A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?

[Aïnoa]

Super Schnafon!!!

Ne te fais pas trop d'idées sur les résultats, sur tes performances sur les différents subtests.
Tout ce que je m'étais fait comme idées ce sont révélées fausses. J'ailleurs mon indice le plus haut est celui où j'ai répété 25000 à la psy que j'étais trop nulle (elle l'a d'ailleurs noté dans son CR... :-P).

En tous cas bravo, voilà une bonne chose de faite.
Courage pour l'attente ;-)

[Sandre]

Je te présente aussi mes félicitations!
C'est une démarche qui peut être très stressante, très éprouvante.
Je sais que sur deux semaines d'attente, la première je refaisais tout l'entretien en boucle... La deuxième j'ai réussi à me convaincre que je m'étais complètement planté... du coup ca allait un peu mieux. Je te conseille l'étape deux pour l'attente: c'est facile mais c'est pratique puis délicieux quand le résultat correspond à tes attentes initiales.

Comme d'autres, je te souhaite bien du courage en tout cas!

[Mlle Rose]

Alors ça c'est fait!

Mais elle ne t'a rien dit? Rien dit du tout? Tu n'as pas tenté de sonder déjà son esprit pour avoir des indices sur les résultats qu'elle pressentait ?

[amalia]

perso, je ne m'aventure plus trop à donner des impressions au sortir de la passation...ça m'est arrivé d'avoir une idée pas tres juste et je ne veux pas dire des bêtises...j'attends bien sagement d'avoir tout dépouillé

[Schnafon]

Merci à tous !

@Pixelvois : Oui, c'est vrai qu'on s'arrête jamais de réfléchir sur soi. Tant mieux ?

@Mlle Rose : Nan. La seule chose qu'elle m'ait dite c'est qu'a priori j'ai un profil qui ne serait pas homogène (mais j'ai cru comprendre en me promenant que ça arrive souvent avec le WAIS IV (ou alors je me plante)). Après... Y'a des sub-tests que j'ai fini (peu), d'autre non (par contre, je sais celui où j'ai été le meilleur ). Wait and see...

@Aïnoa :

[Kabuki]

Pour résumer : stressée mais déterminée à lever ce doute qui me taraudait depuis le mois de janvier. J'ai eu la chance de le passer avec une psy de confiance qui fait tout pour que les conditions de passation soient optimales (même eu le droit à une pause clope dis-donc ^^ !)

L'attente, si très très peu longue fût-elle (3 heures en gros) était dure , je n'ose à peine imaginer ce que ça aurait été si ça avait duré deux semaines, je compatis grandement avec ceux pour qui c'est l'occasion de passer par tous les états émotionnels possibles
Mais c'est le début de la connaissance de soi qui est au bout, alors toutes mes ondes de courages à celles et ceux qui attendent plus ou moins patiemment leurs résultats, ça ne peut être que positif !

[pixelvois]

Bienvenue à l'orée de la connaissance de toi !

[loma]

Alors, ça y est, j'ai eu les résultats. Et je suis donc surdouée.
Voilà.
Le compte rendu, je l'ai vécu un peu dans le coton. J'ai écouté la psy, j'ai trouvé qu'elle parlait trop, et que je n'avais pas le temps de m'exprimer sur ce que je ressentais. Alors, c'est bien quand même, car je pense que c'est bien d'expliquer à fond les résultats. J'imagine que j'ai du coup compris le compte rendu grace à son exposé.
J'ai trouvé sympa son approche sur les outils qu'il faudrait que je développe dans la suite de ma démarche.
Mais ça ne m'a tout simplement pas plus qu'elle parle d'affects dépressifs présents chez moi.
Après, elle a finalement eu le mérite de me dire ce que disaient les tests de personnalités.
J'ai bien aimé aussi qu'elle me donne son mail pro, en me disant que je pouvais lui poser des questions, et qu'elle me répondrait.
Je ne sais pas si je le ferai, mais ça donne moins l'impression d'être un numéro qui passe dans son bureau.
Je me rends aussi compte que je n'ai retenu que le mot "dépression" parmi tous les autres mots... Il doit y avoir au moins 10 fois brillante dans le compte rendu.
Donc ça me rassure, et je me dis que ça commence déjà à faire son chemin.

