Caractéristiques des HPI prouvées

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Proxima
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Proxima »

[mention]Bulle d'o[/mention] J'ai fait ce graph en compilant les données pour voir quelles sont les tendances qui se dessinent. Les repères de l'abscisse ne sont pas très bien choisi, j'ai pris les écarts type du QI total, mais il aurait été préférable de représenter les écarts types des subtests qui vont jusqu'à 150 il me semble. Ca ne change pas les données, il faut juste considérer que le maximum de la mesure s'arrête à 150.
Les handicaps peuvent être multiples. Je me suis arrêté à ce que je pense être l'impact du QI dans la communication. Je ne sais pas ce que tu fais entrer dans les handicaps 40/100. Je pense qu'à tous les niveaux il peut y avoir des handicaps de communication comme par exemple la timidité, le manque de confiance en soi, l’introversion etc. L'exemple inverse serait un type particulier d'autiste qui a fait de gros effort pour communiquer correctement. Parfois, certains asperger sont médiatisés. Leur dictions est particulière, mais ce qu'ils disent est extrêmement bien structuré. La communication peut avoir des faiblesses sur la forme, mais pas sur le fond, riche et précis. D'autres handicaps entrent en jeux, comme la difficulté d'interprétation du non verbal. Je dirais que ça limite la quantité, éventuellement les sujets d'échange, mais pas la qualité. Même constat pour des handicaps physiques tant que le "canal" reste ouvert. Stephen Hawking, malgré sa maladie invalidante, était en mesure d'exprimer précisément ses idées. La question est de savoir si elles ont été comprises correctement.

L'exemple de Napirisha est très spécifique. "Le môme qui ne comprend pas un raisonnement mathématique ou n'arrive pas à lire une carte, il s'en rend compte, et il en souffre." Oui c'est sûr. Il se rends compte qu'il n'arrive pas au résultat escompté. Lire une carte n'est pas un problème de communication. Pour le problème de math plusieurs choses entrent en jeux : la compréhension de l'explication, la modélisation du problème mathématique, la mémorisation, l'application du principe général au cas spécifique etc... Il va lui falloir une habileté dans chacun des domaines concernés. Ce que j'ai écrit se limite à la compréhension de l'explication. Si l'enfant est suffisamment intelligent, il finira par comprendre, sinon il n'arrivera pas à mettre en oeuvre toutes les ressources nécessaires pour arriver au résultat final. Il souffrira de ne pas atteindre son but ou ce qu'on attends de lui, mais là encore, c'est le panneau d'arrivé qu'il voit, ce n'est pas la distance qui le sépare du panneau.

[mention]Kurai[/mention] Je ne crois pas que le problème vienne de ce que j'écris, ce ne sont que des idées, le débat est ouvert. Comme je l'ai déjà constaté souvent, la plus grande intolérance vient de ceux qui la revendiquent le plus.
J'ai pas compris/je t'aime pas > je me mets en colère > je te crache dessus > je me justifie parce que ma morale est meilleure > parce que j'ai une meilleure morale, je suis en droit de te cracher dessus. Et la boucle est bouclée.

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Fanetys »

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Dans la série "caractéristiques du HPI", je mettrais bien l'incapacité à lâcher un débat :clin: ... Sont teigneux ces HPI :diabloo: , vont défendre leur bout de gras jusqu'à la fin ! :rofl: :rofl: :rofl:

[mention]Proxima[/mention] et [mention]Unesoprano[/mention] : Image
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Invité

Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Invité »

J’ai demandé des explications complémentaires plus haut concernant ta séquence bestiaire : il n’y en a pas eu. Cela fait plusieurs fois concernant ce sujet que visiblement me répondre directement n’est pas jugé nécessaire. Ce genre d’attitude n’est pas propre a créer une ouverture à l’autre et à des mots agréables.

