Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
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Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Bonjour,
Comme promis dans ma présentation, je me livre un peu plus sur cette phase de questionnement qui n'est pas des plus reposantes.
30 ans cette année, à la suite d'un rendez-vous somme toute banal pour de l'hypnose (confiance en soi et gestion de la colère), la personne a supposé détecter de la "douance" en moi... J'avoue n'y avoir jamais pensé... Je m'imaginais bipolaire, borderline ou atteinte d'un autre trouble de la personnalité qui aurait permis d'expliquer mes "nombreux défauts", mais en aucun cas "surdouée". Je me trouve plutôt nulle, je n'ai jamais trouvé ma place, je doute de tout et surtout des choix que je dois faire et j'ai l'impression de ne plaire à presque personne (comme si j'étais anormale). Bref... Elle m'a conseillé de lire le livre de JSF "L'enfant surdoué". FIn du 3ème chapitre : j'ai bloqué, et j'ai pleuré 2 jours non stop sans comprendre pourquoi. J'ai lu en diagonal la suite il y a quelques jours.
Depuis un mois je surfe pas mal à la recherche d'info. La semaine dernière, je revoyais la dame de l'hypnose. Elle m'a indiqué alors que des personnes au QI "normal" fonctionnaient comme des surdoués mais n'avaient pas de nom (heu ok... donc si je rentre dedans ça veut dire que je n'ai toujours pas de place !) et que pour elle j'étais dotée de douance mais pas la peine de faire les tests. Je sors de là et je pleure, je me sens quelque peu "arnaquée" : pourquoi diable m'a-t-elle parlé de ça au départ ? Certes je ne comprenais pas mes réactions, pourquoi j'étais toujours en décalage, pourquoi un jour j'étais euphorique et je pouvais abattre des montagnes et le lendemain j'aurais pu m'ouvrir les veines. Pourquoi mon cerveau fonctionne en permanence, pourquoi je suis épuisée par tous ces questionnements, ces remises en question de qui je suis, de ma place sur terre, de ce que je dois faire etc... par ces sautes d'humeur, par ces crises d'enfants qui alternent avec paraît-il une "grande et profonde maturité" (selon des proches), ces crises de colère qui me font peur, cette sensation d'être toujours attaquée, qu'on me juge, qu'on se moque de moi... ce trop plein d'émotion, cette impatience bref...
Je ne comprenais pas, je listais ces "défauts" et j'en riais, mais j'avais un pseudo équilibre et une vie très heureuse. Pas celle que j'imaginais à 15 ans, non. Pas celle que je rêve d'avoir. Parce qu'à mes yeux je ne suis pas à la hauteur de ce que je suis censée être. Pas à la hauteur de ce que je pense être capable de faire. Mon angoisse ? : "être quelconque", dans le sens banal, ne rien faire de particulier de ma vie à part une petite routine "métro-boulot-dodo". Je me répète en boucle que je peux faire plus, que je ne dois pas me contenter de peu et que si j'arrivais à canaliser toute cette effervescence je pourrais abattre des montagnes.
Exigeante, intransigeante, perfectionniste, hypersensible, impatiente, colérique, susceptible, les sens hyper développés, une passion pour le juridique et toujours prête à défendre la veuve et l'orphelin, empathique... La liste est longue encore. Je ne peux absolument pas m'imaginer surdouée et pourtant je dois reconnaître constater que cette liste non exhaustive de mon tempérament répond aux traits décrits par JSF...
J'ai besoin de plus, de me dire que ce tourbillon intérieur, cet espèce de tsunami que je ressens, cette immense énergie qui veut sortir, cette sensation que je suis prise dans une camisole de force, comme si j'étouffais dans mes peurs, mes émotions, veut dire quelque chose, qu'il a une explication... J'ai une image de tout ça mais je n'arrive pas à la décrire. Depuis peu, j'ai réussi à reconnaître la chance que j'avais : une belle maison, des parents aimants et présents, un futur mari patient et doux, un nouveau projet professionnel qui commence... Mais tout me fait peur. Je me perds, je divague, je m'en excuse. Tout se bouscule. Bref....
Je me dis : non, pas moi, pas possible. C'est un "barnum", je vais me mettre martel en tête pour rien. Je ne suis pas surdouée, pas moi. Je n'ai rien à faire sur ce forum, et je vais me prendre une belle claque. Et je l'appréhende cette claque ! Déjà la réaction de la dame de l'hypnose. Je me suis sentie vexée, blessée, qu'après 2 h de discussion elle puisse me dire ça de but en blanc sans aucun test. Je suis trop bête c'est ça ? Je le savais merci mais quand même...
J'ai passé un peu de temps à lire vos posts ici. Et je n'ai pas envie de me poser la question pendant des mois, de me dire "ah bah oui je le suis peut-être au final" et de m'apercevoir dans 2 ans que "eh bah non ma cocotte, t'es vraiment mégalo !". Du coup, je pense me faire tester... au moins j'en aurai le coeur net, et si ce n'est pas ça, le psychologue pourra peut-être m'aiguiller un peu. Je ne pensais pas que tous ces éléments, tous ces traits de personnalité avaient ou pouvaient être expliqués. Je pensais seulement être comme ça. Un peu pleine de défauts et dérangée, trop sensible, susceptible, solitaire un peu, avec un côté "saint Bernard" etc...
Et si je ne le suis pas ? .... bonne question. Echec perso je pense. Puis comme toujours je me relèverai. Ca restera au fond de moi, pendant quelques années, et je passerai à autre chose. Voilà.
Alors, question : vous aussi, alternez-vous ou avez-vous alterné les phases de "je suis, c'est tellement possible !" et de "moi ? Impossible, je n'ai rien de particulier" etc... lançant alors le beau mouvement de dévalorisation que je connais si bien.
Comme promis dans ma présentation, je me livre un peu plus sur cette phase de questionnement qui n'est pas des plus reposantes.
30 ans cette année, à la suite d'un rendez-vous somme toute banal pour de l'hypnose (confiance en soi et gestion de la colère), la personne a supposé détecter de la "douance" en moi... J'avoue n'y avoir jamais pensé... Je m'imaginais bipolaire, borderline ou atteinte d'un autre trouble de la personnalité qui aurait permis d'expliquer mes "nombreux défauts", mais en aucun cas "surdouée". Je me trouve plutôt nulle, je n'ai jamais trouvé ma place, je doute de tout et surtout des choix que je dois faire et j'ai l'impression de ne plaire à presque personne (comme si j'étais anormale). Bref... Elle m'a conseillé de lire le livre de JSF "L'enfant surdoué". FIn du 3ème chapitre : j'ai bloqué, et j'ai pleuré 2 jours non stop sans comprendre pourquoi. J'ai lu en diagonal la suite il y a quelques jours.