[pixelvois]

C'est peut-être à toi aussi de savoir : si tu ne te sens pas dépressive, ça me semble pas très intéressant de t'attarder là-dessus.
C'est bizarre quand même : tu devrais peut-être lui demander si le mot est employé dans l'acception forte du terme ou juste comme une tendance ^^

[loma]

Après lecture avec mon conjoint, il est dit que j'ai des fragilités psycho et je manifeste des affects dépressifs mais la conclusion est aussi que je "possède de nombreuses ressources pour construire un parcours professionnel et personnel épanouissant". Je pense que je n'ai pas reçu le message correctement, et qu'après une 2ème lecture du compte rendu, je le lis autrement.
Enfin, là je sors du sujet.
En tous cas, je ne regrette pas du tout de l'avoir passé ce test !!!

[Louise]

ça donne envie de le passer et de SAVOIR !

C'est ce que je me dis, je ne m'attendais pas à ce genre de commentaires.
Du chiffre, et de l'explication de chiffres, oui, mais là, le passage que tu as mis, à la fois ça m'interpelle sur l'image que j'ai d'un psy et de ce qu'il peut apporter et comment, et à la fois, je me dis que si tous les comptes rendus sont orientés aussi positivement et de façon aussi constructive, il y a de la matière à le transformer en quelquechose de bien...

[loma]

houla, je m'aperçois que je n'ai pas non plus dit quels tests j'avais faits...
J'ai fait le WAIS-IV, les figures de REY
Et j'ai aussi fait 2 tests de personnalité : Test Z et Histoire.
C'est l'ensemble des tests, et notamment ceux de personnalité qui ont permis à la psy d'arriver aux conclusions que j'ai énoncées précédemment...

[Isis]

"je pense que la culture generale n'est pas un bon indicatuer car on peut avoir grandi ds un quartiier pourri et avec une famille très peu culture etc.."
je ne suis aps d'accord du totu. "

oui et non... on peut avoir été interdit de sortie sauf pour aller à l'école, interdit de lecture, moins de temps à consacrer au loisirs à cause des corvées ou des petits boulots, avoir reçu des coups sur la tête ou subi des maltraitances morales qui vont induire des problèmes de mémoire ou autre... avoir une "intelligence inhibée"(pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/gauvrit.htm)

[Mlle Rose]

Globalement, les questions de culture générale des tests abordent des choses que tout un chacun a forcément croisées sur sa route, à partir du moment où il n'a pas vécu dans la jungle au milieu des bêtes sauvages...

La culture générale mesure à la fois la curiosité et la mémoire à long terme, la capacité donc à se remémorer des notions croisées au cours de la vie, chose dont les surdoués sont pourvus, et les autres pas toujours.
Introduire cette idée de milieu social n'est selon moi pas du tout pertinente.

[apopomme]

Bonjour à tous,

Nouvelle sur ce forum (il y a un mois environ), je me permets d'ouvrir ici un sujet pour vous faire part un peu de mon parcours.

Je suis allée voir une psy (je ne remercierai jamais assez Melle Rose pour les coordonnées qu'elle m'a donné). Enfin, je l'ai d'abord contactée, puis nous avons eu un entretien pendant lequel je lui ai fait part de mon parcours, ma situation et enfin mon questionnement. A la suite de cet entretien d'une heure, elle m'a proposé de passer les tests. Je suis sortie du cabinet, à la fois vidée et assommée.
Le soir même, la psy m'a rappelée pour fixer les dates, et m'a dit qu'elle avait trouvé ma démarche très cohérente. Je peux vous dire que cela m'a rassuré.

