Quand le test ne permet pas de conclure...

Ici vous pourrez échanger au sujet du diagnostic et de l'accompagnement
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Zeus
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

L'entrave de prendre trop de recul sur certaines situations...saisir dans un regard les motivations cachées ou les non-dits d'un interlocuteur...et gâcher le plaisir d'un échange en comprenant trop...ou être dans l'abstraction, là où il faudrait s'abandonner...

Est ce une entrave de trop comprendre ? Ou bien un atout ?
Pour résoudre un problème de maths, l'abstraction est un atout.
L'est ce encore pour boire une bière avec un ami ?

Ca dépend des situations, ça dépend des enjeux affectifs.

Je peux m'amputer de ma sensibilité et y gagner. Et y perdre.

Je crois que le tri est impossible et partant de là, pas forcément souhaitable.
Encore une fois, je ne suis pas un spécialiste.

Certes, on peut sans doute se délester de gros poids liés à la douance ou non.

Avant de mieux comprendre cet état de fait, je pensais toujours : arrêtes de cogiter sur ces trucs ça mène à rien.
Et je pensais aussi en même temps : c'est essentiel, ça te plait, tu comprends et affines ta conscience.

Comment lâcher ce qui est bon et mauvais et ni bon, ni mauvais ?

(oups on frole le hors sujet)

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Mlle Rose
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

@ AF : il existe peut-être chez toi des troubles associés qui n'ont pas été diagnostiqués. Je vois fréquemment au cabinet des enfants surdoués pour lesquelles je rééduque des dysgraphies, dyslexies-dysorthographies, etc... ou que j'adresse à un ergothérapeute pour dyspraxie (par exemple). Le THDA est aussi un facteur influençant le potentiel, tout comme les difficultés psycho-affectives ou les troubles autistiques de type syndrome d'Asperger.

A mon sens, lorsque le test ne permet pas de conclure, il est bon d'envisager des pistes annexes.

Quand tu parles de blocages cérébraux irrémédiables, de quoi parles-tu exactement ? (difficile de te répondre du coup puisque j'ai beaucoup de mal à me représenter ce dont tu parles :-? )
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Maluna
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

u fais quoi comme boulot Mlle Rose?
Il semble effectivement que les profils surdoue + dys qq chose soit assez frequent. C'est ce que m'a dit aussi la 2eme psy que je suis allee consultee. Elle m'a dit que souvent chez les HP les troubles sont masques par le haut potentiel et inversement ce qui explique que l'on puisse passer a cote d'un "handicap" ou de la precocite. Elle m'a dit aussi que selon elle il ne fallait pas tout mettre sur le compte de la precocite, que la precocite n'empeche pas les difficultes. L'erreur qui est parfois faite est que sous pretexte de la precocite on ne fasse rien pour re-eduquer. Elle m'a dit que d'ailleurs elle mettait de moins en moins en avant la precocite quand elle est detectait en meme temps que des difficultes (ce qui souvent le cas, les surdoues qui vont bien ne venant pas consulter...)
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

Mlle Rose a écrit :@ AF : il existe peut-être chez toi des troubles associés qui n'ont pas été diagnostiqués. Je vois fréquemment au cabinet des enfants surdoués pour lesquelles je rééduque des dysgraphies, dyslexies-dysorthographies, etc... ou que j'adresse à un ergothérapeute pour dyspraxie (par exemple). Le THDA est aussi un facteur influençant le potentiel, tout comme les difficultés psycho-affectives ou les troubles autistiques de type syndrome d'Asperger.

A mon sens, lorsque le test ne permet pas de conclure, il est bon d'envisager des pistes annexes.

