bonjour,
comme olivhood, je passe aussi en "pensée pure" dans certaines situations stressantes ; j'ai également remarqué mon efficacité lors d'accidents, où mon temps de réaction a souvent épaté (ensuite) l'entourage quand eux se sentaient incapables de bouger à l'instant du drame. J'avais mis ça sur le coup d'un sang froid, en dépit d'émotions qui s'agitaient pourtant à l'intérieur (coeur qui bat fort, mains légèrement tremblantes) ; c'est seulement après que je me dis que j'ai eu les gestes et les mots qu'il fallait pour réagir à la situation , pour donner des instructions et intervenir.
Dans une situation de tension de "sécurité incertaine", Je ne sais pas si je pense vraiment à ce moment-là, en tout cas, pas sous forme de mots, parce que c'est comme si j'avais une vue globale de la situation, de la position des personnes, de leurs attitudes, je regarde la scène, j'essaye de comprendre ce qui me met mal à l'aise, et j'assemble le tout pour récupérer un résultat avec toutes sortes de solutions. Une fois que j'ai épluché la scène et si la situation est "sous contrôle", c'est pas rare ensuite que je me mette à rêvasser et être indifférent à ce qu'il se passe. Enfin ça dépend des fois, et des gens. Dans le cas où l'effort est continu, répété, alors question feedback, c'est plutôt au niveau des intestins que ça va se jouer dans les jours suivant, mais vous comprendrez que ne détaille pas, là.
En définitive, toutes sortes d'émotions nous habitent auxquelles il faut s'adapter quand elles viennent, avec des stratégies progressivement testées et retenues pour qu'elles ne soient pas envahissantes, et je connais bien pour ma part ces lignes de défense face aux situations émotionnelles. Il y a aussi les émotions qui font peur et les émotions qui font peur ... aux autres, parce cette froideur qu'on peut nous coller comme étiquette ne chercher pas plus loin la personne que l'on est vraiment.
Eric
edit : désolé pour le doublon... mdr.. le modérateur peut supprimer ?
Ces émotions qui nous font peur
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Eric
Re: Ces émotions qui nous font peur
bonjour,
comme olivhood, je passe aussi en "pensée pure" dans certaines situations stressantes ; j'ai également remarqué mon efficacité lors d'accidents, où mon temps de réaction a souvent épaté (ensuite) l'entourage quand eux se sentaient incapables de bouger à l'instant du drame. J'avais mis ça sur le coup d'un sang froid, en dépit d'émotions qui s'agitaient pourtant à l'intérieur (coeur qui bat fort, mains légèrement tremblantes) ; c'est seulement après que je me dis que j'ai eu les gestes et les mots qu'il fallait pour réagir à la situation , pour donner des instructions et intervenir.
Dans une situation de tension de "sécurité incertaine", Je ne sais pas si je pense vraiment à ce moment-là, en tout cas, pas sous forme de mots, parce que c'est comme si j'avais une vue globale de la situation, de la position des personnes, de leurs attitudes, je regarde la scène, j'essaye de comprendre ce qui me met mal à l'aise, et j'assemble le tout pour récupérer un résultat avec toutes sortes de solutions. Une fois que j'ai épluché la scène et si la situation est "sous contrôle", c'est pas rare ensuite que je me mette à rêvasser et être indifférent à ce qu'il se passe. Enfin ça dépend des fois, et des gens. Dans le cas où l'effort est continu, répété, alors question feedback, c'est plutôt au niveau des intestins que ça va se jouer dans les jours suivant, mais vous comprendrez que ne détaille pas, là.
En définitive, toutes sortes d'émotions nous habitent auxquelles il faut s'adapter quand elles viennent, avec des stratégies progressivement testées et retenues pour qu'elles ne soient pas envahissantes, et je connais bien pour ma part ces lignes de défense face aux situations émotionnelles. Il y a aussi les émotions qui font peur et les émotions qui font peur ... aux autres, parce cette froideur qu'on peut nous coller comme étiquette ne chercher pas plus loin la personne que l'on est vraiment.