Depuis un mois je surfe pas mal à la recherche d'info. La semaine dernière, je revoyais la dame de l'hypnose. Elle m'a indiqué alors que des personnes au QI "normal" fonctionnaient comme des surdoués mais n'avaient pas de nom (heu ok... donc si je rentre dedans ça veut dire que je n'ai toujours pas de place !) et que pour elle j'étais dotée de douance mais pas la peine de faire les tests. Je sors de là et je pleure, je me sens quelque peu "arnaquée" : pourquoi diable m'a-t-elle parlé de ça au départ ? Certes je ne comprenais pas mes réactions, pourquoi j'étais toujours en décalage, pourquoi un jour j'étais euphorique et je pouvais abattre des montagnes et le lendemain j'aurais pu m'ouvrir les veines. Pourquoi mon cerveau fonctionne en permanence, pourquoi je suis épuisée par tous ces questionnements, ces remises en question de qui je suis, de ma place sur terre, de ce que je dois faire etc... par ces sautes d'humeur, par ces crises d'enfants qui alternent avec paraît-il une "grande et profonde maturité" (selon des proches), ces crises de colère qui me font peur, cette sensation d'être toujours attaquée, qu'on me juge, qu'on se moque de moi... ce trop plein d'émotion, cette impatience bref...
Je ne comprenais pas, je listais ces "défauts" et j'en riais, mais j'avais un pseudo équilibre et une vie très heureuse. Pas celle que j'imaginais à 15 ans, non. Pas celle que je rêve d'avoir. Parce qu'à mes yeux je ne suis pas à la hauteur de ce que je suis censée être. Pas à la hauteur de ce que je pense être capable de faire. Mon angoisse ? : "être quelconque", dans le sens banal, ne rien faire de particulier de ma vie à part une petite routine "métro-boulot-dodo". Je me répète en boucle que je peux faire plus, que je ne dois pas me contenter de peu et que si j'arrivais à canaliser toute cette effervescence je pourrais abattre des montagnes.
Exigeante, intransigeante, perfectionniste, hypersensible, impatiente, colérique, susceptible, les sens hyper développés, une passion pour le juridique et toujours prête à défendre la veuve et l'orphelin, empathique... La liste est longue encore. Je ne peux absolument pas m'imaginer surdouée et pourtant je dois reconnaître constater que cette liste non exhaustive de mon tempérament répond aux traits décrits par JSF...
J'ai besoin de plus, de me dire que ce tourbillon intérieur, cet espèce de tsunami que je ressens, cette immense énergie qui veut sortir, cette sensation que je suis prise dans une camisole de force, comme si j'étouffais dans mes peurs, mes émotions, veut dire quelque chose, qu'il a une explication... J'ai une image de tout ça mais je n'arrive pas à la décrire. Depuis peu, j'ai réussi à reconnaître la chance que j'avais : une belle maison, des parents aimants et présents, un futur mari patient et doux, un nouveau projet professionnel qui commence... Mais tout me fait peur. Je me perds, je divague, je m'en excuse. Tout se bouscule. Bref....
Je me dis : non, pas moi, pas possible. C'est un "barnum", je vais me mettre martel en tête pour rien. Je ne suis pas surdouée, pas moi. Je n'ai rien à faire sur ce forum, et je vais me prendre une belle claque. Et je l'appréhende cette claque ! Déjà la réaction de la dame de l'hypnose. Je me suis sentie vexée, blessée, qu'après 2 h de discussion elle puisse me dire ça de but en blanc sans aucun test. Je suis trop bête c'est ça ? Je le savais merci mais quand même...
J'ai passé un peu de temps à lire vos posts ici. Et je n'ai pas envie de me poser la question pendant des mois, de me dire "ah bah oui je le suis peut-être au final" et de m'apercevoir dans 2 ans que "eh bah non ma cocotte, t'es vraiment mégalo !". Du coup, je pense me faire tester... au moins j'en aurai le coeur net, et si ce n'est pas ça, le psychologue pourra peut-être m'aiguiller un peu. Je ne pensais pas que tous ces éléments, tous ces traits de personnalité avaient ou pouvaient être expliqués. Je pensais seulement être comme ça. Un peu pleine de défauts et dérangée, trop sensible, susceptible, solitaire un peu, avec un côté "saint Bernard" etc...
Et si je ne le suis pas ? .... bonne question. Echec perso je pense. Puis comme toujours je me relèverai. Ca restera au fond de moi, pendant quelques années, et je passerai à autre chose. Voilà.
Alors, question : vous aussi, alternez-vous ou avez-vous alterné les phases de "je suis, c'est tellement possible !" et de "moi ? Impossible, je n'ai rien de particulier" etc... lançant alors le beau mouvement de dévalorisation que je connais si bien.
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Oui, c'est assez "normal" je pense de se questionner et tant que je n'ai pas la réponse j'alterne aussi entre le "je suis" probablement parce que ... Et "je ne suis pas" parce que ... J'oserai dire "être ou ne pas être telle est la question" ;-)
C'est aussi pour cela que je vais passer le test au milieu du mois prochain. Cette question se répète en boucle dans ma tête de manière encore plus importante depuis que la psy que j'ai vu m'a dis "ça y ressemble" après que je lui ai parlé de moi pendant près d'une heure. Comme le sentiment d'avoir présenté que ce qui peux coller et d'avoir zappé le reste. Bref, vivement le test pour que je sois fixée.
C'est aussi pour cela que je vais passer le test au milieu du mois prochain. Cette question se répète en boucle dans ma tête de manière encore plus importante depuis que la psy que j'ai vu m'a dis "ça y ressemble" après que je lui ai parlé de moi pendant près d'une heure. Comme le sentiment d'avoir présenté que ce qui peux coller et d'avoir zappé le reste. Bref, vivement le test pour que je sois fixée.
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Pareil ici. Je suis tombée par hasard sur une émission à la télé qui parlait de bêtes à rayures, et y a un mec qui temoignait, je me suis dit "mec, I feel you" (oui je parle comme Jean Claude Van Damme dans ma tete). J'ai tendance a être une éponge à émotions mais là, ca allait au delà du ressenti de sa tristesse: je m'identifiais. Et pour la première fois de ma vie, j'ai commencé à me demander si je pouvais être concernée par la douance, ce qui expliquerait les difficultés que je rencontre en ce moment (et aussi pas mal de trucs de mon enfance). Mais après, je me suis dit que 50% de la population pourrait s'identifier à ce profil là. Le fameux effet barnum ! Je n'arrête pas de lire sur le sujet, faire des tests de qi en ligne, etc et des fois, je me dis : "tu vois ! Ça colle parfaitement" et d'autres fois : "mais non, les tests doivent être fait de telle manière à ce que le score obtenu soit plus élevé que le qi réel" ( pour que les gens soient contents). J'en ai parle à ma psy qui m'a dit que je correspondais bien au profil. Après elle réinterprétait tout par rapport à ça, comme si j'etais déjà diagnostiquée. Ça m'a embêtée et on a arrêté d'en parler. Donc j'en suis toujours à cette phase d'alternance, et j'essaie de prendre rdv au plus vite pour mon prochain séjour en France !
