Doutes pendant la grossesse
- galou
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Doutes pendant la grossesse
Bonjour à tous,
Voilà, j'ouvre un sujet un peu "tabou", et loin de moi l'envie de faire du doctissimo, mais j'ai besoin de vous
Enceinte de 5 semaines, on m'a depuis toujours vanté ce moment comme merveilleux, où, "dès qu'on sait" on est heureuse, malgré les nausées, toussa toussa...
De mon côté, on en est loin, j'ai le sentiment que mon corps ne m'appartient plus, que j'ai un alien qui me pique ma vie, et que je ne tiendrais jamais 8 mois comme ça... Entendons-nous bien, ce bébé est voulu, pas de problème là-dessus, mais si on avait pu me le livrer déjà fait, ça n'aurait pas été plus mal...J'en viens à parfois regretter d'être enceinte...
Bref, je passe sûrement pour une future mère indigne, et toutes mes excuses si j'en choque certains.... Mais comme le forum est peuplé de gens qui cherchent à comprendre, me v'là...
Quelqu'un aurait-il des billes sur ce sentiment ? Des femmes ont-elles vécu cela ?
Voilà, j'ouvre un sujet un peu "tabou", et loin de moi l'envie de faire du doctissimo, mais j'ai besoin de vous
Enceinte de 5 semaines, on m'a depuis toujours vanté ce moment comme merveilleux, où, "dès qu'on sait" on est heureuse, malgré les nausées, toussa toussa...
De mon côté, on en est loin, j'ai le sentiment que mon corps ne m'appartient plus, que j'ai un alien qui me pique ma vie, et que je ne tiendrais jamais 8 mois comme ça... Entendons-nous bien, ce bébé est voulu, pas de problème là-dessus, mais si on avait pu me le livrer déjà fait, ça n'aurait pas été plus mal...J'en viens à parfois regretter d'être enceinte...
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Re: doutes pendant la grossesse
Bonjour à toi!
Une serial mother te répond! J'ai 5 enfants et j'ai été enceinte 6 fois (fausse-couche). Selon mon expérience, tu es dans le mois le pire de ta grossesse : les petits bobos physiques (nausées, seins qui font mal, ventre pas encore proéminent qui ne t’assoit pas encore dans la catégorie femme enceinte, fatigue exacerbée...) et psychologiques (questionnements divers et variés dont celui sur le fait socialement acceptable ou pas de ne pas aimer être enceinte alors qu'on a souhaité ce bébé!) sont quasiment normaux mais évidemment peuvent varier d'une grossesse à l'autre et d'une femme à l'autre.
Les choses se stabilisent généralement à la fin du premier trimestre et on ne vit plus pareil le fameux "parasite" quand il est effectivement un alien qui remue et t'envoie des coups de pieds dans les côtes...
Je pense qu'une grossesse bouleverse n'importe quelle femme et la ramène à de nombreuses questions alors chez des nénettes qui ont déjà le cerveau en ébullition 24/24 c'est encore pire.
Je dois te laisser (fête des pères oblige!) je repasserai. Courage. Si tu as des questions + perso envoie-moi un MP.
Une serial mother te répond! J'ai 5 enfants et j'ai été enceinte 6 fois (fausse-couche). Selon mon expérience, tu es dans le mois le pire de ta grossesse : les petits bobos physiques (nausées, seins qui font mal, ventre pas encore proéminent qui ne t’assoit pas encore dans la catégorie femme enceinte, fatigue exacerbée...) et psychologiques (questionnements divers et variés dont celui sur le fait socialement acceptable ou pas de ne pas aimer être enceinte alors qu'on a souhaité ce bébé!) sont quasiment normaux mais évidemment peuvent varier d'une grossesse à l'autre et d'une femme à l'autre.
Les choses se stabilisent généralement à la fin du premier trimestre et on ne vit plus pareil le fameux "parasite" quand il est effectivement un alien qui remue et t'envoie des coups de pieds dans les côtes...
Je pense qu'une grossesse bouleverse n'importe quelle femme et la ramène à de nombreuses questions alors chez des nénettes qui ont déjà le cerveau en ébullition 24/24 c'est encore pire.
Je dois te laisser (fête des pères oblige!) je repasserai. Courage. Si tu as des questions + perso envoie-moi un MP.
- Yniel
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Re: doutes pendant la grossesse
Des doutes on en a toujours, c'est normal, c'est un changement radical. Je n'étais pas trop heureuse à cette période là... On a l'impression de changer rapidement, même si ce n'est en fait pas visible. Et encore tout ce temps dans cet état ?
Perso j'ai fait de l'haptonomie avec mon mari pour nous habituer tous les deux en douceur à tout ça. Et ça aide bien à se projeter dans le futur en dépassant le stress.
(et félicitations )
Perso j'ai fait de l'haptonomie avec mon mari pour nous habituer tous les deux en douceur à tout ça. Et ça aide bien à se projeter dans le futur en dépassant le stress.
(et félicitations )
« La vérité est recherchée pour elle-même. Et ceux qui sont engagés dans une quête du savoir par goût de la vérité ne sont pas intéressés par autre chose. La recherche de la vérité est difficile et la route qui y conduit est ardue... »
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Re: doutes pendant la grossesse
J'aurais pu écrire ça ^^galou a écrit :Bonjour à tous,
Voilà, j'ouvre un sujet un peu "tabou", et loin de moi l'envie de faire du doctissimo, mais j'ai besoin de vous
Enceinte de 5 semaines, on m'a depuis toujours vanté ce moment comme merveilleux, où, "dès qu'on sait" on est heureuse, malgré les nausées, toussa toussa...
De mon côté, on en est loin, j'ai le sentiment que mon corps ne m'appartient plus, que j'ai un alien qui me pique ma vie, et que je ne tiendrais jamais 8 mois comme ça... Entendons-nous bien, ce bébé est voulu, pas de problème là-dessus, mais si on avait pu me le livrer déjà fait, ça n'aurait pas été plus mal...J'en viens à parfois regretter d'être enceinte...
Bref, je passe sûrement pour une future mère indigne, et toutes mes excuses si j'en choque certains.... Mais comme le forum est peuplé de gens qui cherchent à comprendre, me v'là...
Quelqu'un aurait-il des billes sur ce sentiment ? Des femmes ont-elles vécu cela ?
Mais pour moi c'est venu plus tard, vers le 5ème mois, quand j'ai commencé à galérer pour lacer mes chaussures, galérer pour dormir, galérer pour passer entre les voitures, galérer parce que quand même merde le babibel à la fin ça saoule...
Avant, pendant les premiers mois, j'étais heureuse comme une cane, je n'étais pas malade, je n'étais plus frileuse, j'avais une pêche de ouf.
En fin de grossesse, j'allais faire du 4x4, je ponçais des planchers avec une énorme ponceuse électrique industrielle, je cassais du carrelage au burin, je peignais, faisais du torchis, je me disais qu'il y aurait bien un de ces trucs qui finirait par le faire sortir. Je suis allée 5 fois à l'hôpital avant que ce soit le vrai bon moment.