Je m’étonne dans cette conclusion finale en boucle que cohabitent sur le même plan « je n’ai pas compris » et « je ne t’aime pas » : plan affectif, registre extrêmement différent du premier. Nous ne nous sommes jamais rencontrés en IRL, nous n’avons pas créé de lien en dehors du virtuel. Et pour ma part, ce n’est pas dans le cadre virtuel que je crée des relations affectives. Je suis donc en désaccord avec la présence de ce registre affectif au sein de cette fameuse boucle. Par contre, oui, j’aurai apprécié d’avoir des explications supplémentaires, explications que par ailleurs j’avais demandé. Donc je t’accorde le début de la boucle. Peut-être qu’avec des explications ma réponse aurait été simplement vive alors et non sur la colère. Peut-être qu’il n’y aurait eu aucune vivacité ni colère. Je n’irai pas plus loin car je ne te suivrais pas sur le terrain de mon attitude à justifier et de ta victimisation face à l’intolérant déguisé en tolérant que je suis sensée être. Comme tout un chacun je n’ai pas toujours la juste attitude ni des mots conciliants, et je peux également être colérique. J’ai comme toi des zones de tolérance et d'intolérance. J’ai comme toi une poutre dans l’oeil. J’assume ce que j’ai écrit qui n’était pas aimable. Mais ta part de responsabilité dans cet échange vigoureux existe, ce genre de situation se construit toujours à deux.

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Riffifi »

Hors-sujet
Fanetys a écrit : dim. 13 oct. 2019 12:51 Image

Dans la série "caractéristiques du HPI", je mettrais bien l'incapacité à lâcher un débat :clin: ... Sont teigneux ces HPI :diabloo: , vont défendre leur bout de gras jusqu'à la fin ! :rofl: :rofl: :rofl:

@Proxima et @Unesoprano : Image
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Tamiri
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Tamiri »

Personnellement je me garderais bien de renvoyer dos à dos les deux contradicteurs, à moins que ce ne fût exclusivement par boutade.

[mention]Unesoprano[/mention] relève une contradiction d'ordre méthodologique ("pourquoi exagérer consciemment ?") qu'il me semble nécessaire d'élargir. Pour ma part je ne comprends pas du tout, au delà de la thèse défendue (à propos de laquelle je ne saurais dire qu'une chose : j'en sais rien...), quel est le but du propos de Proxima.
En effet, donc, [mention]Proxima[/mention], tu développes "ta propre approche", tu remets en question ce qu'on lit ailleurs, c'est dans l'absolu le droit le plus légitime. Sauf que la suite, on ne sait pas d'où elle sort, ce n'est ni source, ni étayé par des démonstrations, tu t'y permets une illustration par un échantillon statistiquement absurde (pari invraisemblable sur la représentativité d'une grosse vingtaine de participants du forum). Dans le même temps, tu as toi-même conscience de caricaturer et de généraliser. C'est là tout le contraire d'un propos scientifique. Dit comme ça, ça ne ressemble qu'à une élucubration, rien de plus, d'autant que tu n'as pas daigné relever et expliquer les points sur lesquels le lien proposé par [mention]Fish[/mention] (question certes mal posée à l'origine mais finalement nourrie de réponses argumentées) pouvait entrer en contradiction avec ton propre propos.

Et donc, oui, dans ce sens, ton développement n'est pas plus qu'une "opinion", comme plein de gens (et indifféremment de leur QI, d'ailleurs) s'en permettent au comptoir du bar du coin, car je pourrais tout aussi bien y aller pour dire que "leur réchauffement climatique, moi, j'y crois pas" (voire que la terre est plate) avec une flopée d'exemples ne jouant que sur le biais de confirmation. Et je ne comprends pas quelle est la place et l'intérêt de l'opinion en sciences. C'est au sujet des opinions qu'il est légitime d'invoquer la tolérance, je ne vois pas ce que cette notion irait faire en sciences (si j'affirme un truc sans le démontrer, m'envoyer paître ne relèvera certes pas de l'intolérance).