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Oui, j'aimerais faire le test rapidement aussi ! Mais je me sens comme "un imposteur" à vouloir faire ce test, une petite voix me répète "non mais tu t'entends madame mégalo ?". Après, j'ai aussi peur du résultat... Mes parents à priori à l'époque n'y ont pas pensé ni pour moi ni pour mon frère (c'était effectivement moins répandu qu'aujourd'hui) et à part cette ancienne infirmière il y a 1 mois, jamais je n'avais entendu parler de tous ces signes. Pour moi surdoué était le synonyme de QI élevé. Je me dis la même chose : si ça tombe beaucoup de gens se reconnaissent ! Mais quand j'analyse un peu en profondeur, je ne peux nier que depuis toujours je me sens en décalage, comme si j'avais un regard différent, plus critique, presque omniscient sur ce qui m'entoure. Je me surprends parfois à me dire intérieurement à propos de quelqu'un ou de sa situation "mais je ne comprends pas pourquoi elle dit ça, fait ça, ce serait tellement simple de, etc...". J'ai commencé à chercher un psychologue, mais j'ai peur de mal choisir aussi, de m'orienter vers quelqu'un qui ne saura pas m'accompagner.
Et pour toi, Claire, pour vous qui lisez, le contrôle, c'est quoi ?
"claireee a écrit :Bonjour,
.".. J'avoue n'y avoir jamais pensé... Je m'imaginais bipolaire, borderline ou atteinte d'un autre trouble de la personnalité qui aurait permis d'expliquer mes "nombreux défauts", mais en aucun cas "surdouée". Je me trouve plutôt nulle, je n'ai jamais trouvé ma place, je doute de tout et surtout des choix que je dois faire et j'ai l'impression de ne plaire à presque personne (comme si j'étais anormale). ...
...Certes je ne comprenais pas mes réactions, pourquoi j'étais toujours en décalage, pourquoi un jour j'étais euphorique et je pouvais abattre des montagnes et le lendemain j'aurais pu m'ouvrir les veines. Pourquoi mon cerveau fonctionne en permanence, pourquoi je suis épuisée par tous ces questionnements, ces remises en question de qui je suis, de ma place sur terre, de ce que je dois faire etc... par ces sautes d'humeur, par ces crises d'enfants qui alternent avec paraît-il une "grande et profonde maturité" (selon des proches), ces crises de colère qui me font peur, cette sensation d'être toujours attaquée, qu'on me juge, qu'on se moque de moi... ce trop plein d'émotion, cette impatience bref...
Je ne comprenais pas, je listais ces "défauts" et j'en riais, mais j'avais un pseudo équilibre et une vie très heureuse. Pas celle que j'imaginais à 15 ans, non. Pas celle que je rêve d'avoir. Parce qu'à mes yeux je ne suis pas à la hauteur de ce que je suis censée être. Pas à la hauteur de ce que je pense être capable de faire. Mon angoisse ? : "être quelconque", dans le sens banal, ne rien faire de particulier de ma vie à part une petite routine "métro-boulot-dodo". Je me répète en boucle que je peux faire plus, que je ne dois pas me contenter de peu et que si j'arrivais à canaliser toute cette effervescence je pourrais abattre des montagnes...."
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Alors, question : vous aussi, alternez-vous ou avez-vous alterné les phases de "je suis, c'est tellement possible !" et de "moi ? Impossible, je n'ai rien de particulier" etc... lançant alors le beau mouvement de dévalorisation que je connais si bien.
Bonjour Claire
Bien sûr que j'alterne les vraisemblables et les impossibles. Sont-ils si nombreux, ceux qui s'évaluent sans douter ?
A nouveau tout ce que tu écris me touche et me renvoie à ce que j'étais il y a quelques années.
Mais je voulais te parler à propos de ce que tu m'as répondu sur le contrôle :
"Le souci de "se laisser être" Ethel, est que je ne sais absolument pas lâcher prise, je n'y arrive pas... Dramatique ? Je dois tout contrôler, en permanence. Moi en premier. Je me cale sur l'environnement, il me dicte ce que je dois faire ou dire. N'est-ce pas plutôt l'inverse en général ? On s'adapte, certes, mais je tâtonne et je fais en fonction."
Est-ce en lien avec le sujet ? Je n'en suis pas sûre. C'est juste que la question me trotte dans la tête !
Pendant de très longues années, j'ai vécu avec le sentiment continu que 3 entités se partageaient mon cerveau. Mais je ne me reconnaissais dans aucune des voix qui, inlassablement, commentaient toutes mes activités et toutes mes pensées, auxquelles je n'échappais que plongée dans un imaginaire suffisant (livre, film, musique...) ou dans un travail de démonstration ou de résolution de problème. Il y avait "le censeur", qui jugeait durement et tendait à me faire taire et me paralyser, "le raisonneur", qui argumentait sans pour autant se révolter et parvenait parfois à contrer les critiques, et "le ludion" (ne me demandez pas pourquoi une telle appellation qui s'est imposée sans me demander mon avis, en lien très certainement avec le caractère ludique de la chose), qui commentait ironiquement la plupart du temps, parfois juste avec humour, et auquel j'aurais voulu m'identifier, sans le pouvoir. Pardon de cette longue digression, mais le contrôle, pour moi, a longtemps été ces "regards" permanents et critiques qui orientaient mes actions et réactions vers des tentatives pas toujours fructueuses de satisfaire aux critères drastiques du premier sans sacrifier l'espace (limité) d'indépendance du second, ni le rire du troisième. Depuis, je me suis "réunifiée", si j'ose écrire. Je n'ai plus accès qu'à une introspection que je qualifie de "normale" faute de savoir comment la qualifier. Disons que je porte toute seule arguments, contre-arguments, critiques et jugements, si contradictoires et paradoxaux soient-ils. C'est plus confortable, mais moins riche. Mais ça m'a permis de ne plus être en situation d'auto-analyse et d'auto-observation vingt quatre heure sur vingt quatre. Le contrôle, selon moi, c'est donc cette capacité à observer et analyser ce que je suis et ce que je fais dans une situation donnée, et j'échappe au besoin de le faire constamment par le sentiment de mon unité. Etant une (Moi), je peux fusionner être et faire sans risquer de "condamnation" ! Le contrôle servait donc à me protéger de mon propre jugement. Un peu confus, tout ça.
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
.Mais je me sens comme "un imposteur" à vouloir faire ce test, une petite voix me répète "non mais tu t'entends madame mégalo ?"