Eric
comme olivhood, je passe aussi en "pensée pure" dans certaines situations stressantes ; j'ai également remarqué mon efficacité lors d'accidents, où mon temps de réaction a souvent épaté (ensuite) l'entourage quand eux se sentaient incapables de bouger à l'instant du drame. J'avais mis ça sur le coup d'un sang froid, en dépit d'émotions qui s'agitaient pourtant à l'intérieur (coeur qui bat fort, mains légèrement tremblantes) ; c'est seulement après que je me dis que j'ai eu les gestes et les mots qu'il fallait pour réagir à la situation , pour donner des instructions et intervenir.
Dans une situation de tension de "sécurité incertaine", Je ne sais pas si je pense vraiment à ce moment-là, en tout cas, pas sous forme de mots, parce que c'est comme si j'avais une vue globale de la situation, de la position des personnes, de leurs attitudes, je regarde la scène, j'essaye de comprendre ce qui me met mal à l'aise, et j'assemble le tout pour récupérer un résultat avec toutes sortes de solutions. Une fois que j'ai épluché la scène et si la situation est "sous contrôle", c'est pas rare ensuite que je me mette à rêvasser et être indifférent à ce qu'il se passe. Enfin ça dépend des fois, et des gens. Dans le cas où l'effort est continu, répété, alors question feedback, c'est plutôt au niveau des intestins que ça va se jouer dans les jours suivant, mais vous comprendrez que ne détaille pas, là.
En définitive, toutes sortes d'émotions nous habitent auxquelles il faut s'adapter quand elles viennent, avec des stratégies progressivement testées et retenues pour qu'elles ne soient pas envahissantes, et je connais bien pour ma part ces lignes de défense face aux situations émotionnelles. Il y a aussi les émotions qui font peur et les émotions qui font peur ... aux autres, parce cette froideur qu'on peut nous coller comme étiquette ne chercher pas plus loin la personne que l'on est vraiment.
Eric
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Zil2blé
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Re: Ces émotions qui nous font peur
Moi aussi, je suis capable d'assurer un max, et d'avoir le contrecoup après. C'est valable dans les situations difficiles, ou quand quelqu'un m'agresse verbalement. Je me surprends moi même de ma réaction adaptée. Par contre, ça peut me provoquer des tempêtes intérieures ou des insomnies, des ruminations pendant 3 jours...
Quand je fais comme le drone de 2046, c'est souvent que j'ai peur de ma colère. Alors ma réaction est empêchée ou différée. Du coup ça coupe la discussion et crée une situation de non-compréhension. Au lieu de m'expliquer avec mon interlocuteur, je me ferme et je me garde mon mal être pour moi tout seul
Quand je fais comme le drone de 2046, c'est souvent que j'ai peur de ma colère. Alors ma réaction est empêchée ou différée. Du coup ça coupe la discussion et crée une situation de non-compréhension. Au lieu de m'expliquer avec mon interlocuteur, je me ferme et je me garde mon mal être pour moi tout seul
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Eric
Re: Ces émotions qui nous font peur
pas mieux.Zil2blé a écrit :Par contre, ça peut me provoquer des tempêtes intérieures ou des insomnies, des ruminations pendant 3 jours...
Je m'arrange maintenant pour regler le "problème" avant de m'endormir. Des fois ça marche, des fois ça marche pas. bref !
tu as trouvé une solution pour éviter ça ?
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téthys
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Re: Ces émotions qui nous font peur
Pour moi la différence entre émotions et sentiments (même si les frontières restent sans doute très étanche) est que les premières sont de nature "animales" alors que les seconds sont plus "intellectualisés". Je n'ai pas voulu rechercher des articles sur le sujet avant de vous répondre (ce n'est donc que mon impression personnelle) mais je ne les imagine pas se former de la même manière dans le cerveau.
