HPI : trop intelligent pour être un pigeon (Pierre Bordaberry avec Mélanie Dolidon)

[Phoenix]

Bonjour.

J'imagine que cette vidéo YT a déjà dû être postée sur ce forum, mais une recherche rapide n'a pas donné de résultats.)

Il s'agit donc d'une vidéo de la chaîne YT PsykoCouac animée par Pierre Bordaberry (alias Pedro Sanchau) : psychologue clinicien, docteur en neuropsychologie (doctorat obtenu à l'Université de Bordeaux), et vulgarisateur scientifique français ; spécialisé dans la prise en charge des troubles psychiatriques chez les enfants, adolescents et adultes.

Son invitée est Mélanie Dolidon : psychologue clinicienne, spécialisée en neuropsychologie, titulaire d’un Master pro sur les troubles neurodéveloppementaux et la prévention des inadaptations (obtenu à l’Université Toulouse - Jean Jaurès), autrice du livre HPI : l'intelligence n'est pas une maladie (éd. Tom Pousse, coll. À l'épreuve des faits, sept. 2024).

Ensemble, elle & il remettent certaines pendules à l'heure, en particulier dénoncent certains psycho- ou neuro-mythes, diffusés entre autres par J. S.-F. en 2008 et ses suiveurs ; mais aussi soulignent que la détection d'HQI et l'explication par ces mythes des éventuels problèmes psycho-sociaux ont retardé voire empêché le diagnostic de troubles réels (entre autres neuro-développementaux comme le TSA ou le TDAH, mais aussi de l'humeur comme la bipolarité, etc.). (Ce que confirment bon nombre de commentaires/témoignages sous la vidéo.)

Voici un résumé du contenu de la vidéo généré par une IA/LLM :
« La vidéo propose un entretien entre un vulgarisateur (Pedro Sanchau) et Mélanie Dolidon, neuropsychologue et autrice, qui déconstruit les idées reçues autour du Haut Potentiel Intellectuel (HPI). Mélanie explique d’abord que le HPI correspond uniquement à un score d’intelligence (QI) supérieur ou égal à 130, soit les 2% les plus hauts sur l’échelle statistique des tests de QI. Elle insiste sur le fait qu’il n’existe pas de « profil » psychologique ou de symptômes distincts associés au HPI : les nombreuses descriptions de personnalité (hypersensibilité, pensée en arborescence, etc.) relèvent du stéréotype plus que de la science.

La vidéo détaille les erreurs de méthodologie qui biaisent beaucoup d’études sur le HPI, notamment le recrutement de participants parmi ceux qui consultent pour des troubles psychologiques, ce qui fausse la représentation du HPI dans la population générale. Les études sérieuses montrent au contraire que le HPI est généralement un facteur de bonne santé mentale, d’intégration sociale et de réussite scolaire et professionnelle, et non un handicap ou une source de souffrance.

Mélanie Dolidon déconstruit de nombreux stéréotypes populaires : la pensée en arborescence, l’hypersensibilité, les difficultés scolaires et le « syndrome du Z(...) » ne sont pas des caractéristiques scientifiques reconnues du HPI. Elle explique comment des troubles (autisme, TDAH, troubles de l’humeur, etc.) peuvent être confondus avec le HPI à cause des croyances ou du manque de diagnostic, occasionnant une errance médicale néfaste.

Enfin, la vidéo explore les raisons sociologiques et historiques du succès du concept en France (livres, intérêt du grand public pour une identité valorisante…), tout en rappelant que les cliniciens et chercheurs sérieux appellent à rester rigoureux et à éviter les amalgames et diagnostics erronés. L’objectif est d’améliorer la compréhension des troubles réels et d’éviter les dérives, pour que chaque personne bénéficie d’un diagnostic et d’un accompagnement adaptés à sa situation réelle. »

[Phoenix]

PS : hum, la vidéo n'était peut-être pas déjà évoquée, mais le livre de M. Dolidon est évoquée dans ce fil :
(livre) HPI : l'intelligence n'est pas une maladie
et une tribune en lien a été signalée dans ce fil :
tribune "HPI n'est pas une maladie".

[homer]

merci de ces infos !