C'est justement le test qui te permettra de poser les choses! Ce qui serait une "imposture", c'est de t'autopersuader que tu es surdouée, et que tu n'as pas besoin d'un regard extérieur pour l'affirmer. (de préférence un regard extérieur pro, avec tests à l'appui : à ta place, je resterais prudente devant le diag pifométrique de la dame de l'hypnose...)
Là, tu te poses des questions, et c'est bien normal : on est nombreux à être passés par cette phase Pour certains, le test a confirmé cette piste, pour d'autres non, mais ce n'est jamais anodin de se poser la question : ça montre qu'on est peut-être à un stade où on a besoin de faire le point sur ce qu'on est, notre rapport aux autres, nos réactions. Le test est un moyen d'avancer. La douance peut expliquer certaines choses. Si ce n'est pas ça, c'est qu'il faut peut-être chercher ailleurs, si on en ressent le besoin.
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Ben je dirais que tant qu'on n'a pass été vérifier, c'est un peu normal non?
Quant à cette "dame de l'hypnose" c'est qui? Quelle compétence a-t-elle sur la douance? C'est une psychologue? une psychothérapeuthe? une Coach? Ca compte énormément dans le crédit à apporter à ses paroles.
Quoi qu'il en soit, il me semble que tu ne pourras pas te défaire de ces interrogations sans passer par la case psychologue + test et il est d'autant plus important de passer par quelqu'un qui s'y connait bien et qui sera capable de faire autre chose que se baser sur un résultat chiffré à un test.
A toi de voir si c'est le bon moment, si cette petite danse est supportable et ce que tu veux vraiment au fond de toi.
Quoi qu'il en soit, il n'y a rien d'arrogant à se poser des questions et à chercher des réponses. Tout professionnel du soin psy qui te fait ressentir ça est sans doute à éviter. (pour peu que ces craintes ne viennent pas juste de toi, évidemment)
Quant à cette "dame de l'hypnose" c'est qui? Quelle compétence a-t-elle sur la douance? C'est une psychologue? une psychothérapeuthe? une Coach? Ca compte énormément dans le crédit à apporter à ses paroles.
Quoi qu'il en soit, il me semble que tu ne pourras pas te défaire de ces interrogations sans passer par la case psychologue + test et il est d'autant plus important de passer par quelqu'un qui s'y connait bien et qui sera capable de faire autre chose que se baser sur un résultat chiffré à un test.
A toi de voir si c'est le bon moment, si cette petite danse est supportable et ce que tu veux vraiment au fond de toi.
Quoi qu'il en soit, il n'y a rien d'arrogant à se poser des questions et à chercher des réponses. Tout professionnel du soin psy qui te fait ressentir ça est sans doute à éviter. (pour peu que ces craintes ne viennent pas juste de toi, évidemment)
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Bonsoir !
Pour la dame de l'hypnose, c'est une ancienne infirmière. Je suis tout à fait d'accord sur le fait de ne pas s'arrêter sur son diag, et c'est bien pour ça que je suis là et en pleine interrogation. Pour moi il m'a permis d'avoir une piste sur qui je suis (potentiellement) mais son avis ne vaut rien. Et c'est bien ce qui m'a dérangé avec nos rdv.
Comme j'ai dit, je n'ai jamais pensé à ça. Un surdoué pour moi était quelqu'un au QI plus élevé. Je n'étais pas au courant de la différence principale : le fonctionnement. Le doute est venu de mes lectures (le livre de JSF et les différents sites et forums dédiés...). Comment se pose-t-on la question après tant d'années ? J'ai lu que certains avaient vu un reportage, d'autres par un psy...
Le bon moment ? Je suis à un tournant de ma vie. En 2 ans, j'ai réalisé beaucoup de choses : l'achat d'une maison, une rupture conventionnelle, le lancement d'une activité libérale indépendante, et dans quelques mois un mariage avec la suite : projet bébé. Et je bloque surtout dans le domaine professionnel. Je ne trouve pas ma place, je ne me trouve absolument pas douée alors que tout le monde me complimente régulièrement (et mes amis sont d'ailleurs la source de la décision de me lancer), et j'ai l'impression quand je parle de tous les projets d'évolution que c'est moi que j'essaye de convaincre et pas les autres. Je ne me sens pas légitime. Et c'est comme ça dans tous les domaines de ma vie. Et dans ma vie tout court d'ailleurs. J'ai envie de tout, d'avoir mille vies en une. Le test me permettra de savoir et d'avancer quoi qu'il arrive.
Ethel, je comprends parfaitement ce que tu dis. C'est marrant cette interprétation ! Je connais ces petites voix qui analysent en permanence ce qu'on fait et ce qu'on dit, qui commentent en te faisant douter, en ne sachant plus du coup à quel saint se vouer et au final qui on est réellement. Elles me jugent constamment. Quand je parlais du lâcher-prise, ça englobe tout : la capacité à arrêter de penser, la capacité à me laisser vivre. Je suis dans le contrôle permanent. 6 mois de ma vie, il y a 10 ans, j'ai tout plaqué. Sur un coup de tête. Et pendant ces 6 mois, j'ai vécu. J'ai réussi à mêler être et faire comme tu dis. Je me sentais vivante. J'étais loin de chez moi, loin de mes proches, je ne connaissais personne... Je pense que je me juge et que je porte trop d'importance au regard des autres. D'autant que j'interprète tout et parfois de travers, je suis tellement susceptible... Dans mon cas j'ai davantage l'impression que c'est ce jugement permanent qui induit un contrôle constant...Ethel a écrit : Pendant de très longues années, j'ai vécu avec le sentiment continu que 3 entités se partageaient mon cerveau. Mais je ne me reconnaissais dans aucune des voix qui, inlassablement, commentaient toutes mes activités et toutes mes pensées, auxquelles je n'échappais que plongée dans un imaginaire suffisant (livre, film, musique...) ou dans un travail de démonstration ou de résolution de problème. Il y avait "le censeur", qui jugeait durement et tendait à me faire taire et me paralyser, "le raisonneur", qui argumentait sans pour autant se révolter et parvenait parfois à contrer les critiques, et "le ludion" (ne me demandez pas pourquoi une telle appellation qui s'est imposée sans me demander mon avis, en lien très certainement avec le caractère ludique de la chose), qui commentait ironiquement la plupart du temps, parfois juste avec humour, et auquel j'aurais voulu m'identifier, sans le pouvoir.
Pour la dame de l'hypnose, c'est une ancienne infirmière. Je suis tout à fait d'accord sur le fait de ne pas s'arrêter sur son diag, et c'est bien pour ça que je suis là et en pleine interrogation. Pour moi il m'a permis d'avoir une piste sur qui je suis (potentiellement) mais son avis ne vaut rien. Et c'est bien ce qui m'a dérangé avec nos rdv.
