Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPIFish a écrit :A 40 ans c'est devenu un beau cochon bien gras avachi sur son canapé.
Inhibition et sous-évaluation du QI
- mainstete
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPIFish a écrit :A 40 ans c'est devenu un beau cochon bien gras avachi sur son canapé.
C'est ma question.TourneLune a écrit :mais est-ce "prouvé"?
Logique peut-être, mais de quelle logique s'agit-il? Je vous recommande la lecture, si vous ne l'avez pas déjà fait, de "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole où on voit évoluer un gros lard paresseux - génie incompris - vivant toujours chez sa mère, complètement inadapté au monde social dans lequel il évolue et où il bouscule sans complexes et presque sans s'en rendre compte l'ordre et les conventions sociales si chers à certain.TourneLune a écrit :tout ça semble logique
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Là c'était un HPS: un haut potentiel sportif à 18 ans, qui ne serait plus du tout HPS à 40. Ça n'a rien de réel, c'était pour continuer sur mon image sportive du post précédent, en prenant appui sur un domaine moins passionnel que l'intelligence.Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPI
Comme on aborde à peu près 150 sujets ici et que j'ai un peu de mal à tout suivre, je ne sais pas trop sur quel point tu cherches des preuves.En fait tout ça semble logique mais est-ce "prouvé"?
Si tu parles d'une régression du QI d'une personne qui arrêterait de développer son intelligence, alors que le reste de la population continuerait d'évoluer, je ne connais pas d'étude dans ce sens là. En revanche, on observe le cas inverse: des jumeaux nés dans une famille défavorisée avec des QI plutôt bas, qui sont adoptés dans une famille avec des QI plus élevé. On constate que le QI de l'enfant adopté devient plus élevé que celui de son jumeau (l'environnement compte), mais reste plus faible que celui des enfants biologiques du couple aisé (il y a un facteur héréditaire qui reste présent).
Si la question porte sur la généralisation que l'on peut faire de l'inhibition intellectuelle à un groupe plus large d'individus, il me semble que l'article d'ALain Gauvrit (le Complexe de l'Albatros) ne répond pas vraiment à la question. L'étude parle de 600 enfants, dont 145 s'avèrent être surdoués à la fin, et 65% de ces 145 (soit 94 enfants) présentaient une inhibition intellectuelle. Mais on ne sait pas quelle part des 455 enfants non surdoués a pu voir son QI augmenter significativement après la prise en charge. Et surtout on ne sait pas dans quelle mesure les 600 enfants sont représentatifs d'une quelle-conque classe sociale. Le plus probable, vu qu'il s'agit d'un centre spécialisé, est que ça ne soit pas représentatif du tout.
La seule chose qu'on peut dire, c'est que 94 enfants sur une durée de presque 20 ans (1958-1976), c'est un volume dérisoire par rapport au nombre d'enfants qui sont passé par l'école en Aquitaine. C'est cela qui suggère que le phénomène d'inhibition reste anecdotique statistiquement. Mais après tout, peut être que si tous les enfants de classes défavorisées d'Aquitaine avaient suivi le même traitement psychologique, on aurait eu un effet massif.
Ma compréhension est que le mécanisme de rejet de l'intelligence, de l'école, de l'éducation, des longues études, etc. qui peut être plus présent au sein des classes défavorisées agit doublement:
- pour la grande majorité des enfants issus des classes défavorisées, cela va les amener à peu développer leur intelligence, sans pour autant qu'il mettent en place des mécanismes de masquage. Ce phénomène à grande échelle a tendance à se reproduire de génération en génération. L'effet sur le QI est réel mais pas non plus vertigineux (cf. le QI moyen de 96 pour les enfants d'ouvrier dans le lien que j'ai posté plus haut). L'effet touche beaucoup d'enfants, mais il les touche peu.
- pour une petite partie d'entre eux, ils seront non seulement peu stimulés, mais ils vont en plus inconsciemment réduire leur intelligence. Et c'est ce blocage là qui peut être déverrouillé subitement par le suivi psychologique. La cause est la même que pour le cas précédent, mais l'effet sur l'individu est bien plus conséquent.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Arf.... je t'avais écrit un laïus mais entre temps j'ai été déconnecté et j'ai pas retrouvé mon message en me reconnectant...
C'est vrai que ça part un peu dans tous les sens, alors je vais essayer de recadrer le point que je voulais aborder ici. En fait, j'envisageais la question du QI sous un aspect sociologique. Tu as répondu à la première partie en me disant qu'il existait des études qui montrait une valeur moyenne de QI légèrement supérieure pour les classes disons "favorisées" par rapport aux classes "défavorisées". Tu en donnes un explication intuitive, tout comme je le fais moi. Et ma question, c'était de savoir si une étude sociologique avait été élaborée dans ce sens-là.
Tu parles de la réussite scolaire, la sociologie à montré que la réussite scolaire,notamment si on regarde l'origine sociale dans les grandes école, est très marquée pour les classes "favorisées", en gros, y a plus de fils de cadre sup qui deviennent cadre sup, et plus de fils d'ouvriers qui deviennent ouvriers en moyenne. Tu sembles appliquer ça au QI, ce qui me semble étrange, et en tout cas je ne suis pas convaincu.
Voilà tout ce que je dis et voilà ce que j'aimerais savoir si cela est prouvé ou non.
