cela me rappelle étrangement les jugements de valeurs/condamnation de parents d'enfants autiste : inutiles et nuisibles ;
nous sommes des professionnels et en tant que tels, nous devons analyser d'éventuels ras-le-bol pour ajuster nos pratiques, savoir comment au mieux accompagner nos patients et/ou leurs parents ; en aucun cas, cela ne justifie de tels passages à l'acte agressifs en public ; c'est juste un signe de non professionalisme...
enfin, notre code de déontologie (les psychos) nous oblige à une formation continue (parler de ce qu'on connait, se former si on ne connait pas) et "Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l'action des psychologues."
pour info :
http://www.ufr-psycho.univ-paris8.fr/IM ... r_2012.pdf
Principe 1 : Respect des droits de la personne
Le psychologue réfère son exercice aux principes édictés par les législations nationale,
européenne et internationale sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et
spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Il s'attache à respecter
l'autonomie d'autrui et en particulier ses possibilités d'information, sa liberté de jugement et de
décision. Il favorise l'accès direct et libre de toute personne au psychologue de son choix. Il
n’intervient qu’avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées. Il préserve la vie
privée et l'intimité des personnes en garantissant le respect du secret professionnel. Il respecte
le principe fondamental que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même.
Principe 2 : Compétence
Le psychologue tient sa compétence :
- de connaissances théoriques et méthodologiques acquises dans les conditions définies par la
loi relative à l’usage professionnel du titre de psychologue;
- de la réactualisation régulière de ses connaissances;
- de sa formation à discerner son implication personnelle dans la compréhension d’autrui.
Chaque psychologue est garant de ses qualifications particulières. Il définit ses limites propres
compte tenu de sa formation et de son expérience. Il est de sa responsabilité éthique de refuser
toute intervention lorsqu'il sait ne pas avoir les compétences requises. Quel que soit le contexte
de son intervention et les éventuelles pressions subies, il fait preuve de prudence, mesure,
discernement et impartialité.
Principe 3 : Responsabilité et autonomie
Outre ses responsabilités civiles et pénales, le psychologue a une responsabilité professionnelle.
Dans le cadre de sa compétence professionnelle, le psychologue décide et répond
personnellement du choix et de l'application des méthodes et techniques qu'il conçoit et met en
œuvre et des avis qu’il formule. Il peut remplir différentes missions et fonctions : il est de sa
responsabilité de les distinguer et de les faire distinguer.
Principe 4 : Rigueur
Les modes d'intervention choisis par le psychologue doivent pouvoir faire l'objet d'une
explicitation raisonnée et d’une argumentation contradictoire de leurs fondements théoriques et
de leur construction. Le psychologue est conscient des nécessaires limites de son travail.
Principe 5 : Intégrité et probité
Le psychologue a pour obligation de ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins
personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique.
Principe 6 : Respect du but assigné
Les dispositifs méthodologiques mis en place par le psychologue répondent aux motifs de ses
interventions, et à eux seulement. En construisant son intervention dans le respect du but
assigné, le psychologue prend notamment en considération les utilisations qui pourraient en être
faites par des tiers.
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.''Rebecca West