Tel l'oiseau
- GraineDeNana
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Re: Tel l'oiseau
Une question "chant" (c'est la thématique ce matin, avec @Troglodyte-mimi qui est passée nous voir ): un oiseau chante dans mon jardin, souvent l'après-midi ou en début de soirée, il semble à ce moment s'installer en haut de grands chênes ou de grands tilleuls, je ne suis pas sûre, il s'agit d'un long "ti-iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" assez puissant, strident, un peu grinçant, très aigu quand même, comme si une pièce métallique grinçait (à chaque fois je crois que c'est mon mari et sa brouette dans le jardin). Hier soir, il a produit ce "chant" pendant assez longtemps.
Je me demande qui cela peut bien être , merci d'avance à ceux qui ont des idées, j'écouterai sur internet, ça sera facile à vérifier.
Je me demande qui cela peut bien être , merci d'avance à ceux qui ont des idées, j'écouterai sur internet, ça sera facile à vérifier.
Quand on arrive au monde, la vie est déjà commencée. C'est pour ça qu'on ne comprend rien à l'histoire.
Natacha de Pontcharra
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Re: Tel l'oiseau
J'ai déjà eu ce genre de siffleur désagréable chez moi, il me semblait avoir reconnu un pinson tout en haut de l'arbre, mais je ne suis pas sûre à 100%.
Re: Tel l'oiseau
Ta description me fait penser au chant d'un étourneau.
Tu me diras si la bande-son du petit clip te paraît correspondre, on y entend des sons grinçants et prolongés assez typiques.
Tu me diras si la bande-son du petit clip te paraît correspondre, on y entend des sons grinçants et prolongés assez typiques.
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Re: Tel l'oiseau
Pour ce qui est du pinson, il faut y entendre "Tiens Tiens Tiens voilà quelqu'un", ce qui ne colle pas avec la description.
Je serai assez d'accord avec la proposition de Judith, tout en étant circonspect du faible répertoire pour un étourneau. D'ailleurs dans cette situation, l'étourneau adopte souvent un comportement sympa agitant frénétiquement les ailes en chantant.
Peux tu apporter quelques précisions en terme de taille (passereau, merle, ....), coloris ou silhouette ?
@Pascalita , je te fais don de mon rossignol et mes hypolais, spécialistes des chants à des heures inopportunes et bien sûr sous les fenêtres, adieu la quiétude nocturne et la grasse matinée !
Je serai assez d'accord avec la proposition de Judith, tout en étant circonspect du faible répertoire pour un étourneau. D'ailleurs dans cette situation, l'étourneau adopte souvent un comportement sympa agitant frénétiquement les ailes en chantant.
Peux tu apporter quelques précisions en terme de taille (passereau, merle, ....), coloris ou silhouette ?
@Pascalita , je te fais don de mon rossignol et mes hypolais, spécialistes des chants à des heures inopportunes et bien sûr sous les fenêtres, adieu la quiétude nocturne et la grasse matinée !
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Re: Tel l'oiseau
Oh, @wallcreeper, moi, j'ai ce qu'il faut : j'ai une mésange qui me tire du lit tous les matins à cinq heures ! - Bon, bien sûr, ce n'est pas aussi mélodieux... Et un rossignol, en fait, ça ne se refuse pas. On fait comment pour la livraison ?
En ce qui me concerne, le sifflement ne venait pas d'un étourneau - l'oiseau était plus petit, il était perché tout en haut de l'arbre, à découvert, et c'était un sifflement monotone et pénible, vraiment strident, pas comme ceux des étourneaux. Du coup, j'y ai repensé et je me demande si ça n'aurait pas pu être un verdier plutôt qu'un pinson. En tout cas, il ne s'agissait pas du tout d'un chant. Je vais voir si je trouve quelque chose dans les enregistrements sur le Net.
En ce qui me concerne, le sifflement ne venait pas d'un étourneau - l'oiseau était plus petit, il était perché tout en haut de l'arbre, à découvert, et c'était un sifflement monotone et pénible, vraiment strident, pas comme ceux des étourneaux. Du coup, j'y ai repensé et je me demande si ça n'aurait pas pu être un verdier plutôt qu'un pinson. En tout cas, il ne s'agissait pas du tout d'un chant. Je vais voir si je trouve quelque chose dans les enregistrements sur le Net.
