La dysphorie de genre

La partie consacrée à la Santé dans sa globalité. Principalement la psychologie, psychologie sociale, la psychiatrie, les troubles de l'humeur, de la personnalité, les handicaps, l'autisme...
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Artémis
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La dysphorie de genre

Message par Artémis »

Suite à la visualisation du film, Petite fille de Sebastien Lifshitz. Un film documentaire où l'on rencontre Sacha et sa famille. J'ai particulièrement été touché par cette différence qui devient une problématique dans notre sociétés. Si quelqu'un d'autre à vu le film documentaire je serais très intéressée pour avoir d'autre avis. Il n'est malheureusement plus disponible sur Arte...

Voici le synopsis si cela peut intéresser :
Sasha, né garçon, se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. Le film suit sa vie au quotidien, le questionnement de ses parents, de ses frères et sœur, tout comme le combat incessant que sa famille doit mener pour faire comprendre sa différence. Courageuse et intraitable, Karine, la mère de Sasha, mène une lutte sans relâche portée par un amour inconditionnel pour son enfant.

Je vous renvois à l'article de wikipedia sur la dysphorie de genre qui permet de poser un premier jalon sur le thème :

Diagnostic

Selon la 4e version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, les symptômes incluent l'identification intense et persistante à l'autre genre, le sentiment persistant d'inconfort par rapport à son sexe ou sentiment d'inadéquation par rapport à l'identité de rôle correspondante. L'affection n'est pas concomitante d'une affection responsable d'un phénotype hermaphrodite (pour les aspects biologiques : syndrome de Klinefelter : XXY, syndrome de Turner : X0). L'affection est à l'origine d'une souffrance cliniquement significative ou d'une altération des fonctionnements sociaux, professionnels ou d'autres domaines importants. Ces troubles sont indépendants de l'orientation sexuelle.

L'Association américaine de psychiatrie permet un diagnostic de dysphorie de genre si les critères dans le DSM-5 sont rencontrés. Le DSM-5 a déplacé ce diagnostic de la catégorie des troubles sexuels vers une catégorie à part.

En suivant les recommandations internationales en vigueur, la Haute autorité de santé ainsi que les lignes directrices de l'Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité demande une durée d'évaluation moyenne de 2 ans pour les personnes transidentitaires, afin d'écarter tout facteur pronostic négatif et cibler au mieux les points de fragilité psychologique et assurer un suivi adapté.

Le DSM-5 établit qu'au moins deux des critères pour la dysphorie de genre doivent être connus dans les 6 derniers mois chez l'adolescent ou l'adulte concerné pour obtenir ce diagnostic.

Le diagnostic initial de « trouble de l'identité de genre » a été renommé « dysphorie de genre » après les critiques faites concernant la stigmatisation inhérente au premier. Le sous-typage par l'orientation sexuelle a été supprimé. Le diagnostic pour les enfants a été séparé de celui des adultes en dysphorie de genre chez les enfants. Les critères d'un diagnostic spécifique pour les enfants reflètent la moindre capacité des enfants à comprendre ce qu'ils vivent, ou la capacité de l'exprimer dans le cas où ils en ont un aperçu.

La Classification internationale des maladies liste trois critères diagnostiques pour le « transsexualisme » : l'incertitude quant à l'identité sexuelle qui cause de l'anxiété ou du stress est diagnostiquée comme trouble de la maturation sexuelle, selon la CIM-107.

Signes et symptômes

Les symptômes de la dysphorie de genre chez les enfants peuvent inclure le dégoût de leurs parties génitales, l'isolement social des autres enfants, l'anxiété, la solitude et la dépression.

Selon l'Association américaine de psychologie, les enfants transgenres sont plus susceptibles d'être victimes de harcèlement et de violence à l'école, d'être placés, ou accueillis, en famille d'accueil, dans des centres pour sans-logis, et de faire face à, ou d'être reconnus par, la justice pour mineurs, que les autres enfants.

Les adultes dysphoriques de genre sont exposés à un risque accru de stress, d'isolement, d'anxiété, de dépression, de mauvaise estime de soi et de suicide8. Il a également été constaté que les tentatives de suicide étaient moins fréquentes chez les personnes transgenres qui déclaraient que leurs liens familiaux étaient restés forts après leur coming out, mais même les personnes transgenres à risque relativement faible étaient encore plus susceptibles d'avoir tenté de se suicider que la population générale.

Les personnes transgenres sont aussi exposées à un taux accru de troubles mentaux liés à leur condition de vie, tels que les troubles du comportement alimentaire.

Statistiques

Les statistiques estimées des personnes transidentitaires s'échelonneraient de 1:2 000 (environ 0,05 %) aux Pays-Bas et en Belgique15, à 0,5 % pour les adultes au Massachusetts16 et à 1,2 % chez les étudiants de Nouvelle-Zélande.

