Pour l’instant, non diagnostiquée, je ne me permets pas d’intervenir sur le forum à cause de tout un tas de barrières que je mets et qui s’envoleront lorsque je passerai le test, à la rentrée, je l’espère, pour savoir enfin où j’en suis et / ou qui je suis.
Mais là… je suis tellement heureuse avec ce post de me rendre compte que je ne suis pas la seule à jouer dans des films intérieurs de mon cru ! Bon sang… je m’estimais tellement anormale et atteinte d’un sérieux déblocage … parce que jamais aucune des quelques personnes que j’ai interrogé sur ce sujet, même encore aujourd’hui, ne m’ont dit « rêver » comme je le faisais.
Merci Melle Rose pour ce post, merci à tous ceux qui y ont répondu
![Clapping :clap:](./images/smilies/emoticon-0137-clapping.gif)
D’aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais pu m’endormir sans « jouer » un film dans ma tête.
Melle Rose les classe dans trois catégories dans lesquelles je me retrouve à fond !
L’anticipation :
Ado, j’avais du mal à communiquer avec les garçons que je trouvais mystérieux et ô combien intimidants
![Razz :P](./images/smilies/emoticon-0110-tongueout.gif)
Pour les entretiens d’embauches, pour les rencontres avec mes supérieurs ou une quelconque autorité, je me joue toutes les scènes possibles, les interactions. J’imagine les questions, les suggestions… je planifie tout dans ma tête. Un moyen de me rassurer.
Mais voyez-vous, j’ai constaté que rien ne se déroulait jamais comme j’avais pu l’anticiper ou l’imaginer !!!!!
![Surprised :o](./images/smilies/emoticon-0104-surprised.gif)
La fuite :
Dès que je m’ennuie, hop, direction les aventures intérieures… je le fais sans m’en rendre compte, tout naturellement. Je décroche et quand je reviens à moi, je suis étonnée de m’apercevoir que ma fuite à durée si longtemps (ou si peu et a été si dense malgré tout) et que les gens en face de moi ne se sont aperçus de rien !!!!! Faut dire, que même plongée dans mon état de semi-rêverie, je hoche de la tête en disant : « hum ? ah, Oui… » Je culpabilise, alors je m’efforce de vite raccrocher et de vite comprendre tout ce que j’ai pu louper dans « la vraie vie ».
Réassurance
Rhôôô… je suis passée pro en la matière. Ré-écrire les évènements, voire tout un pan de ma vie en me donnant le beau rôle.
Mais zut… pourquoi ai-je tellement d’éloquence, d’imagination, de bagou et de connaissances dans mes rêves éveillés et jamais au bon moment, dans la vie en vraie ? Pourtant, j’ai dans ma tête des milliers de réparties digne de Cyrano !
Fan des art martiaux, je suis bien sur trop forte dans mes rêves intérieurs pour rétamer ceux qui m’ont humilié ou mise en colère, mais aussi super douée pour protéger la veuve et l’orphelin. Combien de combats ai-je orchestré, dans toutes les situations possibles, en me disant, comme ça, si un jour ça m’arrive, je saurai quoi faire…. Bon… en réalité, je ne sais pas ce que cela donnera. Je fais de l’aïkido, depuis…
Provoquer des émotions fortes
Je suis rassurée car j’ai lu que l’un d’entre vous (ah… c’est Noway ) imaginait des trucs trop tristes
![Crying :'(](./images/smilies/emoticon-0106-crying.gif)
Je pense qu’inconsciemment je cherche à provoquer en moi une émotion puissante… peut-être que je m’ennuie trop à certains moments et que la rêverie innocente ne suffit plus ?
De même que j’incarne, dès fois, une sorte de fille que les autres voient comme faible, naïve et tellement touchante de gentillesse, de vulnérabilité… alors le méchant arrive (souvent un héros de roman ou de film… Severus Rogue, Loki, Magnéto…) et il craque pour moi. Il ne peut me faire du mal car ma vulnérabilité le touche profondément, en plein coeur (ouh là… ça fait nunuche !
![cache :1cache:](./images/smilies/cache.gif)
D’un autre côté, je ne peux pas comprendre qu’une personne ne puisse pas se laisser attendrir par l’innocence. Je pense que peut-être je combats ainsi ma peur farouche de ces êtres ignobles que rien ne touche et qui existent malheureusement. Ceux-là même qui pourraient faire du mal à ceux que j'aime.
Mes dialogues intérieurs.
Cela entre-t-il dans le cadre de la rêverie… ? je pense que oui. J’ai des conversations très riches avec moi-même. Je suis devenue ma meilleure amie !!!! Cela ne m’empêche pas d’avoir de vrais amis ou des copains, copines… Mais je parle beaucoup avec moi… pour résoudre des problèmes, pour m’occuper…
Allo, docteur ?