C'est vrai que ça part un peu dans tous les sens, alors je vais essayer de recadrer le point que je voulais aborder ici. En fait, j'envisageais la question du QI sous un aspect sociologique. Tu as répondu à la première partie en me disant qu'il existait des études qui montrait une valeur moyenne de QI légèrement supérieure pour les classes disons "favorisées" par rapport aux classes "défavorisées". Tu en donnes un explication intuitive, tout comme je le fais moi. Et ma question, c'était de savoir si une étude sociologique avait été élaborée dans ce sens-là.
Tu parles de la réussite scolaire, la sociologie à montré que la réussite scolaire,notamment si on regarde l'origine sociale dans les grandes école, est très marquée pour les classes "favorisées", en gros, y a plus de fils de cadre sup qui deviennent cadre sup, et plus de fils d'ouvriers qui deviennent ouvriers en moyenne. Tu sembles appliquer ça au QI, ce qui me semble étrange, et en tout cas je ne suis pas convaincu.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Bé, ce n'est pas ma décision de l'appliquer au QI. Il y a des études sur le sujet qui vont dans ce sens là. Même si ça ne plait pas. Il y a aussi des études qui montrent que la communauté noire a globalement un QI plus faible que la communauté blanche aux USA. Bon, ben voilà, on sent bien qu'il est facile d'en tirer des conclusion racistes, ça gêne. Mais quand on regarde de près ce que cela signifie et qu'on se garde d'en tirer des conclusions hâtives, ça ne pose pas de soucis en soi.
Si ce genre de questions te trottent dans la tête, je ne saurais trop te conseiller de lire le bouquin de Nicholas Mackintosh, dont on a parlé ici:
livres-articles/intelligence-humaine-ni ... t7734.html
Si ce genre de questions te trottent dans la tête, je ne saurais trop te conseiller de lire le bouquin de Nicholas Mackintosh, dont on a parlé ici:
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- mainstete
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Merci pour le lien, je vais regarder ça de près.
N'empeche que pour ce que tu dis du QI je ne suis pas d'accord. Tu dis que le QI est à développer pour les classes subalternes. Or, - en tout cas c'est mon hypothèse - les tests de QI plus faibles pour les classes subalternes serait liés à une inhibition intellectuelle, sur le même proncipe que pour un fils de la classe "défavorisée" il est plus naturel de partir dans des études professionnalisant type IUT, que de partir en classe prépa. C'est pour cette raison que je me demande si le même processus ne s'opère pas pour la passation des tests de QI. Quand tu as entendu toute ton enfance que s'intéresser à des trucs "intellos" et "inutiles" ça n'est pas sérieux, on pourrait considéré ça comme une inhibition intellectuelle lorsque que tu n'as pas grandi dans un environnement qui valorise l'expression de ce talent.
Bien entendu, tu as compris que je parle d'une situation particulière qui est la mienne, et j'imagine que tes réflexions sont de la même manière situées...
c'est pour ça que cherche des sources scientifiques, pour ne pas être dans le "ressentis".
N'empeche que pour ce que tu dis du QI je ne suis pas d'accord. Tu dis que le QI est à développer pour les classes subalternes. Or, - en tout cas c'est mon hypothèse - les tests de QI plus faibles pour les classes subalternes serait liés à une inhibition intellectuelle, sur le même proncipe que pour un fils de la classe "défavorisée" il est plus naturel de partir dans des études professionnalisant type IUT, que de partir en classe prépa. C'est pour cette raison que je me demande si le même processus ne s'opère pas pour la passation des tests de QI. Quand tu as entendu toute ton enfance que s'intéresser à des trucs "intellos" et "inutiles" ça n'est pas sérieux, on pourrait considéré ça comme une inhibition intellectuelle lorsque que tu n'as pas grandi dans un environnement qui valorise l'expression de ce talent.
Bien entendu, tu as compris que je parle d'une situation particulière qui est la mienne, et j'imagine que tes réflexions sont de la même manière situées...
c'est pour ça que cherche des sources scientifiques, pour ne pas être dans le "ressentis".
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Sans aucune méchanceté de ma part, je crois que tu donnes tes propres définitions à des termes qui ont un autre sens. Il y a un fond de vrai dans ton idée, mais tu ne colles pas les bons mots, et tu fais des généralisations un peu rapides.
Et par ailleurs, tu raccourcis aussi mes propos:
Tous les individus de toutes les classes sociales se développent. On peut concevoir que le développement soit en moyenne un poil plus faible pour les classes moins favorisées, ce qui contribue à un QI un peu plus bas. Rien de bien méchant à en croire les modestes variations de QI en fonction des classes.
Il y a plein d'autres freins qui empêchent les enfants d'ouvrier d'accéder aux grande écoles. En particulier le principe même du recrutement sur concours: une école ne recrute pas "ceux qui ont le niveau" mais "les meilleurs". Il suffit que les enfants des classes aisées aient "un tout petit plus" pour être devant dans le classement, alors que bon nombre d'étudiants de classes défavorisées auraient un niveau suffisant pour suivre les mêmes études. C'est tout ce qui fait la légitimité du recrutement sur dossier mis en place à Science Po par exemple. Ce phénomène est complètement indépendant de tout blocage ou frein psychologique (il s'y rajoute).
