Émotions et blocages intellectuels

La partie consacrée à la Santé dans sa globalité. Principalement la psychologie, psychologie sociale, la psychiatrie, les troubles de l'humeur, de la personnalité, les handicaps, l'autisme...
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orazur
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Émotions et blocages intellectuels

Message par orazur »

Bien le bonsoir à tous,

Voilà un mois que j'ai reçu le bilan de mon WAIS IV. Malgré un bilan hétérogène non interprétable, je suis sorti du rdv avec une double conclusion : je n'étais statistiquement pas dans les clous de la douance (QI 122, IAG 128), mais le bilan oral de ma psy et son interprétation de ma passation lui ont oralement fait conclure à une douance (ICV de 135, et blocages à divers niveaux des tests, du à des émotions qui m'ont perturbé selon ses dires).
Après avoir été paumé la première semaine, j'ai pris du recul, et ai laissé décanter. Ce que m'a dit ma psy fait son bonhomme de chemin et guide actuellement un certain nombre de mes réflexions.

Ce qui m'importe pour cette discussion, c'est d'évoquer le lien entre le sentiment subjectif d'atypisme que je ressens (potentiellement HPI, mais ne m'y identifie pas totalement) et l'émotivité.

Je ne me sens pas être quelqu'un de particulièrement émotif, mais ce mois passé m'a forcé à admettre qu'effectivement, dans un certain nombre de situations, j'étais effectivement bien capable de me bloquer "mentalement".
Je suis actuellement en reconversion professionnelle, dans l'informatique. Il m'arrive de passer certaines journées à survoler les exercices qu'on nous donne, à tout réussir rapidement. Mais dans beaucoup d'autres cas, quand je rencontre au début d'un TP des difficultés imprévues (qqch de mal compris, aborder le prb sous un mauvais angle), je me rends compte que je prends du retard par rapport aux autres, et là c'est le drame. Je ne fond pas en larme, pas du tout, mais je me "bloque" intellectuellement. Je me trouve nul, j'essaie de solutionner mes problèmes, mais je sens que je rame, que je ne suis pas aussi à l'aise que d'habitude. Il m'est exactement arrivé cela en début de semaine, et je fais le rapprochement avec la séance de passation de la WAIS IV. Si j'ai le malheur de me sentir en dessous des autres (constat d'un retard lors d'un exo dans ma formation, ou impression que les exos sont faciles et que tout le monde doit y arriver dans le cas de la WAIS IV), eh bien je deviens beaucoup moins performant. Je perds une forme de "liberté d'esprit", de "légèreté", de "hauteur" et d'"indépendance", qui me permettent de bien performer dans les cas "optimums". Mon cerveau se traîne, je m'entête dans une manière de résoudre un problème sans arriver à changer d'angle d'approche, je réfléchis à deux à l'heure, de plus en plus lentement. Puis au bout d'un moment j'en ai marre, je me sens nul, ce n'est plus juste une vague impression, c'est une honte affirmée que je ressens. Et là j'ai l'impression que j'arrive au point mort, c'est le blackout mental. Grand vide dans ma tête, je n'arrive / ne veux plus, penser.

C'est un premier soucis, déjà pénible en soi et pas agréable à vivre, mais le second problème, c'est que je traine ce sentiment d'infériorité décuplé (ce qui était juste une difficulté au début s'est trouvé être un véritable échec au final) par la suite. Je rumine, je réinterprète toute mon identité pour me "reconstruire" comme quelqu'un de "nul", comme ayant eu de la chance, comme ayant imaginé ses capacités. Peu importe alors que la psy m'ait bien affirmé que même en me plantant au test, je réussissais mieux que la moyenne...

Bref, j'écris, en toute honnêteté déjà pour me soulager de mes émotions. A défaut de prévenir, j'ai constaté que parler me permet de libérer d'une partie de l'énergie négative qui me minent.
Deuxio, je me demandais si certains d'entre vous se reconnaissaient dans ce genre de fonctionnement, et si oui, si vous avez réussi à trouver des grandes lignes comportementales pour éviter de vous laisser submerger par ces émotions d'apitoiement. Enfin, auriez-vous connaissance de bons articles et/ou livres, qui aborderaient cette difficulté.

Je ne relie pas nécessairement mon problème à de la douance. Je m'identifie simplement à l'aspect atypique des HPI.

