Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Cette section est ouverte à tous les membres : elle doit permettre un partage d'expériences autour des problématiques liées à la découverte de la douance.
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cherrycordia
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Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par cherrycordia »

Bonjour à tous,

J'espère qu'un topic n'a pas déjà été ouvert ses ses questions, si oui je veux bien l'accès :D

Je souhaiterais poser quelques questions sur l'hypersensibilité dans la vie de tous les jours mais surtout les techniques mises en place par certains pour la vivre mieux. J'imagine ne pas être la seule ici à ressentir les émotions de façon vive, exacerbée voire parfois violente en cas d'émotions négatives telles que la tristesse, angoisse ou colère, pouvant mener à des réactions physiques (fatigue extrême, nausées, amaigrissement brutal tant le corps consume de stress...). Un sentiment d'être envahi de tout son être par un ressenti négatif, désagréable et un besoin de l'extraire de soi au plus vite. Tout comme pour les émotions positives qui procurent certes un sentiment de bien-être mais qui peuvent, par le disproportion, également poser problème (un enthousiasme/excitation vis à vis d'un projet qui se transforme en impatience extrême, de l'affection/amour qui monopolise trop les pensées et le cerveau ou devient oppressant pour l'autre personne...)

Dans mon cas de figure, j'ai deux réflexes:
- Nier, tenter de bloquer l'émotion --> elle finit par s'intensifier jusqu'à exploser --> échec
- La verbaliser, l'exprimer et la communiquer auprès de la personne concernée --> le flot de paroles et de sentiments qui en sort me semble à moi très clair sur le moment mais de l'extérieur il semble que ce soit un gros mélange confus sans queue-ni-tête, un déversement d'émotions qui n'est pas compris et qui met mal à l'aise --> semi-échec + honte et embarras

Mes questions sont donc
- Déjà, comment vivez-vous votre hypersensibilité? Comment votre entourage la perçoit-il et comment vous la percevez-vous dans un monde où ne pas maitriser ses émotions est souvent mal vu, perçu comme une faiblesse et un manque de volonté? Comment en tirer une fierté ou du moins ne pas en tirer de l'embarras?
- Quels conseils,techniques, moyens avez-vous mis en place, efficacement ou non, pour gérer l'hypersensibilité et les émotions trop intenses dans la vie de tous les jours? Quels sont vos moyens/méthodes pour les canaliser, les apaiser, les extraire, les communiquer avec le minimum de dégâts sur vous-mêmes et sur les autres, pour être compris au maximum?
-Quelle évolution, positive ou négative, avez-vous dès lors noté dans la gestion de vos émotions au cours de votre vie?
-Y a-t-il des situations, contextes, personnes, qui contribuent à aider/détériorer votre gestion des émotions?

Un grand merci pour vos avis et expériences

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Mlle Rose
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Mlle Rose »

Hello,
tu peux peut-être trouver des pistes ici :
http://adulte-surdoue.fr/post168091.htm ... A9#p168091
http://adulte-surdoue.fr/post135738.htm ... A9#p135738

Sinon, pour préciser un peu le fond du sujet et distinguer les notions que recouvre le mot "hypersensibilité" (hyperesthésie dans le cas du HQI, pouvant entraîner les émotions à la suite ; hypersensibilité émotionnelle d'une autre nature - vécu, failles personnelles psycho-affectives-, etc), il y a ces topics :
http://adulte-surdoue.fr/post76653.html ... %A9#p76653
http://adulte-surdoue.fr/pose-des-quest ... ilit%C3%A9
http://adulte-surdoue.fr/post108260.htm ... A9#p108260

Si on ne parle pas d'hyperesthésie et que le sujet est plus général, pas forcément lié à la douance, on peut peut-être déplacer dans psycho et santé ? Ou alors on parle de l'hypersensibilité dans la douance et on laisse là. En fait faudrait juste préciser dans quel cadre tu veux inscrire ce topic ;)
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

cherrycordia
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par cherrycordia »

Bonjour!

Un grand merci pour cette première réponse. Je sais être concernée par l'hyperesthésie mais je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse ici de cela, peut-être que je me trompe. Ce n'est que depuis peu que je me renseigne sur les aspects plus scientifiques et neurologiques de la douance et il m'est encore difficile de déterminer ce qui y est lié ou non.