Et par ailleurs, tu raccourcis aussi mes propos:
Non! Du tout! Je dis que les capacités cognitives se développent énormément, mais que le QI ne rend pas compte de cela parce qu'il est normalisé par rapport à l'âge. C'est la construction même du QI. Un QI stable ne signifie absolument pas que les capacités de l'individu sont figées. A 20 ans on n'a pas du tout les mêmes capacités cognitives qu'à 3 ans.Tu dis que le QI est à développer pour les classes subalternes
Tous les individus de toutes les classes sociales se développent. On peut concevoir que le développement soit en moyenne un poil plus faible pour les classes moins favorisées, ce qui contribue à un QI un peu plus bas. Rien de bien méchant à en croire les modestes variations de QI en fonction des classes.
Encore une fois, il y a une distinction à faire entre le phénomène appelé "inhibition intellectuelle" tel que décrit dans l'article d'Alain Gauvrit, et qui ne concerne que très peu de gens mais avec un effet extrêmement fort, et le frein léger, insidieux, qui agit sur l'ensemble d'une classe sociale et provoque un développement légèrement moindre, mais applicable à chaque individu. Ce n'est pas moi qui ait choisi d’appeler "inhibition intellectuelle" l'un des deux phénomènes et pas l'autre, je n'ai pas de légitimité pour cela... et toi non plus!Les tests de QI plus faibles pour les classes subalternes serait liés à une inhibition intellectuelle, sur le même principe que pour un fils de la classe "défavorisée" il est plus naturel de partir dans des études professionnalisant type IUT, que de partir en classe prépa.
Il y a plein d'autres freins qui empêchent les enfants d'ouvrier d'accéder aux grande écoles. En particulier le principe même du recrutement sur concours: une école ne recrute pas "ceux qui ont le niveau" mais "les meilleurs". Il suffit que les enfants des classes aisées aient "un tout petit plus" pour être devant dans le classement, alors que bon nombre d'étudiants de classes défavorisées auraient un niveau suffisant pour suivre les mêmes études. C'est tout ce qui fait la légitimité du recrutement sur dossier mis en place à Science Po par exemple. Ce phénomène est complètement indépendant de tout blocage ou frein psychologique (il s'y rajoute).
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
J'y pense... si c'était un moindre développement des capacités cognitives pendant l'enfance qui expliquait les différences de QI selon les classes sociales, on devrait avoir des enfants jeunes qui ont un "classement" meilleur que lorsqu'ils prennent de l'age dans les classes les moins favorisées au bénéfice de ceux des classes favorisées, donc une baisse du QI pour les premiers et une hausse pour les seconds.Fish a écrit : Non! Du tout! Je dis que les capacités cognitives se développent énormément, mais que le QI ne rend pas compte de cela parce qu'il est normalisé par rapport à l'âge. C'est la construction même du QI. Un QI stable ne signifie absolument pas que les capacités de l'individu sont figées. A 20 ans on n'a pas du tout les mêmes capacités cognitives qu'à 3 ans.
Tous les individus de toutes les classes sociales se développent. On peut concevoir que le développement soit en moyenne un poil plus faible pour les classes moins favorisées, ce qui contribue à un QI un peu plus bas. Rien de bien méchant à en croire les modestes variations de QI en fonction des classes.
Je ne crois n'avoir jamais entendu parler d'un phénomène pareil mais est-il seulement observable avec des moyens raisonnables...
A part l'étude de Termann je crois qu'il n'y a pas grand chose sur le long terme.
Je suis également d'accord avec Fish sur l'emploi des mots. Une moindre stimulation intellectuelle et une dévalorisation de l'intelligence peuvent aboutir à un moindre développement des capacités cognitives. C'est prouvé au niveau individuel et quelle que soit la classe sociale. Mais ce n'est pas ce qu'on appelle l'inhibition intellectuelle.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Merci!TourneLune a écrit : Si c'était un moindre développement des capacités cognitives pendant l'enfance qui expliquait les différences de QI selon les classes sociales, on devrait avoir des enfants jeunes qui ont un "classement" meilleur que lorsqu'ils prennent de l'age dans les classes les moins favorisées au bénéfice de ceux des classes favorisées, donc une baisse du QI pour les premiers et une hausse pour les seconds.
Je ne crois n'avoir jamais entendu parler d'un phénomène pareil mais est-il seulement observable avec des moyens raisonnables...
Pas mieux!TourneLune a écrit : Une moindre stimulation intellectuelle et une dévalorisation de l'intelligence peuvent aboutir à un moindre développement des capacités cognitives. C'est prouvé au niveau individuel et quelle que soit la classe sociale. Mais ce n'est pas ce qu'on appelle l'inhibition intellectuelle.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Je me suis fait la même remarque, et je n'ai pas de réponse immédiate. Une piste est que les tests de QI pour la toute petite enfance ne sont parait-il vraiment pas très fiables. Ça commence à devenir stable à partir de 6-7 ans environ. Peut-être que ces années-là suffisent pour créer l'essentiel de la différence, et qu'elle se conserve par la suite sans forcément s'aggraver. Ça rejoindrait l'idée que "tout se joue avant 6 ans"... Mais je me méfie des formules choc que mes amis partagent sur leur mur facebook.si c'était un moindre développement des capacités cognitives pendant l'enfance qui expliquait les différences de QI selon les classes sociales, on devrait avoir des enfants jeunes qui ont un "classement" meilleur que lorsqu'ils prennent de l'age dans les classes les moins favorisées au bénéfice de ceux des classes favorisées, donc une baisse du QI pour les premiers et une hausse pour les seconds.