Quand tu parles de blocages cérébraux irrémédiables, de quoi parles-tu exactement ? (difficile de te répondre du coup puisque j'ai beaucoup de mal à me représenter ce dont tu parles :-? )
Il y a moins de 3 semaines, en discutant avec un surdoué, j'ai lu un article sur le THDA dont il était atteint et je m'y suis très étrangement retrouvé. Ce qui est curieux, c'est qu'on m'en ai pas parlé à l'époque... Ma psychologue qui m'a diagnostiquée surdoué m'a juste orienté vers une psychomotricienne qui s'est très très bien occupé de moi. Son but, c'étaient des séances de relaxation et bien d'autres exercices pour essayer de me régler un problème pour percevoir dans l'espace. En y regardant de plus près sur Wikipédia, tu as tapé juste, il s'agissait effectivement de me régler un problème de Dyspraxie notamment des troubles du développement moteurs mais surtout avant tout des troubles logico-mathématiques (mon gros point faible depuis longtemps).

Enfin quand je parle de blocages cérébraux irrémédiables, je te parle de ma surdité et de mon problème de vue durant les 2-3 ans les plus cruciaux quand j'étais tout petit dans le développement de mes facultés. Nous savons que le précoce présente un développement particulier du cortex. Ce cortex coupé énormément des informations de deux sens très importants a subi un retard irrémédiable impossible à rattraper d'où retard sur l'avance intellectuelle que j'avais initialement, d'où minoration de l'avance intellectuelle donc chute du QI.

C'est pour cela notamment pourquoi elle m'a estampillé de la marque "surdoué" à 125 car avec tous ces problèmes cumulés, elle était tout à fait certaine qu'il y avait un bon morceau de potentiel caché qui ne s'est pas exprimé au test mais qui existe. Comment donner la parole à ce potentiel muet, c'est une bonne question... :-?

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Mlle Rose
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

@ Maluna : je suis orthophoniste.
Et il est vrai que lorsqu'on m'envoie les gens c'est généralement parce que "ça va pas". On ne me dit pas d'emblée "il est doué pour...". Mais je cherche au cours de l'anamnèse, et puis ensuite dans l'analyse des tests de langage oral ou écrit. Les troubles dys chez les enfants surdoués prennent une teinte très particulière. Ils ne s'expriment pas de la même manière que dans le reste de la population. Sauf que.... ça on ne me l'a pas appris à l'école. C'est à force de voir des enfants avec des bilans atypiques que j'ai commencé à me poser des questions. "Qu'ont-ils tous ceux-ci qui ne correspondent pas du tout à la symptomatologie habituelle?" :grattelatete: Je suis allée repêcher plusieurs fois mes cours de neuropsychologie, j'ai fait des comparaisons, repêcher aussi mes cours de neuro et de psycho pour tenter de comprendre ce qui se jouait derrière. Comprendre le pourquoi pour pouvoir mettre en oeuvre des prises en charge efficaces. Parce que jusque là je m'arrachais les cheveux, sans aucun efficacité... Lorsque mon fils a été diagnostiqué, j'ai fait pas mal de recherches et là tout s'est éclairé. J'ai commencé à envoyer ces enfants chez des psychologues pour des tests de QI et les tableaux cliniques sont subitement devenus cohérents... et mes rééducations aussi...

Tout ça pour dire que, effectivement, le potentiel intellectuel n'est pas forcément ce qui se remarque en premier chez un enfant qui a des difficultés par ailleurs. Et que ces difficultés-là peuvent parfois être des boulets pour la suite de la vie. Devenu adulte, cet enfant-là (surtout s'il n'est pas détecté et mal pris en charge) va les garder, et si d'aventure il passe un test de QI il y a fort à parier qu'ils en seront influencés négativement (exemple : adulte dyslexique devenu au fil du temps "allergique" aux mots et au langage qui échoue à l'épreuve de vocabulaire, ou adulte dysgraphique qui échoue à l'épreuve de codes, etc... )