Comme j'ai dit, je n'ai jamais pensé à ça. Un surdoué pour moi était quelqu'un au QI plus élevé. Je n'étais pas au courant de la différence principale : le fonctionnement. Le doute est venu de mes lectures (le livre de JSF et les différents sites et forums dédiés...). Comment se pose-t-on la question après tant d'années ? J'ai lu que certains avaient vu un reportage, d'autres par un psy...
Le bon moment ? Je suis à un tournant de ma vie. En 2 ans, j'ai réalisé beaucoup de choses : l'achat d'une maison, une rupture conventionnelle, le lancement d'une activité libérale indépendante, et dans quelques mois un mariage avec la suite : projet bébé. Et je bloque surtout dans le domaine professionnel. Je ne trouve pas ma place, je ne me trouve absolument pas douée alors que tout le monde me complimente régulièrement (et mes amis sont d'ailleurs la source de la décision de me lancer), et j'ai l'impression quand je parle de tous les projets d'évolution que c'est moi que j'essaye de convaincre et pas les autres. Je ne me sens pas légitime. Et c'est comme ça dans tous les domaines de ma vie. Et dans ma vie tout court d'ailleurs. J'ai envie de tout, d'avoir mille vies en une. Le test me permettra de savoir et d'avancer quoi qu'il arrive.
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Coucou !
"— Tu as suivi le chemin de tes désirs, et il ne va jamais tout droit. Tu as fait un grand détour, mais c'était ton chemin, et sais-tu pourquoi ? Tu fais partie de ceux qui ne peuvent retourner en arrière que lorsqu'ils ont trouvé la source d'où jaillit l'eau de la vie. Pour s'y rendre il n'existe aucun chemin qui soit simple. [...] Chaque chemin qui y aboutit était finalement le bon.
— Faut-il donc que je perde tout ?
— Rien ne se perd, dit-elle, tout se transforme." (Michael Ende, L'Histoire sans fin)
Comme ça, j'ai l'impression qu'il serait dommage de voir un résultat négatif à ce test comme un échec ou une source de dévalorisation... Tu as l'air de savoir déjà que tu fonctionnes/réfléchis d'une manière particulière, et cela ne va pas s'évaporer d'un coup ! Ce qui me semble le plus important, c'est l'envie d'aller de l'avant, de suivre des projets, et tu as l'air d'en avoir sous le coude : alors qu'importe, go for it !claireee a écrit : Et si je ne le suis pas ? .... bonne question. Echec perso je pense. Puis comme toujours je me relèverai. Ca restera au fond de moi, pendant quelques années, et je passerai à autre chose. Voilà.
Alors, question : vous aussi, alternez-vous ou avez-vous alterné les phases de "je suis, c'est tellement possible !" et de "moi ? Impossible, je n'ai rien de particulier" etc... lançant alors le beau mouvement de dévalorisation que je connais si bien.
"— Tu as suivi le chemin de tes désirs, et il ne va jamais tout droit. Tu as fait un grand détour, mais c'était ton chemin, et sais-tu pourquoi ? Tu fais partie de ceux qui ne peuvent retourner en arrière que lorsqu'ils ont trouvé la source d'où jaillit l'eau de la vie. Pour s'y rendre il n'existe aucun chemin qui soit simple. [...] Chaque chemin qui y aboutit était finalement le bon.
— Faut-il donc que je perde tout ?
— Rien ne se perd, dit-elle, tout se transforme." (Michael Ende, L'Histoire sans fin)
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Je rejoins Agrippine sur la question de l'échec perso: que tu fasses le test ou pas, ton qi va rester le même. Donc pas d'échec possible dans l'évaluation d'une valeur que tu ne peux pas controler. Je dis ça, mais si j'avais fait le test il y a trois mois, quand j'ai commencé à réfléchir à cette question de douance, j'aurais très mal digéré un résultat négatif car 1) je n'aurais rien pour expliquer les choses qui m'ont fait ou me font souffrir 2) même si j'ai l'impression d'être immensément bête depuis quelques années, j'ai bizarrement gardé des traces d'esprit de compétition (ancienne première de classe) et j'aurais mal géré de ne pas faire mieux que la plupart des gens à un test intellectuel (est-ce que c'est super bizarre ?). Aujourd'hui je me rends compte que même avec un diagnostic -, je vais avancer sur mes problèmes en éliminant une hypothèse de travail. Après avoir parlé à ma psy et fait un million de tests sur internet, je n'ai plus peur d'avoir un résultat inférieur à 100, ce qui m'aurait fait souffrir et m'aurait conforté dans mon sentiment d'imposture, en particulier au travail. Je me dis aussi "comme t'es mégalo de considérer ça comme quelque chose de plausible" mais en même temps, je préfère me débarrasser du doute qui me ronge et gérer mes problèmes d'ego plus tard En tout cas, aujourd'hui, je suis dans un jour " je ne le suis pas", ayant découvert que le "brillant bosseur" de JSF pouvait être aussi un adulte anxieux. Je me renseigne sur ce deuxième profil et je me questionne aussi sur ça : ai-je vraiment bossé à l'école ? Réponses en avril
- TourneLune
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Peux tu préciser cette histoire de brillant bosseur qui serait un adulte anxieux?
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
C'est page 63 de TIPEH. JSF écrit "il semble que les enfants modèles, les BB, soient des adultes anxieux". C'est la seule mention de leur anxiété que j'ai trouvée pour le moment, je suis preneuse de plus d'informations !
Je me demande comment différencier un enfant modèle BB d'un surdoué qui aurait accepté le cadre tel que c'est décrit page 142 ? Mais peut-être devrais-je poser cette question autre part.
Je me demande comment différencier un enfant modèle BB d'un surdoué qui aurait accepté le cadre tel que c'est décrit page 142 ? Mais peut-être devrais-je poser cette question autre part.
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Ah, vu ta formulation je pensais que tu avais entendu parler du brillant bosseur ailleurs que chez JSF. ...
Tu devrais trouver des infos sur le forum sur ce "concept" qui est charmant mais qu'elle est apparemment la seule à évoquer ....
Tu devrais trouver des infos sur le forum sur ce "concept" qui est charmant mais qu'elle est apparemment la seule à évoquer ....
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
En même temps, elle est peut-être la seule à employer le terme Brillant Bosseur, mais ils existent bien. Enfin moi ça me parle carrément!
À l'école primaire les deux-trois premières de la classe (toutes mes copines) en étaient. Elles travaillaient dur et c'était la bataille pour être 1ère de la classe. Moi j'arrivais toujours 3-4ème, mais sans effort et sans envie particulière d'y être d'ailleurs...
Ma grande sœur était aussi une brillante bosseuse, elle a réussi bien mieux que moi professionnellement.
Donc oui, cette expression, ou ce concept si vous le voyez comme tel, me parle en effet.
À l'école primaire les deux-trois premières de la classe (toutes mes copines) en étaient. Elles travaillaient dur et c'était la bataille pour être 1ère de la classe. Moi j'arrivais toujours 3-4ème, mais sans effort et sans envie particulière d'y être d'ailleurs...