Après sa naissance, je t'avoue que le sentiment de "parasitage" a continué avec l'allaitement. Et les nuits infernales pendant trois ans (là j'étais même plus parasitée mais totalement phagocytée). Le sentiment était très ambivalent, je l'aime beaucoup mon pillou, depuis toujours, mais ptin, c'est quand même pas aussi simple que d'avoir un chat ! Moi qui ai naturellement besoin d'espace, j'étais pieds et poings liés, tous les jours, tout le temps, mon ex-mari refusant catégoriquement qu'on le laisse à quelqu'un d'autre en dehors des heures de travail. J'aurais aimé avoir un week-end pour souffler de temps à autres...
Et pour te rassurer, je ne vois pas où est le mal dans le fait de le dire.
Il me semble que le pire est de garder ça en soi et de se "juger", de s'auto-affubler de tout un tas de termes plus ou moins moisis
Courage !
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
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Re: doutes pendant la grossesse
Enceinte, j'ai maudit ces clichés mensongers, photos de stock qu'on voit sur tous les sites qui abordent le sujet, de femme enceinte vêtue de lin blanc, l'air serein et épanoui, croquant dans une pomme verte avec un sourire attendri, baignée dans la pureté d'une lumière du matin (etc.).
En vrai la grossesse c'est beau (si si, quand même) mais c'est long, c'est perturbant, c'est lourd (surtout vers la fin). Il y a ton corps qui ne t'appartient plus tout à fait (de par le regard des autres aussi, famille et proches, qui ne semblent plus voir de toi que ton ventre et le bébé à venir) et qui change en permanence (plus vite que durant l'adolescence, et on se souvient à quel point c'était déjà dur à encaisser à l'époque) : à peine le temps de t'habituer à un état, que tu passes déjà au suivant. Et puis il y a l'emprise de l'attente (durant ma première grossesse j'étais quasi incapable de faire autre chose qu'attendre, ce qui rendait le temps encore plus long. Lors de ma deuxième grossesse je me suis méfiée de ça, et ai davantage essayé de faire des choses pour moi - dessin, yoga... - tout en veillant à ne pas être trop exigeante sur le résultat. Et en me répétant qu'il était normal que la grossesse occupe, préoccupe, que ça prenait de la place - dans tous les sens du terme - et qu'il ne servait à rien d'être sur la défensive par rapport à cela).
C'est important de ne pas taire la variété des sentiments que tout cela déclenche (pour ma part, c'est allé de la rage - j'avais arrêté de fumer brutalement en début de grossesse, ça n'aide pas pour le contrôle de soi... - à la béatitude), de ne pas nier que c'est une expérience tout à fait neuve, riche, et pas nécessairement facile à vivre tout du long... Comme dit ma grand-mère : "On voit bien que le bon dieu était un homme !". Courage, tu les tiendras, ces huit mois, et tu verras qu'il y a de beaux moments
En vrai la grossesse c'est beau (si si, quand même) mais c'est long, c'est perturbant, c'est lourd (surtout vers la fin). Il y a ton corps qui ne t'appartient plus tout à fait (de par le regard des autres aussi, famille et proches, qui ne semblent plus voir de toi que ton ventre et le bébé à venir) et qui change en permanence (plus vite que durant l'adolescence, et on se souvient à quel point c'était déjà dur à encaisser à l'époque) : à peine le temps de t'habituer à un état, que tu passes déjà au suivant. Et puis il y a l'emprise de l'attente (durant ma première grossesse j'étais quasi incapable de faire autre chose qu'attendre, ce qui rendait le temps encore plus long. Lors de ma deuxième grossesse je me suis méfiée de ça, et ai davantage essayé de faire des choses pour moi - dessin, yoga... - tout en veillant à ne pas être trop exigeante sur le résultat. Et en me répétant qu'il était normal que la grossesse occupe, préoccupe, que ça prenait de la place - dans tous les sens du terme - et qu'il ne servait à rien d'être sur la défensive par rapport à cela).
C'est important de ne pas taire la variété des sentiments que tout cela déclenche (pour ma part, c'est allé de la rage - j'avais arrêté de fumer brutalement en début de grossesse, ça n'aide pas pour le contrôle de soi... - à la béatitude), de ne pas nier que c'est une expérience tout à fait neuve, riche, et pas nécessairement facile à vivre tout du long... Comme dit ma grand-mère : "On voit bien que le bon dieu était un homme !". Courage, tu les tiendras, ces huit mois, et tu verras qu'il y a de beaux moments
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Re: doutes pendant la grossesse
Je plussoie tout ça en gros et dans les détails, et je dirais même plus (j'osais pas mais puisqu'on démonte les clichés ) j'ai toujours cette valise de sentiments ambivalents par rapport à mon loustic (et d'ailleurs par rapport à tous les gens que j'aime si j'y réfléchis honnêtement) : je l'aime il me semble, dès qu'on lui fait de la peine ça m'arrache les tripes, il passe clairement avant tout le reste, on partage de bons moments, etc ; mais aussi ce droit absolu à disposer de mon temps, de mon énergie, à exiger que je m'intéresse à des trucs genre Lego Star Wars ou Age of Empires, à ce que mes journées, mes projets dépendent de son emploi du temps, ben clairement ya des moments où ça me gave, et je rembobinerais bien le film pour m'accorder quelques instants de réflexion supplémentaire... Les liens affectifs ça n'a aucune raison à priori de ne pas avoir ses mauvais côtés, être attaché ça rassure mais ça entrave, et il n'y a aucune raison de se sentir coupable d'être lucide et de le dire.Mlle Rose a écrit :Après sa naissance, je t'avoue que le sentiment de "parasitage" a continué avec l'allaitement. Et les nuits infernales pendant trois ans (là j'étais même plus parasitée mais totalement phagocytée). Le sentiment était très ambivalent, je l'aime beaucoup mon pillou, depuis toujours, mais ptin, c'est quand même pas aussi simple que d'avoir un chat ! Moi qui ai naturellement besoin d'espace, j'étais pieds et poings liés, tous les jours, tout le temps, mon ex-mari refusant catégoriquement qu'on le laisse à quelqu'un d'autre en dehors des heures de travail. J'aurais aimé avoir un week-end pour souffler de temps à autres...
Et ça fait même du bien de le dire !
La grossesse j'ai trouvé ça rigolo, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait et je n'ai pas été malade
Je ne vois pas pourquoi toutes les mères devraient ressembler à Mme Ingalls.
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool
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Re: doutes pendant la grossesse
Merci les filles, sincèrement ! Ca rassure !
