HPI ou Trouble du comportement?

Ici vous pourrez échanger au sujet du diagnostic et de l'accompagnement
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Divergent
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HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Bonjour,

Je dépose cette question afin de pouvoir échanger et comprendre le cheminement de certaines personnes . De recevoir des avis divers et variés

J'ai remarqué au fil de mes recherches sur la douance que des caractéristiques chez les HPI identifiés était parfaitement symétrique et similaires à d'autres troubles de la personnalité ou du comportement.

La liaison entre ces divers troubles et les caractéristiques sont avérés et scientifiquement prouvés

Plus précisément ,au sujet des enfants victimes de maltraitances devenus adultes, les similarités que j'ai pu constater avec les caractéristiques des HPI identifiés sont les suivantes :

- Trouble de l'attention
- Image de soi détériorée ( se sentir nul ou nulle)
- Hyper vigilance ( tendance à tout anticiper )
- Sentiment d'être différent , décalé
- Solitude, isolement social
- Sentiment de rejet, l'impression de ne pas se faire comprendre
- Sentiment d'injustice très prononcé
- Réaction au stress appuyée


Il faut savoir qu'un enfant a pu être maltraité sans le savoir , c'est le déni de maltraitance . L'enfant persuadé que la relation à la violence est "normal" va se structurer et grandir avec des biais cognitifs très prononcés comme ceux cités plus haut. La sphère familiale étant aussi dans "ce déni de maltraitance" , parce que éduquer par la violence est "normal" pour eus. Ces parents qui pensent protéger et qui aime leurs enfants réellement et de tout leur cœur n'ont pas conscience que les oppresser , les obliger à réussir , par la punition verbale, la violence physique ( coup régulier, claque, parole humiliante, régulière etc.. ), détruis en faite le développement cognitif de l'enfant.

Devenu adulte, cet ancien enfant maltraité expliquera qu'il a eu une éducation " strict", une éducation "à la dure" sans se rendre compte qu'il a développé des biais cognitif très prononcé. On retrouve d'ailleurs le perfectionnisme, la stimulation par la curiosité , une empathie très prononcés qui sont aussi des critères chez les HPI


L'identification HP par les psy "spécialisés" n'est-elle pas biaisé par le simple fait que le rapport à l'enfance n'est jamais traité en amont de façon profonde. Ne pas traiter le sujet ou ne pas être vigilant sur le passé du patient et de manière prononcé ne peut-il pas biaiser l'anamnèse ? Certains sont identifiés HPI hétérogène ( avec 140 en ICV et moins de 110 aux autres indices et sans avoir un QIT extraordinaire. J'ai l'impression que l'effet de mode HP est la forêt qui cache en faite tout un tas de troubles, de personnalités ou de trouble psychologique et que cette "identification" facilite les réponses. Parce que dire je suis perfectionniste, je me sens décalé parce que je suis HPI semble plus facile, l'excuse est trop belle ; Vouloir creuser afin de dire qu'ils sont les traits de troubles avérés de personnalités est plus difficile dans tous les sens du terme.

J'attends avec impatience vos ressentis

Merci

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Douteur
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Douteur »

Divergent a écrit : ven. 13 mai 2022 10:57

J'ai remarqué au fil de mes recherches sur la douance que des caractéristiques chez les HPI identifiés était parfaitement symétrique et similaires à d'autres troubles de la personnalité ou du comportement.

La liaison entre ces divers troubles et les caractéristiques sont avérés et scientifiquement prouvés

Plus précisément ,au sujet des enfants victimes de maltraitances devenus adultes, les similarités que j'ai pu constater avec les caractéristiques des HPI identifiés sont les suivantes :

- Trouble de l'attention
- Image de soi détériorée ( se sentir nul ou nulle)
- Hyper vigilance ( tendance à tout anticiper )
- Sentiment d'être différent , décalé
- Solitude, isolement social
- Sentiment de rejet, l'impression de ne pas se faire comprendre
- Sentiment d'injustice très prononcé
- Réaction au stress appuyée
Hello @Divergent Les caractéristiques que tu cites peuvent se retrouver chez les personnes à haut potentiel, et chez les zautres également.
Tu dis que la liaison entre ces troubles et les caractéristiques sont avérées et scientifiquement prouvées, mais par qui?
Je n'ai jamais lu, ni vu que de telles affirmations sont avérées, je suis curieux et apprécierai que tu nous donnes tes sources, merci :)

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Pascalita
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Pascalita »

Bonjour Divergent,

Je ne sais pas si tu as suivi les pistes que certains d'entre nous (dont moi) t'avons proposées dans ta présentation et dans le fil "Compte rendu différent à l'oral et à l'écrit" ; apparemment pas trop parce que ta question actuelle part sur des à prioris et des pseudo-caractéristiques mises en avant dans la "mode du hpi", dont tu disais d'ailleurs te méfier...

Divergent a écrit : ven. 13 mai 2022 10:57 J'ai remarqué au fil de mes recherches sur la douance que des caractéristiques chez les HPI identifiés était parfaitement symétrique et similaires à d'autres troubles de la personnalité ou du comportement.