@AF : les troubles sensoriels dits "primaires" surtout lorsqu'ils sont précoces sont effectivement des facteurs entravant l'expression du potentiel existant au départ. Les difficultés auditives auraient dû faire l'objet d'une prise en charge orthophonique précoce (d'ailleurs tu parles de troubles auditifs transitoires en lien avec des pathologies ORL ou d'une surdité congénitale dont tu es atteint?), les difficultés visuelles auraient pu faire l'objet d'une prise en charge chez un orthoptiste (strabisme? hypermétropie? troubles oculo-moteurs?)... à l'époque pas de bol tout ceci n'était encore que peu répandu... merci en tous cas pour ces précisions. Certaines choses peuvent peut-être être encore rééduquées...?
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

Mlle Rose a écrit : @AF : les troubles sensoriels dits "primaires" surtout lorsqu'ils sont précoces sont effectivement des facteurs entravant l'expression du potentiel existant au départ. Les difficultés auditives auraient dû faire l'objet d'une prise en charge orthophonique précoce (d'ailleurs tu parles de troubles auditifs transitoires en lien avec des pathologies ORL ou d'une surdité congénitale dont tu es atteint?), les difficultés visuelles auraient pu faire l'objet d'une prise en charge chez un orthoptiste (strabisme? hypermétropie? troubles oculo-moteurs?)... à l'époque pas de bol tout ceci n'était encore que peu répandu... merci en tous cas pour ces précisions. Certaines choses peuvent peut-être être encore rééduquées...?
J'ai suivi des séances orthophoniques durant tout le CP. Il s'agissait d'un trouble auditif transitoire en lien avec une pathologie ORL d'ordre infectieuse (oreillons, je crois). Je m'en souviens, j'ai beaucoup beaucoup souffert. Quant aux difficultés visuelles, elle se limite juste au fait qu'on a dépisté tardivement que j'étais atteint de myopie (presque deux ans de retard). Une myopie devenue très sévère d'ailleurs (surtout à partir de l'adolescence) qui ne s'accompagne d'aucun autre désordre heureusement. Globalement, au jour d'aujourd'hui, j'ai un dixième (-10) en moins à chaque oeil.

S'il n'y avait qu'une chose dont la rééducation devrait être poursuivie à mon état adulte, ce serait mon déficit dans le domaine logico-mathématique. C'est là où j'ai chuté tragiquement au Q.I car pour le reste, ma psychologue me disait à l'époque que je présentai dans beaucoup de domaines balayés par le WISC-III, une avance intellectuelle moyenne d'environ quatre ans. Je n'ose donc imaginer ce que cela aurait pu être si je n'avais pas été entravé dans ma croissance.

Bref, tous ces problèmes ayant été balayés avec la psychologue, à 5 points de la barre fatidique, ma douance ne faisait absolument aucun doute. La seule chose où je relativise ma vie et les choses, c'est que mon déficit dans le domaine logico-mathématique n'entrave pas ma vie d'adulte. A part ce gadin sentimental d'il y a 3 mois, je suis un adulte surdoué globalement heureux, même si je m'ennuie de temps en temps dans ma vie professionnelle.

Zeus
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

Je rebondis sur tes commentaires.
J'ai été myope "non détecté" pendant deux ou trois ans entre 15 et 18 ans.
Je vivais dans un léger brouillard et ai cessé de suivre les cours puisque je ne voyais plus le tableau.
Cela pourrait affecter le développement intellectuel ?
En tout ça m'isolait pas mal de facto, ce que j'ai compris brutalement le jour où j'ai chaussé des lunettes.
Ah ! Les arbres ont des feuilles et les gens des visages...!!!

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

Hier, j'ai réouvert les dossiers me concernant en ce qui concerne mon Q.I mais également les autres tests (créativité, performances) effectués plus tard. Ce qui est assez amusant, c'est de lire notamment dans le rapport du Q.I de 1994 : "Arnaud présente d'excellentes aptitudes intellectuelles pour son âge. Arnaud est un enfant précoce : Quotient intellectuel supérieur à 125 dans le domaine verbal". A l'époque, comme je le disais plus haut, c'est dans le domaine arithmétique et dans l'espace que mon Q.I était inhibé d'où le passage chez une psychomotricienne.