Je me dis que je ne suis pas tout à fait indigne, après tout
Il faut que je me laisse tu temps, si j'ai bien compris, et puis on verra à la fin du 1er trimestre, quand il commencera à bouger. Mais si ça continue après, c'est pas gagné
Je me dis que je ne suis pas tout à fait indigne, après tout
Il faut que je me laisse tu temps, si j'ai bien compris, et puis on verra à la fin du 1er trimestre, quand il commencera à bouger. Mais si ça continue après, c'est pas gagné
Pour l'instant, je n'ai pas réussi à arrêter, j'en suis à 8/j (20 au départ), avec le but de diminuer petit à petit, mais du coup ça accentue l'impression de ne plus être libre, qu'on me "vole" mon corps, c'est ballot quand même !zwip a écrit :pour ma part, c'est allé de la rage - j'avais arrêté de fumer brutalement en début de grossesse,
Je ne connais pas du tout l'haptonomie, cela consiste en quoi ?Yniel a écrit :Perso j'ai fait de l'haptonomie avec mon mari pour nous habituer tous les deux en douceur à tout ça
Merci, c'est super gentil !Karinette a écrit :Si tu as des questions + perso envoie-moi un MP.
"Si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main [...] je chante la vie, je danse la vie!"
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Re: doutes pendant la grossesse
+1 ^^madeleine a écrit : et je dirais même plus (j'osais pas mais puisqu'on démonte les clichés ) j'ai toujours cette valise de sentiments ambivalents par rapport à mon loustic (et d'ailleurs par rapport à tous les gens que j'aime si j'y réfléchis honnêtement) : je l'aime il me semble, dès qu'on lui fait de la peine ça m'arrache les tripes, il passe clairement avant tout le reste, on partage de bons moments, etc ; mais aussi ce droit absolu à disposer de mon temps, de mon énergie, à exiger que je m'intéresse à des trucs genre Lego Star Wars ou Age of Empires, à ce que mes journées, mes projets dépendent de son emploi du temps, ben clairement ya des moments où ça me gave
Mais moi c'est vraiment passé grâce à la magie de la garde alternée
Les moments de reprise de souffle sont essentiels, et ça a renforcé tous nos liens, et l'attachement, en gommant totalement les "parasitages" du sentiment d'envahissement et l'agacement ou le manque de patience en découlant.
Non galou tu n'es pas tout à fait indigne ou alors nous le sommes toutes
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
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Re: doutes pendant la grossesse
Déjà vécu ça , cette sensation d'être parasitée , de plus les derniers moment j'attendais qu'il sorte avec impatience (grossesse a haut risque, stress énorme, ruminations ) bref .. Le comble c'est que même après avec l'allaitement c'était mon choix mais je me surprenais souvent a m'énerver car trop prise par ça , le pauvre chou je l'aime comme pas possible mais je ne saurais pas comment expliquer... Aujourd'hui toujours au sein , j'hésite entre sevrer ou pas ... J'attendais le sevrage naturel , mais il ne vient pas , je déteste prendre ces décisions , je suis épuisée et je culpabilise (l'histoire du détachement maternel et les frustrations nécessaire a l'enfant ... etc etc ) en même temps je suis tout le temps en train de m'excuser auprès de lui parceque je vois bien qu'il sent mon grand amour et mon besoin d'espace en même temps
Mais je crois que ça peut arriver a n'importe quelle maman , surdouée ou pas hein ?
Mais je crois que ça peut arriver a n'importe quelle maman , surdouée ou pas hein ?
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Re: doutes pendant la grossesse
Je confirme, c'est ce que l'on avait choisi avec ma compagne pour la première grossesse, Cela permet vraiment de créer une relation à trois, en impliquant le père ( s'il le désire, bien entendu).galou a écrit :Je ne connais pas du tout l'haptonomie, cela consiste en quoi ?Yniel a écrit :Perso j'ai fait de l'haptonomie avec mon mari pour nous habituer tous les deux en douceur à tout ça
Je pense que, grâce à cela j'ai pu tisser un lien particulier avec mon fils.
Mais ça va dépendre aussi du feeling avec la (le) sage-femme.
Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible », Antoine de Saint-Exupéry
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Re: doutes pendant la grossesse
L'haptonomie, j'ai adoré. Mais c'est comme pour tout, il faut trouver quelqu'un qui s'y connaisse réellement et avec qui le feeling passe... Il y a une liste de praticiens normalement sérieux dont on peut demander la liste sur le site du CIRDH (si je ne me trompe pas de site, ça fait quatre ans maintenant ! Je crois que c'était celui ci)
L'idée se base sur le fait que même encore dans le ventre maternel, le futur bébé est capable de se rendre compte de ce qu'il se passe à l'extérieur et que l'on peut interagir, mettant en place des relations affectives à trois (le père doit être présent, sauf si impossibilité totale). C'est également, quand c'est bien fait, une aide à la préparation à l'accouchement.
Le suivi peut commencer quand on veut, on ne se rend compte des choses qu'à partir du 4ème mois, quand le bébé commence à bouger et qu'on sent du coup ses réactions. On peut également le continuer après la naissance (perso je ne l'ai pas fait ça a un coût que je ne me pouvais me permettre trop longtemps. Si on choisit une infirmière une partie sera remboursée, mais pas ses dépassements d'honoraires).
En pratique, dans le calme on établit un contact (mains fermement mais doucement posées sur le ventre) en parlant comme on le sent, sans rien faire de spécial au début, puis progressivement en les déplaçant. Le tout à des heures régulières, pour mettre en place une routine (Nous avions les rdv avec l'infirmière qui s'en chargeait le samedi matin, elle nous montrait quelques points et nous reproduisions ça tous les jours à l'heure où il nous avait semblé que le bébé semblait calme mais "présent", à 20h).
Ce qui est impressionnant, c'est que le bébé progressivement répond aux sollicitations, puis les attend. Quand on pose les mains sur le ventre comme dans un appel, il se déplace pour venir se coller contre. Et ensuite il joue réellement, se déplace, vient chercher le contact, et au bout d'un moment "retourne dans son coin". Puis quand l'heure de recommencer arrive, il est prêt et attentif. On le sent évoluer et prendre de plus en plus "plaisir", de plus en plus de place (et pas juste "la dedans" sa place, la troisième).
Bon plus la grossesse passe et moins il se déplace mais c'est du coup efficace et utilisé par exemple aussi s'il y a un soucis (bébé qui ne se retourne pas, cordon qui s'enroule) tant qu'il peut bouger on peut l'amener à se placer correctement. Et au cours de l'accouchement vu qu'il a l'habitude de "suivre les mains" on peut l'aider à descendre correctement. (bon sauf problème hein c'est pas une solution miracle non plus sinon tout le monde passerait par là ^^ )
Beaucoup de personnes pensent que le bébé est plus calme, plus confiant après. Je ne sais pas si c'est vrai, mais mon fils était le seul à ne pas pleurer à la maternité et à ouvrir de grands yeux attentifs.