La liaison entre ces divers troubles et les caractéristiques sont avérés et scientifiquement prouvés

Plus précisément ,au sujet des enfants victimes de maltraitances devenus adultes, les similarités que j'ai pu constater avec les caractéristiques des HPI identifiés sont les suivantes :

- Trouble de l'attention
- Image de soi détériorée ( se sentir nul ou nulle)
- Hyper vigilance ( tendance à tout anticiper )
- Sentiment d'être différent , décalé
- Solitude, isolement social
- Sentiment de rejet, l'impression de ne pas se faire comprendre
- Sentiment d'injustice très prononcé
- Réaction au stress appuyée
Pour commencer, justement non : les troubles de l'attention ne sont pas une caractéristique avérée chez les hpi, et encore moins scientifiquement prouvée. Idem pour l'image de soi détériorée, le sentiment d'être différent, l'isolement social, le sentiment de rejet, enfin bref, toute la liste.
Au passage, le hpi n'est pas un trouble du comportement ou de la personnalité.

Tout ça, c'est juste des extrapolations de caractéristiques remarquées en clinique sur des gens qui venaient passer un test et qui se trouvaient être en difficulté dans leur vie. Les patients des psys qui écrivent des bouquins ou publient des blogs ne constituent pas des cohortes d'études scientifiques.
C'est comme ça qu'on fabrique une image de caliméro du hpi, et c'est tout sauf général, tout sauf scientifique.

Donc une mode, oui, sans aucun doute. Mais cette image stéréotypée va si loin que tu prends déjà pour argent comptant le portrait qui t'est montré du hpi. Alors la question que tu poses, tu comprends bien qu'elle est déjà biaisée. Bien sûr qu'il y a des hpi qui souffrent de troubles de la personnalité (qui au passage, sont des troubles classifiés et étudiés, diagnosticables par les spécialistes) ; bien sûr qu'il y en a chez qui le diagnostic du hpi cache des troubles ; mais il n'y a pas de lien à ce jour démontré entre lesdits troubles et le hpi. Et à contrario, soupçonner des troubles parce qu'on présente des caractéristiques prétendument attribuées au hpi, c'est prendre le truc à l'envers, mais complètement et doublement.

Je suis consciente d'être tranchante sur ce coup, mais ça fait plusieurs fois que tu viens "déposer" des questions ou (r)ouvrir des problématiques, on se donne la peine de te répondre, en te lisant (bien que tes textes ne soient pas faciles à lire, et ce serait sympa de les passer par Scribens par exemple, tu as les liens et les comparatifs des différents correcteurs dans la section Fonctionnement et Esprit du forum), et de t'indiquer que la lecture du forum est un super déminage de tous les à prioris, et tu sembles n'en tenir aucun compte. En ce qui me concerne, le temps que j'ai pris à te répondre, j'ai l'impression de l'avoir pris pour rien.

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Brunehilde
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Brunehilde »

J'avoue avoir eu la même réaction que @Pascalita et @Douteur à la première lecture, mais en te relisant peut-être qu'il s'agit plutôt d'un problème de formulation dans ton texte.

Pour ce qui est prouvé par la science parle-tu du lien entre les troubles du comportement et les caractéristiques citées, ou des liens entre ces caractéristiques et le HPI ?

Et quand à la partie sur les psychologues spécialisés, si tu parles de certains psychologues qui sont un peu "aveuglés" par les listes de caractéristiques qu'on peut trouver ici et là, je suis d'accord que c'est un problème, mais il y a quand même aujourd'hui beaucoup de professionnels plus sérieux qui ne se laissent pas avoir par ce genre de biais, et qui justement se servent de l'anamnèse pour creuser un peu et détecter d'éventuels autres troubles pour orienter leurs patients au mieux.

Quant au test lui-même je doute qu'on puisse avoir un haut score (même seulement sur un indice) si on a QUE ces troubles, et quand aux profils hétérogènes il peut s'agir de troubles associés, mais il me semble que ce n'est pas systématique ;)
Pourquoi se préoccuper des chevaux à rayures quand on peut chevaucher des loups !
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Divergent
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Pascalita a écrit : ven. 13 mai 2022 14:03 Bonjour Divergent,

Je ne sais pas si tu as suivi les pistes que certains d'entre nous (dont moi) t'avons proposées dans ta présentation et dans le fil "Compte rendu différent à l'oral et à l'écrit" ; apparemment pas trop parce que ta question actuelle part sur des à prioris et des pseudo-caractéristiques mises en avant dans la "mode du hpi", dont tu disais d'ailleurs te méfier...

Divergent a écrit : ven. 13 mai 2022 10:57 J'ai remarqué au fil de mes recherches sur la douance que des caractéristiques chez les HPI identifiés était parfaitement symétrique et similaires à d'autres troubles de la personnalité ou du comportement.

La liaison entre ces divers troubles et les caractéristiques sont avérés et scientifiquement prouvés

Plus précisément ,au sujet des enfants victimes de maltraitances devenus adultes, les similarités que j'ai pu constater avec les caractéristiques des HPI identifiés sont les suivantes :

- Trouble de l'attention
- Image de soi détériorée ( se sentir nul ou nulle)
- Hyper vigilance ( tendance à tout anticiper )
- Sentiment d'être différent , décalé
- Solitude, isolement social
- Sentiment de rejet, l'impression de ne pas se faire comprendre
- Sentiment d'injustice très prononcé
- Réaction au stress appuyée
Pour commencer, justement non : les troubles de l'attention ne sont pas une caractéristique avérée chez les hpi, et encore moins scientifiquement prouvée. Idem pour l'image de soi détériorée, le sentiment d'être différent, l'isolement social, le sentiment de rejet, enfin bref, toute la liste.
Au passage, le hpi n'est pas un trouble du comportement ou de la personnalité.

Tout ça, c'est juste des extrapolations de caractéristiques remarquées en clinique sur des gens qui venaient passer un test et qui se trouvaient être en difficulté dans leur vie. Les patients des psys qui écrivent des bouquins ou publient des blogs ne constituent pas des cohortes d'études scientifiques.
C'est comme ça qu'on fabrique une image de caliméro du hpi, et c'est tout sauf général, tout sauf scientifique.