La question de savoir s'il est préférable de conseiller aux jeunes enfants d'être heureux avec leur sexe assigné, ou de les encourager à continuer à manifester des comportements qui ne lui correspondent pas — voire explorer une transition de genre — est controversée. Certains cliniciens rapportent qu'une proportion significative de jeunes enfants diagnostiqués avec dysphorie de genre ne présentent plus aucune dysphorie à l'âge adulte.

Les professionnels qui traitent la dysphorie de genre chez les enfants ont commencé à prescrire des hormones, connues sous le nom de bloqueur de puberté, pour retarder le début de la puberté jusqu'à ce qu'un enfant soit assez âgé pour prendre une décision éclairée sur un traitement hormonal.

Traitements psychologiques

Jusque dans les années 1970, la psychothérapie était le traitement principal de la dysphorie de genre et visait généralement à aider la personne à s'adapter aux caractéristiques sexuelles physiques cohérentes au sexe assigné à la naissance. La psychothérapie est une interaction thérapeutique qui vise à traiter un problème psychologique. Bien que certains cliniciens utilisent encore seulement la psychothérapie pour traiter la dysphorie de genre, elle peut maintenant être utilisée en plus des interventions biologiques comme un accompagnement ou un soutien en parallèle de la transition physique. Les traitements psychothérapeutiques de la dysphorie de genre impliquent d'aider le patient à s'adapter. Les tentatives de soigner la dysphorie de genre en changeant l'identité de genre du patient se sont révélées inefficaces.

Traitements biologiques

Les traitements biologiques altèrent physiquement les caractères sexuels primaires et secondaires pour réduire, voire faire disparaître l'écart entre l'aspect corporel physique d'une personne et son identité de genre.

La thérapie de remplacement d'hormone, et la chirurgie de ré-attribution sexuelle ou de genre ensemble peuvent être efficaces pour traiter la dysphorie de genre. Le niveau global de satisfaction des patients vis-à-vis du traitement biologique est très élevé.

Histoire et évolutions terminologiques

La dysphorie de genre est classée comme un trouble sous travestisme bivalent dans la CIM 10 en 2017.
Le trouble de l'identité de genre a été renommé en dysphorie de genre par le DSM-523. Certaines personnes transidentitaires et chercheurs soutiennent la déclassification du trouble de l'identité de genre au motif que le diagnostic donne une connotation pathologique à la variance de genre, renforce le modèle binaire du genre, et peut avoir comme conséquence la stigmatisation des individus transgenres.

La reclassification officielle de la dysphorie de genre dans le DSM-5 peut aider à résoudre certains de ces problèmes, parce que le terme dysphorie de genre s'applique seulement à l'expérience du malaise résultant des problèmes d'identité de genre.

L'Association américaine de psychiatrie, éditrice du DSM-5, établit que « la non conformité de genre n'est pas en soi un trouble mental. L'élément primordial dans la dysphorie de genre est la présence de la détresse clinique significative associée à la condition ».

Les principales approches psychiatriques pour le traitement des personnes diagnostiquées dysphoriques de genre sont psychothérapeutiques lorsque celles-ci le souhaitent et celles soutenant le genre réel de la personne à travers le traitement hormonal, l'expression de genre ou de rôle, ou des recours chirurgicaux si nécessaire.

En France, la dysphorie de genre n'est plus classée dans la nomenclature de la Sécurité sociale dans le chapitre des troubles de la personnalité ouvrant droit à une prise en charge en Maladie de longue durée depuis février 2010. Une prise en charge à 100% des frais liés à une transition de genre est possible en utilisant le diagnostic "transidentité" dans la demande (ALD 31).

Recherches
En 2016, s'il existe des pistes d'explication (par exemple celles du développement cérébral et hormonal fœtal) les causes de la dysphorie de genre restent inconnues.

Une étude de jumeaux basée sur un échantillon de 314 enfants de 4 à 17 ans a suggéré que la présence de comportements pouvant évoquer un trouble de l'identité de genre, tels qu'évalués par les parents, avait une héritabilité de 62 %, indiquant la possibilité d'une influence génétique ou prénatale comme origine.

Depuis les années 2000, plusieurs études ont établi une corrélation entre dysphorie de genre et troubles du spectre autistique malgré la difficulté à constituer des échantillons représentatifs et à mesurer précisément ces phénomènes. En août 2020 est publiée la première étude à large échelle, mobilisant des données sur plus de 600 000 personnes, qui confirme une forte corrélation au-delà des échantillons cliniques précédemment étudiés : la prévalence des troubles autistiques chez les personnes transgenres est estimée 3 à 6 fois supérieure à la population générales. Si le lien semble clairement établi, sa nature et les causes sous-jacentes restent toutefois mal comprise.