En cherchant un peu, je suis tombé sur ça:
https://spirale-edu-revue.fr/IMG/pdf/7_ ... ale_36.pdf
Il n'y a pas de QI dans cette étude, mais ça montre que dès la petite enfance, le milieu familial a déjà eu une grande influence et les enseignants régissent à cette influence en s'y adaptant plutôt qu'en essayant de la compenser.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Comme tu le dis, il n'y a pas de QI dans cette étude, il s'agit de réussite scolaire, de socialisation et de communication, donc je trouve que ça n'est pas trop le sujet de ce post... Que dire des autistes à haut QI? niveau socialisation, on peut dire qu'il y a un manque et pourtant, certains sont HQI...
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Les autistes à haut QI, c'est totalement anecdotique. On ne peut pas nier des tendances générales sous prétexte qu'il y a des exceptions. Cela ne signifie pas nier les exceptions, mais juste les prendre pour ce qu'elles sont: des exceptions.
Le QI est fortement corrélé avec la réussite scolaire. C'est même l’argument utilisé pour valider que le QI n'est pas qu'une mesure de laboratoire. Le QI est une mesure de l'intelligence, et l'étude parle bien de choses relatives à l'intelligence: le développement du vocabulaire, établir des relations de cause à effet, construire un argumentaire, analyser une situation incongrue... L'étude constate que dans une petite section maternelle en milieu défavorisé, l'enseignant s'attache à compenser les lacunes de vocabulaire au détriment du développement du raisonnement. L'auteur de l'article recommande l'inverse. Dès le plus jeune âge, le milieu familial a déjà une influence et l’École a du mal à corriger le tir. Cette étude me semble parfaitement cohérente avec un moindre QI pour les enfants issus de milieux défavorisés.
Mais tout ça, je crois que tu aurais pu le saisir par toi-même si tu y mettais un peu plus d'empathie.
Le QI est fortement corrélé avec la réussite scolaire. C'est même l’argument utilisé pour valider que le QI n'est pas qu'une mesure de laboratoire. Le QI est une mesure de l'intelligence, et l'étude parle bien de choses relatives à l'intelligence: le développement du vocabulaire, établir des relations de cause à effet, construire un argumentaire, analyser une situation incongrue... L'étude constate que dans une petite section maternelle en milieu défavorisé, l'enseignant s'attache à compenser les lacunes de vocabulaire au détriment du développement du raisonnement. L'auteur de l'article recommande l'inverse. Dès le plus jeune âge, le milieu familial a déjà une influence et l’École a du mal à corriger le tir. Cette étude me semble parfaitement cohérente avec un moindre QI pour les enfants issus de milieux défavorisés.
Mais tout ça, je crois que tu aurais pu le saisir par toi-même si tu y mettais un peu plus d'empathie.
- mainstete
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
...
J'en appelle à ton empathie pour ne pas repousser ce qui te dérange. L'article ne parle pas du QI, et le sujet de ce post concerne le QI...
Quand tu dis que "Le QI est fortement corrélé avec la réussite scolaire" ce n'est pas l'avis par exemple de Nicolas Gaudrit, ou en tout cas cette association n'est pas évidente à ses yeux. Et j'ai en effet lu l'article en diagonale pour la simple raison qu'il ne traite pas le sujet qui m'intéresse ici. Tu parlais des 150 sujets abordés ici, je vois seulement que tu es celui qui digresse sans cesse.
De plus, le mot "intelligence" n'est pas écrit une seule fois dans l'article, alors je te remercierais d'être plus précis...
J'en appelle à ton empathie pour ne pas repousser ce qui te dérange. L'article ne parle pas du QI, et le sujet de ce post concerne le QI...
Quand tu dis que "Le QI est fortement corrélé avec la réussite scolaire" ce n'est pas l'avis par exemple de Nicolas Gaudrit, ou en tout cas cette association n'est pas évidente à ses yeux. Et j'ai en effet lu l'article en diagonale pour la simple raison qu'il ne traite pas le sujet qui m'intéresse ici. Tu parlais des 150 sujets abordés ici, je vois seulement que tu es celui qui digresse sans cesse.
De plus, le mot "intelligence" n'est pas écrit une seule fois dans l'article, alors je te remercierais d'être plus précis...
- mainstete
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
De plus, le mot "intelligence" n'est pas écrit une seule fois dans l'article, alors je te remercierais d'être plus précis...
- madeleine
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Merci Fish
C'est une recherche vraiment bien conduite et très éclairante dans le contexte de cette discussion. Je me demande si elle a été reproduite, ici ou dans d'autres pays.
C'est une recherche vraiment bien conduite et très éclairante dans le contexte de cette discussion. Je me demande si elle a été reproduite, ici ou dans d'autres pays.
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Je m'excuse d'insister mais en quoi est-elle eclairante?madeleine a écrit : C'est une recherche vraiment bien conduite et très éclairante dans le contexte de cette discussion. Je me demande si elle a été reproduite, ici ou dans d'autres pays.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Si en fait. Il a même été parmi ceux qui ont combattu, jusqu'au ministère de l'éducation, l'assertion qu'il y a 30% de surdoué en échec scolaire.mainstete a écrit :Quand tu dis que "Le QI est fortement corrélé avec la réussite scolaire" ce n'est pas l'avis par exemple de Nicolas Gaudrit, ou en tout cas cette association n'est pas évidente à ses yeux.