Donc une mode, oui, sans aucun doute. Mais cette image stéréotypée va si loin que tu prends déjà pour argent comptant le portrait qui t'est montré du hpi. Alors la question que tu poses, tu comprends bien qu'elle est déjà biaisée. Bien sûr qu'il y a des hpi qui souffrent de troubles de la personnalité (qui au passage, sont des troubles classifiés et étudiés, diagnosticables par les spécialistes) ; bien sûr qu'il y en a chez qui le diagnostic du hpi cache des troubles ; mais il n'y a pas de lien à ce jour démontré entre lesdits troubles et le hpi. Et à contrario, soupçonner des troubles parce qu'on présente des caractéristiques prétendument attribuées au hpi, c'est prendre le truc à l'envers, mais complètement et doublement.

Je suis consciente d'être tranchante sur ce coup, mais ça fait plusieurs fois que tu viens "déposer" des questions ou (r)ouvrir des problématiques, on se donne la peine de te répondre, en te lisant (bien que tes textes ne soient pas faciles à lire, et ce serait sympa de les passer par Scribens par exemple, tu as les liens et les comparatifs des différents correcteurs dans la section Fonctionnement et Esprit du forum), et de t'indiquer que la lecture du forum est un super déminage de tous les à prioris, et tu sembles n'en tenir aucun compte. En ce qui me concerne, le temps que j'ai pris à te répondre, j'ai l'impression de l'avoir pris pour rien.

Bonjour Pascalita,

Merci d'avoir pris le temps de répondre afin de répandre ton agacement et je ne vais pas surenchérir
Certaines personnes m'ont effectivement donner des pistes, mais du coup, c'est un "conseil" ou une "obligation" ?

C'est justement parce que j'ai pris le temps de lire beaucoup de sujet ici que je pose le problème de cette manière.
J'ai remarqué qu'il y a beaucoup de personnes ici comme ailleurs qui cite des ouvrages, des livres qui balance ce genre de stéréotype, certainement parce qu'il s'y retrouve ; En revanche d'autres sont agacés de le lire.

J'ai voulu rester brut et vague en pensant pouvoir toucher tout un panel d'avis voir de témoignages différents afin de me permettre d'en faire une synthèse personnelle ; de pouvoir échanger sereinement et librement. Il faut savoir que pour moi je découvre tout cela, je m'aperçois que oui il y a une espèce de mode à mille lieux de le penser. C'est tout frais, donc je me pose des questions, je tente d'alimenter mon cerveau à travers ces curiosités.

Pour finir, tu décris ton commentaire comme étant "tranché" alors qu'il est "méprisant".

Je suis conscient que ma prochaine phrase est très étrange, mais ta réponse m'a fait énormément de mal, et je ne sais l'expliquer aujourd'hui.

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Douteur
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Douteur »

Hello @Divergent Si tu souhaites éviter les préjugés, clichés et autres fadaises relatifs à la douance, je t'invite à lire ce livre de Nicolas Gauvrit.

Image

Le sujet est bien documenté, et surtout démystifié, je pense que tu devrais y trouver de nombreuses réponses à tes interrogations.

Edit: Le livre n'est pas écrit seulement pas Gauvrit, il y a plusieurs intervenants. L'approche est sérieuse et rigoureuse.

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

@Douteur et @Brunehilde merci pour vos retours

Effectivement tous les êtres humains peuvent se retrouver dans ces caractéristiques, mon approche de la question est trop abstraite et discriminante.
Elle manque de précision et comme le dit très justement Brunehilde , mon texte est mal formulé

Lorsque j'indique que "c'est scientifiquement avéré ", je veux pointer les conséquences des maltraitances et non pas les caractéristiques de ceux qui possède un HP et encore moins les similarités entre les deux

"La liaison entre ces divers troubles et les caractéristiques sont avérés et scientifiquement prouvés", c'est cette phrase qui ne va pas, car elle laisse supposer que la science trouve des liens entre les deux et de façon avérés (entre les troubles et ceux qui ont un HP) , alors que je souhaitais indiquer la véracité des liens entre la maltraitance et les troubles qui sont scientifiquement prouvés ; ces troubles que l'on peut aussi retrouver dans le HP (et comme tout être humain)

J'aborde le sujet de façon très maladroite, je me suis trop hâté de le poser.

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Douteur a écrit : sam. 14 mai 2022 13:58 Hello @Divergent Si tu souhaites éviter les préjugés, clichés et autres fadaises relatifs à la douance, je t'invite à lire ce livre de Nicolas Gauvrit.

Image

Le sujet est bien documenté, et surtout démystifié, je pense que tu devrais y trouver de nombreuses réponses à tes interrogations.