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Re: Tel l'oiseau
J’ai une question de pie…..
Deux pies sont en train d’attaquer le chat de ma mère, c’est un comportement normal? Elles font ça à
L’accoutumé? Elles l’entourent et lui piaillent dessus méchamment. Il est tétanisé.
Deux pies sont en train d’attaquer le chat de ma mère, c’est un comportement normal? Elles font ça à
L’accoutumé? Elles l’entourent et lui piaillent dessus méchamment. Il est tétanisé.
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Re: Tel l'oiseau
Elles le houspillent, comportement de harcèlement typique chez les Corvidés face à un prédateur ou un intrus. Ce comportement est parfois utile pour les naturalistes car il leur signale une espèce qui n'a rien à faire ici et parfois, c'est une bonne surprise pour les passionnés !
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Re: Tel l'oiseau
En parlant de pie, hier j'ai pris un petit rond-point sur lequel deux (jeunes, petites en tout cas) pies "assistaient" une troisième bien mal en point voire pire.
Elles m'ont crié dessus, enfin sur ma voiture, lorsque j'approchais.
Elles ont fini par s'envoler et j'ai fini mon tour de rond point avec presque l'envie de mettre le presque (?) cadavre sur le trottoir pour les laisser pleurer leur mort(e), ou lui donner les premiers secours si l'oiseau était encore en vie.
Et aussi une copine m'a dit l'été dernier que durant le confinement aux Etats Unis a circulé une histoire de pies qui apportaient sur le balcon d'une dame qui les nourrissaient des biftons trouvés on ne sait où.
Quelqu'un(e) a entendu parler de ça ?
J'avais écouté il y a bien longtemps JC Ameisen, sur les épaules de Darwin, parler de mésanges qui ouvraient les bouteilles de lait mais jamais d'histoires de pie.
Elles m'ont crié dessus, enfin sur ma voiture, lorsque j'approchais.
Elles ont fini par s'envoler et j'ai fini mon tour de rond point avec presque l'envie de mettre le presque (?) cadavre sur le trottoir pour les laisser pleurer leur mort(e), ou lui donner les premiers secours si l'oiseau était encore en vie.
Et aussi une copine m'a dit l'été dernier que durant le confinement aux Etats Unis a circulé une histoire de pies qui apportaient sur le balcon d'une dame qui les nourrissaient des biftons trouvés on ne sait où.
Quelqu'un(e) a entendu parler de ça ?
J'avais écouté il y a bien longtemps JC Ameisen, sur les épaules de Darwin, parler de mésanges qui ouvraient les bouteilles de lait mais jamais d'histoires de pie.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
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Re: Tel l'oiseau
@Pascalita, @Judith, @wallcreeper , merci pour vos réponses
@Pascalita, j'ai aussi plusieurs pinsons, ils chantent beaucoup mais je trouve ça plutôt agréable (même s'ils me réveillent aussi souvent au petit matin).
@Judith , @wallcreeper, effectivement le cri ressemble assez à celui des étourneaux, dans ta vidéo Judith cela correspond aux moments très aigus et un peu désagréables, mais dans ce cas, je devrais voir un groupe d'oiseaux ? Ce n'est pas le cas, cet oiseau m'a semblé isolé, j'avais beaucoup de mal à le repérer dans l'arbre, au pire il y en a un ou deux autres mais pas plus.
Ce qui correspondrait bien par contre, c'est que notre cerisier a été dévasté par les oiseaux cette année (il nous est resté à peine un kilo ) et ce juste ces jours-ci. Je n'ai jamais repéré d'oiseau tacheté dans le jardin mais est-ce que j'aurais pu confondre avec les nombreux merles qui se nourrissent au sol à longueur d'année chez nous ?
@Pascalita, j'ai aussi plusieurs pinsons, ils chantent beaucoup mais je trouve ça plutôt agréable (même s'ils me réveillent aussi souvent au petit matin).