Encore plus amusant, la lecture du dossier concernant mes tests (créativité, performances) effectués deux ans plus tard : "Pour conserver son incroyable potentiel, Arnaud devra suivre des études générales et non techniques.".

Or, comme tout surdoué qui se respecte, je suis tordu, j'ai mis les pronostics des psychologues en échec : J'ai fait 6 ans d'études techniques brillamment. Des notes nulles en maths mais des résultats fort brillants en dessin industriel donc des représentations dans l'espace de pièces mécaniques (domaine justement où mon Q.I exprimait une faiblesse !).
Enfin, il faut noter que pour apprendre un logiciel de CAO 3D, il ne m'a jamais fallu plus de deux journées ! Cela rentrait tout seul. Conclusion, mon potentiel "caché" dans la partie Q.I performance s'est révélé par les réalisations.

Ce qui prouve les limites du Q.I pour diagnostiquer le surdon.
Je n'ai aucune compétence d'un professionnel mais je pense que le cerveau est une machine bien curieuse. Je pense que mes faibles résultats arithmétiques sont tout simplement dû plutôt à un désintérêt et désamour tout à fait conscient pour les mathématiques. Ainsi par exemple, en BEP, je faisais des mathématiques concrètes qui me servaient dans mon métier et j'étais alors presque toujours le meilleur en maths. A partir de la première d'adaptation pour aller vers le BAC STI, je me suis bloqué sur les maths car je n'ai jamais su vers où on voulait m'emmener avec les tableaux de variations et autres problèmes. On retrouve là justement en mes réactions durant la scolarité le comportement précis du surdoué : Je ne sais exprimer mon potentiel convenablement que si on me donne une vision globale en arborescence des choses.

J'ai réussi en conception mécanique car j'avais justement une vision globale en permanence du but à atteindre. A partir de là, mon potentiel supérieur s'est dévoilé. J'ai fini mon BTS avec 19 et félicitations du jury sur mon dossier de conception de fin d'études. Comment l'expliquer autrement puisqu'il s'agissait justement de percevoir et de concevoir un produit entièrement dans un monde virtuel dans l'espace, domaine où pourtant le Q.I performance me donnait grand perdant ???

Et c'est dans ce domaine bien précis où j'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour les psychologues car le surdoué est effectivement de part sa complexité de fonctionnement, une bien complexe question de psychologie...

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

Pourquoi est-ce que ce sont les personnes qui décrient le plus le QI qui le résume sans arrêt à son résultat chiffré?

Arnaud, ton raisonnement est incohérent... La réussite scolaire est encore moins un signe de douance que les résultats de QI, donc ton exemple ne "prouve" pas grand chose.
On sent surtout dans tous tes posts un besoin de revanche, de prouver que tu l'es "malgré" ce chiffre ( qui si j'ai bien compris, est celui du verbal, celui de la performance étant plus bas?)
Personnellement si ta psy dit que tu l'es, ça me suffit et je considère qu'elle a de bonne raison. Elle s'est pour cela appuyé sur ton QI et sur le reste de ce qu'elle a ou observer. Elle ne l'a pas fait "malgré"ton QI.

Il y a quand même quelque chose qui me dérange profondément dans ton discours, ici et là sur le forum.
Que le QI ait des limites, certes.
Qu'il ne détecte pas tout, évidemment.
Mais de là à se servir de son exemple propre pour laisser entendre que c'est n'importe quoi et que ça ne veut rien dire, chose que ne fait pas maluna par ex, je proteste.