Edit: Le livre n'est pas écrit seulement pas Gauvrit, il y a plusieurs intervenants. L'approche est sérieuse et rigoureuse.
Merci de me proposer cette ouvrage et de toute ces précisions
C'est exactement ce genre d'information qu'il me faut

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Douteur
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Douteur »

En complément, histoire de te donner une idée, un fil concernant le bouquin, bonne lecture.

viewtopic.php?f=60&t=11136&p=345443&hil ... el#p345443[/hr]

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Jahroo »

J'avoue que ça reste toujours un peu flou pour moi.
Divergent a écrit : sam. 14 mai 2022 15:28
"La liaison entre ces divers troubles et les caractéristiques sont avérés et scientifiquement prouvés", c'est cette phrase qui ne va pas, car elle laisse supposer que la science trouve des liens entre les deux et de façon avérés (entre les troubles et ceux qui ont un HP) , alors que je souhaitais indiquer la véracité des liens entre la maltraitance et les troubles qui sont scientifiquement prouvés ; ces troubles que l'on peut aussi retrouver dans le HP (et comme tout être humain)
Est-ce les liens qui sont scientifiquement prouvés ou les troubles?
Dans un cas comme dans l'autre un complément d'information pour étayer ton propos serait bienvenue.
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Pascalita »

Divergent a écrit : sam. 14 mai 2022 13:11 Certaines personnes m'ont effectivement donner des pistes, mais du coup, c'est un "conseil" ou une "obligation" ?
Ça peut entrer dans ce qu'on appelle un conseil, je suppose. C'est surtout de l'aide qu'on essaie d'apporter quand on a déjà fait le même chemin, pour poser des bases fiables, déminer les parties piégées du terrain et peut-être faire gagner du temps à celui qui vient sans savoir et qui découvre le hpi et tout ce qui tourne autour.

Sur l'aspect formel de tes posts, c'est peut-être l'expression "ce serait sympa" qui se trouve à l'origine de cette impression de mépris, dont je suis navrée parce que je sais que ça fait mal - j'ai hésité avec "ce serait gentil", et c'est dans ce sens que je le pensais - "s'il te plaît, utilise les outils à disposition, parce qu'on a du mal à te lire".
► Afficher le texte
Pour revenir sur le fond, je ne saurais dire si la maltraitance peut causer des biais cognitifs (la liste de caractéristiques que tu as présentée me semble d'ailleurs plus être constituée de traits de personnalité - éventuellement signes d'un trouble de la personnalité mais pas forcément - ou de troubles cognitifs que de biais cognitifs). Elle peut certainement causer des troubles de la personnalité, du stress et de l'hypervigilance, ainsi qu'être la source de sentiments de solitude et d'incompréhension. Entraver le développement cognitif, je ne l'ai jamais lu donc je suis preneuse de sources également.


Mais il me semble qu'il reste tout de même un point problématique, et un lien qui n'existe pas - pardon d'insister mais c'est le point le plus important, je crois : toutes ces "caractéristiques" ne sont pas des caractéristiques du hpi. C'est-à-dire qu'une personne surdouée peut présenter l'un ou l'autre des traits ou troubles cités, mais on ne peut pas dire que leur présence soit un indicateur du haut potentiel intellectuel. Un psychologue formé et spécialisé ne conclura pas à un hpi sur la base de ces traits ou de ces troubles. Il conclura en fonction du test et de l'anamnèse, peut-être malgré la présence d'un ou plusieurs de ces éléments (qui fera potentiellement baisser certaines notes de subtests), mais pas à cause de leur présence. Il ne devrait pas non plus donner un diagnostic pour faire plaisir, ou parce qu'il sent que c'est ce que recherche la personne qui le consulte (que ce diagnostic soit positif ou négatif). Au contraire, il devrait expliquer à cette personne, s'il perçoit que la question est posée pour de "mauvaises" raisons, de quoi on parle et que la part que prend cette question dans la définition de soi, ou la construction de soi, est toujours liée à toute son histoire, et complexe.
► Afficher le texte

Divergent
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Pascalita a écrit : dim. 15 mai 2022 11:20
Divergent a écrit : sam. 14 mai 2022 13:11 Certaines personnes m'ont effectivement donner des pistes, mais du coup, c'est un "conseil" ou une "obligation" ?
Ça peut entrer dans ce qu'on appelle un conseil, je suppose. C'est surtout de l'aide qu'on essaie d'apporter quand on a déjà fait le même chemin, pour poser des bases fiables, déminer les parties piégées du terrain et peut-être faire gagner du temps à celui qui vient sans savoir et qui découvre le hpi et tout ce qui tourne autour.

Sur l'aspect formel de tes posts, c'est peut-être l'expression "ce serait sympa" qui se trouve à l'origine de cette impression de mépris, dont je suis navrée parce que je sais que ça fait mal - j'ai hésité avec "ce serait gentil", et c'est dans ce sens que je le pensais - "s'il te plaît, utilise les outils à disposition, parce qu'on a du mal à te lire".
► Afficher le texte
Pour revenir sur le fond, je ne saurais dire si la maltraitance peut causer des biais cognitifs (la liste de caractéristiques que tu as présentée me semble d'ailleurs plus être constituée de traits de personnalité - éventuellement signes d'un trouble de la personnalité mais pas forcément - ou de troubles cognitifs que de biais cognitifs). Elle peut certainement causer des troubles de la personnalité, du stress et de l'hypervigilance, ainsi qu'être la source de sentiments de solitude et d'incompréhension. Entraver le développement cognitif, je ne l'ai jamais lu donc je suis preneuse de sources également.


