Questions à la con : ici on peut tout demander

[lady space]

Des vieux pyjamas ou T-Shirts délavés ou devenus trop petits peuvent fonctionner aussi, même des serviettes éponge

[Brunehilde]

Moi j'ai une autre technique : j'ai deux éponges, une qui a du savon pour laver et l'autre qui sert uniquement à virer le plus de flotte possible de la vaisselle, pour qu'il ne reste que des micro-goutelettes qui sèchent très vite à l'air.

Je vire aussi le plus de flotte possible de la zone de séchage, comme ça ça va vite et j'ai moins de calcaire à gratter ensuite (c'est le double effet kisscool).

Ainsi j'ai moins besoin de torchons.
Mon cher et tendre me regarde bizarrement avec mes deux éponges (il faut dire que je râle si il y a du savon sur les deux), mais le système est efficace.

Et je plussoie les torchons 100% coton, après deux ou trois lavages ils sont nickel, en plus comme l'éponge a fait la majorité du taf mes torchons sont rarement saturés de flotte.

Moi je dis ça je dit rien

[Phil21]

Oui, j'en ai vu une quelques fois, qui se spécialisait dans le suivi des HPI, et qui avait des responsabilités à Mensa. C'était d'ailleurs un vrai bonheur de parler avec elle, l'une finissait la phrase de l'autre...

j'imagine bien !


(Édité pour réparation de balise.)

[Phil21]

Oui @Phil21 un psychologue peut avoir un QI supérieur à 130. Je ne sais pas si ça représente la même proportion de personnes qu'en population générale mais je ne vois pas de bonne raison de dire qu'il ne peut pas y avoir de psychologue HPI.

on est bien d'accord.

[Swinn]

Quand je commence un livre, il est exceptionnel que j’en lise la préface quand il y en a une, à moins que celle-ci fasse deux ou trois pages.
Quand j’achète un livre c’est pour découvrir ce que dit raconte ou expose l’auteur, pas pour en avoir un éclairage ou une explication qui me donne plus l’impression de perdre du temps avant la lecture en soi qu’autre chose.
Je sais que je risque de passer à coté d'informations importantes mais tant pis, je préfère si je saute la préface, carrément lire un livre écrit par le préfacier.
Et vous, lisez-vous les préfaces ?

[Fu]

Très peu, et de moins en moins. Je le faisais il y a longtemps, essayant d'être « bon élève », mais j'ai rarement trouvé les préfaces intéressantes et, surtout, j'ai souvent été embêté par le fait qu'elles allaient divulgâcher des éléments du livre ! Maintenant, éventuellement, je les lis après avoir fini le livre.

[Pascalita]

Idem, je les lis après le livre - si c'est un roman, en tout cas. Pour d'autres types d'ouvrages, c'est différent.

[homer]

Même chose que @Fu et @Pascalita , je lis la préface après le livre lui-même, éventuellement !

[InMedio]

Mais même Dan Brown ou Marc Levi y'a plus de 100 mots de vocabulaire, on sera toujours à lire la préface même après l'hiver.

J'ai lu la préface de l'édition de l'Origine des espèces dont je ne me souviens plus de l'auteur et ça m'a moins marqué que le livre en soi (la preuve).
La préface de Dracula m'a bien plu car elle contextualise avant la lecture, et la préface de chaque tome du Disque Monde chez L'Atalante est strictement la même, alors j'ai lu pour La Huitième Couleur et j'ai sauté les autres, évidemment.

Aussi loin que je me souvienne, je lis les préfaces dans l'idée qu'elles pourraient m'apporter un quelque chose en plus dans ma lecture ensuite. Si au bout de quelques lignes ça me barbe, je passe sans vergogne.

[lady space]

Pour les romans, je rejoins @Pascalita , pour les autres ouvrages, je suis adepte de l'approche de @InMedio

[Holi]

Aussi loin que je me souvienne, je lis les préfaces dans l'idée qu'elles pourraient m'apporter un quelque chose en plus dans ma lecture ensuite. Si au bout de quelques lignes ça me barbe, je passe sans vergogne.

C'est exactement ça pour moi aussi.