@Judith , @wallcreeper, effectivement le cri ressemble assez à celui des étourneaux, dans ta vidéo Judith cela correspond aux moments très aigus et un peu désagréables, mais dans ce cas, je devrais voir un groupe d'oiseaux ? Ce n'est pas le cas, cet oiseau m'a semblé isolé, j'avais beaucoup de mal à le repérer dans l'arbre, au pire il y en a un ou deux autres mais pas plus.
Ce qui correspondrait bien par contre, c'est que notre cerisier a été dévasté par les oiseaux cette année (il nous est resté à peine un kilo ) et ce juste ces jours-ci. Je n'ai jamais repéré d'oiseau tacheté dans le jardin mais est-ce que j'aurais pu confondre avec les nombreux merles qui se nourrissent au sol à longueur d'année chez nous ?
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Natacha de Pontcharra
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Re: Tel l'oiseau
Pas nécessairement, je crois qu'on peut rencontrer des étourneaux isolés ou en très petits groupes. A vérifier.
Il me semble qu'il s'agit tout de même d'oiseaux très différents, et le merle n'émet pas de sons grinçants prolongés, du moins pas à ma connaissance. Si tu entends à nouveau ton hôte indésirable, essaie de le photographier? Pas facile sans appareil adapté, je sais bien. Ou alors enregistre-le, qu'on l'entende!GraineDeNana a écrit : ↑sam. 27 mai 2023 07:20 est-ce que j'aurais pu confondre avec les nombreux merles qui se nourrissent au sol à longueur d'année chez nous ?
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Re: Tel l'oiseau
L'étourneau est grégaire en hiver, mais au printemps plus solitaire ! Alors que chacun reste chez soi en mars et se cherche des poux à chaque intrusion, des groupes de d'jeuns se constituent au fil des envols et lui redonne un comportement gré guerre. Et pour finir, l'humain sort l’artillerie sonore à l’automne, exaspéré par ces hordes d'étourneaux venus d'ailleurs, dormant selon les études (lointaines, je ne peux plus suivre le fil de ce point de vue) en guet tôt, et qui nous piquent notre vin avenir (à lire à sa guise ).
Pour l'anecdote, alors que nous sortons le fusil et l'artillerie sonore à sa venue au temps des fruits, tels des vandales, les peuples hébergeant ces "vola t'il" les ont protégés,hébergés pour leur rôle alors nécessaire, un équilibre en soie...
Pour l'anecdote, alors que nous sortons le fusil et l'artillerie sonore à sa venue au temps des fruits, tels des vandales, les peuples hébergeant ces "vola t'il" les ont protégés,hébergés pour leur rôle alors nécessaire, un équilibre en soie...
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Re: Tel l'oiseau
Aucune chance que je le photographie, je l'entends dans des arbres très hauts et très feuillus à cette saison, je ne vois rien du tout ! Mais je pourrai poeut-être l'enregistrer un de ces jours.
Très jolie prose comme d'habitude,wall . En particulier notre "vin avenir", tellement vain !wallcreeper a écrit : ↑sam. 27 mai 2023 20:17 L'étourneau est grégaire en hiver, mais au printemps plus solitaire ! Alors que chacun reste chez soi en mars et se cherche des poux à chaque intrusion, des groupes de d'jeuns se constituent au fil des envols et lui redonne un comportement gré guerre. Et pour finir, l'humain sort l’artillerie sonore à l’automne, exaspéré par ces hordes d'étourneaux venus d'ailleurs, dormant selon les études (lointaines, je ne peux plus suivre le fil de ce point de vue) en guet tôt, et qui nous piquent notre vin avenir (à lire à sa guise ).
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Re: Tel l'oiseau
Un temps passé sans reposer plume sur ce fil, celui de ceux qui s'en parent pour bien paraitre à belle saison et qui sans presse filent leurs vies d'amour ensuite. Le modeste oiseau que je suis ne fait qu'observer ce cycle, qui que même chamboulé, reste propice à l'émerveillement de ces divers cités de vie.
Aujourd'hui, un rêve fait réalité, une intuition devenue sentiment qui a fait son chemin vers l'évidence, j'ai touché à une part de ce qui fait l'oiseau, cette marotte de gosse à s’exciter d'une futilité pour qui ne sait plus s'extasier.