Il a au contraire montré que toutes les études qui regardait un lien entre réussite scolaire et QI montraient bien que plus le QI était haut, meilleure était la réussite. (ce qui ne veux pas dire que tous les hauts QI font de brillante études hein)
Par d'autres études, on sait qu'à un niveau d'étude correspond un QI plancher.Gauvrit et Ramus a écrit : La question à laquelle il est sans doute possible de répondre avec le plus haut degré de certitude est celle de savoir si les surdoués sont souvent en échec scolaire. En effet, depuis que les tests d’intelligence ont été inventés il y a plus d’un siècle, les psychologues se sont évertués à tester dans quelle mesure les scores de QI prédisaient divers aspects de la vie de l’individu : la réussite scolaire bien sûr (puisque les tests de QI ont été conçus dans le but de la prédire), mais également le revenu, la satisfaction de l’employeur et même la santé ou l’espérance de vie. Dans tous les cas, des corrélations ont été trouvées, et dans tous les cas, elles sont positives. Autrement dit, plus les enfants ont des QI élevés, et mieux ils réussissent scolairement, plus ils atteignent un niveau de diplôme élevé, plus ils obtiennent des revenus élevés, plus satisfait est leur employeur, meilleure est leur santé et plus longue est leur espérance de vie.
Moralité : autant en connaissant le QI de quelqu'un, on ne peut pas déduire son niveau d'étude, autant en connaissant le niveau d'étude de quelqu'un, on peut sans trop se planter déduire qu'il a un QI d'au moins tant.
En raison du manque d’intérêt suscité, la journée de demain est annulée (Ministère du nihilisme)
Pour raison d'économies, la lumière du bout du tunnel va être éteinte (Ministère du budget)
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Merci Bradek,
mais quand il disait que QI et reussite sont liees, comme tu le disais, il repondait au mythe pretendant que les surdoues etaient en echec scolaire, ce qu'une etude sur les resultats au Brevet des college refute. Cependant, si avec un QI eleve on a plus de chance de reussir ses etudes, il indique egalement que les enseignants ratent 20% des surdoues, et Gauvrit en conclut que la raison vient du fait que ces 20% là ne correspondent pas au critere de reussite scolaire attendu par les prof. De là a dire que surdoué=echec scolaire, non! Mais parfois surdouement=echec scolaire quand meme. Du coup ca met a mal la definition du QI en incluant la reussite scolaire, tu ne trouves pas?
En revanche, devant la difficulté de definir ce que c'est qu'etre surdoué, Gauvrit se pose la question et dans une conference ou il presente son surdoue ordinaire, il precise qu'il renonce a nclure la reussite scolaire et se borne a definir le surdouement seulement par un scoe de QI>130. D'ou mon prremier post ici, qui se demande s'il existe des etudes sur une augmentation du qi evalue apres la levee de l'inhibition.
Merci pour l'info sur les etudes des QI planchers et des niveaux d'etudes
mais quand il disait que QI et reussite sont liees, comme tu le disais, il repondait au mythe pretendant que les surdoues etaient en echec scolaire, ce qu'une etude sur les resultats au Brevet des college refute. Cependant, si avec un QI eleve on a plus de chance de reussir ses etudes, il indique egalement que les enseignants ratent 20% des surdoues, et Gauvrit en conclut que la raison vient du fait que ces 20% là ne correspondent pas au critere de reussite scolaire attendu par les prof. De là a dire que surdoué=echec scolaire, non! Mais parfois surdouement=echec scolaire quand meme. Du coup ca met a mal la definition du QI en incluant la reussite scolaire, tu ne trouves pas?
En revanche, devant la difficulté de definir ce que c'est qu'etre surdoué, Gauvrit se pose la question et dans une conference ou il presente son surdoue ordinaire, il precise qu'il renonce a nclure la reussite scolaire et se borne a definir le surdouement seulement par un scoe de QI>130. D'ou mon prremier post ici, qui se demande s'il existe des etudes sur une augmentation du qi evalue apres la levee de l'inhibition.
Merci pour l'info sur les etudes des QI planchers et des niveaux d'etudes
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Euh... personne n'a dit qu'il y avait une définition du QI en utilisant la réussite scolaire, mais que cette dernière est une manifestation tangible du QI dans la vie réelle.
Ce qui est dit c'est : Plus le QI est important, plus il y a de chance qu'il y ait réussite scolaire et études longues. Cela n'enlève rien au fait qu'on a le droit d'être surdoué et de ne pas finir avec un bac +8, voire même de décrocher du système scolaire, juste qu'il ne semble pas que cela soit un cas plus fréquent que chez ceux qui ne sont pas surdoués, donc pourquoi singulariser la douance dans ce cas ?
Le fait de ne pas détecter 20% de surdoués n'a rien à avoir avec la réussite scolaire.
Cette détection est lié à l'image que le prof à du surdoué. Et il y a pas mal de chances, même s'il y a de la sensibilisation, que sa fiche type soit du genre : petit génie qui sait tout avant qu'on ait fait les cours / élève qui est pénible parce qu'il s'ennuie et va plus vite que les autres / élève perturbateur mais apparemment pas stupide.