Le QI est un outil loin d'être parfait mais loin d'être inutile pour autant.
On remarque que pour ceux qui sont tombés sur des psys capables d'interpréter correctement les résultats, les "défaillances" du test mettent en fait en évidence des problèmes dans l'apprentissage, des problèmes divers en "dys", ou autre...
Bref, au final, ils ne sont ni défaillants ni inutiles, ils donnent seulement un résultat dans leur ensemble, pas seulement pour le score obtenu à la fin, qui n'est qu'une position statistique parmi la population.
Position qui est d'autant moins fiable qu'on s'approche des extrémités d'ailleurs...

Enfin je ne sais pas si ce que je reproche à ta façon de présenter les choses est clair. Je ne traite pas le QI comme qq chose de sacro sain, mais j'ai souvent remarqué que ceux qui le critiquent le plus fortement sont ceux qui justement le limite à son score, tout comme ceux qui traitent les surdoués d'elitistes ou qui nient leur existence sont ceux qui confondent intelligence et valeur humaine...

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

Excuse-moi bien sincèrement TourneLune mais c'était juste l'expression d'une souffrance profonde et amère vis à vis de mon passage sous le rouleau compresseur de l'éducation nationale pour cause de la différence commune à nous tous, débattue en ce lieu d'échanges... Expliquée avec beaucoup de maladresse, je l'admets.

Merci pour ton intervention, nous en resterons là.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

@Mlle Rose : j'ai trouve tes explications super interessantes, on te sent tres investie et passionnee par ton metier :smile:

J'allais repondre aussi a Arnaud pour dire que bien sur les tests de QI ne permettent pas toujours au potentiel de s'exprimer pleinement et ce pour de multiples raisons. Tu en es un bon exemple et l'extrait de rapport d'une personne avec un QI a 100 et la conlusion de Haut Potentiel du psy sur le site de douance dont j'ai donne le lien par ailleurs le montre bien aussi. Du coup, je ne vois pas trop ou est le probleme en fait vis a vis de ton resultat surtout que la psy a ete formelle apparemment. Pourquoi te focaliser sur cette fameuse barre des 130? Ce que je disais a azerty l'autre jour en prive c'est que pour moi elle n'a de sens que dans le cadre d'une etude scientifique histoire d'eviter les biais. On prend un echantillon de sujets ayant un QI>130 pour etre quasi sur a priori de ne pas se planter. Mais on sait bien que c'est beaucoup plus complexe et beaucoup plus flou que ca. C'est que c'est comme la date de peremption des yaourts (que se passet-il dans la nuit? ) De meme, on ne bascule pas surdoue de 129 a 130! Terrassier place la "barre" a 125 et je ne sais plus quelle assos a 120 meme! Arielle Adda dit aussi qu'il y autant de difference entre une personne avec un QI de 115 et une autre avec un QI de 130 qu'entre qq avec un QI a 130 et un autre avec un QI a 145. Il y a juste des degres differents. Il y a meme des etudes qui composent leur panel avec des personnes qui ont un QI total > 130 mais une difference > 15 points entre le QIV et le QIP alors que la "regle" dit que au-dela de cette valeur le calcul du QIT n'a pas de sens.
Et meme a QI equivalent (je parle juste en terme de chiffre) il y a bien sur enormement de differences d'une personne a une autre, heureusement qu'un simple chiffre ne suffit pas a dire qui l'on est. Mais on ne peut pas dire qu'il soit completement inutile non plus. En ce qui me concerne je ne regrette pas de l'avoir passe.

La 2eme psy que j'ai vu m'a bcp aide a y voir plus clair par contre, ce que je n'ai moins apprecie c'est qu'en l'espace d'1h, juste en discutant un peu et a la lecture de mon bilan, elle m'a dit : vous etes comme ci et comme ca. Je me suis sentie complement coincee dans sa description. Ca ne m'a pas vraiment mis a l'aise surtout qu'il y a des choses qui ne me semblaient pas vraiment me correspondre... On est pas oblige, et meme on a pas a devoir absolument entrer dans une case.