[Shingouz]

Mais même Dan Brown ou Marc Levi y'a plus de 100 mots de vocabulaire, on sera toujours à lire la préface même après l'hiver

Je vois que les Fatals Picards sont gravés dans l'esprit de certains...
Mais pour répondre à la question, c'est quoi une préface ?
Je crois que la dernière que j'ai lue remonte à l'année de première car il fallait bien les lire pour le Bac de Français... Je dois faire une phobie de la préface.

[Osia]

J'ai souvenir d'une préface que j'aurai mieux fait de lire, du coup je me méfie et je inspecte chaque préface avant de faire comme @InMedio, @lady space et @Holi et décider si c'est une préface barbante ou pas...

[Nounours]

Salut à tous,

Ne sachant pas où poster, je pose ça là...

Je cherche à changer de travail en ce moment. Faute à des supérieurs complétement à côté de la plaque et de notre travail. Je travaille actuellement dans un CFA dans le domaine de la maintenance industrielle, je suis spécialiste en automatismes et robotique. Très sincèrement, j'adore ce que je fait, mais la désorganisation totale que mes supérieurs s'évertuent à faire grandir jour après jour, me dégoûte bien sûrement de ce job.
Résultat, le soir, pour oublier tout ça, c'est très souvent apéro avec ma douce. Vu la conséquence du budget bière belges de ces dernières semaines, je me suis dit que j'allais changer de technique et passer mes soirées sur Indeed et autres sites du genre pour trouver un nouveau travail. Petit hic : aucune idée de ce que je pourrais bien faire.

Hors-sujet

Va t'en demander à la grande qui est seconde ce qu'elle veut faire plus tard quand toi-même tu es bien incapable de répondre à la question...

Je me retrouve donc à fouiller et farfouiller afin de trouver quelque chose d'intéressant. Pour m'aiguiller dans ma recherche, quelques critères : pas à plus de 30km de la maison et un niveau de paie respectable (c'est que je m'y suis habitué à être bien payé).

Et voilà que je tombe sur une annonce de responsable de maintenance dans une entreprise de production. L'offre semble intéressante, je me décide à y répondre en envoyant mon CV. Deux jours plus tard, je reçois un appel de la RH qui m'invite à un premier entretien en présence du responsable actuel et d'elle-même. Ce premier entretien se passe plutôt bien même si je trouve que la RH ne parle pas trop. Mais bref, je ressors de là sans trop de certitude, je pense sincèrement ne jamais avoir de nouvelles de leur part.
Je me trompais, deux jours plus tard, elle me rappelle m'invitant cette fois-ci à un entretien avec le directeur des opérations (mon hypothétique futur chef donc).
L'entretien aura lieu dans la semaine et je ne suis pas très confiant. D'une part parce que c'est un poste que je n'ai jamais occupé, ni responsable ni maintenance d'ailleurs... Je connais relativement bien les systèmes de production et leur composition, mais j'ai passé plus de temps à les programmer qu'à les maintenir (90% du temps contre 10% dans mon expérience pro).

Je suis pris d'un sentiment tout à fait bizarre, j'espère avoir le poste et suis stressé de l'obtenir. J'ai peur de passer pour un nul, que mes techniciens soient bien meilleurs que moi et que quelqu'un découvre la supercherie..
J'ai peur de n'assurer ni sur le côté technique du poste, ni sur le pendant organisationnel qu'il implique. Ma chère et tendre m'a déjà dit (avec délicatesse) qu'il fallait que j'arrête de me poser des questions à la con et que si j'obtenais le poste ce n'était pas pour rien. C'est fou comme elle peut avoir confiance en moi et pas en elle La réciproque étant vraie aussi

Je sais que cela peut-être dû à ce cher syndrome de l'imposteur et je me posais la question : avez-vous déjà postuler et eu un poste pour lequel vous pensiez ne pas avoir forcément les compétences, ou en tout cas, que vous n'aviez jamais eu avant ?

La question recoupe un peu avec le sujet "Faut-il savoir pour décider" mais sans le côté très philosophique de ce sujet.

[Judith]

avez-vous déjà postuler et eu un poste pour lequel vous pensiez ne pas avoir forcément les compétences, ou en tout cas, que vous n'aviez jamais eu avant ?

