lophophora a écrit :Je précise que ma psy n'a pas émis d'avis catégorique concernant le test, et de mon côté je n'ai rien dit de ma propre initiative. Le seul échange qu'il y a eu à ce sujet c'est :
- "Pensez-vous qu'un test pourrait vous aider à lever vos doutes ?"
- "Peut-être, mais le test me fait peur, et surtout les résultats"
- "Je pense pour ma part qu'il n'est pas nécessaire, il y a suffisamment de traits caractéristiques et d'éléments de votre histoire personnelle pour savoir que vous faites partie de cette population surdouée"
Je n'ai pas insisté, mais cet échange m'a sérieusement refroidi. Je n'ose plus lui faire part de mon envie de passer les tests maintenant. Je précise que je lui ai indiqué par ailleurs que l'argent n'était pas un problème, et que c'est une personne qui m'inspire confiance. Du coup j'ai tendance à penser qu'elle est sincère et qu'elle a raison.
Réponse un an et demi après. Vieux motard...
Ce que j'ai lu de ce post m'a donné envie de réagir, car ce que je comprends de ce que rapporte lophophora, c'est que quelque part, la psy, bien que n'émettant pas d'avis catégorique sur le bien fondé d'un bilan psychométrique, se positionne en tant que "sachant", et demande, d'une certaine manière, à lophophora de s'en remettre entièrement à l'avis "du professionnel présent".
Et je trouve que c'est méconnaître le besoin de certitude absolue, de preuve tangible, de vérification par soi-même, qui apparaît comme commun à bien des surdoués.
En outre, si un diagnostic fiable était possible sans test, la plupart des professionnels ne se fatigueraient pas à investir une somme supérieure au millier d'euros dans un wais ou un wisc.
De plus, et de façon quantitative le fait d'être surdoué est ENTRE AUTRES caractérisé par un écart de plus de deux écarts-type à la moyenne, or comment mesurer cela sans test?
Pour ma part, en évoquant ce types de question avec mon entourage, j'ai connu beaucoup de réactions du type "et alors, ça sert à rien un test". "Savoir que t'es surdoué, et après, qu'est-ce que ça apporte?" "ça veut rien dire" "je vois pas l'intérêt". Or argumenter face à ce genre de réactions est, je trouve, très difficile.