L'oiseau volète toujours, aidé de ses chevaux fiscaux sans jamais prendre la même route même au quotidien. Comme les mésanges font leur ronde, passant toujours leur chemin pour n'y repasser qu'au lendemain. Un matin, un lieu moult fois arpenté vu ses antécédents, de l'espoir d'un pluvier au souvenir du spectacle de hiboux virevoltants, bref un passage obligé m'a fait croiser un volatile que je n'espérais plus tant je l'ai scruté, le croisant juste ponctuellement dans ses mouvements depuis mon propre nid. Un de ces becs crochus qui reste un graal pour celui qui ne l'a vu, l'ambition d'une rencontre voire un cliché pour qui l'a croisé, j'ai enfin trouvé mon élanion blanc...
Pourtant ce n'est qu'un petit rapace, un poids plume de la taille de ceux qui se sentent émouchets voire se prennent pour un Saint Esprit, celui-ci de son habit blanc et gris se pavoise crânement de ses noires épaulettes comme le remarquent dans leur langue les birdies. Au delà de ça, cet oiseau est une symbolique avec son œil de démon, un regard de chouette et une façon d'être qui le distingue de tous. Oiseau des savanes et steppes, dont le domaine de privilège restait juste la dehesa andalouse et de l'extremadura temps que j'étais oisillon, aujourd'hui il vogue vers le nord, traversant Landes et bocages tel un conquistador prenant ses aises pour voir le large lointain de ses pénates hispaniques dans nos paysages en panique.
Depuis quelques jours, mon chemin de pèlerin, même si mené tambour battant, m'a permis de le croiser ça et là, se projeter quand il me gratifiait de son unique prestance puis partager avec eux des moments intimes, de ceux qui flirtent simplement, discrètement sans se soucier de ce qui les entoure. Une réflexion, par triangulation suite aux observations, m'a révélé une certitude. Par la turpitude d'un oiseau stoïque face aux éléments météo se "déchênant" lors d'une récente rencontre, par sa pugnacité à défendre un bord de haie face à qui corneille, un chêne dont le changement n'a pas manqué de décharner la cime, un arbre qui n'en a pas l'air mais il porte son aire...
L'oiseau qui tient la plume, par l'aire d'un rien, juste un de ses congénères ailé qui régalent son lendemain, est heureux ce soir, car la passion lui permet de rester ce gamin...
Aujourd'hui, un rêve fait réalité, une intuition devenue sentiment qui a fait son chemin vers l'évidence, j'ai touché à une part de ce qui fait l'oiseau, cette marotte de gosse à s’exciter d'une futilité pour qui ne sait plus s'extasier.
L'oiseau volète toujours, aidé de ses chevaux fiscaux sans jamais prendre la même route même au quotidien. Comme les mésanges font leur ronde, passant toujours leur chemin pour n'y repasser qu'au lendemain. Un matin, un lieu moult fois arpenté vu ses antécédents, de l'espoir d'un pluvier au souvenir du spectacle de hiboux virevoltants, bref un passage obligé m'a fait croiser un volatile que je n'espérais plus tant je l'ai scruté, le croisant juste ponctuellement dans ses mouvements depuis mon propre nid. Un de ces becs crochus qui reste un graal pour celui qui ne l'a vu, l'ambition d'une rencontre voire un cliché pour qui l'a croisé, j'ai enfin trouvé mon élanion blanc...
Pourtant ce n'est qu'un petit rapace, un poids plume de la taille de ceux qui se sentent émouchets voire se prennent pour un Saint Esprit, celui-ci de son habit blanc et gris se pavoise crânement de ses noires épaulettes comme le remarquent dans leur langue les birdies. Au delà de ça, cet oiseau est une symbolique avec son œil de démon, un regard de chouette et une façon d'être qui le distingue de tous. Oiseau des savanes et steppes, dont le domaine de privilège restait juste la dehesa andalouse et de l'extremadura temps que j'étais oisillon, aujourd'hui il vogue vers le nord, traversant Landes et bocages tel un conquistador prenant ses aises pour voir le large lointain de ses pénates hispaniques dans nos paysages en panique.