Difficile à dire donc dans ce cas-ci. J'en ai discuté avec un ami, le seul HP que je connaisse. Nous ne savons pas très bien ce qui se passe en nous dans ces situations et en quelle mesure c'est lié à notre douance diagnostiquée, nous savons juste que nous partageons ces mêmes ressentis sans pour autant les comprendre.

C'est comme une avalanche intérieure. Une émotion démarre suite à un ensemble de stimuli généraux autour provocant déjà une situation stressante, puis il y a un déclencheur spécifique, généralement relationnel. Et là la première boule de neige part et plus on cherche à la comprendre, l'arrêter, plus c'est comme si cela la stimulait. Le cerveau s'emballe, le corps s'emballe, les émotions envahissent la tête, le corps, comme un état second et ça devient pratiquement une crise d'angoisse.

Après coup, avec du temps et beaucoup de réflexion, nous arrivons à cerner un peu ce qui a été ressenti, qu'est-ce qui a déclenché la chose, pourquoi nous avons été sensibles. Mais c'est après que nous en prenons conscience et le mal est fait. Nous nous sommes "fait mal" en vivant ce moment très désagréable et éreintant, mentalement, physiquement mais nous avons aussi fait du "mal" à quelqu'un en le mettant face à notre déferlante d'émotions négatives qui souvent paniquent la personne, qui ne comprend rien à ce qui se passe.

Je ne sais trop ce que cela implique, j'aimerais, nous aimerions avoir des clés, des conseils concrets pour stopper cette avalanche ou peut-être l'anticiper, ou la diminuer, la vivre mieux. Si c'est du moins possible car plus le temps passe et plus cela devient un frein pour la vie sociale. Nous pensions qu'avec le temps, nous le gèrerions de mieux en mieux et il semble que ce soit l'inverse, les émotions prennent le pas sur nous de plus en plus souvent, et de plus en plus fort, étrangement. Ca nous pousse à nous isoler de plus en plus car on ne comprend pas du tout ce qui nous arrive et on ne sait plus quoi faire.

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AnaLee
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par AnaLee »

Bonjour Cherrycordia,

ton sujet m'interpelle énormément car je viens de démarrer une thérapie cognitive après 10 ans d'analytique exactement pour ce problème de gestion émotionnelle. J'ai aussi fait un bilan psychomoteur et il était même écrit que le "débordement émotionnel" entravait la réalisation du geste, c'est pour te dire.

Pour répondre à tes questions:

- Déjà, comment vivez-vous votre hypersensibilité? : MAL et avec beaucoup de culpabilité mais ma psy essaie de me faire comprendre à quel point c'est un atout. Pour ma part, je mets en cause mon éducation concernant la façon dont je la vis. En clair, je dois me "rééduquer" pour que cela devienne une force. Dans mon métier, elle en est une car je ressens les gens très vite même dans des groupes importants. C'est comme si je les "voyais" un par un. . .comme une regard qui plonge dans quelqu'un.Il faut juste que cela m'intéresse . . .sinon je suis souvent asociale.

- Quels conseils,techniques, moyens : souffler dans un ballon (au début je n'y croyais pas, mais c'est super efficace), tordre un torchon etc . . . je n'en suis qu'au début de ma thérapie donc je n'ai pas encore beaucoup d'éléments, ce sont des choses très physiques en tout cas.

-Quelle évolution, positive ou négative, avez-vous dès lors noté dans la gestion de vos émotions au cours de votre vie: ben franchement aucune mais je n'avais encore jamais travaillé sur l'aspect émotionnel pur. Comme je le dis souvent : tout va bien jusqu'à ce que quelqu'un ou un évènement appuie sur le "bon bouton". Et là je peux m'effondrer en 3 millisecondes, cela peut être impressionnant pour les autres. . . épuisant physiquement aussi.