Et quant a tes resultats scolaires, on sait bien que la reussite scolaire n'est pas toujours correlee au niveau d'intelligence. Pour bien reussir ses etudes au sens classique tu terme (on peut tjs discuter sur le sens du mot "reussir" hein :wink: ) il faut etre adapte ou bien s'adapter au systeme, accepter les regles et faire qq part ce que l'on attend de nous. La motivation, l'interet que l'on porte a ce que l'on fait, l'admiration que l'on porte a l'enseignant, tout ca a une influence considerable aussi. Chez les HP c'est d'autant plus vrai : capable de soulever des montagnes si la motivation est grande, ou alors etre d'une totale inertie si l'interet est nul... Nombreux sont les personnes HP ui ont un parcours scolaire et professionnel atypique. Ton parcours par exemple ressemble a celui de mon homme (dans le meme domaine en plus :wink: ) Il a redouble 2 fois, mis 3 ans pour avoir son BTS et aujourd'hui il a cree une societe et est a la tete de 20 personnes dans un domaine ou au depart il ne connaissait rien :wink:
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

azerty a écrit : J'ai été myope "non détecté" pendant deux ou trois ans entre 15 et 18 ans.
Je vivais dans un léger brouillard et ai cessé de suivre les cours puisque je ne voyais plus le tableau.
Cela pourrait affecter le développement intellectuel ?
Non
Cela a pu affecter l'efficacité de ta lecture mais c'est tout. Et donc ta scolarité. Ce qui est absolument différent du développement intellectuel. Qui plus est tu étais trop vieux pour que cela ait eu un impact sur le développement de tes compétences visuelles, visuo-spatiales, visuo-attentionnelles, etc... et tu avais toujours ton audition pour compenser, en plus de ce que l'on nomme la "suppléance mentale" (on en parle surtout pour la surdité mais cela marche aussi pour la vue : ton cerveau qui a déjà construit du sens, qui a déjà une image mentale des mots, interprète ce qui est mal vu et complète tout seul : cela aurait plutôt pour effet de faire travailler le cerveau doublement plutôt que de le rendre bouseux -exemple : essaie de lire un texte avec les mots coupés au milieu dans le sens horizontal, tu verras que tu liras très bien, même si tu ne peux t'appuyer sur ta vue seule).

Ce n'est pas parce qu'on ne suit pas les cours que le développement intellectuel est affecté, là tu confonds tout. Tu confonds potentiel et expression du potentiel déjà et ensuite "intelligence" et efficience scolaire.

@Maluna : merci :-)
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

Merci de ta réponse, Mlle Rose.
Je pense que ma myopie a pas mal contribué malgré tout à amplifier mes capacités logiques et verbales au détriment de la mémoire visuelle et du sens de l'observation, puisque je me souviens que je faisais de gros efforts pour recomposer le paysage environnant à partir de bribes essentiellement sonores ou fruit de déductions logiques.
Et de plisser les yeux, aussi.
Et pas répondre aux sollicitations multiples des filles, que je ne percevais pas.
Pas interdit de rêver.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

AF-PHOTO a écrit :Excuse-moi bien sincèrement TourneLune mais c'était juste l'expression d'une souffrance profonde et amère vis à vis de mon passage sous le rouleau compresseur de l'éducation nationale pour cause de la différence commune à nous tous, débattue en ce lieu d'échanges... Expliquée avec beaucoup de maladresse, je l'admets.

Merci pour ton intervention, nous en resterons là.
Si tu veux nous en resterons là. Ton amertume se ressent, oui et la placer là n'est surement pas le plus constructif pour toi.
Cela dit, tu as vraisemblablement réussi à l'être, constructif, et à construire très bien ta vie malgré ça ;) Et c'est ce qui compte, c'est dépasser les rancœurs et les obstacles pour se construire soi.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mwesigye »

Je prends initiative de relancer un sujet qui dort depuis qqs mois pour poser la question à l'envers:

Est-il possible de ne pas être surdoué avec un QI supérieur à 130 (intervalles de confiance inclus)?