Depuis quelques jours, mon chemin de pèlerin, même si mené tambour battant, m'a permis de le croiser ça et là, se projeter quand il me gratifiait de son unique prestance puis partager avec eux des moments intimes, de ceux qui flirtent simplement, discrètement sans se soucier de ce qui les entoure. Une réflexion, par triangulation suite aux observations, m'a révélé une certitude. Par la turpitude d'un oiseau stoïque face aux éléments météo se "déchênant" lors d'une récente rencontre, par sa pugnacité à défendre un bord de haie face à qui corneille, un chêne dont le changement n'a pas manqué de décharner la cime, un arbre qui n'en a pas l'air mais il porte son aire...
L'oiseau qui tient la plume, par l'aire d'un rien, juste un de ses congénères ailé qui régalent son lendemain, est heureux ce soir, car la passion lui permet de rester ce gamin...
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Re: Tel l'oiseau
@wallcreeper ton texte est ... beau quoi ! C'est de l'envolée avec les mots, merci !
C'est un type qui rentre dans un bar et qui dit "salut c'est moi !"; et en fait c'était pas lui.
- wallcreeper
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Re: Tel l'oiseau
Merci @homer Cette beauté n'est que le relais de ces émotions initiées par ce que je perçois et qui ne fait de moi qu'un relais...
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages. J. Richepin
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Re: Tel l'oiseau
Petit matin, à l'orée d'une aube qu'il espère, l'Oiseau pointe son bec par la porte-fenêtre et enquête l'air. Déjà il tique, de ces sriits, triitts et tchics trahissant des flopées de Turdidés, un cri de contact loin de leurs mélopées, de ces merles qui se profilent dans l'obscurité habillés de jais, de ces grives que l'on dit trilles, tourdes, improbable espagnole pour une nordique voire vigneronne, celles que l'automne étrille.
Une volute nicotinée accompagne un café fumant et aiguille la boussole d'Eole, confirmant un ressenti sibérien l'air de rien. Un regard est porté aux lointains ventilateurs de la transition, ces squelettes de métal toisant la Madeleine et ses Monts rougeoient au jour prochain, trahissant des vents à l'unisson. Les joues vont rosir et les doigts s'engourdir loin de belle saison.
Vite, il est temps de prendre poste, prendre la porte de mon humanité. L'oiseau que je crois être volète jusqu'à mon spot, cet espace aux aguets, son banc rustique d'une planche brute d'un chêne d'ici entouré de billes de feux mes pins, non des quilles mais plus qu'une béquille pour qui prend racine le temps d'un émerveillement.
Un pressenti était né la veille de ces sentinelles postées le long de la voie. Des copains douaniers des emplumés s'étaient enquiquinés tout un matin, accoudés au Jura voisin dans un temps vain, jusqu'à ce que le soir l'espoir revient ! Une échappée d'un peloton, quelques volées à contretemps de leur matinale écologie qui pointent le bout de leur plumes, précédent la vague automnale tant espérée. Alors du haut de sa colline, l'oiseau scrute les vallons, reluque les Monts et recoins du ciel pour compter quelques timides envolées. L'astre solaire se drape de stratus voire de nimbus, l'air mord le corps jusqu'à l'esprit des certitudes, le doute en turpitude...Et si ces ailés tant aimés avaient virés de bord, vers l'Allier changent de voie préférant tribord qui si bas ?
Bon an mal an, le ciel se colore de bleu, par petites touches, quelques volées de ramiers défilent telles des fusées, les passereaux passent haut, le vent porteur les mets hors de portée du compteur, celui qui conte les saisons par ses observations.
La matinée s'égraine agrémentée de mésanges et chardonnerets, hôtes d'ici ou d'une halte en Air BnB gras cieux, qui aux tournesols balanciers s'agrippent pour s'agrainer. Vint le temps de midi, un œil sur les comptes contente l'oiseau, 33000 et ses centimes, un décompte qui sustente l'émotion mais frustre l'ambition, symptôme de déraison.
Puis le vent tourne, le ciel s'azure, de "stratusphérique" les vols flirtent la limite, effleurent la canopée et épousent le paysage, épuisant le comptage mais époustouflant les sensations. Les groupes se grappent et grossissent, on passe d'une décimale à une centennale pour évaluer le flux, les passereaux sont délaissés, non laissés pour compte mais pour mieux se concentrer. La vague arrive, la marée monte par une houle régulière, les chiffres défilent, d'abord appliqués pour être lisibles pour devenir pattes de mouches, presque risibles, situation d'urgence pour ne pas gober, à savoir se laisser déborder. Ne laissons pas nos têtes aux linottes quand le temps est aux alouettes !