Mon approche perso :

comme toi, je n'associe pas cette difficulté de la gestion émotionnelle à l'hypereshésie. En ce qui me concerne, c'est l'enchaînement des pensées à une vitesse incontrôlable et une "vision" qui s'impose à moi alliées à un sentiment d'impuissance, d'effroi etc . . . qui me font perdre les pédales. Exemple:j'assistais à une conférence dans le cadre de mon métier. Les propos tenus dans le cadre de cette conférence témoignaient d'un virage idéologique majeur qui pourrait avoir des conséquences désastreuses à mon avis. J'avais en face de moi un universitaire de haut-vol qui débitait son discours sans aucune prise de recul, faisant des amalgames etc. . .moi je ne suis pas une encyclopédie sur pattes mais j'ai une pensée divergente qui repère immédiatement les failles de ce genre. Je me sentais seule, révoltée, effrayée de voir que pratiquement personne autour de moi n'opposait de résistance. J'aurais pu me lever et le reprendre toutes les 2 phrases limite ! Mais j'ai eu les mains qui tremblaient pendant 2 heures, j'ai mis 3 jours à m'en remettre etc . . .

Voilà. Donc bien atteinte mais je me soigne. Et je trouve ma psy très pertinente.

Edit 1: J'oubliais: ma psy me demandait de lister mes techniques pour "décharger" (car dans ces cas-là, elle m'a expliqué que c'était la seule solution). Sauf que le problème, c'est la fulgurance de l'émotion. Je n'ai souvent même pas le temps de voir venir, mon cerveau est déjà embrumé, je tremble, mes dents peuvent même claquer. Mon cortex préfrontal n'est plus aux manettes depuis longtemps, vive le système limbique en surchauffe . . ."Penser" à prendre mon ballon pour souffler n'est même pas envisageable. Mais je pense que la thérapie que j'ai commencée va permettre que cela devienne de l'ordre du réflexe. Pour l'instant, heu, j'en suis loin . . .
"Nous ne pouvons pas toujours changer le monde, mais nous pouvons changer d'idée." G.Jampolsky

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Gazouille
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Gazouille »

Bonsoir cherrycordia! :-)

Je me sens très concernée par ton post, la gestion des avalanches émotionnelles telles que tu les décrit plus haut est une de mes principales difficultés du quotidien, enfin surtout dans la sphère privée, du couple principalement, elle m'a posée nombre de soucis et crée des situations particulièrement destructrices au cours de ma dernière relation (et quasiment unique relation) conjugale.

Je vais te partager si tu veux, au cas où cela pourrait te servir, une "technique" (comme tu es à la recherche semble-t-il de conseils concrets) qu'on m'a transmise au cours d'un atelier de développement personnel l'année dernière (ici, si cela peut t'intéresser d'y aller aussi un jour: http://www.visionpure.ch/), il s'agit du body scan. (C'est assez connu, et de plus en plus, peut-être connais-tu même déjà).

Cette méthode m'a beaucoup aidée lors de ces stages, après depuis j'ai plus de difficultés à la mettre en pratique de moi-même dans mon quotidien pour l'instant quand le besoin d'y avoir éventuellement recours se fait sentir...
J'imagine qu'avec de la pratique cela peut devenir un automatisme qui facilite bien la vie.

Cela consiste en une lecture de son corps, pour ma part on me la faisait faire debout ou assise sur une chaise et dans tous les cas les yeux clos. En partant du haut du corps on va se concentrer tour à tour sur chaque partie de son corps en essayant de mettre des mots sur la manière dont elles sont, dont on se sent dans chacune des parties.

C'est un retour au présent, au corps, et une mise en mots qui peut dés-enclencher certaines émotions destructrices (ou pouvant le devenir) en cours.
En tournant le dos aux pensées chargées d'émotions qui m'envahissent et en me plongeant dans mon corps, je vais réaliser par exemple que j'ai une raideur à l'épaule droite, ou la tête légèrement plus penchée d'un côté, tout un tas de petites choses et je vais m'efforcer de "rentrer" dans chaque sensation ou douleur pour l'interroger, de mettre des mots dessus, des suppositions sur sa raison d'être là. La douleur ou la gêne s'en va alors (étrange mais vrai), on va modifier peu à peu au cours de l'exercice sa manière d'habiter son corps, et en faisant ainsi de la tête aux pieds, on arrive dans un état d'apaisement intérieur.

Après sûrement qu'il n'est pas possible de réaliser facilement cela dans toutes les situations, et peut-être que cela pourrait ne pas être vraiment efficace dans une situation où "l'avalanche" est déjà déclenchée, je ne sais pas, je n'ai pas encore pu tester vraiment dans des moments un peu "extrêmes"(pourtant j'aurais eu pas mal d'occasions ces derniers mois..)

