[Jeu] Les images des films!

[Judith]

Le premier doit être Le retour de Don Camillo de Duvivier. Il me semble que c'est dans celui-là qu'il y a l'inondation.

Pour le second, il faudra peut-être que tu donnes un indice.

[Tamiri]

Premier indice.

Ailleurs, @homer a suggéré : Le seigneur des Anneaux. Ben c'est pas ça.
J'ai donc précisé que ça n'était pas non-plus Laurel et Hardy conscrits ni Star Wars épisode IV, pour la raison que ces deux films se déroulent principalement dans un environnement remarquablement moins humide, que d'aucuns appellent : le Sahara.

Quoique : un oued en furie, ça fait des dégâts...

@Gail a suggéré : Et au milieu coule une rivière. On retrouve certes un peu d'élément liquide, mais il est impératif que la rivière déborde à un moment ou à un autre, sans quoi c'est hors-sujet.

Et enfin, le film dont est tiré la deuxième image se déroule pendant les guerres napoléoniennes, mais il n'a pas été tourné à cette époque car le cinéma sonore et en couleurs n'existait pas encore en 1807. Il l'a en revanche été pendant une période pas vraiment plus calme de l'Histoire et il a disparu de la circulation entre 1945 et 1965, période pendant laquelle il était formellement interdit de le projeter. Autant dire que c'est un film polémique en raison du rôle clairement propagandiste pour lequel il a été commandé et très généreusement financé par l'une des puissances belligérantes, avec en conséquence un contenu historiquement largement déformé. Ceci d'ailleurs sans présumer de ses qualités esthétiques et techniques (plutôt dans le haut du panier comparé aux autres films historiques à grand spectacle de l'époque).
Pour ces raisons c'est un film qui reste rarement projeté ou diffusé à la télévision, il a fait l'objet d'une restauration récente à l'occasion du centenaire de la société de production en 2017.

Pour qui s'intéresse aux différentes techniques des débuts du film en couleurs : si je dis que le foulard de la comédienne est censé être rouge, cela donne un indice sur le pays d'origine du film

[homer]

EDIT : c'est pas ici que je voulais répondre mais dans le Fil Flood, dont c'est la fête enfin !

[Judith]

C'est un film russe?

Si oui, sur les Guerres Napoléoniennes vues de Russie, je ne connais que Kutuzov et La ballade des Hussards, et ils ne collent pas avec les autres indices.

Il y a donc peu de chance pour que je trouve. C'est une adaptation de Guerre et Paix? D'un autre roman?

[Fu]

Il y a un côté Bérézina mais ça ne colle pas avec 1807. Et je ne connais pas le film de toute façon.

[Miss souris]

Bon le premier c'est évidemment Don Camillo. Mais le deuxième ??? Là ce qui me vient c'est Quand passent les cigognes. Allez savoir pourquoi.

[Judith]

Quand passent les cigognes.

Le film date de 1957, donc après guerre, et se déroule pendant la seconde guerre mondiale, justement. Quel rapport avec un film de propagande des années 40 et la campagne de Russie en 1807?
Moi, je veux bien dire que ça me fait penser à Stalker parce qu'il y a de l'eau qui coule et que Stalker est mon second film préféré de Tarkovski, après Le Miroir, mais je soupçonne que ce n'est pas ça.

@Tamiri je crois qu'il faut plus d'indices, ou la solution, sinon le fil va dérailler et s'enliser à peine relancé.

[Miss souris]

Je savais bien que ça ferait réagir quelqu'un de précis et cinéphile...
Plus sérieusement je n'ai aucune idée de pourquoi j'ai pensé à ça. C'était là, je vous en ai fait profiter.( ok c'était une option discutable...je le ferai plus).

J'édite : les messages précédents, je les ai ratés hier soir ( où j'ai décidément été très efficace). Je comprends donc mieux pourquoi tu parlais de guerres napoléoniennes...

[Judith]

je le ferai plus

Mais si, pourquoi pas?
C'est amusant, au contraire ; à mon avis, en dehors d'un milieu spécialisé, le film est introuvable, du moins sans tricher, sauf coup de bol très improbable. Je pense l'avoir trouvé en trichant ; mais comme c'est sans intérêt, j'attends que Tamiri donne la solution et relance.