Le rôle du genre, biologique, sociale, psychologique ainsi que le vécus de chaque individus par rapport à son genre me questionne depuis mes études et j'aime à m’intéresser à ce sujet. Voilà j'ai ouvert une petite porte pour échanger et partager autour cette thématique.

Édit : mise en page
"Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé."
Saint-Exupéry

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Cléo
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Re: La dysphorie de genre

Message par Cléo »

J'ai vu ce documentaire et il m'a beaucoup touchée, il m'a rapportée aux difficultés propres qui ont été les miennes à l'adolescence à ne pas pouvoir m'identifier au genre féminin (sans toutefois m'identifier au genre masculin, la problématique était autre).

J'ai été très gênée par les paroles de la pédopsy qui refuse, finalement, d'entendre l'histoire qui a accompagné Sasha avant sa naissance et après, soit le désir de la mère d'avoir une fille après la perte d'un enfant de sexe féminin avant Sasha et ce prénom mixte qu'elle a choisi pour cet enfant-là..La psychiatre balaie l'histoire, dit "on ne sait pas le pourquoi de la dysphorie de genre, c'est comme ça" (grossièrement c'est ce qu'elle dit).

Et moi je ne peux pas me contenter de ça.
On est tous le produit d'une histoire, on est tous aussi des projections de fantasmes parentaux, est-ce que ça influe, est-ce que ça n'influe pas ? Je n'en sais rien.

Et je ne sais que penser d'enfants en souffrance comme Sasha à part écouter ce qu'ils disent - d'eux, de leur environnement, du monde.

Et ça me semble rapide et mutilant de proposer des traitements hormonaux à cet âge alors qu'on ne choisit pas grand-chose dans l'existence et c'est ce qui fait de nous des humains. Nous sommes contraints. C'est aussi ce qui nous permet de nous construire.

J'ai lu une tribune de psys dans Marianne qui dit que l'humain est contraint, qu'il ne peut pas tout.

En voici le début :

« Mais si tu prends ma voix, dit la petite sirène à la sorcière, que me restera-t-il ? » Et la sorcière de répondre : « Tends ta jolie langue, afin que je la coupe pour me payer et je te donnerai le philtre tout puissant. » Dans le conte de La Petite sirène de Hans Christian Andersen (1805-1875) paru en 1837, la petite sirène ne parlera plus. Sa transformation lui coûta sa voix. C’est le prix à payer si nous ne continuons pas à nous interroger et à penser le monde tel qu’il va. Les progrès incontestables de la médecine de ces vingt dernières années et en particulier l’endocrinologie et la chirurgie plastique ont rendu possible des « transformations » corporelles qui ont permis à des hommes de devenir des femmes et inversement, du moins en apparence.

Il suffit aujourd’hui de le vouloir avec le blanc-seing du corps médical et de son philtre tout puissant, afin de le pouvoir. Le scalpel, au même titre d’ailleurs qu’un hashtag numérique, vous transforme un homme à la fois dans la chair et sur les réseaux sociaux. Dès lors, se posent des questions éthiques : à quel âge doit-on trancher dans le vif du sujet et rendre possible la demande faite à la médecine de changer de sexe ?

(...)

La parole de l’enfant, contrairement à ce que nous montre le réalisateur, mérite d’être entendue et nécessite plusieurs consultations et y compris à travers des médiations propres à son âge. La formule au lasso « Je vous ai compris » vient en aplomb taire les angoisses voire même le désarroi que ressentent les parents. « Suffit-il de la seule réponse médicale pour parer au désarroi du sujet en mal d’identité ? », interroge Denis Salas dans son livre Sujet de chair et sujet de droit (D. Salas, Sujet de chair et sujet de droit : la justice face au transsexualisme, PUF, 1994).Et lorsqu’il s’agit d’un enfant ? Qui désire pour lui ? L’enfant dans le film ne dit-il pas « quand je serai grand, je serai une fille » ? Qu’énonce-t-il lorsqu’il dit vouloir être une fille plus tard ? On ne peut trancher là encore dans le vif du débat sans entendre le désir de l’enfant (le désir par définition c’est aussi ce qui fait rêver). « Nous désirons tellement le bonheur de nos enfants que nous ne nous demandons plus ce qu’ils ont à vivre en propre et quelles sont leurs aspirations véritables. Nous les écrasons sous le poids de nos bonnes intentions », écrit Marcel Gauchet (« L'enfant imaginaire », Le Débat vol. 183, no. 1, 2015, pp. 158-166).