Jusqu'à ladite date, j'ai stressée, tant et plus. Je me suis rendue sur les lieux du test un samedi, la boule au ventre, n'ayant pu vraiment mangé et surtout passé une nuit très remuée.. Le test s'est déroulé convenablement, entre les moments ou j'étais très concentrée sur les exercices ou sur mon angoisse.. Là encore, j'en suis ressortie abasourdie, vidée. Cinq jours plus tard, je retourne au cabinet pour passer le test "émotionnel" ou de personnalité (je ne me rappelle plus vraiment le nom que la psy avait employé).
Le soir même, je reçois un coup de téléphone de la psy "Bonsoir A. J'ai vu que vous n'étiez pas bien concernant l'attente de vos résultats, j'ai calculé et je peux vous donner votre résultat." Me voyant hésiter, elle ajoute "non mais si vous voulez, je peux raccrocher". Elle m'a donc annoncé que oui, je suis bien surdouée, et même dans la "haute tranche". J'ai RV avec elle lundi pour le compte-rendu.


Tout ce long message pour dire que oui, j'ai été profondément hésitante, stressée, angoissée... à l'idée de passer le cap. Mais je l'ai fait. Cela m'a coûté, vraiment (aussi bien en énergie qu'en argent..) mais aujourd'hui, je suis comme soulagée, et peux désormais mettre un nom sur mon "mal-être". Je crois que je vais pouvoir désormais essayer de me construire, de me comprendre autrement que sur du vide.

Alors, à tous ceux qui hésitent, qui doutent, passez le cap.

message déplacé par la modération

[bluejark]

Je viens apporter ma petite pierre à l'édifice.

Je ne sais pas par où commencer.. Comment j'ai vécu le test, donc. Il s'est passé un mois et demi environ entre le temps des premiers murmures (comment faire de la pub pour un autre topic ^^) & le passage du test. Ma copine s'est interessée au sujet, on y a réfléchi ensemble en mode "ça m'obsède je pense plus qu'à ça" et au bout d'une à deux semaines, on prend rendez-vous (mail puis appel). Elle pour un entretien préalable, moi pour le test (1 mois d'attente). D'ailleurs, encore merci à Mlle rose pour son adresse!!!

Ma copine a passé le test avant moi, ce qui m'a encore + stressé. Depuis le début, le sujet de la douance me touche profondément, me dérange... Je ne veux pas y croire, mais quand même.. Attends non faut pas déconner, j'suis pas intelligent.. Mais bon.. Ma copine étant révélée (& ravi pour elle) avant moi, ça m'a rajouté un peu + de pression. D'un point de vue objectif, il ne faut pas y accorder d'importance, ce n'est qu'un chiffre, le but est de réfléchir sur soi... Blablabla... Tout ça est vrai, sauf qu'au moment des doutes, la seule chose qui m'importait, c'était de savoir le chiffre, le diagnostic... Est-ce que enfin je vais avoir une étiquette? Tout le monde se bat contre les étiquettes, tout le monde en a (moi le 1er) & en aura toujours. Sauf que j'ai toujours eu l'impression d'être à part & de pas en avoir, d'être un être bizarre, anormal. Donc au moment des doutes, les A/Retour "et si j'étais surdoué" avec l'excitation, la peur coupable d'y croire, et "Tu vas tomber de haut mec, ya de fortes chances que tu ne sois pas surdoué". Bref, les Up & Down classiques évoqués sur un autre topic, ici appliqués au diagnostic, jolie mise en abyme.

Bref, l'obsession des débuts s'étant estompée progressivement, les 3 semaines précédant le WAIS IV je ne pensais plus du tout à tout ça, sauf pour ma chérie. Le stress & les doutes m'ont rattrapé comme un boulet de canon le matin-même du test. RDV à 14h, le matin je devais réviser (car exams approchant), que nenni. Trop de stress, la boule au ventre, une envie d'aller dire bonjour aux toilettes... "Bonjour!" Pas de place pour manger, je bouffe juste des carrés de chocolat pour que le cerveau fonctionne pas trop mal, "c'est sur ça va faire la différence!".