Merci pour votre lecture ! Belle soirée à vous !

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Gail
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Gail »

Pas de façon aussi claire, mais je pense que j'ai un peu ce type de fonctionnement.

Dans le cadre d'un coaching pour un problème autre, il est ressorti que ça serait lié à un perfectionnisme en mode tout ou rien. En gros, mes attentes sont excessives et si je m'aperçois que j'ai peu de chance de les atteindre, je baisse les bras. Cela s'accompagne de pensées automatiques négatives qui deviennent envahissantes.

La solution serait d'une part de s'entrainer à la réussite partielle (volontairement n'atteindre qu'en partie l'objectif) et d'autre part de pratiquer la défusion mentale pour redonner aux pensées leur place de simples pensées et non de vérités ou de prédictions. (Il me semble qu'on en a parlé ailleurs sur le forum mais je n'ai pas le temps de chercher maintenant.)

J'ai mis au conditionnel car pour l'instant j'ai encore un peu du mal à penser à l'appliquer...

EDIT: comme si j'allais pouvoir dormir sans trouver le lien :? :
viewtopic.php?f=53&t=3481&p=307486&hili ... on#p307486
viewtopic.php?f=53&t=10024&p=295053&hil ... on#p295053
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orazur
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par orazur »

Meri [mention]Gail[/mention] pour les liens ! Je note la référence à deux livres évoqués : Le piège du bonheur (Russ Harris), et L'agilité émotionnelle (David Suzan). En particulier, pour le dernier, cet extrait déjà donné par un autre membre du site :
"Susan David rappelle toutefois que les émotions sont des données, non pas des directives, et que nous pouvons accepter toutes les émotions en les nommant et les vivant dans le corps (dire où et comment ça fait dans le corps) sans pour autant accepter tous les comportements. C’est tout la différence entre posséder ses émotions et être possédés par elles."
Je crois que décrire mes émotions et leur ressenti physiologique me permet en effet de diminuer leur impact négatif sur moi.

Je note aussi la référence à la thérapie ACT, qui m'a l'air fort intéressante à travers ses six étapes :
O'Rêve a écrit : dim. 16 juin 2019 23:15 Quelques rappels de Russ Harris au sujet de l’ACT :
La thérapie d’acceptation et d’engagement est basée sur 6 principes fondamentaux, qui ensemble, nous aident à adopter une attitude mentale qualifiée de souplesse psychologique (qui permet de nous adapter à une situation avec conscience, ouverture et concentration et d'agir efficacement sous la guidance de nos valeurs).

1. Défusion : aborder nos pensées de manière différente afin de réduire leur répercussion, leur influence sur nous.
2. Acceptation (Russ Harris préfère utiliser le mot expansion à la place) : faire de la place à nos émotions et sensations désagréables au lieu de tenter de les réprimer ou de les chasser de notre esprit.
3. Connexion : s’ancrer fermement dans ce qui se passe ici et maintenant.
4. Moi observateur : prendre conscience de cet aspect de l’esprit, négligé par la psychologie occidentale.

Les quatre premiers principes sont qualifiés de techniques de pleine conscience. Il propose différents exercices pour travailler la défusion, l'acceptation, la connexion, le moi observateur.

5. Valeurs : nos valeurs reflètent ce qui nous est le plus cher dans notre vie
6. Actions engagées : c’est dans l’action qu’on peut se construire une vie riche et pleine de sens

Pleine conscience+valeurs+ action = souplesse psychologique
Merci pour toutes ces pistes !!

Invité

Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Invité »

Vous avez ouvert un sujet très intéressant.

Il me semble que le perfectionnisme et le sentiment d'infériorité sont en fait des symptômes, la partie émergée de l'iceberg. Voici un article qui pourrait vous intéresser : https://www.handirect.fr/perfectionnism ... obsession/.

La lecture des émotions, les nommer et comprendre leur mécanisme m'aide beaucoup à prendre du recul sur elles. J'ai découvert la Logique Emotionnelle, portée par Catherine Aimelet-Périssol, et le livre "Ma bible des émotions" est très bien fait (https://www.momox-shop.fr/catherine-aim ... gLZnvD_BwE)

Chuchumuchu
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Chuchumuchu »

[mention]orazur[/mention] J'ai l'impression que tu parles de plusieurs choses différentes :
1) Un problème que tu n'arrives pas à résoudre, que tu vas essayer de régler sans réussir à changer d'angle d'attaque.
2) Ce qui génère une comparaison aux autres, qui te fait dire que tu es en retard, ce qui fait baisser ton estime de toi et te fais perdre tous tes moyens.
3) Jusqu'à ce blackout mental.