[Tamiri]

Donc effectivement il semble introuvable, et en fait il doit vraiment y avoir un certain désordre dans mon cerveau pour que ce soit la seconde pensée qui m'est venue autour de la notion d'inondation juste derrière Don Camillo...

Et donc, Kolberg de Veit Harlan, un film tourné en Poméranie (alors sous domination allemande, aujourd'hui en Pologne) à partir de 1943 et brièvement exploité à partir de février 1945.
Le film raconte la résistance de Kolberg (Kołobrzeg), ville et place forte prussienne, face aux armées napoléoniennes en 1807, événement historique exploité sur demande expresse de Joseph Goebbels pour en faire une œuvre de propagande. À cette fin, et même si le scénario repose sur un témoignage direct (l'autobiographie du maire de la ville à l'époque, Joachim Nettelbeck), le film s'écarte de manière plus ou moins important de la réalité, faisant de l'échec de Napoléon devant Kolberg le début de la fin de l'épopée bonapartiste (il aurait été délicat en 1943 de mettre en avant le rôle de la Russie dans la chute du Corse...). Par ailleurs, le film montre un soutien inconditionnel et enthousiaste de la majorité des habitants de la ville à l'effort de défense, ce dont assez logiquement rien n'atteste. Enfin il insiste clairement sur deux concepts : la nécessité d'un leader providentiel (Führerprinzip inhérent à l'idéologie nationale-soclaliste) qui sera ici incarné par August von Gneisenau, commandant militaire de la place ; d'autre part, la participation de la population sous la forme d'une milice.
Par ces thèmes, tout en réutilisant un épisode historique alors assez connu du grand public car largement monté en épingle tout au long du XIXe siècle par la Prusse, Goebbels entendait galvaniser l'esprit de résistance (et d'obéissance), tant des militaires que des civils, en Allemagne et dans les territoires occupés - un espace géographique alors en train de fondre. Les propos tenus par le ministre de la propagande indiquent alors qu'il tenait ce film pour une action absolument prioritaire, une sorte d'arme idéologique et propagandiste ultime. Pour cette raison, le film bénéficia de financements publics dans des proportions très généreuses, en faisant le film allemand le plus cher de la décennie. L'aide de l'Etat comportait aussi la mise à disposition de plusieurs milliers de soldats.
De son côté, le réalisateur Veit Harlan dira par la suite avoir évité à nombre de gens de se retrouver au front - les soldats ainsi que toute l'équipe du film, dont des centaines de figurants. C'est effectivement une des vertus du projet, bien que cela ne dédouane pas tout à fait Harlan d'avoir été probablement le réalisateur le plus docile à l'égard des velléités propagandistes du régime.
L'image, qui donc m'est passée par la tête quand il s'agissait de trouver des choses avec une inondation, correspond à la séquence où Nettelbeck fait ouvrir les digues afin d'inonder les faubourgs de Kolberg pour empêcher l'armée de Napoléon de passer. Dans le film, la plupart des habitants s'y livrent de bonne grâce et même avec un certain enthousiasme (bien que la séquence contienne également la mort de l'un des personnages, un musicien retourné dans sa maison inondée pour récupérer son violon et tué par une explosion sous les yeux de sa bien-aimée).
Un tournage de pareille ampleur étant nécessairement long (et compliqué par la guerre), la situation militaire avait fortement évolué au moment de la post-production. Dans un sens, l'Allemagne se trouvant désormais encerclée et attaquée sur son propre territoire, le parallèle n'en devenait que plus pertinent ; mais dans le même temps, certaines séquences devenaient franchement indésirables car risquant de démoraliser les spectateurs en leur rappelant leur vécu : notamment celles montrant Kolberg pilonnée par l'artillerie française, calvaire que les civils étaient justement en train d'endurer, et les scènes de bataille montrant un peu trop de morts, pas vraiment de nature à remonter le moral des militaires. Le montage dut alors être adapté pour limiter ces effets. Harlan dira de son côté avoir tenté de résister à ce remontage, par souci d'intégrité artistique et - de manière probablement opportuniste, puisqu'il en fit le récit après 1945 - parce qu'il aurait tout de même essayé de ne pas atténuer les horreurs de la guerre.
De sorte que le film ne fut en réalité prêt que fin janvier 1945, à un moment où il n'avait plus guère de chances d'influencer l'opinion ; il fut projeté dans la "poche" de La Rochelle simultanément dans la base militaire et dans une salle de spectacles de la ville, d'après certaines sources l'on se donna la peine de parachuter les bobines dans cette zone assiégée.
Le film fut aussi projeté à Berlin, où il fit un flop monumental : dans les derniers mois de la guerre, les berlinois étaient friands des derniers divertissements encore disponibles pour tenter d'oublier le quotidien et de préserver un peu de normalité (par exemple les concerts des Berliner Philharmoniker, dernier orchestre actif continuant à jouer dans des conditions de plus en plus héroïques). En revanche, à l'évidence, peu de gens avaient envie de voir un film de guerre dans ces circonstances, fut-ce une reconstitution historique luxueuse. À titre d'exemple, la grande salle du Tauentzien-Palast (un bon millier de places), qui donnait en alternance Kolberg et les aventures fantastiques du Baron de Münchhausen pourtant sorti deux ans plus tôt, jouait Münchhausen à guichets fermés pratiquement tous les jours tandis que Kolberg n'était projeté que devant quelques dizaines de spectateurs. La prise (réelle) de Kolberg par les russes en mars 1945 ne fit rien pour arranger les choses. Il n'y eut vraisemblablement pas plus d'exploitation commerciale avant la fin du conflit.
Après la capitulation allemande, le film fut assez logiquement interdit et ne connut donc pas le sort de la plupart des productions allemandes de la fin de la guerre qui, au contraire, surtout quand il s'agissait de films de pur divertissement, purent être plus largement projetés et exportés une fois le fracas des armes écarté pour de bon. En fait, Kolberg ne ressortit qu'en 1965, accompagné d'avertissements et d'éclaircissements historiques... certes mieux intentionnés mais apparemment de nouveau fallacieux, d'où un nouveau retrait assez rapide des écrans.
Le film n'est globalement connu du public français que par sa diffusion à plusieurs reprises sur Arte (la dernière fois en 2017 dans le cadre du centenaire de la société de production UFA). En revanche il n'est pas rare qu'il soit évoqué, ou que des extraits soient montrés, dans le cadre de publications ou de propos sur l'histoire du cinéma, celle de la propagande, ou encore des multiples avatars de la "légende" napoléonienne.