Sinon moi la technique que j'avais trouvée toute seule et depuis très jeune, pour sortir de ces états, c'était de marcher, marcher, marcher, d'un pas rapide dans la campagne où je vivais, je sors, je marche, à la vitesse de mes pensées jusqu'à apaisement de l'ébullition qui arrive toujours au bout d'un moment.
Ou écrire à fond sur les émotions ressenties (sans envoyer à la personne concernée parfois les pavés, ça c'est ce qui s'est avéré souvent plus difficile pour moi... :-S J'ai été très envahissante par les mots à une période...je me soulageais sans tenir compte des limites de l'autre :-( j'en étais devenue destructrice malgré moi ... :-( ) ou faire justement comme si on écrivait (ou s'adressait dans sa tête) à la personne, ou les personnes, voir objets^^ à l'origine de ce qu'on ressent et qui nous emporte dans son tourbillon.

Dans tous les cas m'isoler était toujours pour moi la première étape, même si des fois c'est plus dure, on ne peut pas trop. Quand ça n'a pas été possible par moments il m'est arrivé de faire un malaise vagal à cause de trop pleins émotionnels...:-S

Deux autres petits "trucs" qu'il m'est arrivé de faire et qui viennent de me traverser la tête, c'est visualiser dans les détails dans ma tête un paysage apaisant, imaginer que je rentre dans ce paysage. Ou alors (bizarre je sais mais qui avait été efficace) essayer de restituer tous les détails d'une pièce dans laquelle je ne suis pas entrée depuis longtemps (pour moi c'était la chambre d'une amie que j'avais au CE1 et chez qui j'avais beaucoup joué^^).

Cela peut ressembler à une manière de simplement "nier" l'émotion et son message, en réalité ça me permet de revenir dessus après de manière plus posée, pour mieux l'écouter sans la laisser me déborder.
Laisser sortir l'émotion je l'ai parfois fait en présence de mes animaux, ils ne jugent pas et ont même parfois d'étranges et touchants comportements bienveillants, même si attention ils font aussi éponges malgré eux (en particulier les plus sensibles) et peuvent en avoir des séquelles si fréquentes répétitions (notamment ceux utilisés en médiation animale).

Voilà ma petite contribution, je ne sais pas si cela pourra t'aider....!


P. S.: après j'hésite à en parler car c'est très bizarre, plus que tout le reste et même mes parents ne l'ont jamais su, mais j'ai une autre "technique" qui je pense ne s'apprend pas mais est innée (donc sûrement pas utile que j'en parle), et que je n'ai vu décrite (approximativement) que dans certains comportements autistiques......
"Lorsque je me laisse aller à être ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être" (Lao Tseu)

Tanagra

Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Tanagra »

Je niais tellement mes émotions que je suis allée jusqu'à l'émoussement affectif mais c'est encore plus douloureux. Moi ce qui m'a sauvée c'est d'écrire.

Clem

Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Clem »

Moi aussi, mon viatique c'est l'écriture.

Mais bon, deux-trois tuyaux: une thérapie longue pour désincarcérer l'hypersensibilité pure hors de la carcasse des événements qui m'ont marquée, histoire de faire place nette. :fubar:

Et puis, bien que je n'y croie pas, homéopathie ou spagyries en phase aiguë, sur fond de millepertuis; j'ai renoncé à comprendre, c'est comme ça, voilà. :nesaitpas:

Chialer un bon coup, pour évacuer le trop-plein - éviter de le faire devant du monde, j'ai beau expliquer que pleurer c'est comme éternuer pour moi, et qu'il faut s'inquiéter quand je commence à me gratter... pff, c'est fou comme ça angoisse les autres! :D

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TourneLune
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par TourneLune »

Qu'est ce que les "spagyries"?

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cade
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par cade »

Bonsoir,
Pour commencer et pour ne pas passer du coq à l'âne trop brusquement, Clem je me retrouve parfaitement dans ce que tu dis. Et oui, les autres peuvent s'inquiéter de réactions pourtant très bénéfiques. Pour ma part depuis que je n'ai plus peur (presque) de mes émotions, j'ai plaisir à extérioriser et c'est tellement salvateur! Le mal de dos c'est rare, léger et passager maintenant.