Ou autrement: On parle, dans de nombreux livres, de la nécessité de prendre en compte "d'autres facteurs" que le QI, est-ce que ces "autres facteurs" doivent être pris en compte si QI>130?

Merci.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

La question reste posée. Il ressort dans pas mal de livres que oui.
Lorsque j'en ai parlé à Jsf, elle m'a cité asperger. Je lui ai répondu que je ne voyais pas trop pourquoi on pouvait considérer que les aspies n'étaient pas surdoués aussi. Sa réponse avait été assez floue, je crois que c'est plus une question de définition. Effectivement, les aspies ne correspondent pas vraiment à ce qu'elle décrit dans son livre mais est-ce une raison pour les exclure du spectre de la douance. Il me semble que non mais il faudrait surtout savoir ce qu'en pensent d'autres professionnels de la question.

Sinon je suppose qu'on pense à ceux qui ont fortement investi et travaillé leurs capacités intellectuelles, alors que leurs capacités intrinsèques étaient moindres... Mais si le cerveau est vraiment plastique qu'en conclure?
Bref, je n'ai pas la réponse mais la même question.

Ameliezola
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Ameliezola »

Cette question qui revient sans cesse me laisse perplexe au regard de ma propre expérience avec ma psy ... (ok, faut peut-être pas que je lise ce post, alors :oops: )
D'après ce que j'avais compris, ce qui distingue le plus un "surdoué" d'un doué moyen ... (c'est bof, bof, ça ...) c'est pas tant le chiffre que la façon d'aborder les tests. Par exemple sur la question du vocabulaire, c'est pas tant de connaître le sens de tous les mots mais la volonté de circoncire le champs d'utilisation du mots en fonction des contextes ... ou sur les cubes, c'est pas tant de réussir (ok, si on rate, on a QIT plus faible) que la façon dont on va chercher à atteindre le résultat, en passant par l'intuition ... Je dis une bêtise TourneLune ou même ça c'est pas suffisant ? Et si c'est pas suffisant, alors qu'est-ce qui permet d'avoir une certitude ? (je pose la question sans état d'âme aucun, mais par pure curiosité ?!)

Mwesigye
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mwesigye »

Ameliezola,

Ce que tu expliques contredit mon expérience du passage du WAIS, où la psy responsable du "diagnostic" et de la rédaction du rapport m'a indiqué préférer sous-traiter le passage du WAIS à une collègue afin que les résultats soient le plus "purs" possible... Cela ne veut pas dire que la collègue n'a pas fourni un rendu ipso facto, mais elle m'a indiqué ne pas donner beaucoup de crédence à la notion de douance...

En gros, ma psy n'a pas les éléments dont tu parles, et semblait préférer ne pas les avoir... (et pourtant elle a été chaudement recommandée sur ce forum, donc j'ai a priori confiance dans ses compétences). Peut-être que les entretiens qu'elle m'a fait passer sont suffisants à ses yeux, en plus du QI.

Ameliezola
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Ameliezola »

Oui, c'est intéressant ma foi. Ca vaudrait le coup que des lumières viennent se poser sur cet échange ... appel aux bonnes volontés ...

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Mlle Rose
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