Je me reconnais seulement dans la phase 1 : je suis très mauvaise en résolution de problèmes, car quand je bloque sur un problème, je vais toujours essayer de le résoudre de la même façon, vainement. Ça génère du stress et de la frustration, car je me rends bien compte que ma démarche n'est pas appropriée mais je n'en connais pas d'autre. Du coup je vais essayer un certain temps jusqu'à l'épuisement, et à ce moment soit je deviens furieuse, soit je suis désespérée car je me sens nulle et "inadaptée".

Je me sens comme une mouche qui tape contre une vitre en espérant passer à travers : elle va soit se blesser soit s'épuiser, et elle n'arrivera à rien malgré tous ses efforts car sa démarche est inadaptée. Mon compagnon est informaticien et il a rapproché ça de la programmation séquentielle, où une opération est résolue dans un certain ordre invariable, et où une incapacité à résoudre une étape fait freeze le programme.

Nous pensons tou.te.s les deux que ce fonctionnement est lié à l'autisme dans mon cas : cela a l'air de faire partie des difficultés liées au traitement de l'information. Du moins c'est comme ça que c'est expliqué dans une petite brochure sur l'autisme que j'ai sous la main : "Je bloque sur la première difficulté rencontrée jusqu'à ce que je la résolve."
Je ne prétends ni à l’exhaustivité, ni à une parfaite objectivité, deux qualités qui dans mon métier relèvent de l’illusion et du vœu pieux. — (Michel de Pracontal, L’imposture scientifique en dix leçons, Seuil, 2005, page 17)

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Balalaïka
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Balalaïka »

Je viens de lire le message (le premier) de orazur. J'ai été scotchée par ce qu'il dit. Je me reconnais totalement dans ce qui est décrit, au point que j'en ai été troublée. La différence, c'est la partie qui concerne le test.je ne suis pas des vôtres et que je n'ai jamais été testée. Néanmoins, je me permet de réagir et même rapidement (je suis, habituellement, beaucoup plus lente...) car j'ai été saisie en découvrant ses mots, si proches de mes ressentis du temps de ma "jeunesse"...En vieillissant, les choses se sont modifiées, elles ont pris une épaisseur ou des "couleurs"différentes, elles sont nettement moins visibles, mieux dissimulées peut-être, je ne saurais trop comment dire...
J'ai découvert ce site par le biais d'une personne très proche, puis, au final, j'y suis restée et je continue à vous lire avec beaucoup d'intérêt...peu à peu, et comme beaucoup, l'idée m'a traversée l'esprit, une fraction de seconde...mais, à 60 ans, quel sens cela aurait ?...En réalité, une part de moi est dans la méfiance...et je reviens sur le sujet de orazur par cette question : Comment fait-on la différence entre une personne qui serait douée mais dont l'émotivité bloquerait la pleine expression de sa douance et une personne "ordinaire" dont l'émotivité bloquerait la pleine expression de son potentiel ?

Chuchumuchu
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Chuchumuchu »

[mention]Balalaïka[/mention] On ne la fait pas ? C'est le point faible du test de QI : si tu es un.e HPI limité.e pour X ou Y raison, tu ne seras pas diagnostiqué.e HPI, et si tu es une personne au QI normal mais avec des blocages, tu ne le seras pas non plus car il n'y a aucune raison. Cependant, au final, passer un test de QI a d'autres vertus que de déterminer un QI, il peut aider à mieux se connaître, connaître ses points forts et ses faiblesses, aider à repérer l'origine de ses blocages... Dans tous les cas ce n'est pas une fin en soi et le but recherché est toujours un mieux-être, comme tu l'as écrit dans ta présentation. Du coup, que la personne qui consulte soit HPI ou non... Au final, est-ce important si ça peut aider son cheminement.