Sinon, je passe à ce qui me titille ce soir, je suppose que je suis au bon endroit parce qu'il s'agit d'hypersensibilité je pense, mais en même temps c'est parce que j'ai envie de vider mon sac!
Au boulot on a une nouvelle, j'ai d'abord observé beaucoup de qualités chez elle, mais le temps aidant elle a pris de l'assurance et maintenant elle se révèle :diabloo:
Enfin j'ai l'impression qu'il n'y a que moi qui voit ça! Je ne la sens pas, mais alors pas du tout, le problème c'est que c'est d'une intensité telle, vous ne pouvez pas vous imaginer! C'est quelque chose qui m'a toujours surprise chez moi et j'avais fini par accepter d'être comme ça, de ressentir les choses de manière tellement plus intenses que les autres en en prenant mon parti parce que quand c'est négatif c'est vraiment pénible. Aujourd'hui je comprends mieux. Mais pour en revenir à cette situation présente, je vous assure, je n'ai pas les mots pour dire à quel point ce que je ressens est intense, dès qu'elle bouge sur sa chaise, qu'elle parle, quand elle rit, ah quelle horreur, ce sale rire de mauvais augure :rofl: .
Je sens chez elle un côté dents très longues, ça transpire de toute sa personne et ça m'est si insupportable que je mets des boules quiès...pour me protéger comme je peux de sa présence, et que je n'arrive pas à lui parler. Non je ne peux pas, je ne la sens vraiment pas!
C'est fou quand même de percevoir à un tel point des choses négatives chez quelqu'un. Je veux dire, personne n'est parfait, et j'aime jusqu'aux imperfections des individus auxquels je tiens, c'est un tout, c'est la personnalité. Mais s'agissant de quelque chose que je perçois comme mauvais, faux, je ne peux pas, je n'arrive pas à m'en protéger. Je souligne que les autres membres du bureau semblent au contraire très à l'aise avec cette personne. C'est ce contraste qui me frappe.
Bon c'est ce qui se passe dans ma tête en la présence de ce diablotin, maintenant j'esquisse un sourire de temps à autre et garde un visage impassible le reste du temps, histoire de me montrer civilisée. Je peux quand même pas lui dire ce que je pense :1cache:
Voilà, je voulais partager avec vous cet aspect hyper sensibilité, étonnant d'intensité (je mets quand même des boules quiès! je crois qu'elle se doute de quelque chose :^) ), surtout comparé aux autres qui vraisemblablement vivent cela beaucoup plus paisiblement que moi.
En tout cas, histoire de ne pas passer pour un asociable, je tiens à dire qu'on m'a souvent dit que je ne me trompais jamais sur les gens. Punaise qu'est ce qui se tient en face de moi au bureau??? Au secoouuurs!

Je serais très contente de vous lire à ce propos, histoire de partager ça.

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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par TourneLune »

Ben.... Sans plus d'éléments, tu ne peux pas trop faire la différence entre une sensibilité marquée ou une projection.
Sans nier la sensation, si tu te bases totalement sur elle, tu risques fort de juste créer une prophétie auto réalisatrice mais bon....

Sans doute peux-tu lui laisser une chance tout en restant vigilante et en ayant à l'esprit ton ressenti. Mais là, lui faire une confiance aveugle me semble un peu risqué....

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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par cade »

Oui, j'ai déjà pensé à l'aspect projection, et je sais que ça doit être en partie le cas, personne n'y échappe.
Maintenant, je suis persuadée de ne pas me tromper pour autant. Nan pas avec ce genre de sensations.

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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par altima »

cade a écrit : En tout cas, histoire de ne pas passer pour un asociable, je tiens à dire qu'on m'a souvent dit que je ne me trompais jamais sur les gens. Punaise qu'est ce qui se tient en face de moi au bureau??? Au secoouuurs!

Je serais très contente de vous lire à ce propos, histoire de partager ça.
Hé bien cade, je crois qu'on est nombreux à avoir déjà vécu ça.
En tout cas en te lisant, j'ai repensé à une autre :diabloo: ( :D ) , les similitudes sont nombreuses avec mon expérience autant du côté de ta perception que de celle des autres collègues.
Je crois qu'on a des antennes pour ça et l'avantage c'est qu'on peut se protéger de telles personnes. Autant ça peut être pénible de voir les autres tomber dans le panneau, de devoir garder des dehors souriants et polis, autant sur le long terme sans doute qu'on devrait se dire "ouf, moi je l'ai démasquée et je peux me tenir sur mes gardes".
Est-ce que tu accordes quand même le bénéfice du doute au diablotin, tant que tu n'as pas de preuves de sa diablerie?

