconvénient d'être né est trés bien, et tu peux le trouver facilement en pdf sur internet.

As-tu déjà entendu parler de Jacques Rigaut ?

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Comment ne circule-t-il pas une commune légende où quelque dieu change en statues de sel, en arbres ou en réverbères les mortels qui s'oublient à formuler une réponse ? En langage de journaux, on devrait dire qu'ils se sont donné une réponse.
Autre tableau qui fait défaut : les hommes, dans un supplice terrestre, condamnés à tourner autour d'un stade dans lequel il faut répondre et répondre sans cesse. Celui qui s'arrête dans une réponse définitive (et bien entendu c'est là l'espoir unique des suppliciés) est tordu entre le pouce et l'index d'une divinité.
Image qui a l'air d'une réponse de ma part. Que la suivante l'efface !

[Joachimm]

Mon préféré de Houellebecq est pour moi Extension du domaine de la lutte, j'ai été saisi par ce regard désabusé, comme si, une fois arrivé à l'âge adulte, c'était la déconvenue, le désenchantement. Il dépeint à merveille les métiers du tertiaires et les désillusions qui accompagnent. Je pense que ce roman qui date de 94 est à classer dans l'anticipation sociale ; à un moment donné, un personnage dit qu'il se sent comme une cuisse de poulet sous cellophane, pour parler du marché du sexe. 15 ans avant notre mise en vitrine via les sites de rencontre. J'aime à la fois sa prose et ses idées. Ce roman a sans doute beaucoup parlé aux informaticiens, mais aussi à tou-tes ceux-elles qui ont été cadre dans la capitale.

En fait c'est possible que je l'ai lu un peu trop tard, le côté anticipation a dû être atténué et il donne une sorte de côté horrifique au livre, façon American Psycho qui, l'un dans l'autre, est devenu pour moi un peu cliché. Mais à l'époque je ne sais pas l'impact que ça aurait pu avoir, surtout sachant que c'est son premier livre.

PS : "la stratégie Ender" ?

Oui, Ender Wiggin !

A l'époque, Extension du domaine de la lutte n'a eu aucun impact, passé inaperçu, comme une lettre à la poste. C'est seulement avec Les Particules élémentaires que Houellebecq fut révélé. Il l'avait dit, avant sa sortie : ce livre, ou me détruira, ou me rendra célèbre. Il n'a plus eu besoin de travailler par ailleurs depuis.

[Joachimm]

De Vance, j’ai surtout apprécié, sans ordre particulier : Lyonesse, La Geste des princes-démons et les romans de la vieille Terre (auxquels tu dois faire référence avec cette histoire de point de contrat ). Tschaï ou Durdane me parlent moins. C’est sans doute mon auteur de SF préféré. ♥

Je n'ai pas été emporté par Jack Vance, ni par ses nouvelles, ni par son roman Tschaï. Je le trouve moyen, par rapport à d'autres. Cela dit, j'ai pris quand même plaisir à le lire. Mais je lui trouve pas tellement d'aspérité. De marque de fabrique. S'il avait une particularité, quelle serait elle, d'après vous ?