A 60 ans tu n'es pas moindre qu'à 30 ans, cela aura le sens que tu lui donneras. Tu as choisi de pousser la porte de ce forum, le choix de pousser une autre porte t'appartient tout autant, et ce peu importe ton âge.
Ces utilisateurs ont remercié l’auteur Chuchumuchu pour son message (2 au total) :
Bulle d'oMalice2007
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Gail »

Balalaïka a écrit : dim. 9 août 2020 14:44 La différence, c'est la partie qui concerne le test.je ne suis pas des vôtres et que je n'ai jamais été testée.
:lol:
Soit on a passé le test et on peut dire qu'on n'est pas "surdoué " soit on ne l'a pas passé et on ne peut pas dire grand chose... (Il n'y a pas de signe pathognomonique du HPI et une partie des HP se sentent plutôt moins intelligent que les autres!)

C'est comme les patients qui disent ne pas avoir de fièvre mais quand on leur demande s'ils ont pris leur température, sont surpris et répondent que non!

A mon avis, le test d'une personne limitée par son émotivité, douée ou non, laisse entrevoir qu'il y a probablement plus de potentiel que résultat atteint ( au moins pour un professionnel attentif). On peut supposer que, plus on part de haut, moins on descendra bas.
Mais, finalement, ce qui compte dans la vie, c'est ce qu'on est capable de faire et non ce qu'on serait susceptible de faire si on était parfaitement maître de notre émotivité !

Le test en lui-même ne change rien, on reste celui qu'on était avant de le passer. Mais il apporte des clés de lecture pour le passé et les situations à venir. Et, à titre personnel, je trouve qu'avec le temps, ça apporte un certain confort!
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Balalaïka »

Chuchumuchu a écrit : dim. 9 août 2020 18:20 ... Au final, est-ce important si ça peut aider son cheminement.
Merci Chuchumuchu pour ta réponse. Oui, je pense aussi que cela peut apporter un éclairage aidant...
Chuchumuchu a écrit : dim. 9 août 2020 18:20A 60 ans tu n'es pas moindre qu'à 30 ans, cela aura le sens que tu lui donneras. Tu as choisi de pousser la porte de ce forum, le choix de pousser une autre porte t'appartient tout autant, et ce peu importe ton âge.
C'est vrai aussi et merci pour ton attention particulière...En réalité, cette démarche me fait peur. Mais je m'arrêterai ici car nous nous éloignerions du sujet "Emotions et blocages".

---------------------------
Gail a écrit : lun. 10 août 2020 12:48 Soit on a passé le test et on peut dire qu'on n'est pas "surdoué " soit on ne l'a pas passé et on ne peut pas dire grand chose... (Il n'y a pas de signe pathognomonique du HPI et une partie des HP se sentent plutôt moins intelligent que les autres!)
:lol: tu m'as fait rire !...Non, pas de signes pathognomoniques, même si il ne s'agit pas d'une pathologie, enfin d'après ce que j'en ai compris...
Gail a écrit : lun. 10 août 2020 12:48Mais, finalement, ce qui compte dans la vie, c'est ce qu'on est capable de faire et non ce qu'on serait susceptible de faire si on était parfaitement maître de notre émotivité !
C'est sûr...Mais peut-on dissocier les capacités intellectuelles des émotions et de leur mouvement interne parfois fluctuant, inattendu, voire perturbant ?...



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Nébulive Sakura
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Re: Émotions et blocages intellectuels

Message par Nébulive Sakura »

Bonjour,

Je me retrouve dans ce que tu exprimes Orazur.
Mes émotions, très extrêmes ces dernières années, bloquent mon mental.

Lors de la passation de tests de QI (WAIS IV), j'étais tellement anxieuse (nuit blanche, crise d'anxiété) que la psychologue m'a fait suivre un peu de cohérence cardiaque. Lors d'une des épreuves faisant appel à la mémoire, j'étais tellement tétanisée par la peur (confiance en moi déplorable) que je n'ai rien pu dire. Blocage total de quelques secondes, heureusement, le programme de cohérence cardiaque s'est subitement remis en route et le son m'a fait sursauter, sans réfléchir, j'ai donné la réponse d'une traite et sans erreur.


Édité par la jardinerie pour suppression de détails sur une épreuve du test.
« Quand j'étais arriéré, j'avais des tas d’amis. Maintenant, je n'en ai pas un. »
« L'intelligence et l'instruction qui ne sont pas tempérées par une chaleur humaine ne valent pas cher. »
« Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir quelque chose qui se passe en toi, que tu ne peux ni voir ni contrôler, et de sentir que tout te file entre les doigts. »
« Qui peut dire que mes lumières valent mieux que ta nuit ? »
Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes

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