Le test: J'arrive devant le cabinet 10min en avance, ya personne. Elle arrivera avec 5min de retard, donc 15min pour décompresser, se rassurer, renifler l'air fraid dehors qui calme. La psychologue est toute gentille, toute douce, extrêmement aimable. Elle commence par me demander pourquoi je passe le test... Je réponds que tout d'abord, "je tiens à vous dire que je suis très stressé car c'est la 1ère fois que je vois un psychiatre/psychologue, & qu'en + de ça je m'exprime très mal". Elle me rassure, je lui bafouille une ou deux conneries, que je suis le copain de la fille qu'elle a vu trois semaines plus tôt... Elle me fait démarrer le test (ça vaut mieux car parler me stresse), les cubes. Horreur, pour me foutre en confiance il aurait fallu des pbs mathématiques Là, c'était la cata... Finalement je pensais m'en être pas trop mal sorti car plutôt rapide et je me suis juste cassé les dents sur le dernier, en fait j'ai pris 7/19
Comme elle notait devant moi les résultats au fur & à mesure, je savais où je me situais. Ca démarrait bien... Le second jeu des

► Afficher le texte

similitudes

se déroulant à peine mieux, le stress ne partait pas & je ne réfléchissais pas aux réponses, ça sortait & je creusais pas +.
Finalement, j'ai fini par me détendre, en me donnant + & en étant moins inhibé et ça s'est mieux passé. J'ai adoré les pbs arithmétiques & suite de nombres (sans fautes). Je n'ai pas de culture G donc je n'ai guère été brillant à ce niveau. Ca a duré 2h en tout & pour tout, je me livrais +, je parlais + de moi.

Résultat: QIT=126: Verbal = 135; Mémoire= 150; Vitesse traitement: 120 et des brouettes; Perceptif=100!
Donc QIT non interprétable, tout ça... 50 points d'écart, tu m'étonnes! 126 Donc pas surdoué? Un petit coup derrière la tête, surtout que je pensais avoir été pas mal & à fond quasiment tout le temps. Je lui dis que du coup, on ne peut pas dire que je suis à haut potentiel, elle me répond de manière détournée que si, je le suis inconstestablement, le résultat serait biaisé par du stress & surtout par une dyspraxie due à un problème occulomoteur (avéré)... A tes souhaits! Elle m'explique ça avec mes résultats, me montre que mes échecs sont tous liés, blabla...

Bref, là j'en suis juste au lendemain. J'ai envie d'accepter le diagnostic malgré des éléments qui m'indiqueraient le contraire (QIT<130, QIT non interprétable, 100 en perceptif...). Etant en période d'examens, je n'ai pas le temps de réfléchir à tout ça, et pourtant je le fais Je devrais être en train de réviser, au lieu de ça je passe la journée sur ce forum... VDM tiens!

Voilà voilà, bonne chance à ceux qui passeront le test un jour. Dans l'ensemble, il est vraiment pas sorcier, on a tous nos points forts/points faibles, j'ai monumentalement certains trucs, d'autres que j'ai gazé. A chacun sa voie, chacun doit prendre le temps qu'il lui faut pour passer le test. Je pense intimement que c'est important de le faire à terme car ça nous en apprend toujours davantage sur soi, & si on s'oriente vers ce test, c'est qu'on est en partie en quête de soi. Alors! Bonne chance.