Un contact avec les compteurs d'ailes à proximité, contempteurs de notre rapport à cette vie qu'ils content donne le la à la situation, la voie est sur moi.
L'après midi décline, la page se remplit, l'âme aussi. De boules en écharpes, des cordons qui s'hélicent, délice, plaisir de sidération par déraison, Les centaines deviennent milliers, les premiers records tombent et parfois me surplombent, du plus gros vol (9200) au passage total (96000) dans ce maigre temps que nous offre le jour en cette saison. Les 10000 sont une formalité alors qu'ils restaient vécu comme une finalité, le cap des 200000 est espéré, presque fantasmé.
Le soir est là, et le flux ne faiblit pas. Alors le boisement se pare d'elles épuisées, ailes éprouvées par un tel voyage, nulle énergie pour un ramage. La plupart étaient hors de nos limites d'un territoire qu'on dit posséder ce matin même, si loin d'une géographie dont elles se font fi. D'autres, par l'envie du lointain tentent encore d'avancer face à l'obscurité, un paradoxe pour qui ne vole que de jour. Poussées par l'instinct, les vols bleutés deviennent cuivrés, se raccrochant les unes aux autres comme pour les pousser jusqu'au lendemain sous une lumière rasante. Un ballet, préambule de la nuit, anime alors la canopée où chacun cherche sa place, une simple brindille au confort spartiate, un craquement qui passe pour une attaque. Le Wallcreeper rase les murs, laissant champ pour ne pas heurter qui reprend souffle de vie. "Be quiet", nos autres se sont invitées chez nous pour la nuit.
Et au final, qu'en dira t'on ? Qu'a l'indifférence, la torpeur des bipèdes environnants, 240000 palombes ont survolé une contrée de 200 âmes en une journée, un record aujourd'hui pour une banalité d'hier. Des oiseaux qui sont pour certains nés cet été, loin d'ici, mais si proches par l'effet de nos modes de vie, n'en subissant que le désagrément de notre humanité plutôt que l'émerveillement de notre animalité.
Dommage pas de vidéo, le fichier témoignant de cette folie est trop lourd !
Une volute nicotinée accompagne un café fumant et aiguille la boussole d'Eole, confirmant un ressenti sibérien l'air de rien. Un regard est porté aux lointains ventilateurs de la transition, ces squelettes de métal toisant la Madeleine et ses Monts rougeoient au jour prochain, trahissant des vents à l'unisson. Les joues vont rosir et les doigts s'engourdir loin de belle saison.
Vite, il est temps de prendre poste, prendre la porte de mon humanité. L'oiseau que je crois être volète jusqu'à mon spot, cet espace aux aguets, son banc rustique d'une planche brute d'un chêne d'ici entouré de billes de feux mes pins, non des quilles mais plus qu'une béquille pour qui prend racine le temps d'un émerveillement.
Un pressenti était né la veille de ces sentinelles postées le long de la voie. Des copains douaniers des emplumés s'étaient enquiquinés tout un matin, accoudés au Jura voisin dans un temps vain, jusqu'à ce que le soir l'espoir revient ! Une échappée d'un peloton, quelques volées à contretemps de leur matinale écologie qui pointent le bout de leur plumes, précédent la vague automnale tant espérée. Alors du haut de sa colline, l'oiseau scrute les vallons, reluque les Monts et recoins du ciel pour compter quelques timides envolées. L'astre solaire se drape de stratus voire de nimbus, l'air mord le corps jusqu'à l'esprit des certitudes, le doute en turpitude...Et si ces ailés tant aimés avaient virés de bord, vers l'Allier changent de voie préférant tribord qui si bas ?
Bon an mal an, le ciel se colore de bleu, par petites touches, quelques volées de ramiers défilent telles des fusées, les passereaux passent haut, le vent porteur les mets hors de portée du compteur, celui qui conte les saisons par ses observations.