Et je pense en effet que le nombre des émotions est limité alors que celui des sentiments l'est beaucoup moins et leurs "contours" sont beaucoup moins délimités pour moi. J'associe les émotions plutôt à l'inné et les sentiments plutôt à l'acquis.
J'avais vu quelque part que tous les humains savent reconnaitre les émotions de base sur n'importe quel visage, je pense qu'il doit être beaucoup plus difficile de faire passer des sentiments entre des cultures éloignées.
Par contre aux émotions pré-citées (colère, joie, honte, peur, tristesse) j'ai envie de rajouter l'amour, enfin une certaine dimension de l'amour, qui reste aussi un sentiment. Mais lorsqu'il devient envahissant et hors de contrôle j'ai bien envie de l'associer aux émotions.
Moi, ma "bonne copine", celle qui m'empoisonne, c'est la honte
. Elle est particulièrement redoutable car elle aime agir en plusieurs temps: Sur le moment bien sûr mais elles aiment aussi revenir très régulièrement nous rendre visite. Parfois, j'ai des "flashs" qui m'agressent sans prévenir: Je me recule, j'écarquille les yeux et j'inspire très fort: Je suis envahie d'un immense sentiment de honte. 
Et elle est persistante la chipie!
J'ai acheté le bouquin de Cyrulnick « mourir de honte » il y a plusieurs années mais je n'ose pas le lire (!)
Par contre je maîtrise très bien les autres émotions (en tout cas je les cache très bien) lorsque je suis en public. Il faut vraiment que je me sente totalement en confiance pour que j'ose me lâcher un peu, et encore...
En fait il n'y a que lorsque je suis seul et convaincu que personne ne peux me voir ou m'entendre que je suis totalement libéré. Et là c'est les montagnes russes!
Devant un bon film, par exemple, je peux m'éclater de rire, fondre en larmes l'instant d'après ou me frotter énergiquement les mains d'excitation comme un petit enfant. Et j'adore ça!
Et je pense en effet que le nombre des émotions est limité alors que celui des sentiments l'est beaucoup moins et leurs "contours" sont beaucoup moins délimités pour moi. J'associe les émotions plutôt à l'inné et les sentiments plutôt à l'acquis.
J'avais vu quelque part que tous les humains savent reconnaitre les émotions de base sur n'importe quel visage, je pense qu'il doit être beaucoup plus difficile de faire passer des sentiments entre des cultures éloignées.
Par contre aux émotions pré-citées (colère, joie, honte, peur, tristesse) j'ai envie de rajouter l'amour, enfin une certaine dimension de l'amour, qui reste aussi un sentiment. Mais lorsqu'il devient envahissant et hors de contrôle j'ai bien envie de l'associer aux émotions.
Moi, ma "bonne copine", celle qui m'empoisonne, c'est la honte
. Elle est particulièrement redoutable car elle aime agir en plusieurs temps: Sur le moment bien sûr mais elles aiment aussi revenir très régulièrement nous rendre visite. Parfois, j'ai des "flashs" qui m'agressent sans prévenir: Je me recule, j'écarquille les yeux et j'inspire très fort: Je suis envahie d'un immense sentiment de honte. Et elle est persistante la chipie!J'ai acheté le bouquin de Cyrulnick « mourir de honte » il y a plusieurs années mais je n'ose pas le lire (!)
Par contre je maîtrise très bien les autres émotions (en tout cas je les cache très bien) lorsque je suis en public. Il faut vraiment que je me sente totalement en confiance pour que j'ose me lâcher un peu, et encore...
En fait il n'y a que lorsque je suis seul et convaincu que personne ne peux me voir ou m'entendre que je suis totalement libéré. Et là c'est les montagnes russes!
Devant un bon film, par exemple, je peux m'éclater de rire, fondre en larmes l'instant d'après ou me frotter énergiquement les mains d'excitation comme un petit enfant. Et j'adore ça!