Ma grande sœur était aussi une brillante bosseuse, elle a réussi bien mieux que moi professionnellement.
Donc oui, cette expression, ou ce concept si vous le voyez comme tel, me parle en effet.
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Non mais évidemment qu'il y a des gens qui sont brillants et qui bossent.
Mais ce dont elle parle elle, c'est de gens qui seraient HQI mais pas surdoués, genre on peut pas être surdoué bosseur et brillant ^^
Mais ce dont elle parle elle, c'est de gens qui seraient HQI mais pas surdoués, genre on peut pas être surdoué bosseur et brillant ^^
- pairlapinpin
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
L'être ou ne pas l'être, n'en reste pas moins qu'après le verdict officialisant, on est, et pas moins qu'avant, ni plus.
Ça, c'est pour moi l'essentiel.
Mais je serais malhonnête de ne pas avouer continuer à me poser la question pour ce qui me concerne, malgré le résultat positif, ce que j'attribue au fait de que je n'ai pas encore suffisamment repris un rythme propre de marche dans ce monde pour ne pas tout simplement ne plus me préoccuper de cela, pour simplement vivre.
Ça viendra, je crois, comme le fait que je sais que j'aime le vin, la charcutaille et le fromage ce qui provoque des situations dans lesquelles je bois du vin, je mange de la charcutaille et du fromage.
Être étiqueté HQI n'a, en soi, aucun intérêt (à part, peut-être, servir de passe d'entrée dans des salons). Se rétablir en prenant en compte cette particularité peut être intéressant. Et il y a plein d'autres particularités, mais on est pas sur adulte-soirée-vin-fromage.fr
Enfin, quelqu'un qui pompe des images sur le site de Hubble pour en faire son avatar ne peut pas être entièrement mauvais, donc l'espoir est permis, quel que soit le résultat d'un test.
Ça, c'est pour moi l'essentiel.
Mais je serais malhonnête de ne pas avouer continuer à me poser la question pour ce qui me concerne, malgré le résultat positif, ce que j'attribue au fait de que je n'ai pas encore suffisamment repris un rythme propre de marche dans ce monde pour ne pas tout simplement ne plus me préoccuper de cela, pour simplement vivre.
Ça viendra, je crois, comme le fait que je sais que j'aime le vin, la charcutaille et le fromage ce qui provoque des situations dans lesquelles je bois du vin, je mange de la charcutaille et du fromage.
Être étiqueté HQI n'a, en soi, aucun intérêt (à part, peut-être, servir de passe d'entrée dans des salons). Se rétablir en prenant en compte cette particularité peut être intéressant. Et il y a plein d'autres particularités, mais on est pas sur adulte-soirée-vin-fromage.fr
Enfin, quelqu'un qui pompe des images sur le site de Hubble pour en faire son avatar ne peut pas être entièrement mauvais, donc l'espoir est permis, quel que soit le résultat d'un test.
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Tournelune: Pour le brillant bosseur: désolée pour la confusion et je vais jeter un œil dans les autres topics. Mais déjà, j'avais mal compris le concept, il me semble, car j'ai cru que le brillant bosseur ne rentrait pas dans la catégorie QI>130. J'imaginais que toutes les personnes HQI fonctionnaient qualitativement de manière similaire. J'ai visiblement encore beaucoup de choses à apprendre.
Pairlapimpin: Je pense que pour moi un diagnostic + pourrait m'aider à retrouver une estime de moi et un diagnostic - me permettrait d'éliminer une hypothèse de travail et move on. Donc je le vois comme une étape importante. Mon avatar est une image libre de droit, comme toutes celles de la NASA après embargo, et a été prise par Galileo. Elle ne provient pas du site de Hubble.
Pairlapimpin: Je pense que pour moi un diagnostic + pourrait m'aider à retrouver une estime de moi et un diagnostic - me permettrait d'éliminer une hypothèse de travail et move on. Donc je le vois comme une étape importante. Mon avatar est une image libre de droit, comme toutes celles de la NASA après embargo, et a été prise par Galileo. Elle ne provient pas du site de Hubble.
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Je me permets de vous joindre le paragraphe de TIPEH qui en parle. Je l'ai écrit en entier, mais si ça doit déranger, qu'on me le dise.
Il n'est dit nulle part que le BB a un QI > 130. D'ailleurs, elle ne parle pas du tout de bilan psychométrique. Quid ?« Le BB, Brillant Bosseur, n'est pas le surdoué…
C'est l'origine de la confusion. Penser que celui qui réussit brillamment est forcément surdoué. Alors que l'on mélange deux caractéristiques distinctes. Le Brillant Bosseur est celui qui possède une grande intelligence mais une intelligence adaptative. Une forme d'intelligence semblable à celle de tous. Seulement différente en quantité et non en qualité. Le Brillant Bosseur a une intelligence quantitativement supérieure mais qualitativement supérieure. De plus, avec cette intelligence adaptative, il saura optimiser en travaillant pour en faire une force de réussite exemplaire.
Ce sont ceux-là qui, avec facilité, réussissent scolairement, professionnellement et même humainement, au sens le plus classique du terme. Ce sont ceux-là qui sont les chouchous des profs. Ce sont eux qui raflent les premières places, de la maternelle à la vie professionnelle. Et tant mieux, il faut des premiers. Cela renforce le challenge et ne doit pas faire crier à l'injustice. Personne ne songe à penser injuste qu'un tennisman remporte un tournoi parce qu'il est plus “doué” que son adversaire, ou que tel compositeur de musique soit capable, grâce à son talent, d'émouvoir des milliers d'auditeurs en extase. Alors, pourquoi l'intelligence serait-elle plus suspecte ? Pour ceux que tout cela agacerait quand même, on peut mettre un léger bémol : il semble que les enfants modèles, les BB, soient des adultes anxieux…
Mais ces BB se distinguent des surdoués par leur facilité à utiliser leur potentiel dont les formes adaptées conviennent bien à notre société. À côté, la nature plus échevelée, désordonnée, brouillonne, intense, tumultueuse de l'intelligence du surdoué qui rend son “formatage” plus difficile. Pour lui, le combat, c'est lui-même d'abord. C'est parvenir à apprivoiser, dompter, canaliser sa pensée et sa compréhension tentaculaire du monde en un courant linéaire et concentré. Tout en apaisant les aspérités les plus sensibles et douloureuses de sa sensibilité. C'est son premier défi. Après, seulement après, il pourra s'interroger sur comment faire avec le monde ? Comment répondre aux attentes ? Comment réussir, lui aussi ? »JSF, Trop intelligent pour être heureux, p. 63-64
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Non tu as raison semble t il, c'est moi qui me trompe et gardait un mauvais souvenir. Il me semble quand meme qu'elle parle à un moment de personnes ayant un qi>130 et pas surdouée.