La matinée s'égraine agrémentée de mésanges et chardonnerets, hôtes d'ici ou d'une halte en Air BnB gras cieux, qui aux tournesols balanciers s'agrippent pour s'agrainer. Vint le temps de midi, un œil sur les comptes contente l'oiseau, 33000 et ses centimes, un décompte qui sustente l'émotion mais frustre l'ambition, symptôme de déraison.
Puis le vent tourne, le ciel s'azure, de "stratusphérique" les vols flirtent la limite, effleurent la canopée et épousent le paysage, épuisant le comptage mais époustouflant les sensations. Les groupes se grappent et grossissent, on passe d'une décimale à une centennale pour évaluer le flux, les passereaux sont délaissés, non laissés pour compte mais pour mieux se concentrer. La vague arrive, la marée monte par une houle régulière, les chiffres défilent, d'abord appliqués pour être lisibles pour devenir pattes de mouches, presque risibles, situation d'urgence pour ne pas gober, à savoir se laisser déborder. Ne laissons pas nos têtes aux linottes quand le temps est aux alouettes !
Un contact avec les compteurs d'ailes à proximité, contempteurs de notre rapport à cette vie qu'ils content donne le la à la situation, la voie est sur moi.
L'après midi décline, la page se remplit, l'âme aussi. De boules en écharpes, des cordons qui s'hélicent, délice, plaisir de sidération par déraison, Les centaines deviennent milliers, les premiers records tombent et parfois me surplombent, du plus gros vol (9200) au passage total (96000) dans ce maigre temps que nous offre le jour en cette saison. Les 10000 sont une formalité alors qu'ils restaient vécu comme une finalité, le cap des 200000 est espéré, presque fantasmé.
Le soir est là, et le flux ne faiblit pas. Alors le boisement se pare d'elles épuisées, ailes éprouvées par un tel voyage, nulle énergie pour un ramage. La plupart étaient hors de nos limites d'un territoire qu'on dit posséder ce matin même, si loin d'une géographie dont elles se font fi. D'autres, par l'envie du lointain tentent encore d'avancer face à l'obscurité, un paradoxe pour qui ne vole que de jour. Poussées par l'instinct, les vols bleutés deviennent cuivrés, se raccrochant les unes aux autres comme pour les pousser jusqu'au lendemain sous une lumière rasante. Un ballet, préambule de la nuit, anime alors la canopée où chacun cherche sa place, une simple brindille au confort spartiate, un craquement qui passe pour une attaque. Le Wallcreeper rase les murs, laissant champ pour ne pas heurter qui reprend souffle de vie. "Be quiet", nos autres se sont invitées chez nous pour la nuit.
Et au final, qu'en dira t'on ? Qu'a l'indifférence, la torpeur des bipèdes environnants, 240000 palombes ont survolé une contrée de 200 âmes en une journée, un record aujourd'hui pour une banalité d'hier. Des oiseaux qui sont pour certains nés cet été, loin d'ici, mais si proches par l'effet de nos modes de vie, n'en subissant que le désagrément de notre humanité plutôt que l'émerveillement de notre animalité.
Dommage pas de vidéo, le fichier témoignant de cette folie est trop lourd !
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Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages. J. Richepin
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Re: Tel l'oiseau
Alors là @wallcreeper , les ailes m'en tombent !
Moi qui croyais que les comptages d'une journée se résumaient à quelques centaines, et que 2000 serait un record !
Par contre, j'ai honte honte honte de mon ignorance, parce qu'en te lisant j'ai eu de gros doutes sur ce que recouvrait le terme "palombe" (je suis une vraie tête de linotte parfois ), et je me suis creusée pour me dire : un genre de pigeon, non, ça ne doit pas être ça... ah, ben, si et par centaines de milliers donc !
Moi qui croyais que les comptages d'une journée se résumaient à quelques centaines, et que 2000 serait un record !
Par contre, j'ai honte honte honte de mon ignorance, parce qu'en te lisant j'ai eu de gros doutes sur ce que recouvrait le terme "palombe" (je suis une vraie tête de linotte parfois ), et je me suis creusée pour me dire : un genre de pigeon, non, ça ne doit pas être ça... ah, ben, si et par centaines de milliers donc !