Pour ce qui concerne mon anecdote au sujet de la couleur :
Le procédé couleur est l'Agfacolor, d'origine allemande et parvenu à une maturité suffisante vers 1939 pour que soient réalisés des longs-métrages.
À la même époque, le procédé le plus performant était le Technicolor trichrome, utilisé pour la première fois sur un long-métrage pour Becky Sharp de Rouben Mamoulian (1935), ensuite totalement éclipsé par Blanche-Neige dont il est parfois dit par erreur qu'il fut le premier : non, le deuxième... Complexe à mettre en œuvre, nécessitant une caméra spéciale dans laquelle passent simultanément trois pellicules, extrêmement gourmande en lumière, le Technicolor donne des couleurs franches et vives, et notamment un rouge somptueux - d'où le recours fréquent à cette couleur, notamment sous la forme de... lèvres généreusement fardées chez les actrices.
L'Agfacolor, de son côté, est un procédé plus avancé, ancêtre direct du film en couleurs moderne superposant trois couches sensibles sur un seul support. Il est utilisable dans une caméra conventionnelle. Son rendu est assez différent : là où le Technicolor donne des teintes vives et profondes, l'Agfacolor fait plutôt dans le pastel. Certains réalisateurs sauront en tirer parti de manière judicieuse, tel Josef von Baky pour le Münchhausen évoqué plus haut dont le caractère onirique est renforcé par le côté irréel des couleurs.
Et donc, le foulard plus rosé que rouge, avait plus de chances d'évoquer un Agfacolor qu'un Technicolor (dont la directrice Natalie Kalmus était réputée pour ne pas ménager les réalisateurs pour mettre en valeur son procédé, notamment en usant le plus possible de son fameux rouge). L'entrée en guerre des États-Unis ayant privé l'Europe du Technicolor, un film européen tourné en couleurs pendant la seconde guerre mondiale ou juste après l'était presque obligatoirement en Agfacolor...
Ainsi le film russe La chute de Berlin tourné très peu de temps après les événements (et autre monument de propagande éhontée et de détournement historique) est en Agfacolor.