Pour moi, ça m'a aidé à ne pas considérer mon fils comme un "parasite", mais à le voir déjà en temps que futur "mon fils à moi". Quand à mon mari, ça lui a permis de se projeter dans le futur et de se sentir prêt à son rôle. Au lieu de 9 mois seule avec monsieur à côté, qui prend tout sur la tête le jour J, il est devenu progressivement père, comme nous nous avons le temps en 9 mois (bien obligées ) de découvrir, sentir et murir.
Sinon, de même que Madeleine : j'ai toujours besoin de temps à moi, et même si j'aime mon fils, si je n'arrive pas à avoir ce calme, ça devient juste impossible je pête un cable. Alors c'est garderie le soir deux fois dans la semaine pour me réserver deux fois deux heures de lecture, internet, shopping, sport ou autre. J'ai un peu honte des fois, mais je préfère être calme et totalement disponible quand il est présent que m'énerver sur un circuit de train parce que je suis en plein milieu du passage le plus intéressant de ce fichu bouquin que j'ai commencé il y a deux ans de ça, ou que je voulais me défouler et que je suis à essorer la salle de bain après une tornade dans la baignoire...
L'idée se base sur le fait que même encore dans le ventre maternel, le futur bébé est capable de se rendre compte de ce qu'il se passe à l'extérieur et que l'on peut interagir, mettant en place des relations affectives à trois (le père doit être présent, sauf si impossibilité totale). C'est également, quand c'est bien fait, une aide à la préparation à l'accouchement.
Le suivi peut commencer quand on veut, on ne se rend compte des choses qu'à partir du 4ème mois, quand le bébé commence à bouger et qu'on sent du coup ses réactions. On peut également le continuer après la naissance (perso je ne l'ai pas fait ça a un coût que je ne me pouvais me permettre trop longtemps. Si on choisit une infirmière une partie sera remboursée, mais pas ses dépassements d'honoraires).
En pratique, dans le calme on établit un contact (mains fermement mais doucement posées sur le ventre) en parlant comme on le sent, sans rien faire de spécial au début, puis progressivement en les déplaçant. Le tout à des heures régulières, pour mettre en place une routine (Nous avions les rdv avec l'infirmière qui s'en chargeait le samedi matin, elle nous montrait quelques points et nous reproduisions ça tous les jours à l'heure où il nous avait semblé que le bébé semblait calme mais "présent", à 20h).
Ce qui est impressionnant, c'est que le bébé progressivement répond aux sollicitations, puis les attend. Quand on pose les mains sur le ventre comme dans un appel, il se déplace pour venir se coller contre. Et ensuite il joue réellement, se déplace, vient chercher le contact, et au bout d'un moment "retourne dans son coin". Puis quand l'heure de recommencer arrive, il est prêt et attentif. On le sent évoluer et prendre de plus en plus "plaisir", de plus en plus de place (et pas juste "la dedans" sa place, la troisième).
Bon plus la grossesse passe et moins il se déplace mais c'est du coup efficace et utilisé par exemple aussi s'il y a un soucis (bébé qui ne se retourne pas, cordon qui s'enroule) tant qu'il peut bouger on peut l'amener à se placer correctement. Et au cours de l'accouchement vu qu'il a l'habitude de "suivre les mains" on peut l'aider à descendre correctement. (bon sauf problème hein c'est pas une solution miracle non plus sinon tout le monde passerait par là ^^ )
Beaucoup de personnes pensent que le bébé est plus calme, plus confiant après. Je ne sais pas si c'est vrai, mais mon fils était le seul à ne pas pleurer à la maternité et à ouvrir de grands yeux attentifs.
Pour moi, ça m'a aidé à ne pas considérer mon fils comme un "parasite", mais à le voir déjà en temps que futur "mon fils à moi". Quand à mon mari, ça lui a permis de se projeter dans le futur et de se sentir prêt à son rôle. Au lieu de 9 mois seule avec monsieur à côté, qui prend tout sur la tête le jour J, il est devenu progressivement père, comme nous nous avons le temps en 9 mois (bien obligées ) de découvrir, sentir et murir.
Sinon, de même que Madeleine : j'ai toujours besoin de temps à moi, et même si j'aime mon fils, si je n'arrive pas à avoir ce calme, ça devient juste impossible je pête un cable. Alors c'est garderie le soir deux fois dans la semaine pour me réserver deux fois deux heures de lecture, internet, shopping, sport ou autre. J'ai un peu honte des fois, mais je préfère être calme et totalement disponible quand il est présent que m'énerver sur un circuit de train parce que je suis en plein milieu du passage le plus intéressant de ce fichu bouquin que j'ai commencé il y a deux ans de ça, ou que je voulais me défouler et que je suis à essorer la salle de bain après une tornade dans la baignoire...
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Re: doutes pendant la grossesse
Merci beaucoup pour ces explications ! En réalité, j'en avais déjà entendu parlé, sans connaître le nom exact...
Effectivement, ça peut être une excellente solution pour ne plus se sentir parasitée... On verra.
J'ai également dans l'idée que s'aménager du temps à soi reste nécessaire, voire primordial, mais comme il n'est pas encore là, je ne sais pas ce que je ferai
En tous les cas, je ne vois pas de raison de culpabiliser de laisser son gamin 2 fois 2h par semaine à la garderie, si ça n'en apporte que plus de calme et de sérénité lors des moments passés avec lui. J'imagines qu'ils sentent l'état de stress de leur maman, quel que soit leur âge, alors autant ne pas lui faire ressentir cela, si ?
Effectivement, ça peut être une excellente solution pour ne plus se sentir parasitée... On verra.
J'ai également dans l'idée que s'aménager du temps à soi reste nécessaire, voire primordial, mais comme il n'est pas encore là, je ne sais pas ce que je ferai
En tous les cas, je ne vois pas de raison de culpabiliser de laisser son gamin 2 fois 2h par semaine à la garderie, si ça n'en apporte que plus de calme et de sérénité lors des moments passés avec lui. J'imagines qu'ils sentent l'état de stress de leur maman, quel que soit leur âge, alors autant ne pas lui faire ressentir cela, si ?
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Re: doutes pendant la grossesse
Hello !
Alors moi je suis une femme qui déteste être enceinte !!!!!! J'ai mal vécu la 1ère, attendant chaque mois ce fameux moment de sérénité... Il n'est venu qu'après l'accouchement... Et encore... J'ai pas trop profité des premiers mois de mon fiston car pas d'expression (ça m'a paru une éternité mais à voir les photos mon fils souriait relativement tôt...), j'avais toujours hâte du mois suivant pour découvrir l'évolution de mon bb ! En fait je suis trop impatiente. Il s'est quand même tenu assis à 4 mois mais je pensais que c'était tard ! Il a marché à 10 mois et demi mais je pensais que ça marchait plus tôt ces ptites bêtes là ^^ avec ma fille je vous rassure je suis plus patiente... Elle a marché la veille de ses 12 mois
Pour ma seconde grossesse j'ai pensé à moi à moi et à moi !!!! Séances d'ostéopathie, qui m'ont aidée à chaque fois, je me sentais mieux, plus "légère". Et séances de massage.