NOTA BENE: Je n'ai pas forcément ressenti la psy capable de m'aider ou de m'éclairer. C'est pourquoi j'hésite à aller la voir pour m'aider, car je la sens limitée quant à sa capacité à me comprendre & embourbée dans un système de cases: il est ainsi, il a telles caractéristiques, je vais l'aider ainsi. Cependant elle est impeccable pour faire passer le test car elle met en confiance, elle n'est pas jugeante. Par exemple, à un moment donné j'ai eu peur qu'elle se foute de ma trogne quand je lui ai expliqué qu'à un moment de ma vie, pendant l'adolescence & souffrant d'être différent (j'arrivais pas à m'intégrer), j'ai fait un travail sur moi-même pendant 1h environ où je tentais de faire tout pour changer, pour ne plus réfléchir, pour me bloquer. A ce moment-là j'ai eu l'intime conviction d'avoir changé quelque chose en moi, & après ça j'arrivais plus facilement à m'intégrer avec les autres. J'ai encore maintenant peur d'avoir cassé quelque chose en moi, 'fin pas forcément cassé mais bloqué. Bref, yavait matière à se moquer tant c'est chelou comme histoire... Et elle a été impec'!

[elphane]

Voilà pré-entretien effectué il y a quinze jours (merci Mlle Rose). La psy explique que je colle au « profil », qu’elle me sent « dedans » et me demande de réfléchir si je veux faire le test.

Quinze jours plus tard, test effectué. Avant d’y aller, en quinze jours, j’ai failli une dizaine de fois décrocher mon téléphone pour annuler mais en même temps je n’y arrivais pas.

Mais une fois devant la psy, je suis calme et sereine. Je me dis que c’est un pas vers la connaissance de soi, rien de plus.
Le test démarre par les cubes. Rigolo. Je prends tout cela comme un jeu. Peut-être un peu trop, suis pas vraiment dedans, je me déconcentre à plusieurs reprises. Beaucoup de questions me paraissent très simples mais je me bloque dès qu’il y a des chiffres (c’est pas nouveau ça, je déteste et refuse !)

Résultat : verbal 139, perceptif 114, travail 100 (oups), vitesse travail 120. QIT 126.
Donc : un QIT inférieur à la barre des 130 + un QI très hétérogène.
Très bons résultats en vocabulaire, similitudes, mauvais dès qu’il y a des chiffres. Ben jusque là ça ne m’étonne pas trop. Mémoire pas top dit la psy qui estime que je peine à me concentrer, là c’est intéressant car je n’ai jamais eu à m'en plaindre jusque-là (en tout cas c'est l'impression que j'en avais), encore moins de ma faculté de concentration ? La psy me/se demande si je n’ai pas été « DYS… » plus jeune, à cause de ce profil. Rien qui ne m’est considérablement gênée jusque-là ?
Elle me promet un compte-rendu plus détaillé, dans quelques jours.

Au final, je suis ressortie sereine mais sans avoir non plus l’impression d’avoir beaucoup avancé. J'attends les résultats écrits plus détaillés.

[Zyghna]

bienvenue au club des pseudo-défaillants mémoriels n'ayant jamais eu à se plaindre de leur mémoire, au contraire ^^

[TourneLune]

Encore une fois, je crois qu'on n'a jamais eu sur ce forum quelqu'un qui a eu un score homogène au WAIS IV. ( qu'il se manifeste s'il existe )

[eipounon]

J'ai passé le WAIS IV une semaine après mon fils qui a passé le WISC IV.

15 minutes avant d'arriver j'étais tellement émotive que j'ai appelé ma meilleur amie pour discuter de ça et faire baisser la pression. Trop d'enjeu pour moi derrière ce test ! J'ai commencé à pleurer en lui en parlant, et je ne pouvais plus m'arrêter. J'ai du faire des exercices de respiration pour me calmer avant d'entrer dans le cabinet de la psy.

J'ai donc passé le WAIS la moitié du temps en pleurs, heureusement elle doit prévoir ça et a sortie les mouchoirs et la poubelle ...

Je me suis mise une pression énorme car j'ai cru (ou eu peur) que tout était chronométré et j'ai speedé pour tout.

J'ai bloqué sur certaines réponses car au lieu de me concentrer sur ce qui était demandé j'essayais de comprendre comment je m'y prenais pour faire ce qui était demandé !

Résultats le jour même, juste après le test : ICV 133, IRP 128, IMT 117, IVT 150, QI global 140.