Mais il me semble qu'il reste tout de même un point problématique, et un lien qui n'existe pas - pardon d'insister mais c'est le point le plus important, je crois : toutes ces "caractéristiques" ne sont pas des caractéristiques du hpi. C'est-à-dire qu'une personne surdouée peut présenter l'un ou l'autre des traits ou troubles cités, mais on ne peut pas dire que leur présence soit un indicateur du haut potentiel intellectuel. Un psychologue formé et spécialisé ne conclura pas à un hpi sur la base de ces traits ou de ces troubles. Il conclura en fonction du test et de l'anamnèse, peut-être malgré la présence d'un ou plusieurs de ces éléments (qui fera potentiellement baisser certaines notes de subtests), mais pas à cause de leur présence. Il ne devrait pas non plus donner un diagnostic pour faire plaisir, ou parce qu'il sent que c'est ce que recherche la personne qui le consulte (que ce diagnostic soit positif ou négatif). Au contraire, il devrait expliquer à cette personne, s'il perçoit que la question est posée pour de "mauvaises" raisons, de quoi on parle et que la part que prend cette question dans la définition de soi, ou la construction de soi, est toujours liée à toute son histoire, et complexe.
► Afficher le texte
Je vais tenter d'expliquer le fond de ma pensée et ensuite le fond de ma démarche :

Lorsqu'on m'a conseillé de me rapprocher de personnes ayant le mode de fonctionnement du HP, à ce moment-là j'étais aux fraises… À ma grande surprise, j'ai découvert une espèce de "mode" avec des articles majoritairement "simpliste" décrivant un monde d'HPI coïncidant avec des caractéristiques précises. Ces caractéristiques qui définissent en faite des traits dans lesquels tout le monde peut s'y reconnaitre. Par exemple l'empathie, le sens de la justice, l'honnêteté. Ouai bon un être humain en faite...

J'ai découvert que nombreux s'autodiagnostiques, en étayant sur le sujet d'une façon finalement "non profonde", sans nuances. C'est un leurre.
Je suis tout à fait conscient que le HPI n'est pas un trouble, ni une conséquence et encore moins une cause de ces caractéristiques. J'ai l'impression que le HP est inné, il est un mode de fonctionnement "différent" et ce qui me gêne dans cet effet de mode égocentrique (et ça, c'est personnel) c'est que la notion de "Haut" "Potentiel" à une connotation de "supériorité". J'ai l'impression qu'il est utilisé à mauvais escient afin de justifier toute sorte de mal-être comme toute sorte d'égo surdimensionné.

Le sens de ma démarche est qu'il peut y avoir un/des troubles et un HP en même temps (et de manière complètement distincte) ; ce qui provoque un biais de compréhension de sois-même dans le sens ou vous pourriez avoir tendance à croire que votre HP a provoqué tout un tas d'émotions et de sensations surdimensionnées dans un contexte, alors qu'en réalité, le/les troubles le coupable (trouble qui peut être la répercussion d'un deni maltraitance enfantine, manque d'amour étant enfant...).

On "est" pas HP mais on possède un "HP". Malheureusement, une mauvaise utilisation ou identification (mauvaise conclusion, autodiag, etc..) mettrait en avant la responsabilité du HP pour ceux qui souffre réellement "d'autre chose". Ils subiront le come-back de cet inconfort de vie et croiront que c'est ce satané HP qui leur pourri la vie alors qu'il y a probablement des chances que ce soit tout autre chose.

Par un effet de ricocher, cela oblige sans le vouloir à faire entrer le HP chez tout le monde, dont ceux qui vont le crier sur tous les toits de manière égocentrés afin d'expliquer leur désarroi de "supériorité". Par cet effet, j'ai la sensation que l'image du HP est bafoué

Mon sujet est très mal posé d'emblée, il est tourné à l'envers et je suis resté trop vague. Je pensais que certaines personnes qui sont sur ce forum et qui mette en avant des traits de personnalités pour expliquer leur HP allé pouvoir témoigner, mais c'est peine perdue. Le but étant de confronter les "sensations" sereinement et de mettre en avant certains troubles qui pourrait s'ajouter au HP, et peut être de trouver une situation similaire à la mienne.

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Caracolle »

Ce sujet me dérange un peu et je n'osais pas trop intervenir. D'autant plus, que je n'ai pas encore passé de test mais bon...

Peut être es tu tombé sur de "mauvaises personnes" et que tu en as tiré des généralités (et ce n'est pas un jugement !) mais je n'ai rien vu ou lu sur le lien entre "HP" et supériorité (ou avec les caractéristiques du premier post a part des mythes).
Par contre, et ça rejoint ton sujet de départ, il y a dans toutes les études un problème d'échantillonnage qui induit des biais en raison de la difficulté à avoir un échantillon de HP assez varié et représentatif de la population.

Quelques exemples (issus de ce que raconte Nicolas Gauvrit dans "Le surdoué ordinaire" mais de mémoire) :
  • On demande à des enseignants d'identifier des "potentiels HP" dans leurs classes puis on les teste : dans ce cas c'est le biais des enseignants qui vont designer au choix les bons élèves ou les "turbulents" sur la base de leurs propre idée du HP
  • On demande à des associations ou des patientèle : ceux qui consultent a la base ou ont "besoin de se retrouver dans un groupe" sont peut être ceux qui se sentent isolés ou consultaient a la base pour un mal-être


Du coup, les HP qui vont bien à tous les niveaux sont difficiles à "identifier". Et j'ajoute, c'est un avis personnel, qu'a mon avis beaucoup dans ce cas là ne se font pas tester.

Donc si on part du principe qu'il y a autant de caractéristiques possibles chez les HP que dans la population générale, ça devient difficile de faire de grosses généralités comme ici. Ça n'empêche chacun de parler de son propre cas.
Et si on va sur l'exemple personnel dans les HP diagnostiqués que je connais bien il y a vraiment des personnes très différentes : un ami très sensible et dépressif mais qui a eu des parents qui ont toujours considéré qu'il ne faisait pas d'effort puisque que comme il est HP il devrait tout réussir vite et parfaitement (on est d'accord que ça n'aide pas trop à se sentir bien :clin: ) et un autre qui a plutôt assez peu d'empathie et fonctionne beaucoup sur la logique "si je fais ça dans telle situation, j'obtiendrais le résultat souhaité". C'est des grosses ficelles, bien sûr, mais du coup je dois en conclure quoi : "tous les HP sont isolés et dépressifs" ou "tous les HP manquent d'empathie et ne fonctionne que par la logique "mathématique"". Tu vois ce que je veux dire ?