Donc voilà. Et à vrai dire je ne comptais pas "faire mon intéressant·e" au départ mais je crois que mon intérêt personnel pour l'histoire du cinéma allemand ne m'a pas fait réaliser à quel point c'était "introuvable" même si j'avais conscience que c'était notablement plus dur que l'image avec Fernandel...

[Tamiri]

Donc si c'est moi qui relance :

appuie sur le bouton, Max.png

Appuie sur le bouton, Max !

[Fu]

Ça ne me dit rien. Est-ce Peter Falk, à droite ? Il semble bien jeune !

(Merci pour cette longue explication au sujet de l'autre film inconnu )

[Judith]

Hors-sujet

bien que cela ne dédouane pas tout à fait Harlan d'avoir été probablement le réalisateur le plus docile à l'égard des velléités propagandistes du régime.

Tu as un sens de l'euphémisme remarquable. Harlan est surtout connu comme auteur du Juif Süss, monument de la propagande antisémite nazie. Il a certes été acquitté de l'accusation de complicité de crime contre l'humanité, mais seulement au terme de deux procès très problématiques, et c'est un bon exemple de la persistance des démons nazis en Allemagne. Son autobiographie est une pantalonnade assez répugnante.

Mais bref, j'avais trouvé par élimination et à l'aide d'un moteur de recherche. Je n'ai jamais vu le film.

La nouvelle image est inconnue au bataillon pour moi, j'espère que quelqu'un trouvera.

En attendant, je vais faire comme Miss Souris, procéder par association libre d'idées et proposer

Ces merveilleux fous volants et leurs drôles de machines.

Ce n'est pas ça, je sais bien mais ça pourrait coller, non?
Le F rouge sur la combinaison m'intrigue, c'est un indice mais je n'ai pas la clef.

[Tamiri]

Tu as un sens de l'euphémisme remarquable. Harlan est surtout connu comme auteur du Juif Süss, monument de la propagande antisémite nazie. Il a certes été acquitté de l'accusation de complicité de crime contre l'humanité, mais seulement au terme de deux procès très problématiques, et c'est un bon exemple de la persistance des démons nazis en Allemagne. Son autobiographie est une pantalonnade assez répugnante.

"Docile" est effectivement un terme qui me permet ici de ne pas entrer sur un terrain que je ne peux pas prétendre maîtriser, s'agissant notamment de droit pénal qui est une matière qui me dépasse complètement. Au vu des seuls films, j'aurais certes pu dire "zélé" sans prendre beaucoup plus de risques...

Ça ne me dit rien. Est-ce Peter Falk, à droite ? Il semble bien jeune !

C'est effectivement Peter Falk, je ne l'aurais pas reconnu moi-même mais à de rares exceptions je ne reconnais jamais les acteurs (et difficilement les gens en général)
Film de Blake Edwards, 1965 (même date que la ressortie de Kolberg et je ne l'ai pas fait exprès). L'image appartient au prologue, introduisant les personnages avant que l'enjeu principal du film ne se mette en route. Les deux clampins en noir sont les méchants dans un film où les gentils sont habillés en blanc.

Ces merveilleux fous volants et leurs drôles de machines.

Ce n'est pas ça, je sais bien mais ça pourrait coller, non?
Le F rouge sur la combinaison m'intrigue, c'est un indice mais je n'ai pas la clef.

On en est effectivement très près d'autant plus que les deux zigotos font, à une occasion, usage d'une machine volante. À pédales. En attendant, le thème commun est, de manière globale : une vision fantasmée et humoristique des années 1900 avec une forte nostalgie du cinéma burlesque.
Le F est l'initiale du personnage qui le porte.

[Judith]

Hors-sujet

j'aurais certes pu dire "zélé" sans prendre beaucoup plus de risques...

C'est encore un terme trop faible et le droit international n'est ici que secondaire. Harlan était un antisémite délirant, en partie pour des raisons familiales complexes, et un intrigant à la fois habile courtisan et authentiquement fasciné par Goebbels. C'était aussi un bon cinéaste.
Fin du HS.

Donc le film, c'est La grande course autour du monde, je suppose (si c'est du Blake Edwards avec ce type d'image, ça ne peut guère être autre chose). Je l'ai vu il y a longtemps, j'ai oublié ce passage.