Celui qui ne perturbe personne, rêve discrètement en classe, maintient des notes correctes sans se fouler, a de grande chance de ne pas être détecté. Mais rien ne prévisage de sa réussite future.
Et pour ta question : "y a-t-il des problèmes psycho qui font que l'on peut chuter de manière significative son test de QI" : Oui, mais il s'agit de choses personnelles, par exemple être en dépression profonde, etc... mais quelque part, c'est aussi le travail du psy qui fait l'entretien préalable de voir s'il est pertinent de passer le test ou de plutôt résorber des problématiques psychologiques avant.
Mais là encore, cela n'a rien à avoir avec la classe sociale dont on est issu, car si la classe sociale a une influence, toute relative, sur le QI, ce n'est pas "un problème psychologique", et donc absolument pas, par exemple, "une inhibition intellectuelle".
Il est impossible d'appliquer à grande échelle des éléments personnels, cela ne marche pas.
Ce qui est dit c'est : Plus le QI est important, plus il y a de chance qu'il y ait réussite scolaire et études longues. Cela n'enlève rien au fait qu'on a le droit d'être surdoué et de ne pas finir avec un bac +8, voire même de décrocher du système scolaire, juste qu'il ne semble pas que cela soit un cas plus fréquent que chez ceux qui ne sont pas surdoués, donc pourquoi singulariser la douance dans ce cas ?
Le fait de ne pas détecter 20% de surdoués n'a rien à avoir avec la réussite scolaire.
Cette détection est lié à l'image que le prof à du surdoué. Et il y a pas mal de chances, même s'il y a de la sensibilisation, que sa fiche type soit du genre : petit génie qui sait tout avant qu'on ait fait les cours / élève qui est pénible parce qu'il s'ennuie et va plus vite que les autres / élève perturbateur mais apparemment pas stupide.
Celui qui ne perturbe personne, rêve discrètement en classe, maintient des notes correctes sans se fouler, a de grande chance de ne pas être détecté. Mais rien ne prévisage de sa réussite future.
Et pour ta question : "y a-t-il des problèmes psycho qui font que l'on peut chuter de manière significative son test de QI" : Oui, mais il s'agit de choses personnelles, par exemple être en dépression profonde, etc... mais quelque part, c'est aussi le travail du psy qui fait l'entretien préalable de voir s'il est pertinent de passer le test ou de plutôt résorber des problématiques psychologiques avant.
Mais là encore, cela n'a rien à avoir avec la classe sociale dont on est issu, car si la classe sociale a une influence, toute relative, sur le QI, ce n'est pas "un problème psychologique", et donc absolument pas, par exemple, "une inhibition intellectuelle".
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Si, dans quelques études que Gauvrit a analysés dans sa métanalyse, mais passons...Bradeck a écrit :Euh... personne n'a dit qu'il y avait une définition du QI en utilisant la réussite scolaire.
Oui, tu as raisonBradeck a écrit :Celui qui ne perturbe personne, rêve discrètement en classe, maintient des notes correctes sans se fouler, à de grande chance de ne pas être détecté
En effet, il ne faut pas faire de son cas une généralité, mais on peut partir de sons cas personnel pour faire des hypothèses, et en l'absence d'études sur ce point, il est difficile de conclure de manière définitive. Enfin, je trouve...Bradeck a écrit : Il est impossible d'appliquer à grande échelle des éléments personnels, cela ne marche pas.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
En fait tu voudrais des études statistiques qui aient une signification particulière par rapport à ton cas individuel à toi?
Que le QI soit corrélé avec la réussite scolaire ne signifie en aucun cas que tous les surdoués réussissent et que donc tu ne pouvaient pas échouer. Le principe des stats et études de groupes, c'est justement que ça ne prédit rien au niveau d'un individu particulier....
J'ai quand même un peu l'impression que tu cherches à tordre une réalité existante pour la faire rentrer dans les cases qui t'arrangent qu'à vraiment tenter de percevoir cette réalité...
Que le QI soit corrélé avec la réussite scolaire ne signifie en aucun cas que tous les surdoués réussissent et que donc tu ne pouvaient pas échouer. Le principe des stats et études de groupes, c'est justement que ça ne prédit rien au niveau d'un individu particulier....
J'ai quand même un peu l'impression que tu cherches à tordre une réalité existante pour la faire rentrer dans les cases qui t'arrangent qu'à vraiment tenter de percevoir cette réalité...
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Ne me dites pas que personne ne fait ça?! En sciences humaines, l'intérêt qu'on porte à telle ou telle question a forcément des résonances personnelles! Non? Je ne veux pas généraliser mon cas, je me demande seulement si parmi toutes les causes de l'inhibition intellectuelle, il ne pourrait pas y avoir une origine basée sur l'origine sociale - parmi un tas d'autres causes évidemment. Mais finalement je vais faire mes recherches tout seul parce que j'ai l'impression d'ennuyer tout le monde ou de ne pas être compris du tout.TourneLune a écrit :En fait tu voudrais des études statistiques qui aient une signification particulière par rapport à ton cas individuel à toi?
L'inhibition intellectuelle c'est bien rabattre de manière consciente ou non ses capacité intellectuelle? Eh bien, il ne me parait pas délirant d'émettre l'hypothèse que la hierarchie sociale et que le pouvoir symbolique des classes "dominantes" empêchent des HPI d'assumer leur don et de moins bien réussir au test de QI qu'une personne qui serait plus en confiance et plus à l'aise avec ses capacité.