Quand on arrive au monde, la vie est déjà commencée. C'est pour ça qu'on ne comprend rien à l'histoire.
Natacha de Pontcharra
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Re: Tel l'oiseau
Heureusement qu'il y a la bière avec
Merci pour de ce partage Wall !
Merci pour de ce partage Wall !
C'est un type qui rentre dans un bar et qui dit "salut c'est moi !"; et en fait c'était pas lui.
Re: Tel l'oiseau
Comme tout les ans, j'observe un couple de crécerelle faire la guerre à tout les oiseaux plus gros qu'eux, et je m'extasie de voir ces petites véroles (c'est affectueux) mettre à l'amende buses et corvidés qui font plusieurs fois leur taille.
Comme tout les ans je me dis qu'il dois y avoir un nid pas loin.
Et ce matin des kikiikiiikiki à n'en plus finir, et des faucons comme s'il en pleuvais, au moins deux juvéniles qui font leurs premières armes sous la surveillance des parents. On rigole bien de les voir tester de leur ailes mal assurées les perchoirs les plus improbables, en s'obstinant à essayer de trouver un équilibre sur une branchette trop souple pour eux ou un bourgeon terminal battu par les vents.
Et toujours le kikikikikiki qui ne s’arrête pas jusqu'au soir au point d'en devenir exaspérant...
Et encore une fois cette année j'ai pas trouvé le nid, pour les experts : plutôt chêne ou cyprès ? ce sont les deux seuls candidats valables.
Ah et au passage ma tourterelle des bois est encore revenue de migration, mais cette année accompagnée d'un +1, va vraiment falloir que je trouve leur nid aussi
Comme tout les ans je me dis qu'il dois y avoir un nid pas loin.
Et ce matin des kikiikiiikiki à n'en plus finir, et des faucons comme s'il en pleuvais, au moins deux juvéniles qui font leurs premières armes sous la surveillance des parents. On rigole bien de les voir tester de leur ailes mal assurées les perchoirs les plus improbables, en s'obstinant à essayer de trouver un équilibre sur une branchette trop souple pour eux ou un bourgeon terminal battu par les vents.
Et toujours le kikikikikiki qui ne s’arrête pas jusqu'au soir au point d'en devenir exaspérant...
Et encore une fois cette année j'ai pas trouvé le nid, pour les experts : plutôt chêne ou cyprès ? ce sont les deux seuls candidats valables.
Ah et au passage ma tourterelle des bois est encore revenue de migration, mais cette année accompagnée d'un +1, va vraiment falloir que je trouve leur nid aussi
A cause de mon mode de vie mon accès internet est sporadique donc pas de panique
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Re: Tel l'oiseau
Des nuées de centaines de mouettes, des goélands, cendrés ou pas, des aigrettes garzettes, des cormorans et une petite famille de craves à bec rouge...
Un régal...
La qualité des photos est très moyenne, je les poste juste pour un peu illustrer mes propos.
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Re: Tel l'oiseau
merciiiii !
C'est un type qui rentre dans un bar et qui dit "salut c'est moi !"; et en fait c'était pas lui.
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Re: Tel l'oiseau
Belle moisson, j'ai de beaux souvenirs de mes escapades juvéniles en Bretagne !
Petite suggestion, ces goélands que tu as pu admirer, sont souvent argentés, parfois bruns et rarement marins. Le goéland cendré est un visiteur hivernal strictement et d'ailleurs plus souvent à l'intérieur des terres. L'espèce s'en rapprochant le plus à cette saison est la mouette tridactyle, bien présente sur les pointes rocheuses !
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages. J. Richepin
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Re: Tel l'oiseau
Bien en retard, je te remercie pour ces précisionswallcreeper a écrit : ↑ven. 20 sept. 2024 11:33Belle moisson, j'ai de beaux souvenirs de mes escapades juvéniles en Bretagne !
Petite suggestion, ces goélands que tu as pu admirer, sont souvent argentés, parfois bruns et rarement marins. Le goéland cendré est un visiteur hivernal strictement et d'ailleurs plus souvent à l'intérieur des terres. L'espèce s'en rapprochant le plus à cette saison est la mouette tridactyle, bien présente sur les pointes rocheuses !