J'ai eu un retour directement car elle calculait les scores pendant que je faisais certains items. Elle m'a dit que pour certains items j'avais les réponses mais que au lieu de trouver un lien entre elles je laissais le demandeur faire le tri au lieu de le faire moi-même. J'ai une pensée divergente, un problème d'attention, une frustration car je veux avoir fini avant d'avoir commencé. J'ai un peu oublié le reste car j'étais trop focalisé sur le fait d'avoir un QI hétérogène non significatif. Je me souviens juste que j'étais frustrée de certaines de mes réponses et que je n'avais pas tout compris ce qu'elle m'avait raconté.

En sortant, j'étais vidée mais très contente et soulagée de l'avoir enfin passé. Je me suis dit que c'était un petit pas pour l'humanité mais un grand pas pour moi.

Conclusion du compte-rendu reçu 10 jours après : "Le bilan psychométrique révèle une efficience intellectuelle globale à 140 la situant hors norme, selon les normes standard, mais ce score n'est pas significatif car les écarts entre les différents domaines sont importants gérés très difficilement affectivement créant des ressentis d'anxiété parfois dépréciatifs."
Conclusion sur les notes par item : "fragilité en logique de raisonnement perceptif dans le rapport à l'autre associée à une problématique attentionnelle."

Je viens de relire le rapport pour voir ce que je pouvais ajouter, et surprise, je viens de voir seulement maintenant (alors que j'ai bien du le relire déjà 5 ou 6 fois) qu'il est écrit noir sur blanc : "En conclusion, elle possède un profil à haut potentiel à dominance verbale mais fragilisée par une logique de raisonnement perceptif accentué par une hypersensibilité frustrante générant des ressentis d'insatisfaction et une problématique de contrôle des émotions." Donc je réalise à l'instant que j'ai un profil à haut potentiel ! Et je n'avais retenue que la seconde partie de la phrase c'est à dire tous les problèmes que je dois surmonter !

[Sissi]

Pour ma part, j'ai passé le test à 14 ans, donc je ne me souviens pas de tous les détails. C'est une psychologue scolaire qui me l'a fait passer. Je ne sais plus combien de temps cela a duré exactement, apparemment assez longtemps, mais à la fin du test je me souviens m'être plaint que le test ne soit pas plus long et complet. J'étais dépitée par ce que j'avais fait, je sentais que j'aurais pu faire beaucoup mieux, j'étais déçue.

La psychologue ne m'a pas beaucoup rassurée. Au lieu de cela, elle a fait venir mes parents, qui attendaient dans une pièce voisine, et leur a dit que j'étais précoce avec un QIV de 146 et un QIP de 140. Aujourd'hui, je sais ce que signifie être précoce. Mais à l'époque j'ignorais tout du QIV et du QIP, mes parents n'en savaient guère plus, et nous sommes repartis comme si rien ne s'était passé, sans informations. De ce fait, ce que je retiens de ce test est une profonde déception.

[Nordsee]

J'ai passé un test en grande section de maternelle. Je pense que le fameux résultat a toujours eu un impact sur la façon dont je me perçois, mais j'aurais aussi aimé qu'on m'aide à mettre en lumière ce que cela impliquait vraiment (autre que sauter une classe...), notamment dans les méthodes d'apprentissage ou le rapport aux autres.
Donc voilà, aujourd'hui j'en suis au point où je me pose beaucoup de questions sur la façon dont tout cela peut évoluer, et j'essaie d'en savoir plus sur ce test que j'ai passé.

[Mlle Rose]

Ce test était probablement une WPPSI. Il y aurait sans doute les résultats dans ton dossier scolaire mais encore faut-il le retrouver. Peut-être sinon en interrogeant tes parents tu en saurais plus.

[Nordsee]

Oui j'ai le résultat, et je leur ai déjà demandé pour le type de test, j'attends juste qu'ils le retrouvent. Normalement c'était quelque chose de standard puisque c'était chez une psychologue scolaire pour un saut de classe mais je préfère être sûre.