Et pour être plus précis, ce qu'il y a en trame de fond, c'est d'expliquer la corrélation qu'il existe en QI et classe sociale. Alors la différence n'est pas élevé, elle existe, c'est un fait, les chiffres le prouvent. La question que je me pose c'est d'où vient ce décalage. C'est à ça que je m'accroche depuis le début. Il existe les mêmes genre de résultats pour les races et je me pose la même question.
Qu'est-ce qui te fait dire ça? Je suis conscient que la question que je pose est marginale, mais elle m'intéresse.TourneLune a écrit :J'ai quand même un peu l'impression que tu cherches à tordre une réalité existante pour la faire rentrer dans les cases qui t'arrangent qu'à vraiment tenter de percevoir cette réalité...
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Bonjour à tous, mainstete,
Dans cette vidéo, on donne une explication à l'échec scolaire de certains enfants surdoués, ça peut t'intéresser:
http://mobile.francetvinfo.fr/sante/sur ... 01653.html
Dans cette vidéo, on donne une explication à l'échec scolaire de certains enfants surdoués, ça peut t'intéresser:
http://mobile.francetvinfo.fr/sante/sur ... 01653.html
Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison
Michel Colucci
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
Et bien parce qu'il a été répondu plusieurs fois aux questions que tu te poses mais comme les réponses ne semblent pas être celles que tu attends, tu ne les entends pas...
-> les études statistiques peuvent-elles répondre à des questions individuelles: non. Tout au plus elles te renseignent sur une probabilité d’occurrence rien de plus. C'est comme si je cherchais à savoir si je suis plus grande ou plus petite que l'homme de ma vie sans jamais l'avoir vu et en me basant sur les différences sur la taille moyenne des hommes et des femmes. Il y a de grandes chances pour qu'il soit plus grand que moi mais c'est pas sûr. A part ça je ne peux rien en déduire.
Idem si tu rencontres qq un dont tu sais seulement qu'il est né en Afrique. Il sera probablement noir de peau mais peut-être pas du tout.
Accessoirement, les différences entre les QI selon la classe sont si faibles qu'individuellement, ça ne veut absolument rien dire.
Si c'est juste pour savoir si tu aurais eu un meilleur score si tu étais né ailleurs... Peut-être, un peu ... mais y a surement des familles où l'intelligence est mal vue dans les classes sociales supérieures, des cas où les enfants se mettent en opposition par rapport à une trop grande place donnée à l'intelligence, le rejet par rapport au sentiment d'appartenir à une élite, la possibilité de vivre des drames autres qui foutent tout en l'air etc etc.....
Si la confiance en soi dépendait de la classe sociale, ça se saurait aussi.
Peut-être que naitre dans une classe sociale défavorisée a au contraire provoqué chez toi un sentiment de revanche, une envie de t'en sortir ,et qq chose qui fait que tu as largement plus développé ton intellect que d'autres qui sont restés chez papa maman à jouer aux jeux videos ( encore que les jeux videos, ça développe certains trucs )
Bref, individuellement, ces études, si on en trouve qui te conviennent, ne te renseigneront pas tellement sur toi.
->l'inhibition intellectuelle, c'est diminuer de façon inconsciente des capacités existantes. Ce n'est pas la même chose que ne pas les développer par manque de stimulations. Dans le premier cas, elles existent mais ne sont pas exprimées, la différence entre les 2 est importante et très visible lorsque l'inhibition est levée. Dans le 2ème cas, impossible de savoir ce que ça aurait été avec une autre trajectoire de vie car ces capacités n'existent pas.
Est-ce qu 'il y a plus de personnes présentant une réelle inhibition intellectuelle parmi les personnes des classes sociales défavorisées? Je ne sais pas. Possible mais ce genre de problème semble si rare qu'il est peu probable qu'il ait un réel impact sur le QI moyen ( un peu comme les autistes de haut niveau quoi... bien qu'impressionnants ce sont des phénomènes périphériques).
Pour moi tu mélanges les 2 concepts.
La question que tu poses ne me semble pas du tout marginale, voire très courante mais je remarque que tu en modifies le contour dès qu'un semblant de réponse t'es apportée. Et ce n'est pas une critique, je pense juste que c'est parce que ça doit toucher à un système de valeurs importantes chez toi.
Au fil de ces dernières décennies, on a assisté à l'effet de Flynn, avec une augmentation constante du QI moyen, qui imposaient de réétalonner régulièrement les tests. Je pense que c'est un peu les mêmes raisons qui ont aboutit à la fois à l'augmentation des scores bruts au fur et à mesure que les gens ont accès à une meilleure alimentation, nourriture, système de santé, etc... Ca m'étonnerait que ce soit réductible à un seul élément.
-> les études statistiques peuvent-elles répondre à des questions individuelles: non. Tout au plus elles te renseignent sur une probabilité d’occurrence rien de plus. C'est comme si je cherchais à savoir si je suis plus grande ou plus petite que l'homme de ma vie sans jamais l'avoir vu et en me basant sur les différences sur la taille moyenne des hommes et des femmes. Il y a de grandes chances pour qu'il soit plus grand que moi mais c'est pas sûr. A part ça je ne peux rien en déduire.