[Tamiri]

Exact. Au début, le "méchant" (professeur Fate) et le "gentil" (Leslie) entretiennent une rivalité à base d'exploits improbables. Ceux de Fate se terminent généralement mal. Ici c'est une séquence où Fate et son sbire Max tentent d'établir un record de vitesse à bord d'une sorte de fusée sur rails. Leur mine réjouie montre qu'ils maîtrisent parfaitement la situation.

max.png

Cela continue de m'épater, que @Fu ait reconnu le comédien avec si peu et malgré les lunettes.

Hors-sujet

Chose d'ailleurs réalisée en 1928 : plus de 250 km/h si je me souviens bien mais jamais homologué en tant que record ferroviaire à proprement parler, l'expérience n'ayant aucun rapport avec l'amélioration du chemin de fer en tant que tel.

Bundesarchiv_Bild_102-06121,_Burgwedel,_Raketenwagen_auf_Eisenbahnschienen.jpg

[Judith]

Je relance avec un autre emprunt au cinéma allemand, facile à trouver cette fois-ci.



La fabrication du dragon (16 m de long, monté sur rail et animé par un système mécanique activé par six techniciens) avait représenté un exploit technique pour l'époque, ainsi que la construction de la forêt -on ne la voit pas sur l'image mais c'est une des plus magiques de l'histoire du cinéma.

[Tamiri]

Oui mais là c'est trop facile. Donc je laisse les autres jouer.

[Judith]

trop facile

Je sais mais c'est difficile de trouver un équilibre. Et puis j'adore le film et particulièrement ce passage, donc c'est une bonne excuse.

[Tamiri]

Pour contribuer à l'anecdote : avec la pellicule orthochromatique et assez peu sensible (par rapport aux standards actuels), le meilleur moyen d'avoir un contrôle précis de la qualité de l'image était de peindre décors et accessoires en grisaille. Néanmoins le dragon était peint de couleurs vives : il représentait une telle fierté pour le studio qu'il s'agissait d'en mettre plein les yeux aux visiteurs.
Studio mondialement réputé de la banlieue de Berlin. Il fut le berceau de l'avant-garde allemande de l'entre-deux guerres.
Caligari (1920), Metropolis (1927), L'Ange bleu (1930), Münchausen (1943), Les aventures du petit Muck (1953), L'étoile du silence (1960), La légende de Paul et Paula (1973), L'Histoire sans fin (1984), Le Pianiste (2002), Inglorious Basterds (2008)...
Le film dont il s'agit ici devrait logiquement se trouver dans cette liste.

[Fu]

@Tamiri, je ne sais pas pourquoi j'ai reconnu Falk, je ne suis pourtant pas physionomiste. J'ai peut-être simplement vu trop de Colombo… @Judith, je ne connais pas le film. Comme c'est allemand et avec un dragon, je me dis qu'il y a peut-être un rapport avec les Nibelungen.

[Judith]

je me dis qu'il y a peut-être un rapport avec les Nibelungen

Oui, c'est même le titre du film. Reste à trouver l'auteur : si personne ne le fait, je le donnerai demain mais tu peux déjà relancer d'ici là.

[Tamiri]

Hors-sujet

Comme c'est allemand et avec un dragon, je me dis qu'il y a peut-être un rapport avec les Nibelungen.

Bonne déduction. Mais curieusement personne ne fait les raisonnements suivants :
"il y a un dragon, or dans les armées de Napoléon, il y avait des régiments de dragons, donc c'est le même film qu'avant
Remarquez que ça pourrait tout autant être "Gravity" parce qu'il y a aussi des capsules Dragon
Mais tout ça est de saison puisqu'il vient de sortir un film "donjons et dragons"
Comment, il n'y a que moi qui me trouve drôle ?

[Judith]

Comment, il n'y a que moi qui me trouve drôle ?

Il n'y a pas que toi : ta nouvelle signature m'a bien fait rire.
En son honneur, je fais une autre proposition (en m'excusant auprès de Fu, qui reste évidemment prioritaire à ce stade du jeu) : c'est allemand, il y a un dragon plein de... enfin, quoi, tu vois ce que je veux dire, et ça vient du même studio, je pense, que Les Niebelungen.
En plus c'est facile.

[Tamiri]

Indices :
1. Le film le plus connu du réalisateur des Nibelungen a été cité dans ma petite sélection de films tournés à Babelsberg ;
2. Le titre du second film dragonnesque qui n’est ni Kolberg ni Gravity a été cité au même endroit.