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
J'avais gardé le même souvenir que toi, TourneLune, mais n'est-ce pas aussi le souvenir simplement de l'association que l'on a faite ?
Pour avoir scanné rapidement les chapitres les plus susceptibles de répondre à cette question, je n'ai pas trouvé grand-chose d'autre… JSF ne donne que peu de chiffres, en vérité. Et ne fait pas le tri dans la masse des surdoués, d'ailleurs.
Autres citations :
C'est même dommage qu'au seul moment où elle évoque ce concept, elle ne fasse pas mention de ce qui pourrait se passer lors d'une évaluation psychométrique. Quel QI ont ces gens ? Sont-ce des gens qui obtiendraient entre 115 et 130, justement, se situant dans la zone de l'intelligence supérieure (avec des nuances sur ces chiffres) ?
Est-ce pour cela aussi que certains en sont venus à déduire que ce qu'ils appellent « ###sempiternelle allégorie de l'hippocampe écervelé### » n'a rien à voir avec un test psychométrique (pas que ne franchit pas Jeanne Siaud-Facchin) ?
Pour avoir scanné rapidement les chapitres les plus susceptibles de répondre à cette question, je n'ai pas trouvé grand-chose d'autre… JSF ne donne que peu de chiffres, en vérité. Et ne fait pas le tri dans la masse des surdoués, d'ailleurs.
Autres citations :
« Un chiffre de QI n'est pas un diagnostic. C'est un indice qui oriente le diagnostic. »TIPEH, p. 118
Je suppose que ces lignes sur les Brillants Bosseurs sont aussi écrites en réaction au fait que beaucoup de gens pensent que le fait de réussir brillamment scolairement et professionnellement pourraient être le reflet de la douance… alors qu'il n'en est rien (et que nombre de parcours chaotiques ici le démontrent).« On peut conclure à un diagnostic de surdoué même si les scores de QI n'atteignent pas les bornes quantitatives classiques. […] Le QI étant une condition nécessaire pour le diagnostic, mais pas une condition sine qua non. […]
« On peut aussi parler d'intelligence élevée, sans diagnostic de surdoué, même si les scores aux échelles d'intelligence sont très supérieurs. »TIPEH, p. 122
C'est même dommage qu'au seul moment où elle évoque ce concept, elle ne fasse pas mention de ce qui pourrait se passer lors d'une évaluation psychométrique. Quel QI ont ces gens ? Sont-ce des gens qui obtiendraient entre 115 et 130, justement, se situant dans la zone de l'intelligence supérieure (avec des nuances sur ces chiffres) ?
Est-ce pour cela aussi que certains en sont venus à déduire que ce qu'ils appellent « ###sempiternelle allégorie de l'hippocampe écervelé### » n'a rien à voir avec un test psychométrique (pas que ne franchit pas Jeanne Siaud-Facchin) ?
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Oui, oui. Je répondais à la question de ton message d'origine, je ne doutais pas de la pertinence de tes choix. Le test a été pour moi une étape importante également.Callisto a écrit :Je pense que pour moi un diagnostic + pourrait m'aider à retrouver une estime de moi et un diagnostic - me permettrait d'éliminer une hypothèse de travail et move on. Donc je le vois comme une étape importante.
Là, c'était la blague parce que mon avatar jetable contient la même image que le tien.Callisto a écrit :Mon avatar est une image libre de droit, comme toutes celles de la NASA après embargo, et a été prise par Galileo. Elle ne provient pas du site de Hubble.
C'était pour rendre l'atmosphère jovi.ale.
C'est raté, alors je vais essayer un utilisant une seule émoticône, attention :
► Afficher le texte
Bon, je retourne bosser.
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Désolée pour être passée à coté de la blague ... Premier degré quand tu nous tiens !
En tout cas, cette fois-ci c'est réussi, je kiffe l’émoticône
En tout cas, cette fois-ci c'est réussi, je kiffe l’émoticône
Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Coucou, me revoilou,claireee a écrit :Bonsoir !
Pour la dame de l'hypnose, c'est une ancienne infirmière. Je suis tout à fait d'accord sur le fait de ne pas s'arrêter sur son diag, et c'est bien pour ça que je suis là et en pleine interrogation. Pour moi il m'a permis d'avoir une piste sur qui je suis (potentiellement) mais son avis ne vaut rien. Et c'est bien ce qui m'a dérangé avec nos rdv.
Comme j'ai dit, je n'ai jamais pensé à ça. Un surdoué pour moi était quelqu'un au QI plus élevé. Je n'étais pas au courant de la différence principale : le fonctionnement. Le doute est venu de mes lectures (le livre de JSF et les différents sites et forums dédiés...). Comment se pose-t-on la question après tant d'années ? J'ai lu que certains avaient vu un reportage, d'autres par un psy...
Le bon moment ? Je suis à un tournant de ma vie. En 2 ans, j'ai réalisé beaucoup de choses : l'achat d'une maison, une rupture conventionnelle, le lancement d'une activité libérale indépendante, et dans quelques mois un mariage avec la suite : projet bébé. Et je bloque surtout dans le domaine professionnel. Je ne trouve pas ma place, je ne me trouve absolument pas douée alors que tout le monde me complimente régulièrement (et mes amis sont d'ailleurs la source de la décision de me lancer), et j'ai l'impression quand je parle de tous les projets d'évolution que c'est moi que j'essaye de convaincre et pas les autres. Je ne me sens pas légitime. Et c'est comme ça dans tous les domaines de ma vie. Et dans ma vie tout court d'ailleurs. J'ai envie de tout, d'avoir mille vies en une. Le test me permettra de savoir et d'avancer quoi qu'il arrive.
L'avis de la dame à l'hypnose vaut pour ce qu'il est, qui ne peut être rien, sauf à lui dénier le droit de penser ! Mais qui ne saurait en aucun cas faire office de diagnostic, évidemment.
En tous cas, ta capacité à agir dans tant de domaines prouve au moins que tu regorges d'énergie vitale, et ce n'est pas rien ! De plus tu as un amour, des amis. Que demande le peuple ? Ben justement, le peuple demande le pouvoir, la légitimité à choisir soi-même son projet, à décider et à faire. Et cette légitimité ne me paraît en rien liée au QI !
N'aurais-tu pas été délégitimée très tôt dans ton parcours de vie ? (bon, c'est ce que je pense pour moi, mais, il faut le reconnaître, nos problématiques sont quand même extrêmement proches, sentiment d'être moins douée que les autres, nécessité impérieuse de s'auto-convaincre, voix intérieures en perpétuelle observation critique...). Pour ma part, je me demande, aujourd'hui, s'il n'a pas suffi d'une boutade (particulièrement stupide, à mon avis, ou perverse, va savoir, pour m'installer dans ce sentiment que je n'étais pas légitime ! On m'a dit (et répété) que j'avais été trouvée dans une poubelle. Qui ? Pourquoi ? C'était si tôt dans mon enfance que je n'en sais rien. En tous cas, de l'adolescence à la quarantaine, je me suis sentie perpétuellement sale et illégitime. Du coup, je suis capable de porter plutôt bien un choix collectif, mais je n'ai jamais pu faire un choix professionnel ou de formation que pour des raisons très éloignées de mes envies, ou grâce à la poussée de mes proches (reprises de mes études à 42 ans, par exemple).