Bon courage avec ce "cas".

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Loefen
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Loefen »

Bonjour, Loefen, hypersensible aussi !

Clem à écrit " Chialer un bon coup, pour évacuer le trop-plein - éviter de le faire devant du monde, j'ai beau expliquer que pleurer c'est comme éternuer pour moi, et qu'il faut s'inquiéter quand je commence à me gratter... pff, c'est fou comme ça angoisse les autres! "

Tout pareil ! Dernièrement, au cours d'une pseudo formation, j'ai dû parler de ma problématique concernant les enfants victimes de maltraitance psychologique (entre autre... je suis AVS en classe CLIS, unité d'intégration scolaire pour élèves en difficulté.) Je me suis retrouvée à pleurer presque tout du long de ma performance orale, ce qui a grandement choqué mes collègues s'imaginant que je ne pouvais assumer la charge de mon métier actuel. il a fallu que je leur explique que pleurer était aussi naturel, pour moi, que de respirer...

Alors un truc qui me permet, lorsque le trop plein n'est pas trop plein ou lorsque l'émotion arrive au trot (et pas au galop) : je me pince très fort (et discrètement) le bras... ben non, je ne suis pas spécialement maso, mais j'ai remarqué que cela m'empêchait de fondre en larme lorsque je regarde quelque chose de beau ou d'émouvant. Cela me permet d'écouter sereinement (ou presque) les problèmes d'un tiers sans lui pleurer à la face (le ou la pauvre n'a pas besoin de ça ;) )

Ou sinon, me déconnecter très vite du sujet qui me perturbe. Je me replie complètement en moi, je pense à un bouquin, à un truc que j'écris, ou je me focalise même sur un élément du décor que j'analyse à fond... certes, je peux passer pour crétine finie, les yeux dans le vague, mais enfin, parfois c'est mieux que de laisser exploser, en public, les sentiments qui m'animent : colère, tristesse etc...

fleueenn
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par fleueenn »

La méditation, le footing, faire de la peinture ou de l'écriture, en ce qui me concerne, est un excellent moyen de maîtriser ma sensibilité et mes émotions. Communiquer sur les réseaux sociaux et sur les forums aussi c'est une solution.

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Aria
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Aria »

J'ai une relation anti-pathique à ma sensibilité (qui est grande, je me retrouve dans plein des descriptions d'ici). Pour le background, un peu tout le monde dans ma famille est surdoué et ma soeur faisait des colères atroces... La conclusion était que "on est trop sensible, et on doit contrôler ça pour vivre ensemble". Traduction : si je réagissais à quelque chose, ce n'est pas qu'il y avait un problème en soi, c'est que ma réaction était bien trop exagérée et que le problème à régler était ma réaction.
J'ai passé de longues années à apprendre à répondre aux attentes des autres, à éviter d'être un poids: donc à tout faire pour que ma sensibilité (et finalement mon opinion, mes désirs) en rapport avec les autres soient éradiquée. Je m'autorisais que ce qui était permissible à une fille bien.

Aujourd'hui, par dessus ces émotions fortes, il y a toujours la peur d'indisposer et de "faire trop" ce qui conduira légitimement les gens à s'éloigner de moi, et puis je ne me sens pas le droit d'exprimer mon refus, surtout s'il est seulement basé sur des émotions (alors que j'ai un très bon instinct et que tout rationaliser + simplifier + traduire de façon non-aggressive + ordonner, ça prend un temps incroyable, et d'ailleurs c'est MON refus, il ne regarde personne).
(Et pleurer en regardant des vidéos de rescapés)
Déjà, comment vivez-vous votre hypersensibilité?
Au quotidien, elle me gêne peu parce que j'ai appris l'indépendance, mais j'ai énormément de peine à m'appuyer sur les autres quand je suis en difficulté, et j'ai toujours cette peur que tout part en vrille et que je me fasse punir pour en avoir fait trop (j'ai du background là-dessus, donc je ne peux pas me dire que c'est irrationnel).
J'ai même de la peine à faire confiance à mes amies là-dessus.