La question qui mérite d’être non seulement posée mais entendue est celle de la place subjective qu’occupe cet enfant dans l’économie familiale et auprès de la mère notamment. Un enfant, seul, ça n’existe pas, il se construit psychiquement avec les premiers autres présents au moment de sa naissance et il lui faut aussi faire un travail psychique pour se séparer d’eux afin de frayer sa propre voie et se singulariser. Tout enfant doit progressivement psychiquement se séparer de ce que veulent pour lui ses parents."

https://www.marianne.net/agora/tribunes ... tite-fille

Je n'ai pas de réponse toute faite, le sujet me questionne, d'autant plus qu'il y a une pression sociale forte sur le sujet de l'auto-détermination : on peut tout obtenir, la technologie s'occupe de transgresser nos limites.

Donc à mon avis, il faut travailler la question par un autre canal que le "c'est la de la dysphorie de genre, on ne sait pas d'où ça vient, c'est comme ça". Travailler la question de l'être et de ses limites. Travailler la question des limites, inhérentes au genre humain.

Et au fond, travailler la question du monde dans lequel on veut vivre, à la place qu'on veut donner à la technologie (médicale, ici) pour transgresser nos limites.

J'ai parcouru un livre qui traitait de la chirurgie esthétique pour contrer le vieillissement, c'était un récit de vie d'une femme qui glorifiait cette technique car grâce à elle elle paraissait jeune et plus en accord avec ce qu'elle était intérieurement. Je n'ai pas eu l'impression de lire une femme heureuse et épanouie mais une femme en fuite contre une peur de la mort et pour qui la chirurgie devenait addictive.

Je ressens un peu la même chose chez ses ados qui se cherchent et se sentent mal dans leur peau et dans leur genre - j'ai été cette ado.

Que faire ?

C'est une vraie question, je ne connais personne qui soit confronté à cette problématique mais en revanche on n'en a jamais autant parlé. N'y aurait-il pas un problème de société, incapable de donner des repères ?

Choisit-on qui on est ?
Le doit-on ?
Quelles conséquences sur soi, et sur la société ?

Autant de questions qui me traversent, et pas que sur la question du genre...
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Dark VadrouillePascalita

Invité

Re: La dysphorie de genre

Message par Invité »

Artémis a écrit : mar. 2 févr. 2021 10:36 Si quelqu'un d'autre à vu le film documentaire je serais très intéressée pour avoir d'autre avis.
Je l'ai vu, et modérément apprécié. C'est un film touchant, mais aussi maladroit et plus militant qu'informatif, en faveur d'une approche clinique et sociale particulière du phénomène qu'on appelle aujourd'hui dysphorie de genre. Il a suscité des débats assez âpres et, partant, intéressants. J'aurais préféré pour ma part une approche du sujet plus complexe, plus nuancée, moins facilement émotionnelle. Ce n'est jamais bon signe quand un documentariste manipule son spectateur de façon très marquée.

Invité

Re: La dysphorie de genre

Message par Invité »

Je rebondis un peu sur les questions que pose le film, faute d'autres réponses. Il traite de la dysphorie de genre à travers la souffrance d'une famille qu'il met en scène avec emphase : on y voit une femme en pleurs et au bord de l'incohérence, un enfant mutique ou quasiment (tous ses propos lui sont soufflés par d'autres), lui aussi en pleurs, un homme en colère, une jeune fille et un jeune garçon assez déboussolés. Seul le benjamin a l'air épargné par le mal-être profond qui taraude la maisonnée. Toute cette souffrance est rapportée à une cause unique : l'enfant en pleurs est malheureux parce qu'il "veut être une fille" et qu'à l'école, ce n'est pas possible.
Même dans l'optique d'une "défense et illustration du droit des personnes trans" (qui serait d'ailleurs la mienne), c'est maladroit : c'est montrer l'indécision de genre comme une souffrance affectant une famille entière, sans en questionner clairement les causes possibles. C'est rapporter toute cette souffrance à la violence d'une société entièrement réduite au monde scolaire. Or une partie des difficultés vient aussi des réponses apportées par le monde médical à la mère en désarroi, qui ne refuse une source d'autorité jugée abusive que pour se soumettre passivement à d'autres, tout aussi coercitives : à minima, la médecine et la société de consommation. Un début d'engagement politique est évoqué comme une possible voie de sortie de cette impasse, mais très brièvement et dans la plus grande confusion.
Tout cela m'a mise franchement mal à l'aise : ce sont évidemment des choix qui s'expliquent tout à fait de la part du réalisateur, mais ils m'ont paru à la fois malhabiles et frustrants. Je suis assez bien informée sur la question de fond, sur laquelle j'ai des opinions claires, mais qu'en est-il pour des spectateurs novices en la matière? Je ne sais pas.

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