[StormX]

Salut à tous !

Et bien voila, j’ai franchi le pas !

Fin janvier de cette année, une demoiselle de ce forum a insidieusement installée cette idée : je pourrais être surdoué…haha, chouette, je fais quoi de ça moi maintenant !?

Je vous passe les premières semaines que j’ai traversé suite à cette annonce (et puis tout est dans ma présentation ).

Toujours est-il, qu’il y a de ça un mois, j’étais arrivé à un bon compromis. J’étais bien dans ma peau, mieux que jamais même. Je récoltais déjà les fruits de cette mini-révolution intérieure.
J’avais accepté cette idée comme un état de fait.

Mais cette même demoiselle, s’amusait parfois à me rappeler que tout ça n’était qu’une hypothèse. Même si cela était pour me taquiner…l’idée faisait son chemin...
Néanmoins, je continuais de me suffire de cet auto-diagnostique ou de ces avis de surdoués « il y a de forte chance que… ».

Pratique ! Cela évitais à mon esprit de se confronter à cette peur viscérale de l’échec, que cette réponse qui explique nombre de mes comportements, et qui m’aide déjà à avancer ne soit finalement pas la bonne.

Cela aurait pu continuer longtemps si un copain, qui se découvre en même temps que moi, ne m’avait pas exposé sa toute autre vision de la chose : « pourquoi attendre et se baser sur une hypothèse pour avancer dans la vie alors qu’un simple test pourrait tout clarifier rapidement ? »

Plop !

Un petit diable venait d’apparaitre sur mon épaule pour ne plus me quitter : « si tu ne veux pas faire ce test, c’est juste que tu es trop lâche, couille molle, naze, nulos… »
Sur le coup, ça m’a trop aidé. Puis, son opposé est apparu sur mon autre épaule « mine de rien, il n’a pas tord le copain… »

OK ! C’EST BON LES GARS J’Y VAIS !



Ma prise de décision sera rapide. En tout cas, étonnement rapide pour moi qui d’habitude se perd en questionnements avant de prendre une décision. Depuis cette découverte, je me rends compte de cela, je suis beaucoup moins dans l’immobilisme chronique à me poser 108 questions avant de commencer quelque chose.

« Ca serait bien que je fasse ça, bam, c’est parti c’est terminé »

Un coup de téléphone plus tard, je suis dans le calendrier d’une psy, tout sera réglé en 6 semaines.
Un premier RDV de parlotte histoire de faire connaissance, un second pour le test, le dernier pour le bilan.

Quelques jours avant mon premier RDV, je me fais une séance soupape de décompression, seul au fond d’un bois. Le vent sera mon seul compagnon pour la nuit, accompagnant de mélodies ma préparation orale à mon entretien. Oui…j’ai tellement de chose à lui dire que je répète à haute voix TOUT ce que je veux aborder…j’ai du faire ça pendant plus de 4h…j’aurais 1h le jour J…

Et puis viens le jour J. Je suis extrêmement en avance, je flâne dans les rues ensoleillées lyonnaises. Décidemment, je ne comprendrais jamais ce que des milliards d’humains aiment dans les villes. Comme à mon habitude, seul au milieu de cette foule que je ne comprends pas, je débarque confiant et impatient de déblatéré tout ce que j’ai en tête.

A vrai dire, cela boue dans ma tête, j’ai l’impression qu’il était temps que j’en parle à quelqu’un qui m’était complètement extérieur. Je n’ai pas de gros problèmes, mais des fois cela fait du bien, d’autant que je n’aborde en général jamais ces questions avec mon entourage.
L’heure passe si vite que je reste 30 minutes de plus. J’ai monopolisé la quasi-totalité du temps de parole. Un tsunami de parole, voila ce que je lui ai déversé.

J’en ressors encore plus confiant et impatient. Confiant, parce que le courant est vraiment bien passé, que je me sens bien dans l’environnement qu’elle a habillé. Et extrêmement impatient de passer ce test qui répondra en parti à toutes mes questions et ce, de façon « définitif ». A ce moment là, je ne ressens pas l’ombre d’un stress ou d’une peur.