Personnellement, je n'en connais pas qui l'ont porté en étendard de leur supériorité mais je suppose qu'il doit y avoir des personnes comme ça. Ce serait plutôt des gens qui je fuirais.

Donc en gros, cette notion de "caractéristiques" reste assez flou pour moi, j'ai un peu de mal à voir ce qui caractérise des HP a part avoir été diagnostiqué en passant le WISC ou le WAIS... Mais ça n'empêche pas chacun de creuser et travailler sur des "troubles du comportement" ou n'importe quel mal-être.
Je comprend (en lisant ton dernier post) que tu as ouvert ce sujet plus par écho à ta situation personnelle que pour vraiment en débattre comme des caractéristiques "généralisées" donc en fait tu t'adresse plutôt à des HP qui ont aussi vécu des "traumatismes" par ailleurs pour savoir... Comment ils le gèrent et si être HP y change quelque chose ? C'est ça ? Car ce n'est pas super clair pour moi.

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Fish
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Fish »

Divergent a écrit :J'ai l'impression que le HP est inné, il est un mode de fonctionnement "différent"
Pour faire court:
- le QI est en partie inné, en partie acquis, et la distinction acquis/inné n'est pas toujours aussi évidente qu'on pourrait l'envisager.
- Par contre, le HP n'est pas un mode de fonctionnement différent. Le cerveau des HPs fonctionne exactement comme n'importe quel autre, mais plus vite, ou plus performant.

Pour donner une image sportive: les champions de sprint ne courent pas différemment des autres êtres humains. Ils courent de la même façon, mais plus vite. C'est à la fois de l'inné (avoir le physique qui va bien) et de l'acquis (s'entraîner, s'entraîner, s'entraîner).

Ce qui peut se passer, éventuellement, c'est qu'en laissant son cerveau en roue libre, on a tous tendance à passer du coq à l'âne, puis de l'âne au castor, et du castor à la fourmi. C'est déjà pas facile à suivre. Avec un cerveau plus performant, on passe directement du coq à la fourmi, et c'est encore plus difficile à suivre. C'est ce qui est parfois décrit comme "pensée en arborescence" (j'ai croisé un auteur de théâtre qui parlait de trampoline). C'est une manière de décrire un phénomène "avec les mains", pas une théorie scientifique.

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par GraineDeNana »

Hors-sujet
Pascalita a écrit : dim. 15 mai 2022 11:20 Pour revenir sur le fond, je ne saurais dire si la maltraitance peut causer des biais cognitifs (la liste de caractéristiques que tu as présentée me semble d'ailleurs plus être constituée de traits de personnalité - éventuellement signes d'un trouble de la personnalité mais pas forcément - ou de troubles cognitifs que de biais cognitifs). Elle peut certainement causer des troubles de la personnalité, du stress et de l'hypervigilance, ainsi qu'être la source de sentiments de solitude et d'incompréhension. Entraver le développement cognitif, je ne l'ai jamais lu donc je suis preneuse de sources également.
Sujet très intéressant.
L'article ci-dessous, très détaillé quoique peut-être un peu difficile à lire pour des non-médecins évoque les conséquences psychiques d'une forme fréquente et complexe de maltraitance : les traumatismes relationnels précoces, c'est-à-dire que l'enfant est soumis de manière itérative à des réponses très inadéquates à ses besoins physiques et/ou psychiques, ou à des réponses imprévisibles fluctuantes.
https://www.cairn.info/revue-la-psychia ... age-31.htm
(une partie de ces enfants installe un schéma de dissociation, comme notre ami @Psyché nous l'avait bien expliqué).

Je pensais que la maltraitance entraînait des difficultés cognitives (bien sûr je mets à part le syndrome du bébé secoué, qui est à l'origine de graves lésions cérébrales avec des conséquences cognitives essentiellement frontales bien décrites), mais je ne trouve pas tant de littérature à ce sujet que prévu. L'impulsivité souvent retrouvée peut être considérée comme un problème cognitif (c'est une fonction exécutive) mais je pensais plus à des performances manipulatoires (raisonnement fluide) que l'enfant aurait mal construites, mais cela n'a pas l'air avéré en effet.

Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire tous les deux par "biais cognitifs" dans ce contexte ?

J'édite en hors sujet car ça n'est sans doute pas la question de départ.
Quand on arrive au monde, la vie est déjà commencée. C'est pour ça qu'on ne comprend rien à l'histoire.
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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Invité »

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@GraineDeNana l'article est passionnant, merci pour le lien. Il est tout à fait lisible par un non-médecin, et sa richesse mériterait une discussion à part entière. :)

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Pascalita »

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De mon côté, les biais cognitifs sont des déformations ou des écarts du raisonnement par rapport à la logique, [édit : ou plutôt à la rationalité], menant à des conclusions erronées. Ces écarts à la rationalité sont fondés sur des à prioris (des croyances, au sens psychologique du terme) concernant les autres ou soi-même, ou sur des approximations (dans le but de gagner du temps dans l'établissement d'un jugement ou d'une décision). Ce sont des phénomènes universels, auxquels nous sommes tous soumis - plus ou moins, ou pas aux mêmes, ou pas toujours, ou peut-être moins si on apprend à les déjouer, mais c'est un mécanisme général du cerveau.

[Édit : le concept a été théorisé par Daniel Kahnemann (https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Kahneman)]

Cette page me semble expliquer simplement et correctement les choses.