Mais, sans m'autoriser une totale liberté "d'être ce ce que crois", je suis sortie en grand partie, de cette vie sous contrôle, grâce à des thérapies successives, dont, en particulier (mais pas rien-que), la gestalt-thérapie, d'abord en groupe de développement personnel, puis en individuel. Ça m'a "permis" de tout casser en 7 ans, 16 ans de mariage, 18 ans de fonction publique, 40 ans de vie toulousaine, quelques uns de mes principes éducationnels, bref de faire le ménage, à prix coûtant ! 2 mariages, 2 divorces, 3 déménagements, pour aboutir à une reconstruction dans laquelle, au moins, je me sens maître de moi un peu plus que de l'univers !
Simplement, les passages à vide n'ont pas disparu, les périodes où l'angoisse sourd assez fort pour me paralyser partiellement, le sentiment relativement fréquent de n'être pas à ma place et de ne pas trop savoir où la trouver. Mais je suis heureuse en ménage depuis vingt ans avec mon troisième mari, je me positionne dorénavant par rapport à moi, ce qui me permet de me sentir parfaitement légitime quand je défends mes idées ! Et d'accorder à chacun cette même légitimité, dès lors qu'il (elle) ne se contente pas de répéter des a-priori.
J'ignore l'effet que pourrait avoir le diagnostic sur mon évolution. J'ignore si je franchirai le pas. Mais j'attends avec impatience que tu aies été testée et que tu nous racontes..... parce que tu as une longue vie devant toi et qu'il est bon, je crois, d'en savoir le plus possible sur toi-même. je regrette de n'avoir pas été testée ! Après tout, apprendre que nous sommes juste "normalement" intelligentes (mais c'est quoi, ça ?), quel mal cela pourrait-il nous faire puisque que nous nous croyons "anormalement" peu douées ? C'est tout le paradoxe !
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Complètement, en plein dedans.Alors, question : vous aussi, alternez-vous ou avez-vous alterné les phases de "je suis, c'est tellement possible !" et de "moi ? Impossible, je n'ai rien de particulier" etc...
Et en voulant en savoir plus sur le sujet n'arrange pas les choses, au contraire ça augmente le doute et donc ces phases.
Et pour ma part, plus ça va, plus c'est le "je ne suis pas" qui prend le dessus.
On découvre la douance, on approfondit le sujet, et force est de constater à ce moment-là que l'on ne peut plus faire référence aux articles ou livres sur lesquels on s'était basé au départ, que nos sensations, comportements et pensées sur lesquels on avait établi une relation avec la douance ne sont finalement plus si évidents que ça.
On commence avec des doutes et quelques certitudes, et une fois le sujet approfondi on a des doutes, des doutes, des certitudes, des doutes, des doutes, des doutes, des certitudes, des doutes, des doutes, des doutes, des doutes, des certitudes...
Mais malgré tout, malgré avoir lu et compris que l'on ne peut pas se baser sur des clichés, il y a une certaine obstination, il y a ce besoin inconscient de vouloir regrouper des personnes surdouées ou non dans des cases.
Alors on le fait quand même, ou sinon on se refait une grille de lecture du type :
"Lui il a vécu ça comme ça, comme moi et...il a le WAIS !"
Ou alors le contraire :
"Pouah ! Quel talent ! Quelle imagination ! Quelle intelligence ! Et c'est moi qui prétendais être.."ça" ?"
Puis il y a ce problème dans le "je suis"/"je ne suis pas" de ne pouvoir remettre quoi que ce soit en question car on ne sait pas. On ne peut donc pas travailler, avancer, ni sur la douance ni sur autre chose, on ne sait pas, on attend de passer le test pour le faire.
Bref, période pas facile avec frustration à la clef.
Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison
Michel Colucci
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Re: Alternance de phases "je suis"/"je ne suis pas"
Bonsoir,
également en plein dedans.
Je pense l'être par mes côtés hypersensible, impatiente, colérique, susceptible, insastifaite de mes choix, en décalage avec le reste du monde, à ne pas vivre ma vie mais observer celles des autres pour m'adapter ... mais je n'ai pas les caractéristiques telles que exigeante, intransigeante, perfectionniste, ...
Au niveau scolaire, j'étais une très bonne élève en primaire, bonne élève au collège, mais aimant faire mes devoirs, je suis désormais incapable de savoir si je faisais cela avec facilité, ou simplement parce que je "bossais"
Mon loulou a été testé "+" et fait écho à mon enfance ...
Bref, je me sens HP, mais quand je vous lis, quand je vois comment vous argumentez/philosophez, chercher le petit détail, ... je doute, et si ...
dans ce cas, je m'interroge sur ma psyché, et donc si c'est pas HP, c'est quoi ?
Je n 'ai qu'à composer le numéro de la psy qui a fait le test à mon fils, mais je recule, j'ai peur, et si c'était beaucoup plus dur, j'ai perdu en mémoire et en capacité de raisonnement au fil des années ..
bref, on ne peut jamais être sûr de quelque chose, je suis sûre que même après le résultat, je serais capable de douter du résultat ...
également en plein dedans.
Je pense l'être par mes côtés hypersensible, impatiente, colérique, susceptible, insastifaite de mes choix, en décalage avec le reste du monde, à ne pas vivre ma vie mais observer celles des autres pour m'adapter ... mais je n'ai pas les caractéristiques telles que exigeante, intransigeante, perfectionniste, ...
Au niveau scolaire, j'étais une très bonne élève en primaire, bonne élève au collège, mais aimant faire mes devoirs, je suis désormais incapable de savoir si je faisais cela avec facilité, ou simplement parce que je "bossais"
Mon loulou a été testé "+" et fait écho à mon enfance ...
Bref, je me sens HP, mais quand je vous lis, quand je vois comment vous argumentez/philosophez, chercher le petit détail, ... je doute, et si ...
dans ce cas, je m'interroge sur ma psyché, et donc si c'est pas HP, c'est quoi ?
Je n 'ai qu'à composer le numéro de la psy qui a fait le test à mon fils, mais je recule, j'ai peur, et si c'était beaucoup plus dur, j'ai perdu en mémoire et en capacité de raisonnement au fil des années ..
bref, on ne peut jamais être sûr de quelque chose, je suis sûre que même après le résultat, je serais capable de douter du résultat ...