Idem si tu rencontres qq un dont tu sais seulement qu'il est né en Afrique. Il sera probablement noir de peau mais peut-être pas du tout.
Accessoirement, les différences entre les QI selon la classe sont si faibles qu'individuellement, ça ne veut absolument rien dire.
Si c'est juste pour savoir si tu aurais eu un meilleur score si tu étais né ailleurs... Peut-être, un peu ... mais y a surement des familles où l'intelligence est mal vue dans les classes sociales supérieures, des cas où les enfants se mettent en opposition par rapport à une trop grande place donnée à l'intelligence, le rejet par rapport au sentiment d'appartenir à une élite, la possibilité de vivre des drames autres qui foutent tout en l'air etc etc.....
Si la confiance en soi dépendait de la classe sociale, ça se saurait aussi.
Peut-être que naitre dans une classe sociale défavorisée a au contraire provoqué chez toi un sentiment de revanche, une envie de t'en sortir ,et qq chose qui fait que tu as largement plus développé ton intellect que d'autres qui sont restés chez papa maman à jouer aux jeux videos ( encore que les jeux videos, ça développe certains trucs )
Bref, individuellement, ces études, si on en trouve qui te conviennent, ne te renseigneront pas tellement sur toi.
->l'inhibition intellectuelle, c'est diminuer de façon inconsciente des capacités existantes. Ce n'est pas la même chose que ne pas les développer par manque de stimulations. Dans le premier cas, elles existent mais ne sont pas exprimées, la différence entre les 2 est importante et très visible lorsque l'inhibition est levée. Dans le 2ème cas, impossible de savoir ce que ça aurait été avec une autre trajectoire de vie car ces capacités n'existent pas.
Est-ce qu 'il y a plus de personnes présentant une réelle inhibition intellectuelle parmi les personnes des classes sociales défavorisées? Je ne sais pas. Possible mais ce genre de problème semble si rare qu'il est peu probable qu'il ait un réel impact sur le QI moyen ( un peu comme les autistes de haut niveau quoi... bien qu'impressionnants ce sont des phénomènes périphériques).
Pour moi tu mélanges les 2 concepts.
La question que tu poses ne me semble pas du tout marginale, voire très courante mais je remarque que tu en modifies le contour dès qu'un semblant de réponse t'es apportée. Et ce n'est pas une critique, je pense juste que c'est parce que ça doit toucher à un système de valeurs importantes chez toi.
Au fil de ces dernières décennies, on a assisté à l'effet de Flynn, avec une augmentation constante du QI moyen, qui imposaient de réétalonner régulièrement les tests. Je pense que c'est un peu les mêmes raisons qui ont aboutit à la fois à l'augmentation des scores bruts au fur et à mesure que les gens ont accès à une meilleure alimentation, nourriture, système de santé, etc... Ca m'étonnerait que ce soit réductible à un seul élément.
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Re: inhibition et sous évaluation du QI
C'est normal que tu te poses la question, par contre c'est très hasardeux de parler sur ce sujet tout de même sensible politiquement sans avoir de la documentation scientifique solide pour éviter d'aller dans n'importe quelle direction.mainstete a écrit : L'inhibition intellectuelle c'est bien rabattre de manière consciente ou non ses capacité intellectuelle? Eh bien, il ne me parait pas délirant d'émettre l'hypothèse que la hierarchie sociale et que le pouvoir symbolique des classes "dominantes" empêchent des HPI d'assumer leur don et de moins bien réussir au test de QI qu'une personne qui serait plus en confiance et plus à l'aise avec ses capacité.
Et pour être plus précis, ce qu'il y a en trame de fond, c'est d'expliquer la corrélation qu'il existe en QI et classe sociale. Alors la différence n'est pas élevé, elle existe, c'est un fait, les chiffres le prouvent. La question que je me pose c'est d'où vient ce décalage. C'est à ça que je m'accroche depuis le début. Il existe les mêmes genre de résultats pour les races et je me pose la même question.
En attendant de trouver qq chose sur l'impact du pouvoir symbolique des classe dominantes, voici le résumé d'une étude sur les configurations familiales des enfants HPI http://www.sciencedirect.com/science/ar ... 8411000379
on y voit que les parents sont plus ou moins investis selon le type de configuration, et que cela pourrait avoir un impact important sur le succès scolaire
J'aimerais beaucoup faire un copié collé de la discussion de l'article, mais il n'est pas possible de le mettre sur un forum public pour des raisons de droit d'auteur. On peut en parler en mp, j'ai l'article si jamais qq'un est intéressé.
la vidéo est très intéressante, même si il faut rester prudent sur une différenciation trop stricte des HPI complexes et homogènes, à ma connaissance ce sont surtout des pistes de compréhension et il y a encore assez peu d'études sur le sujet (j'ai été voir sur researchgate, leurs derniers travaux n'ont pas encore été publiés, juste soumis si j'ai bien compris). Ce qui est intéressant aussi, c'est la proposition faite l'enfant de type complexe d'apprendre à gérer les émotions, et là c'est clair qu'une structure familiale équilibrée et soutenante va faciliter le processus à contrario d'une famille conflictuelle (je fais le lien avec l'article dont je parle juste avant).jaqi a écrit :Bonjour à tous, mainstete,
Dans cette vidéo, on donne une explication à l'échec scolaire, ça peut t'intéresser:
http://mobile.francetvinfo.fr/sante/sur ... 01653.html
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