Par contre quand je ressens une émotion négative ou qu'on exige quelque chose de moi qui me force à m'écraser (typiquement pour être une femme bien, ou pour une Grande Idée Supérieure) et que je n'ai aucune échappatoire, alors impossible de me débarrasser de ce sentiment : je suis déprimée, broie du noir. Peu importe que la journée ait été géniale, je me sens mal. Je me sens impuissante et coupable, et puis j'ai peur de commettre un impair. Pleurer un bon coup m'aide un peu, mais pas complètement.
Quels conseils,techniques, moyens avez-vous mis en place, efficacement ou non, pour gérer l'hypersensibilité et les émotions trop intenses dans la vie de tous les jours?
Depuis l'adolescence, j'ai arrêté de parler de mes émotions, à part mon appétit. Ma fatigue étant une "hypersensibilité" que je devais contrôler et donc pas un argument recevable dans mes demandes. Maintenant, quand quelqu'un me dit "tu parles souvent de manger", j'arrive à repérer le schéma et à le calmer (peur de me faire rejeter).

En général, j'arrive à contrôler mes émotions en me donnant des ordres et des droits, et en ayant préparé "à froid" des droits que je m'arroge. Comme ça quand vient la culpabilité ("Roh, mais on ne te demande pas grand-chose là. Juste de changer cette opinion ou d'anticiper cela"), je peux me défendre en me disant que je jugerai le moi-du-passé qui a pris les décisions quand je serai calme. L'avantage de ces ordres personnels, c'est qu'ils n'ont pas à être politiquement correcte, donc c'est par ex. "Tu as décidé que tu ne laverais pas la salle de bain car tu l'as déjà fait deux fois, alors tu vas argumenter jusqu'à y arriver" ou "Maintenant, tu ne communiques que sur ce qui soutient tes intérêts présents et futurs (et pas ceux des autres)".
-Y a-t-il des situations, contextes, personnes, qui contribuent à aider/détériorer votre gestion des émotions?
Côté famille, j'ai passé tant de temps à essayer de m'adapter et à me faire pousser à m'adapter que ma mère et ma soeur ont une dynamique finement rôdée pour me "casser", en plus d'avoir des attentes très envahissantes et coûteuses sur ma personne (par ex., anticiper ce qu'elles estiment que je doive faire comme tâche familiale, ou ma gestion de mon couple, ou la façon extrêmement codifiée et restrictive qui me permette de présenter une objection valable).
Pour tout dire, il a fallu que je déménage loin, que je refuse de partir en vacances avec ma famille (!) et que j'en parle au téléphone pour que ma mère dise "Ah, donc il y a un problème" (elle a rejeté 80% de mes plaintes, et nie que j'ai essayé plus d'une dizaine de fois d'aborder le sujet en respectant le protocole). Ma soeur en a déduit qu'on n'avait plus de différent (lol) et ma mère qu'il faudrait que je lui explique (ce que je venais de faire au téléphone !), donc c'est pas gagné... Et là, je n'ai juste plus envie de me battre donc je profite de la distance et je laisse couler.

J'espère que ça t'ait utile, et bon courage :*

[Analee, la technique du ballon m'intéresse, je vais tester. ]

Maya l'Abeille

Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Maya l'Abeille »

je m'excuse vu que ce n'est visiblement pas tout à fait le sujet de ce topic dans ce que recouvre le terme "hypersensibilité" (puisque assez rattaché à l'émotion sur ce topic) mais je n'ai pas trouvé de sujet où je pouvais m'exprimer ( celui qui m'interesse est sur un autre salon réservé aux diagnostiqués :) )