Je crois avoir un début de réponse : n'oubliez pas que toutes ces personnes surdouées qui ont servi de référence aux auteurs pour monter ce "profil" avec ces "caractéristiques" sont à la base des personnes qui ont consulté. Les auteurs écrivent "qui sont les surdoués?" là où ils devraient écrire "qui sont ces surdoués qui consultent?". Ils dressent un tableau clinique précis, censé s'associer à la douance de manière indiscutable, or, force est de constater que lorsqu'on leur pose directement la question ils n'ont absolument aucune idée de ce qui se trame dans la tête de ceux qui ne consultent pas, donc ceux qui ont un QI>130 et entrant dans les statistiques de la douance. Ce n'est pas un reproche à leur encontre mais on ne peut nier que tout un pan de la population concernée par la douance n'est pas "investigué" et que donc... on ne sait pas. Probablement les caractéristiques neurologiques sont-elles identiques puisque bon nombre d'études américaines sur le sujet ne se sont basées que sur le QI, recrutant plutôt dans les grandes écoles que dans les cabinets des psys pour définir les différences de structure et de fonctionnement cérébral (pour ceux que ça intéresse j'ai un doc assez intéressant, mais il faut des connaissances scientifiques et un très bon niveau d'anglais médical pour comprendre), mais il n'est pas bizarre de penser que certains s'en tirent très bien tout de même : plus grandes facultés d'adaptation dues à l'éducation ou autre chose (absence de trauma, valorisation par le milieu, etc...?)? niveau de résilience hyper élevé ?
On ne peut pas conclure, à mon sens, avec un haut score de QI mais pas le pakage habituel servi par la littérature qui va avec, que la personne n'est pas surdouée.
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zyghna »

L'idéal serait de pouvoir corréler test de QI et imagerie cérébrale, mais vu les coûts, ce n'est pas pour demain...
Reste à voir du côté de la recherche.
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

C'est pas pour demain et je ne suis pas certaine que ce soit souhaitable non plus. La douance serait alors assimilée à une pathologie. Alors qu'elle ne l'est pas. C'est son expression qui peut devenir pathologique dans certains cas. A mon sens il serait plus logique de mettre les moyens financiers dans l'identification du "qu'est-ce qui fait en sorte que des pathologies se développent là-dessus?" et de mettre en oeuvre les solutions adaptées. Je crois que c'est ce que font les psys et les associations, c'est pourquoi ce n'est pas si important pour eux de découvrir toutes les arcanes du sujet chez ceux qui ne présentent pas de pathologie (pourtant à comparer, on pourrait y gagner, notamment au niveau des déductions qu'on pourrait en tirer).
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Ameliezola »

Merci, merci ... j'ai toujours besoin que vous me répétiez un peu tout ça ;-)

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

Je pense qu'une image cérébrale serait préférable à un test de QI, ne serait-ce que parce qu'elle permettrait de juger un état et non un résultat et ce serait donc moins sensible au stress et à la contre-performance.

Cela dit, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'on en fait. Tout comme un test de QI, si c'est pour sélectionner et produire des machines à réussir.... Si c'est pour adapter, ouvrir des possibilités, etc....
Ca réduirait juste les marges d'erreur....

En tous cas, je ne vois pas trop en quoi ça en ferait plus une pathologie. Par contre, ces moyens technologiques sont censés être utilisés pour des pathologies, donc je ne suis pas sûre que les utiliser juste "pour savoir" ne pose pas de problèmes. Pendant ce temps, ils ne serviront pas à autre chose.

Pour le reste, Mlle Rose a tout dit ;)

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zil2blé »

Bon,
ça tombe bien de relancer ce sujet...
j'ai fait du démarchage aujourd'hui pour passer le test et je suis bredouille!
Deux psychologues m'ont précisé ne pas faire passer ce genre de tests...
La 3ème a plutôt essayé de me décourager en me proposant plutôt un bilan psychologique.
Ses arguments ? Représentatif que de l'instant T,
ce n'est pas le patient qui décide de passer un test mais le psychologue,
Le QI n'est qu'un chiffre qui n'est pas représentatif du fonctionnement psychique.
Devant mon insistance, elle m'a conseillé d'aller dans un CMP, ce qui m'a été déconseillé par la suite par une autre professionnelle.
J'ai lu les différents échanges sur ce sujet avec les doutes et les remises en questions des uns et des autres et du coup je ne suis plus trop sûr de moi.
Pourtant j'ai besoin de savoir, d'avoir une vision objective et impartiale.
J'en ai l'intime conviction mais je ne peux m'appuyer sur des croyances, sur une vision forcément subjective de moi même.
J'ai besoin de vos lumières.

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