Oui, quand j'ai obtenu un poste d'enseignement qui comprenait de l'encadrement de jeunes chercheurs. J'avais déjà encadré des étudiants, ce qui est différent, et j'avais passé le diplôme nécessaire (une habilitation à diriger des recherches) mais le contenu en est très théorique et ne porte guère sur des compétence d'encadrement d'adultes apprentis-chercheurs. J'ai passé quelques années d'adaptation vraiment difficiles, surtout à vouloir trop bien faire, j'ai eu beaucoup de mal à équilibrer ma charge de travail, qui a plus que doublé, et je me suis souvent sentie très seule quand sont apparues des difficultés imprévues. J'ai souvent regretté d'avoir postulé, mais je pense aujourd'hui que j'avais tort de regretter. Rétrospectivement, j'ai tout de même bien gagné au change en termes de satisfaction professionnelle.

[InMedio]

Je vais répondre oui aussi.
C'est ma capacité à apprendre qui m'a obtenu mes boulots successifs, davantage que mes lignes de CV à proprement parler. Mon chef était à chaque fois prêt à passer le temps nécessaire à me former et comme j'ai toujours montré un certain enthousiasme pour la nouveauté, ça a marché très vite.

J'ai aussi eu l'occasion de voir un changement de responsable maintenance il y a moins de 12 mois dans l'entreprise où je suis actuellement, et entre ouvriers, maintenance ou pas, ça parle beaucoup de toute façon. On ne regrette pas du tout l'ancien qui avait ses défauts, mais on en trouve aussi au nouveau. C'est très banal je crois.
Passé ce moment de transition, tu feras ta place, mais il semble nécessaire pour tout le monde.

[Shingouz]

@Nounours , je pense exactement comme @InMedio : capacité à apprendre et motivation feront la différence rapidement. Mon expérience personnelle me l'a confirmé.
Tes techniciens seront meilleurs que toi de toute façon (enfin, certains) ; mais tu ne dois pas nécessairement être meilleur qu'eux, en tout cas pas tout de suite. Là aussi, mon expérience est qu'un technicien (mais ça marche aussi avec les techniciennes) apprécie avant tout que son chef ne le laisse pas seul devant les problèmes : en gros, si tu aime causer technique, si tu aimes aller sur le terrain et galérer avec eux devant un problème, si tu es présent pour eux sans forcément avoir réponse à tout tout de suite mais en étant une ressource pour eux pour les rassurer ou au contraire leur donner d'autres idées ... je n'ai aucun doute que ça se passera bien.

La question n'est donc pas de savoir si tu penses avoir les compétences, mais si tu as envie de les acquérir ! Et dans la mesure où tu as déjà postulé, m'est avis que oui, au moins inconsciemment (c'est du vécu pour moi).
De toute façon, tu en as envie... donc ça se tente. Et laisse la boite en question décider si elle "te sent bien ou pas".

[lady space]

Une remarque pour te rassurer : je pense que le silence de la RH vient du fait qu'elle ne comprend rien au côté technique, c'est normal qu'elle n'intervient pas quand "ça parle boutique" - mais elle a peut-être observé de très près ta manière de répondre. (Ce qui, en soi, est un signe plutôt positif quant à la santé mentale de la boîte, parce qu'ici on a déjà vu des RH refuser l'embauche d'intérimaires plus que compétents sur le terrain "parce qu'ils ne sont pas à l'aise en visio", alors qu'ils sont censés bosser en extérieur, souvent dans des coins sans réseau, et de nuit.)

Pour le reste, je suis d'accord avec InMedio et Shingouz : l'envie d'apprendre est plus importante qu'un certain nombre de compétences certifiées par de jolis diplômes. Parce que toutes les boîtes ont leurs spécificités et même le plus clinquant des diplômes ne permet pas de présager comment son titulaire va se débrouiller dans la vraie vie. Et les techniciens n'ont effectivement pas forcément besoin que tu sois meilleur qu'eux, ils ont besoin de sentir que tu les écoutes, que tu les prends au sérieux (du moins ceux qui ont l'expérience du terrain et de la boîte que tu dois encore acquérir) et que tu comprends les soucis qu'ils t'exposent. Ton passé de pédagogue peut même être un atout quand il s'agit d'encadrer et de chercher des solutions ensemble.