Au sujet donc d'une autre facette de l'hypersensibilité je voulais notamment soulever la question de l'hypersensibilité aux bruits par exemple ou au fait de la présence d'une personne dans mon espace. Je ne sais pas si je suis un E.T. ou pas mais j'ai besoin d'énormément de calme et souvent je ne comprend pas comment les "autres personnes" peuvent faire autant de boucan en simplement évoluant dans une pièce : que ce soit pour fermer une porte (frigo/porte de chambre, porte de placard) ils la claquent plutôt que de la fermer, simplement prendre un objet dans un rangement ça fait un bruit fou et aussi le fait de parler à tord et à travers quand j'ai par exemple besoin de calme.
J'avoue que peut-être je ressens les choses d'une intensité plus forte que les autres et c'est pour cela que je ne supporte pas mais je passe vraiment pour la chieuse de service. Et surtout parceque le bruit est peinible et qu'en plus cette sensibilité n'est jamais prise en compte, je prend sur moi, ne dis rien et supporte ... car c'est finalement moins lourd d'avoir à subir sans rien dire ce vacarme quotidien que de le subir, de dire à quel point c'est peinible pour moi et d'en plus que cela ne soit pas pris en compte :(
Le problème c'est qu'à force ça me rend vraiment mauvaise ! je fais des efforts continuellement pour m'adapter mais j'ai le sentiment qu'autour de moi, personne n'en fait. J'ai l'impression finalement que je vis dans un monde où je ne pourrais jamais cesser d'être agressée par des stimulis trop forts.
c'est vraiment peinible.
Biensur, je somatise +++ : je serre les poings comme on dit vulgairement et au final j'ai des crispations musculaires extrêmement importantes ( et ce partout !!!) qui me conduisent trop souvent ( d'après leurs dires) chez mon kiné et mon osteo.
Alors que faire ? comment gérer ?
Je vous avoue que pour le moment je me tate à passer le test je suis dans une phase de questionnement mais comment avouer cette réalité de l'hypersensibilité si elle n'est pas "prouvée" pour qu'enfin elle soit prise en compte ?

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sanders
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par sanders »

Y'a une discussion sur le bruit avec des infos ICI.
Par contre, il faut lire les 6 pages car c'est disséminé dedans, mais ça ressemble à ce que tu demandes.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..

Maya l'Abeille

Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Maya l'Abeille »

merci sanders :clap:
je vais lire ça ce soir

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Albert Camomille
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Re: Gestion des émotions et de l'hypersensibilité

Message par Albert Camomille »

Bonjour, Je me permet de relancer ce sujet pour deux raisons:
Premièrement, je voudrais apporter mon témoignage et deuxièmement parce que j'ai quelques questions.

Je disais justement il y a peu à une personne proche qui a été témoin d'une de mes "explosions émotionnelles":
"[...] Je parle bien d'explosion :@ , parce que dans une explosion, la projection part dans tous les sens et n'a pas de cible.
Ce n'était pas dirigé contre toi. Tu étais seulement là au mauvais au moment.[...]
Ça va très vite dans ma tête, et avant même que j'ai le temps de m'en rendre compte, les phrases sont déjà dites. Je ne m'en rends compte que pendant que parle. Sauf que comme c'est déjà dit, je peux pas l'effacer. De plus, l'élan entraînant, je n'arrive pas toujours à m'arrêter".

Cherrycordia a parlé de boule de neige...je crois que c'est une bonne expression.

Voici en partie ce que ce proche m'a répondu:
"tu te laisses embarquer par tes émotions qui ne sont que des émotions ( c'est à dire parfois la vérité, parfois pas) et cela met mal à l'aise les gens qui sont témoins de ces " bouffées de colère" et d’autre part tu perds beaucoup de ta crédibilité, car dans ces moments tu déverses en vrac des slogans, des invraisemblances, des exagérations manifestes qui donnent l' impression que tu es hystérique..."

J'ai ce problème depuis tout petit, et bien que j'ai essayé, je n'ai pas encore trouvé de solution. Je me suis jeté à corps perdu dans le stoïcisme pour essayer de ne plus appartenir à mes émotions (mais plutôt que ce soit moi qui les possède). Sauf que j'ai surtout fait une fuite en avant pour éviter de ressentir mes émotions. Conséquence: je somatise beaucoup...Je ne peux pas, par exemple, regarder une série ou un film "qui fait peur" sans trembler de partout. Et pourtant d'un point de vue du ressenti conscient, il n'y a rien. Pas de peur, pas de tensions.

Alors je me demande: cela fait un peu plus de deux ans depuis la création du sujet.
Avez-vous constaté des avancés dans la gestion de vos émotions? Qu'avez-vous tenté?

J'avais d'autres questions, mais après relecture elle ne concerne que mon cas, et n'ont donc rien à faire ici. :1cache: En tout cas merci .

Bonne journée aussi au passage!
plonge tes racines dans la terre ; laisse nous vivre avec le vent ; passe l’hiver comme les graines ; et chante au printemps comme les oiseaux. Pour vivre on n’a pas besoin de semer la mort. Et on n’a pas besoin de milliers de misérables robots.

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