Mais j'avoue ne pas avoir apprécié cette seconde grossesse non plus... En fait je dis toujours qu'il faut réduire le temps de gestation à 7 mois !!! Ou alors pouvoir avoir un ventre mobile... Quand on en a marre on le pose pour souffler un peu
Donc pas de honte à avoir. On peut ne pas aimer être enceinte.
Je parlais quand même à mon bb (encore dans le bidon), en lui expliquant que je l'aimais même si je n'aimais pas la situation.
Et tout pareil, j'ai honte parfois car je laisse ma petite de 18 mois chez la nounou, toute la semaine, car je ne PEUX pas la garder au quotidien... J'ai besoin de temps pour moi. Sport, flâneries (trop...), etc. Je ne suis tout simplement pas faite pour être mère à plein temps. J'adore mes enfants, j'adore les retrouver le soir, j'en profite à 100% alors que sinon je serais en mode "automatique".
Nous ne sommes pas toutes pré disposées à n'avoir d'yeux que pour eux...
Je te souhaite beaucoup de courage, il faut prendre son "mal" en patience car au bout c'est un moment magique... Ensuite les voir évoluer c'est tout simplement le bonheur
Alors moi je suis une femme qui déteste être enceinte !!!!!! J'ai mal vécu la 1ère, attendant chaque mois ce fameux moment de sérénité... Il n'est venu qu'après l'accouchement... Et encore... J'ai pas trop profité des premiers mois de mon fiston car pas d'expression (ça m'a paru une éternité mais à voir les photos mon fils souriait relativement tôt...), j'avais toujours hâte du mois suivant pour découvrir l'évolution de mon bb ! En fait je suis trop impatiente. Il s'est quand même tenu assis à 4 mois mais je pensais que c'était tard ! Il a marché à 10 mois et demi mais je pensais que ça marchait plus tôt ces ptites bêtes là ^^ avec ma fille je vous rassure je suis plus patiente... Elle a marché la veille de ses 12 mois
Pour ma seconde grossesse j'ai pensé à moi à moi et à moi !!!! Séances d'ostéopathie, qui m'ont aidée à chaque fois, je me sentais mieux, plus "légère". Et séances de massage.
Mais j'avoue ne pas avoir apprécié cette seconde grossesse non plus... En fait je dis toujours qu'il faut réduire le temps de gestation à 7 mois !!! Ou alors pouvoir avoir un ventre mobile... Quand on en a marre on le pose pour souffler un peu
Donc pas de honte à avoir. On peut ne pas aimer être enceinte.
Je parlais quand même à mon bb (encore dans le bidon), en lui expliquant que je l'aimais même si je n'aimais pas la situation.
Et tout pareil, j'ai honte parfois car je laisse ma petite de 18 mois chez la nounou, toute la semaine, car je ne PEUX pas la garder au quotidien... J'ai besoin de temps pour moi. Sport, flâneries (trop...), etc. Je ne suis tout simplement pas faite pour être mère à plein temps. J'adore mes enfants, j'adore les retrouver le soir, j'en profite à 100% alors que sinon je serais en mode "automatique".
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Re: doutes pendant la grossesse
Hi hi ton post m'a rappelé quelque chose, Galou.... Je me revois dans une rue enneigée en plein hiver au Canada, enceinte de 6 mois, engoncée dans des habits de ski en taille XXXXL, piquer une crise et dire au père de ce bébé tant désiré (le bébé, hein..) que "non finalement j'avais changé d'avis, j'en voulais plus.... " Je me souviendrai toujours de sa tête genre "mais je peux faire quoi, là??????"...galou a écrit :
Quelqu'un aurait-il des billes sur ce sentiment ? Des femmes ont-elles vécu cela ?
Des doutes, des batailles intérieures(lui/moi, lui/mon boulot...) tu en auras encore plein et c'est tant mieux, c'est ce qui nous sort un peu du super coté mammifère de la grossesse...
Tu peux lire ça: http://livre.fnac.com/a6989765/Vicki-Io ... es-copines, c'est un peu gore, mais écrit avec légèreté... et l'auto dérision c'est précieux par les temps (9mois) qui courent (pas assez vite).
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Re: doutes pendant la grossesse
Mon vécu des grossesses est très bien décrit par Florence Foresti dans son spectacle: Une gueule de bois qui dure 9 mois!
Je déteste être enceinte et je déteste accoucher
Et le pire, c'est que je rêve d'un 3eme enfant
L'alien qui me parasite, la sensation qu'on m'ampute de mon corps et de ma liberté.... Pour dire, je n'ai jamais réussi à arrêter de fumer.... Genre c'est MON plaisir à MOI nonméwo!!! (Je vous passe le compte des clopes et la culpabilité qui va avec)
Mon mari utilise cela comme argument contre un 3eme enfant: il ne me supportera pas une grossesse de plus
De même, l'amour inconditionnel dès le 1er regard.... foutaise!!! Ca a marché pour ma preums mais pas pour mon deuz... Un sentiment affreux que ce machin qui était sorti de moi, était moche, chiant, et m’empêchait de vivre ma vie (je vis le séjour à la maternité comme un emprisonnement, même 3 jours je pète un boulon). Et puis il était incompréhensible ce gamin, il n'était bien qu'au sein. Du coup il a tété 3 ans, nuit et jour (enfin la nuit qu'1 an et 1/2 et je précise que je bossais)... Cette petite sangsue qui ne voulait que môman a su tisser des liens aussi forts que ceux qui ont existé dès le 1er regard avec la preums.
Oui mon rêve serait de recommencer cette galère absolue, qui fait tomber toutes les limites que l'on croyait avoir. On est mis à nue, là c'est les tripes qui parlent et on avance dans la connaissance de soi.
Un bouquin que j'ai beaucoup aimé et qui est loin de ce que l'on propose aux femmes enceintes habituellement, c'est "Les instincts maternels" de Hrdy... (un résumé ici: http://www.tupeuxcourir.com/z%C3%A9t%C3 ... ques-mots/ ) Une étude éthologique de la maternité humaine. L'évolution vu sous l'aspect féminin. Un peu ardu à lire, mais passionnant. Hrdy est primatologue... Personnellement cela m'a déculpabilisée sur beaucoup de sentiments contradictoires que j'ai pu ressentir parfois, les rendant compréhensibles. Par exemple, le fait que mes enfants n'est que 17 mois d'écart a été prépondérant dans mon vécu.