Edit : sur un plan plus personnel, n'ayant aucune qualification monnayable (bah oui quoi : un niveau bachelor allemand en histoire et philo ça ne nourrit pas sa femme en France), j'y suis toujours allée freestyle pour trouver du travail avec l'argument choc "j'apprends très vite" pour exercer un tas de métiers qui n'ont strictement aucun rapport et ça a marché à tous les coups et si je n'y suis pas restée, c'est plus en raison d'une incompatibilité personnelle, notamment avec un style managerial composé de remarques assassines et d'injonctions contradictoires en mode "diviser pour régner", qu'à cause de compétences manquantes. Résultat : je suis devenue ma propre patronne, encore une fois dans des métiers qui n'ont rien à voir : d'abord dans l'assemblage de composants électro-mécaniques destinés au bâtiment, où j'ai dû apprendre les bases de la comptabilité au passage et ensuite dans la traduction où j'ai enfin obtenu un diplôme d'état en candidat libre, mais bien après avoir démarré l'activité et fidélisé mes premiers clients que j'ai convaincus en expliquant que "en fait, ça fait vingt ans que je fais de la traduction sans le savoir, en jonglant dans le commerce transfrontalier et d'ailleurs j'ai de bonnes connaissances en mécanique...".

[Brunehilde]

Je plussoie sur les plussoiement de tout le monde : récemment reconvertie avec formation à distance, j'ai réussi à accrocher mon nouveau boss en entretien en disant que je voulais changer car j'avais soif d'apprendre de nouvelles choses et que mon ancien métier ne me le permettait plus.
Il a eu des étoiles dans les yeux direct et a commencé à parler salaire.

Quand au syndrome de l'imposteur, chez moi il s'accroche encore malgré une belle augmentation de salaire au bout d'un an et des commentaires dithyrambiques du client pour lequel je bosse.
Mais bon, maintenant je le vois plus comme une petite bébête accrochée dans un coin, limite il est drôle

Donc ne t'inquiète pas et fonce, et est-ce qu'il y a vraiment un risque que ce soit pire que ton job actuel ?

[Nounours]

Merci à tous de vos réponses et retours dans l'ensemble positifs et motivants
Je vous avoue avoir hâte que l'entretien passe et d'avoir un retour, je commence à stresser un peu je crois. Une fois la réponse qu'elle soit positive ou négative, je dormirais à nouveau mieux.
Je ne sais pas si c'est le cas pour vous, mais j'ai l'impression qu'avec l'âge, j'ai de moins en moins confiance en moi. Peut-être la sagesse de l'expérience ?
J'ai très envie de tenter cette nouvelle expérience, même si j'ai un peu peur d'y échouer, mais c'est dans l'échec que l'on apprend. A force de le répéter à mes étudiants, je devrais me l'appliquer à moi-même.
Vos messages m'ont donnés encore plus de motivation pour tenter cette nouvelle expérience.
Merci à tous.

[InMedio]

Ça fait partie de l'effet Dunning Krueger. Ça serait dommage de ne pas appliquer ce qu'on enseigne

[homer]

Je plussoie également ! ça peut demander une période d'adaptation plus ou moins longue (donc ne pas idéaliser, après quelques mois ça peut encore piquer...) mais sur la durée tu peux avoir le plaisir de t'approprier plein de nouvelles choses !

[Fu]

Je change de poste au travail, pour rejoindre dès lundi une nouvelle équipe, parmi laquelle je crois qu'il y a une personne transgenre. Ma question à la con concerne le tact : est-il indélicat de seulement demander ses pronoms à une personne que l'on pense transgenre, sans les demander aux autres personnes de l'équipe ?

[Holi]

À ta place je crois que je ne demanderais pas, j'attendais de voir comment les autres font. Si ils disent il ou elle...
Au pire poser la question à une autre personne du service qui te paraît fiable.
Je trouverais assez gênant de poser la question à la personne concernée sans la connaître.

[Judith]

Ce n'est pas une question à la con, ça, mais c'est effectivement une situation sociale délicate. Avant de te faire d'éventuelles suggestions, fondées sur ma propre expérience, j'aurais une autre question. Comment sais-tu que la personne est peut-être transgenre? Selon qu'elle te l'a laissé entendre elle-même ou que tu le soupçonnes par d'autres voies comme des rumeurs (peut-être sans son accord, j'espère que non) l'attitude idoine à son égard ne sera pas la même.