Les traits listés par Divergent dans son premier post n'entrent pas pour moi dans les biais cognitifs, mais sont plutôt des traits de personnalité, des ressentis, ou des troubles cognitifs (le trouble de l'attention par exemple).

Je crois que nous avons déjà des sujets sur les biais cognitifs - ou alors ils ont été évoqués au fil d'autres sujets...
Merci pour le lien !

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Merci

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Caracolle a écrit : dim. 15 mai 2022 16:52 Ce sujet me dérange un peu et je n'osais pas trop intervenir. D'autant plus, que je n'ai pas encore passé de test mais bon...

Peut être es tu tombé sur de "mauvaises personnes" et que tu en as tiré des généralités (et ce n'est pas un jugement !) mais je n'ai rien vu ou lu sur le lien entre "HP" et supériorité (ou avec les caractéristiques du premier post a part des mythes).
Par contre, et ça rejoint ton sujet de départ, il y a dans toutes les études un problème d'échantillonnage qui induit des biais en raison de la difficulté à avoir un échantillon de HP assez varié et représentatif de la population

Divergent :
Je pense que de base, je suis tombé avec les mauvaises personnes, mais cela m'a permis au moins de m'interroger. Vigilance de mise, je trouve des articles, des livres, des blogs que je juge "pas forcément" recommandable parce que trop représentatif de caractéristiques de chez M et Mme tout le monde ; En même temps une personne avec HP c'est aussi M et Mme tout le monde d'une certaine manière ; En faite, c'est un constat : Tout le monde peut se retrouver dans les caractéristiques mystiques du HP parce que le HP à des caractéristiques comme M et Mme tout le monde. Dans toute cette sphère il y a probablement des gens qui souffre réellement ; c'est ce que je veux mettre en lumière dans cette tendance du tout HP

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Je comprend (en lisant ton dernier post) que tu as ouvert ce sujet plus par écho à ta situation personnelle que pour vraiment en débattre comme des caractéristiques "généralisées" donc en fait tu t'adresse plutôt à des HP qui ont aussi vécu des "traumatismes" par ailleurs pour savoir... Comment ils le gèrent et si être HP y change quelque chose ? C'est ça ? Car ce n'est pas super clair pour moi.
Oui il y a clairement de cela ; les traumatismes pouvant être inconscients, le sens étant d'interroger aussi les personnes reconnues HP qui se caractérisent eux même par des stéréotypes ou des troubles sans faire la distinction entre les deux (par un deni de troubles certainement ou pas d'ailleurs). L'isolement par exemple, la dépression, la fameuse pensé en arborescence, le grand sens de l'injustice, l'empathie sont des particularités avancées sur de nombreux ouvrages généralisants.

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

GraineDeNana a écrit : lun. 16 mai 2022 06:30
Hors-sujet
Pascalita a écrit : dim. 15 mai 2022 11:20 Pour revenir sur le fond, je ne saurais dire si la maltraitance peut causer des biais cognitifs (la liste de caractéristiques que tu as présentée me semble d'ailleurs plus être constituée de traits de personnalité - éventuellement signes d'un trouble de la personnalité mais pas forcément - ou de troubles cognitifs que de biais cognitifs). Elle peut certainement causer des troubles de la personnalité, du stress et de l'hypervigilance, ainsi qu'être la source de sentiments de solitude et d'incompréhension. Entraver le développement cognitif, je ne l'ai jamais lu donc je suis preneuse de sources également.
Sujet très intéressant.
L'article ci-dessous, très détaillé quoique peut-être un peu difficile à lire pour des non-médecins évoque les conséquences psychiques d'une forme fréquente et complexe de maltraitance : les traumatismes relationnels précoces, c'est-à-dire que l'enfant est soumis de manière itérative à des réponses très inadéquates à ses besoins physiques et/ou psychiques, ou à des réponses imprévisibles fluctuantes.
https://www.cairn.info/revue-la-psychia ... age-31.htm
(une partie de ces enfants installe un schéma de dissociation, comme notre ami @Psyché nous l'avait bien expliqué).

Je pensais que la maltraitance entraînait des difficultés cognitives (bien sûr je mets à part le syndrome du bébé secoué, qui est à l'origine de graves lésions cérébrales avec des conséquences cognitives essentiellement frontales bien décrites), mais je ne trouve pas tant de littérature à ce sujet que prévu. L'impulsivité souvent retrouvée peut être considérée comme un problème cognitif (c'est une fonction exécutive) mais je pensais plus à des performances manipulatoires (raisonnement fluide) que l'enfant aurait mal construites, mais cela n'a pas l'air avéré en effet.

Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire tous les deux par "biais cognitifs" dans ce contexte ?

J'édite en hors sujet car ça n'est sans doute pas la question de départ.
J'ajoute ce lien sur les conséquences de la maltraitance dans l'enfance sur la santé physique et mentale à l'âge adulte : approche épidémiologique de santé publique.
Article très intéressant et sourcé : https://www.cairn.info/revue-francaise- ... age-32.htm

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par GraineDeNana »

Dans ton article il est question de cet article :
https://www.sciencedirect.com/science/a ... via%3Dihub
dans lequel sont pointés des effets cognitifs délétères de la maltraitance, les effets les plus marqués étant notés chez les enfants négligés/carencés (mais je n'ai que l'abstract, il faudrait se procurer l'article pour savoir de quoi on parle exactement).

