Je ne connais pas le fonctionnement de chacun, mais le mien est assez clair, découvrir qui l’on est ou qui l’on peut être, même, tardivement, me semble tout simplement essentiel. On pourrait redouter les effets d’une annonce tardive de la douance si nous n’en avions aucune idée, une annonce brutale tombé du ciel, mais dans ton cas Jaqi il semble que tu aies déjà conscience de quelque chose.jaqi a écrit :Mais quand on est dans ce même âge avancé, que l'on découvre que l'on pourrait l'être, alors que le parcours aura été plus chaotique, ce qui voudrait dire que l'on serait passé à côté de sa vie, que ses capacités auraient été anéanties, est-ce que finalement il ne vaudrait pas mieux espérer que le résultat soit négatif ?
Quelle différence, pour un « non diagnostiqué » d’être ou pas, l’esprit a déjà fait son travail et envisagé les deux hypothèses, recalculant la vie t’elle qu’elle aurait pu être ou/et relativisant ce qu’elle a été. L’après-test reste toujours inconnu puisque doué ou non, nous ne sommes pas (tous) Nostradamus.
Il est vrai cependant qu’un résultat négatif au test peut être traumatisant, n’est-ce pas l’examen ultime que nous ratons ou réussissons ? À ce stade de réflexion, n’aurait-il pas mieux valu rester dans l’ignorance même de la douance ? En tout état de cause, le fait que nous soyons ici aujourd’hui ne laisse aucun doute sur notre connaissance du phénomène. Reste à savoir si l’on veut savoir…
Je cite W4x concernant la scolarité :
Excellent ! Même si je ne connais rien encore à la période me concernant (années 70-80) je doute que mes parents ou mes professeurs aient pu faire quelque chose pour moi. D’ailleurs que vais-je moi-même faire pour mes enfants s’ils sont concernés ?W4x a écrit :La scolarité est souvent ce qui cristallise le plus de regrets, mais à y bien regarder la reconnaissance du phénomène et surtout les solutions proposées ne sont finalement qu'assez récents.
Mon ressenti aujourd’hui n’est déjà plus celui d’il y a quelques jours où j’envisageais un incroyable gâchis. Je ne cherche pas à savoir si je suis doué, je cherche simplement à savoir qui je suis pour m’accepter et m’ouvrir encore plus aux autres. Chaque épreuve de la vie me fait grandir, le test n’est que la prochaine, mais à mon avis pas la dernière.jaqi a écrit :Il serait justement intéressant que les surdoués et non surdoués, diagnostiqués ou pas, donnent leurs ressentis, projections, avis ou expériences comme vous venez de le faire..
Pour résumer ma pensée de ce jour, je dirais que la quête n’a pas de sens, elle est le sens.