Je déteste être enceinte et je déteste accoucher
Et le pire, c'est que je rêve d'un 3eme enfant
L'alien qui me parasite, la sensation qu'on m'ampute de mon corps et de ma liberté.... Pour dire, je n'ai jamais réussi à arrêter de fumer.... Genre c'est MON plaisir à MOI nonméwo!!! (Je vous passe le compte des clopes et la culpabilité qui va avec)
Mon mari utilise cela comme argument contre un 3eme enfant: il ne me supportera pas une grossesse de plus
De même, l'amour inconditionnel dès le 1er regard.... foutaise!!! Ca a marché pour ma preums mais pas pour mon deuz... Un sentiment affreux que ce machin qui était sorti de moi, était moche, chiant, et m’empêchait de vivre ma vie (je vis le séjour à la maternité comme un emprisonnement, même 3 jours je pète un boulon). Et puis il était incompréhensible ce gamin, il n'était bien qu'au sein. Du coup il a tété 3 ans, nuit et jour (enfin la nuit qu'1 an et 1/2 et je précise que je bossais)... Cette petite sangsue qui ne voulait que môman a su tisser des liens aussi forts que ceux qui ont existé dès le 1er regard avec la preums.
Oui mon rêve serait de recommencer cette galère absolue, qui fait tomber toutes les limites que l'on croyait avoir. On est mis à nue, là c'est les tripes qui parlent et on avance dans la connaissance de soi.
Un bouquin que j'ai beaucoup aimé et qui est loin de ce que l'on propose aux femmes enceintes habituellement, c'est "Les instincts maternels" de Hrdy... (un résumé ici: http://www.tupeuxcourir.com/z%C3%A9t%C3 ... ques-mots/ ) Une étude éthologique de la maternité humaine. L'évolution vu sous l'aspect féminin. Un peu ardu à lire, mais passionnant. Hrdy est primatologue... Personnellement cela m'a déculpabilisée sur beaucoup de sentiments contradictoires que j'ai pu ressentir parfois, les rendant compréhensibles. Par exemple, le fait que mes enfants n'est que 17 mois d'écart a été prépondérant dans mon vécu.
"Dolto avait raison au fond... Le problème c'est qu'on vit en surface" C. Alévèque.
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Re: doutes pendant la grossesse
Mais encore ? Prépondérant dans quel sens ?emmanuelle47 a écrit : Par exemple, le fait que mes enfants n'est que 17 mois d'écart a été prépondérant dans mon vécu.
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Re: doutes pendant la grossesse
En extreme résumé, ma fille étant encore trop petite, je n'étais pas prête à accueillir un autre enfant si tôt.Kayeza a écrit :Mais encore ? Prépondérant dans quel sens ?emmanuelle47 a écrit : Par exemple, le fait que mes enfants n'est que 17 mois d'écart a été prépondérant dans mon vécu.
"Dolto avait raison au fond... Le problème c'est qu'on vit en surface" C. Alévèque.
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Re: doutes pendant la grossesse
Bonjour Galou,
Je te réponds, étant moi-même en fin de grossesse, et c'est ma 3ème. Il me reste un mois, et je compte les jours, pour moi ce n'est pas une partie de plaisir.
Avoir envie d'un bébé, et aimer être enceinte, ce sont 2 choses tout à fait différentes. Personnellement, je n'aime pas les grossesses, car comme tu l'as décrit, j'ai l'impression que mon corps ne m'appartient plus. Non seulement la silhouette évolue d'une manière parfois surprenante (moi je fais d'énormes rétentions d'eau, je gonfle comme une baudruche), mais en plus les petits tracas que l'on dit appartenir au premier trimestre, peuvent se prolonger jusqu'à la fin. Il faut surveiller ce que l'on mange, ce que l'on boit (arrêter le vin est une grande frustration pour moi), ce que l'on porte, ce que l'on fait, etc. Bref, je ne me sens absolument pas libre. Sans parler de l'habillement, qui devient vite problématique.
Le seuls et uniques moments que j'adore, c'est de sentir mon bébé bouger. Mais en fin de grossesse, ça peut faire mal.
En revanche, j'adore les accouchements !! Je pense que ce n'est pas courant, mais moi, je les vis très très bien, je me fais une joie rien qu'en y pensant !
Bref, chaque femme vit différemment ses grossesses, et ceci indépendamment de son état de santé. Le vécu de la grossesse dépend de l'image qu'on en a, de son histoire familiale, de l'attitude de l'entourage, du contexte professionnel, du temps qu'on a mis pour tomber enceinte, etc. Mais je trouve aussi que beaucoup de femmes enceintes disent qu'elles sont heureuses, alors que ce n'est pas le cas. Il n'y a pas de honte à détester avoir un truc qui bouge dans le ventre, avoir la nausée H 24, pleurer pour un oui et pour un non, et avoir la silhouette qui s'arrondit, parfois avec des vergetures. Sans parler du futur papa qui n'aime pas lui non plus l'évolution physique et psychologique des choses
Moi aussi, pour ma première grossesse, à la fin du premier trimestre, je me souviens d'avoir pleuré un soir sur les toilettes en me disant que j'avais fait une bêtise en tombant enceinte. Pourtant j'avais fait des pieds et des mains pour convaincre mon compagnon lol. Et puis ça passe vite. C'est sans doute l'effet des hormones aussi.
En tout cas, ne pense pas que tu seras une mauvaise mère, cela n'a strictement rien voir !!! Emmanuelle47 a absolument raison : Regarde le spectacle de Florence Foresti, tu verras que tu n'es pas la seule à ressentir tout ça.
Mais tu sais, je crois que c'est la même chose après la grossesse. Quand le bébé est là, il est d'usage de dire que tu es épanouie, la plus heureuse du monde, etc. Alors que bon, bonjour les dégâts. Moi j'étais stressée, fatiguée face à la pression de tout le monde qui cherche à te conseiller. Et puis je trouve qu'un bébé, les premiers mois, ce n'est pas super intéressant. Mon fils tétait toutes les 2h, ce qui me laissait 1h30 pour mes activités avant d'être systématiquement interrompue. Et le papa qui ne comprenait pas pourquoi, avec tout le temps que j'avais à la maison, je ne m'occupais pas plus du ménage, de la cuisine, des courses, etc. Lui qui ne supportait pas de rester 1 après-midi entier avec son fils. Mais je ne suis pas une mauvaise mère, loin de là !
Allez courage, et félicitations
Je te réponds, étant moi-même en fin de grossesse, et c'est ma 3ème. Il me reste un mois, et je compte les jours, pour moi ce n'est pas une partie de plaisir.
Avoir envie d'un bébé, et aimer être enceinte, ce sont 2 choses tout à fait différentes. Personnellement, je n'aime pas les grossesses, car comme tu l'as décrit, j'ai l'impression que mon corps ne m'appartient plus. Non seulement la silhouette évolue d'une manière parfois surprenante (moi je fais d'énormes rétentions d'eau, je gonfle comme une baudruche), mais en plus les petits tracas que l'on dit appartenir au premier trimestre, peuvent se prolonger jusqu'à la fin. Il faut surveiller ce que l'on mange, ce que l'on boit (arrêter le vin est une grande frustration pour moi), ce que l'on porte, ce que l'on fait, etc. Bref, je ne me sens absolument pas libre. Sans parler de l'habillement, qui devient vite problématique.