Edit : je découvre que le fait de porter un ou des piercings/tatouages est significativement corrélé au fait d'avoir été victime d'abus ou de négligence dans l'enfance (étude très récente et de bonne qualité) :
https://bmcpsychology.biomedcentral.com ... 22-00811-x
(avant que tout le monde proteste, ça ne veut pas dire que tous les porteurs de piercing/tatouages ont été victimes de maltraitance mais que la proportion d'ex enfants maltraités est plus importante dans cette population que dans la population générale !).

Je reviens aux biais cognitifs (merci @Pascalita pour l'article), je pense que tu voulais plutôt parler du phénomène de distorsion cognitive, @Divergent ?
Quand on arrive au monde, la vie est déjà commencée. C'est pour ça qu'on ne comprend rien à l'histoire.
Natacha de Pontcharra

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

GraineDeNana a écrit : lun. 16 mai 2022 21:16 Dans ton article il est question de cet article :
https://www.sciencedirect.com/science/a ... via%3Dihub
dans lequel sont pointés des effets cognitifs délétères de la maltraitance, les effets les plus marqués étant notés chez les enfants négligés/carencés (mais je n'ai que l'abstract, il faudrait se procurer l'article pour savoir de quoi on parle exactement).

Edit : je découvre que le fait de porter un ou des piercings/tatouages est significativement corrélé au fait d'avoir été victime d'abus ou de négligence dans l'enfance (étude très récente et de bonne qualité) :
https://bmcpsychology.biomedcentral.com ... 22-00811-x
(avant que tout le monde proteste, ça ne veut pas dire que tous les porteurs de piercing/tatouages ont été victimes de maltraitance mais que la proportion d'ex enfants maltraités est plus importante dans cette population que dans la population générale !).

Je reviens aux biais cognitifs (merci @Pascalita pour l'article), je pense que tu voulais plutôt parler du phénomène de distorsion cognitive, @Divergent ?


Gainedenana Merci pour ta contribution, j'ai l'impression que nous sommes vraiment hors sujet dans le hors sujet concernant les piercings et tatouages.
Je souhaite rester sur les troubles dans le HP ; Peux-tu expliquer ce qu'est la distorsion cognitive ?

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Divergent »

Fish a écrit : dim. 15 mai 2022 20:52
Divergent a écrit :J'ai l'impression que le HP est inné, il est un mode de fonctionnement "différent"
Pour faire court:
- le QI est en partie inné, en partie acquis, et la distinction acquis/inné n'est pas toujours aussi évidente qu'on pourrait l'envisager.
- Par contre, le HP n'est pas un mode de fonctionnement différent. Le cerveau des HPs fonctionne exactement comme n'importe quel autre, mais plus vite, ou plus performant.

Pour donner une image sportive: les champions de sprint ne courent pas différemment des autres êtres humains. Ils courent de la même façon, mais plus vite. C'est à la fois de l'inné (avoir le physique qui va bien) et de l'acquis (s'entraîner, s'entraîner, s'entraîner).

Ce qui peut se passer, éventuellement, c'est qu'en laissant son cerveau en roue libre, on a tous tendance à passer du coq à l'âne, puis de l'âne au castor, et du castor à la fourmi. C'est déjà pas facile à suivre. Avec un cerveau plus performant, on passe directement du coq à la fourmi, et c'est encore plus difficile à suivre. C'est ce qui est parfois décrit comme "pensée en arborescence" (j'ai croisé un auteur de théâtre qui parlait de trampoline). C'est une manière de décrire un phénomène "avec les mains", pas une théorie scientifique.


Je ne veux pas entrer dans un débat que je ne maitrise absolument pas. Je me pose beaucoup de questions et aujourd'hui (mais peut-être pas la semaine prochaine) je ne suis pas sûr que le cerveau HP soit seulement plus rapide. Usain Bolt est l'homme le plus rapide du monde non seulement parce que sa cadence est au moins au même niveau que les meilleurs sprinters (ici nous parlons de rapidité pure) mais aussi parce qu'il a une morphologie hors norme. Ce n'est pas qu'un potentiel rapide, c'est aussi une différence de morphologie parmi les humains. Elle est hors du commun. S'ajoute une technique de course très efficace. Vous saupoudrez le tout et vous avez le sprinter le plus efficace de tous les temps.

La définition de l'intelligence selon le comité de chercheurs réuni par l'American Psychological Association (APA) en 1996 autour d'Ulrich Neisser : " l'aptitude globale et variable entre les individus à traiter des idées complexes dans la vie de tous les jours, à s'adapter efficacement à leur environnement, à apprendre de l'expérience, à s'engager dans des raisonnements variés et à surmonter les obstacles en réfléchissant."

Est-ce que cela veut dire qu'un HP ira seulement plus vite lorsqu'il s'adapte efficacement, qu'il apprend de l'expérience ou qu'il s'engage dans des raisonnements variés ?

Je suis preneur de toutes informations

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Re: HPI ou Trouble du comportement?

Message par Fish »

Cela a déjà été abordé plusieurs fois sur ce forum. Nous avons parlé du mythe de la pensée arborescente ou du mythe du surdoué qui aurait un cerveau qualitativement différent. Je dis bien "mythe", parce que ça a été battu en brèche. Une petite recherche te donnera pas mal d'éléments.

Usain Bolt a deux jambes, deux bras, une tête, et il court debout en mettant un pied devant l'autre gauche/droite/gauche/droite. Moi aussi, mais moins vite. Il est morphologiquement plus grand que moi, mais d'autres personnes aussi grandes que lui courent moins vite. Il s'entraîne beaucoup plus que la plupart des gens. Un guépard, en revanche, n'a morphologiquement rien à voir avec un être humain et peut courir 3 fois plus vite qu'un excellent sprinter.

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