Vient le jour J number 2.

Les conditions sont différentes, le taff me fais terminer tard, je me tape les bouchons lyonnais…avec 15 minutes de retard, passablement énervé je débarque en sueur dans son cabinet. Je cloisonne tout ce bordel, et 2 minutes plus tard, je m’amuse avec des cubes !

Je ne m’étais pas énormément renseigné sur ce qu’allait être le WAIS IV. Par peur peut être, ou par flemme simplement. Toujours est-il que j’avais identifié deux points noirs et ce sont ceux là qui m’ont posé le plus de souci.

Les subtests liés aux calculs mentaux n’ont pas été de tout repos. Pour ce point, je rejoins plusieurs personnes qui mettaient en cause les variables personnelles qui peuvent jouer dans la « réussite » du test. Perso, je suis fâché avec les maths depuis la 4e. Une opération mentale ou écrite me donne la gerbe, c’est comme ça. Ma flemme n’aidant pas à me prendre en main, calculer un pourcentage, se résume en général pour moi à sortir mon portable avec sa calculatrice.
Autant dire que je n’ai pas été brillant…m’enfin on a bien rigolé quant même face à mon incompétence chronique (pour vous dire mon état de décontraction ! )

Ensuite, je stressais un peu (là pour le coup, vraiment) sur les subtests liés à la mémoire.
J’avais fais plusieurs test chez moi avant…ce n’était pas brillant.

Néanmoins, cela avait eu le mérite de mettre les doigts sur plusieurs hypothèses qu’ils m’étaient impossibles d’expérimenter seul :

- Ma mémoire est principalement orale
- Je n’ai pas un problème de mémoire, mais simplement de concentration

J’ai essayé, pour test, de me visualiser ce fameux calepin visuel ...mon cerveau a du oublier d’acheter de l’encre qui s’efface pas en 2 seconde…
A l’inverse, en fermant les yeux, en tentant de me concentrer vraiment sur la voix de la psy, je retenais bien mieux.
Mieux encore, il me suffisait de répéter la suite de chiffre et de rajouter le nouveau chiffre à chaque fois, et tout ça à haute voix pour que je retienne encore mieux. J’avais vraiment le besoin d’entendre raisonner le chiffre dans ma tète pour pouvoir l’enregistrer plus de 10 seconde.

J’avais d’ailleurs observé ce comportement chez moi, moins je comprends quelque chose, plus je vais le lire à haute voix, ou me le répéter.

Bref, ma première hypothèse me semblait confirmée.

Vient la mémoire.
Vous voulez que je vous décrive les dessins qui y avaient sur les murs ? Vous savez qu’à un moment un nuage ressemblait à un cerf ? Il y avait des crayons de couleurs, mais ils étaient vraiment taillés…



Ok, j’ai aussi un problème de concentration chronique.

Et autant vous dire qu’en même temps qu’elle m’annonçait sa suite de chiffre, je réfléchissais à tout ça. Je m’observais galérer, et ça me faisait marrer… Et même quand j’essayais vraiment vraiment de me concentrer…pas moyen.

Bref, même si le résultat du test est négatif, j’aurais au moins avancé la dessus ! Je sais maintenant sur quoi je vais devoir travailler.

Il est 21h30, je sors de cette 1h30 de test. Quelque peu épuisé mentalement, mais avec le smile du soulagement. Time to drink avec le copain qui m’avait incité inconsciemment à passé ce test. Il venait de le passer lui aussi le matin même, il fallait bien fêter ça !

Voila où j’en suis aujourd’hui, il m’est impossible de savoir si j’ai « réussi » quelque chose qui ne se réussi pas et pour lequel je n’ai aucun référentiel.

Ce que je sais, c’est que les résultats seront le reflet de mon comportement, car, tout du long, j’ai continuellement était moi-même.

Le bilan le 7 juin !