Le seuls et uniques moments que j'adore, c'est de sentir mon bébé bouger. Mais en fin de grossesse, ça peut faire mal.
En revanche, j'adore les accouchements !! Je pense que ce n'est pas courant, mais moi, je les vis très très bien, je me fais une joie rien qu'en y pensant !
Bref, chaque femme vit différemment ses grossesses, et ceci indépendamment de son état de santé. Le vécu de la grossesse dépend de l'image qu'on en a, de son histoire familiale, de l'attitude de l'entourage, du contexte professionnel, du temps qu'on a mis pour tomber enceinte, etc. Mais je trouve aussi que beaucoup de femmes enceintes disent qu'elles sont heureuses, alors que ce n'est pas le cas. Il n'y a pas de honte à détester avoir un truc qui bouge dans le ventre, avoir la nausée H 24, pleurer pour un oui et pour un non, et avoir la silhouette qui s'arrondit, parfois avec des vergetures. Sans parler du futur papa qui n'aime pas lui non plus l'évolution physique et psychologique des choses
Moi aussi, pour ma première grossesse, à la fin du premier trimestre, je me souviens d'avoir pleuré un soir sur les toilettes en me disant que j'avais fait une bêtise en tombant enceinte. Pourtant j'avais fait des pieds et des mains pour convaincre mon compagnon lol. Et puis ça passe vite. C'est sans doute l'effet des hormones aussi.
En tout cas, ne pense pas que tu seras une mauvaise mère, cela n'a strictement rien voir !!! Emmanuelle47 a absolument raison : Regarde le spectacle de Florence Foresti, tu verras que tu n'es pas la seule à ressentir tout ça.
Mais tu sais, je crois que c'est la même chose après la grossesse. Quand le bébé est là, il est d'usage de dire que tu es épanouie, la plus heureuse du monde, etc. Alors que bon, bonjour les dégâts. Moi j'étais stressée, fatiguée face à la pression de tout le monde qui cherche à te conseiller. Et puis je trouve qu'un bébé, les premiers mois, ce n'est pas super intéressant. Mon fils tétait toutes les 2h, ce qui me laissait 1h30 pour mes activités avant d'être systématiquement interrompue. Et le papa qui ne comprenait pas pourquoi, avec tout le temps que j'avais à la maison, je ne m'occupais pas plus du ménage, de la cuisine, des courses, etc. Lui qui ne supportait pas de rester 1 après-midi entier avec son fils. Mais je ne suis pas une mauvaise mère, loin de là !
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Re: doutes pendant la grossesse
galou je crois que c'est assez courant ce que tu ressens, j'ai plusieurs copines qui ont détesté être enceintes. C'est un passage obligé qu'on vit toutes différemment. Perso j'ai vécu ma grossesse dans un émerveillement béat (même la tête au fond des chiottes), mais j'ai mis des années à "tomber" enceinte alors je crois que ça a complètement miraculisé la grossesse. Mon vécu aurait probablement été différent si ça avait été plus facile. J'ai adoré le sentir bouger, peut-être que quand tu seras à ce stade, et plus seulement aux seuls inconvénients du début, tu apprécieras plus.
En revanche je rejoins complètement Rose et Madeleine, j'aime mon fils et ce depuis toujours, mais il y a quelque chose en moi qui revendique ma liberté perdue. Parce qu'un enfant ça change tout ou à peu près. Et même si c'est chouette, c'est tellement prenant et tellement tout le temps que parfois ça devient complètement aliénant. Et le pire pour moi c'est l'école. J'ai une sainte HORREUR de cette routine de tous les jours qui me pourrit la vie à force d'être obligatoire. Tous les jours à la même heure au même endroit, et surtout ne pas être en retard! Parce que je peux me permettre de gérer mes horaires, mais pas les siens! et ça c'est mega chiant, d'autant plus que comme mon mari travaille loin, je me cogne le matin et le soir. Bref ton post me donne l'occasion de râler aussi, merci.
Malgré tout je rêve d'un deuxième, et quand je me retourne je me dis qu'il grandit trop vite, va comprendre !
En revanche je rejoins complètement Rose et Madeleine, j'aime mon fils et ce depuis toujours, mais il y a quelque chose en moi qui revendique ma liberté perdue. Parce qu'un enfant ça change tout ou à peu près. Et même si c'est chouette, c'est tellement prenant et tellement tout le temps que parfois ça devient complètement aliénant. Et le pire pour moi c'est l'école. J'ai une sainte HORREUR de cette routine de tous les jours qui me pourrit la vie à force d'être obligatoire. Tous les jours à la même heure au même endroit, et surtout ne pas être en retard! Parce que je peux me permettre de gérer mes horaires, mais pas les siens! et ça c'est mega chiant, d'autant plus que comme mon mari travaille loin, je me cogne le matin et le soir. Bref ton post me donne l'occasion de râler aussi, merci.
Malgré tout je rêve d'un deuxième, et quand je me retourne je me dis qu'il grandit trop vite, va comprendre !
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Re: doutes pendant la grossesse
Si ça peut te rassurer j'ai détesté être enceinte et comme toi pour ma première grossesse je suis tombée de haut.....
Je reviendrais plus tard raconter, mais je m'arrête à 2 car la grossesse ça craint!!! tu deviens un incubateur géant que tout le monde crois que ton ventre est public que tout le monde peut toucher, tu es responsable de ce foetus qui avant même d'être né chamboule tout autours de lui....
Bref pour moi ça a été le contraire d'un conte de fée, bien qu'il existe aussi des moments magiques: la naissance a été pour moi le meilleure moment de mes grossesses....
Et j'ai appris à déculpabiliser sur ce sentiment plutôt négatif envers la grossesse en général.
Je reviendrais plus tard raconter, mais je m'arrête à 2 car la grossesse ça craint!!! tu deviens un incubateur géant que tout le monde crois que ton ventre est public que tout le monde peut toucher, tu es responsable de ce foetus qui avant même d'être né chamboule tout autours de lui....
Bref pour moi ça a été le contraire d'un conte de fée, bien qu'il existe aussi des moments magiques: la naissance a été pour moi le meilleure moment de mes grossesses....
Et j'ai appris à déculpabiliser sur ce sentiment plutôt négatif envers la grossesse en général.
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Re: doutes pendant la grossesse
Hors-sujet
Merci beaucoup à toutes pour vos réponses, ça déculpabilise et je crois que c'est un fil qui devient l'abolition des tabous sur la grossesse
Cependant, étant donné que j'ai peut-être fait une fausse couche (j'en aurai la confirmation mardi), je ne repasserai pas tout de suite sur ce fil, vous comprendrez je pense...
Toutes mes excuses et merci d'avoir alimenté ce fil, j'espère qu'il pourra aider d'autres femmes !
Cependant, étant donné que j'ai peut-être fait une fausse couche (j'en aurai la confirmation mardi), je ne repasserai pas tout de suite sur ce fil, vous comprendrez je pense...
Toutes mes excuses et merci d'avoir alimenté ce fil, j'espère qu'il pourra aider d'autres femmes !
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Re: doutes pendant la grossesse
Ouie... Et oui en plus de ça il faut rajouter le gros risque de fausse-couche les trois premiers mois... Je te souhaite beaucoup de courage, et ce sans culpabiliser de plus belle. Essaie de nous tenir au courant... Mais je comprends que tu veuilles rester seule si jamais c'est effectivement une fausse-couche.
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Re: doutes pendant la grossesse
Bonjour Galou,
C'est peut être ça que tu sentais..
Je pense que nous serions nombreuses aussi à pouvoir évoquer ce vécu là.. mais ce serait bien mal a propos.
De tout cœur avec toi, tiens nous au courant si tu en a envie.
C'est peut être ça que tu sentais..
Je pense que nous serions nombreuses aussi à pouvoir évoquer ce vécu là.. mais ce serait bien mal a propos.
De tout cœur avec toi, tiens nous au courant si tu en a envie.
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Re: doutes pendant la grossesse
Hello
Je me permets de faire un déterrage de topic, et j'ai relu toute la pres' de Galou pour m'assurer que l'histoire se poursuit bien malgré l'expérience douloureuse ci-dessus.
Ca y est, c'est mon tour, première fois, je suis dans mon 4e mois, et ... p'tin heureusement que j'avais des copines très proches qu'étaient passées avant moi et qui m'avaient déjà démystifié la chose !!
J'essaie de prendre les trucs comme ils viennent.
Je retiens le mot ambivalent pour décrire l'ensemble : chui contente, mais c relou, chui contente mais tout ce que je faisais pour être bien (sport, bouffe...) *avant* bin du jour au lendemain c pu possible (après, chui fière, en 2-3 semaines j'ai réussi à m'adapter et à plus être en mode survie), chui contente, et pouf, chui pas contente ...
Alors, le truc qui m'a le plus saoulée (so far...), c'est peut-être anecdotique mais c'est révélateur : mon coach, que je tiens pourtant en haute estime (il m'a ouvert les yeux sur la douance, et j'ai beaucoup beaucoup avancé sur moi-même en quelques mois grâce à lui, mais c'est une autre histoire) m'a dit plusieurs fois "attention, toutes tes angoisses sont néfastes pour le bébé" à quoi j'ai répondu "stop, cette allégation est peut-être vraie, et à la fois elle est très très très culpabilisante parce que je fais pas exprès d'avoir ses humeurs de m* alors maintenant qu'elles sont là, parlons-en hein".
Pis je parle pas de tout ce que ça met en branle dans le couple : le futur papa qui veut le dire à la terre entière alors que le machin fait 3 mm, le futur papa qui est tout démuni parce que sa meuf est malade (et je parle pas des futurs grands-parents) ... Bon, en l'occurrence, le futur papa semble s'être globalement adapté, voire même, carrément upgradé sur certains aspects, cool
En pratique, si ça peut être utiles à d'autres, voici en vrac ce qui m'aide (so far ...) : en parler avec des proches (oué paske ptin, se retrouver toute seule avec ses nausées c quand même pas méga cool), parler avec son conjoint autant que possible des sujets compliqués (comme d'habitude: quitte à lui dire "présentement je suis complètement hors de moi (ne pas hésiter à blâmer les hormones si nécessaires) on en reparle plus tard"), continuer à se faire plaisir, l'humour, l'humour, l'humour
Se rappeler que tout état - aussi désagréable soit-il - n'est que passager !!!
S'entourer de professionnels compétents : un bon ostéo, un masseur, et puis si possible être à l'aise avec le gynéco / la sage-femme / l'infirmière qui fait les prises de sang ...
Il paraît que je suis dans la phase de grâce, je vais en profiter !!
Pis, bottom line : chui enceinte, c'est une sacrée aventure quand on y pense ...
Je me permets de faire un déterrage de topic, et j'ai relu toute la pres' de Galou pour m'assurer que l'histoire se poursuit bien malgré l'expérience douloureuse ci-dessus.
Ca y est, c'est mon tour, première fois, je suis dans mon 4e mois, et ... p'tin heureusement que j'avais des copines très proches qu'étaient passées avant moi et qui m'avaient déjà démystifié la chose !!
J'essaie de prendre les trucs comme ils viennent.
Je retiens le mot ambivalent pour décrire l'ensemble : chui contente, mais c relou, chui contente mais tout ce que je faisais pour être bien (sport, bouffe...) *avant* bin du jour au lendemain c pu possible (après, chui fière, en 2-3 semaines j'ai réussi à m'adapter et à plus être en mode survie), chui contente, et pouf, chui pas contente ...
Alors, le truc qui m'a le plus saoulée (so far...), c'est peut-être anecdotique mais c'est révélateur : mon coach, que je tiens pourtant en haute estime (il m'a ouvert les yeux sur la douance, et j'ai beaucoup beaucoup avancé sur moi-même en quelques mois grâce à lui, mais c'est une autre histoire) m'a dit plusieurs fois "attention, toutes tes angoisses sont néfastes pour le bébé" à quoi j'ai répondu "stop, cette allégation est peut-être vraie, et à la fois elle est très très très culpabilisante parce que je fais pas exprès d'avoir ses humeurs de m* alors maintenant qu'elles sont là, parlons-en hein".
Pis je parle pas de tout ce que ça met en branle dans le couple : le futur papa qui veut le dire à la terre entière alors que le machin fait 3 mm, le futur papa qui est tout démuni parce que sa meuf est malade (et je parle pas des futurs grands-parents) ... Bon, en l'occurrence, le futur papa semble s'être globalement adapté, voire même, carrément upgradé sur certains aspects, cool
En pratique, si ça peut être utiles à d'autres, voici en vrac ce qui m'aide (so far ...) : en parler avec des proches (oué paske ptin, se retrouver toute seule avec ses nausées c quand même pas méga cool), parler avec son conjoint autant que possible des sujets compliqués (comme d'habitude: quitte à lui dire "présentement je suis complètement hors de moi (ne pas hésiter à blâmer les hormones si nécessaires) on en reparle plus tard"), continuer à se faire plaisir, l'humour, l'humour, l'humour
Se rappeler que tout état - aussi désagréable soit-il - n'est que passager !!!
S'entourer de professionnels compétents : un bon ostéo, un masseur, et puis si possible être à l'aise avec le gynéco / la sage-femme / l'infirmière qui fait les prises de sang ...
Il paraît que je suis dans la phase de grâce, je vais en profiter !!
Pis, bottom line : chui enceinte, c'est une sacrée aventure quand on y pense ...