Donc je crois qu'il y a une confusion que je vais tenter de lever : tu n'as ici d'une part aucune limite de longueur ni aucune injonction à simplifier ton propos (dans la mesure où, si quelqu'un ne comprend pas, il est assez grand pour te poser la question lui-même). Comme l'intérêt de ton propos est de proposer une approche personnelle, tu as ici tout le loisir de faire tout ce qu'il faut pour que ça n'ait plus l'air d'une élucubration - et donc, si tu défends une thèse existante, renvoyer vers les sources nécessaire à la compréhension ; si tu produis toi-même une lecture personnelle, en donner une démonstration suffisamment complète pour éliminer l'impression que ça ne sort de nulle-part. Ce n'est pas ici une tribune de nature politique où quiconque aurait un quelconque intérêt à rallier autrui à ses vues, c'est une assemblée de gens curieux. Donc caricaturer ou généraliser n'y a aucun intérêt.

En revanche, si c'est effectivement pour défendre le droit à élucubrer, ce n'est pas le lieu.
Ces utilisateurs ont remercié l’auteur Tamiri pour son message :
W4x
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Bulle d'o »

[mention]Proxima[/mention] je parlais du handicap dans ce sens :

La loi n°2005-102 : « Constitue un handicap... toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »

Et sur la déficience, je signalais le ressenti des personnes à l'égard de leur écart social et l'expression de leur souffrance inhérente à ce ressenti, en sus du ressenti de "limitation du fait même de leur handicap".
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par sandrinef »

Alors je n’avais pas envie d’intervenir mais finalement je vais le faire.
Ce qu’a écrit Proxima est une opinion ou une théorie, si on veut. Etayée avec du vide. On trouve bon nombre d’affirmations sans source ni preuve.
Ce genre de raisonnement, même si au départ son but n’est peut-être pas d’être mal intentionné, même s’il est mu par un désir d’apporter des réponses, de tenter de comprendre, et bien…
Mené de cette façon il n’en reste pas moins un peu dangereux à mon sens.
D’où peut-être certaines réactions (saines) épidermiques de certain(e)s.

Je citerai ceci pour exemple car en plus de mes bras, mes dents aussi sont tombées :D :
Proxima a écrit : sam. 12 oct. 2019 13:19
S'il est entouré d'un environnent favorable, il s'adaptera facilement et ne verra peut être pas la différence. Qualité d'échange avec la famille satisfaisante, avec l'entourage familiale également car les parents auront développés des affinités avec des gens comme eux, etc.

S'il est entouré d'un environnent défavorable, sa vie sera bien plus dure. Il sera incompris, pris souvent pour un idiot, doutera de lui et ne sera pas en mesure de mettre un nom sur sa différence, bien qu'il la ressente intensément. Sa vie sera un long combat qui l'isolera immanquablement, dans une société où il est si difficile de changer de milieu/niveau social.
Proxima a écrit : sam. 12 oct. 2019 13:19 Pour l'individu a 136, c'est un peu plus compliqué, il sera régulièrement confronté à des gens normaux qui lui paraîtront stupides, mais n'acceptant pas cette possibilité tout à fait insupportable, il prendra sur lui et souffrira secrètement de son incapacité à échanger correctement et être compris. Paradoxalement, s'il n'est pas dans un environnement favorable, il passera régulièrement pour un idiot auprès des gens normaux qui ne comprendront pas son raisonnement, faute de pouvoir en apprécier la finesse. Nombre d'incompréhensions seront causés par des évidences ne nécessitant pas (pour lui) d'explications, mais se révélant être des gouffres infranchissables pour bon nombres. Le message sera tronqué comme une communication téléphonique où le réseau saute régulièrement. Dans le meilleur des cas, il compense, dans le pire, il est rejeté.


C'est une théorie aPROXIMAtive certainement...
Alors ça manque encore une fois de précision, les termes « milieu défavorable » c’est quoi exactement ? Bon, en lisant la suite on peut se dire que « environnement défavorable » = « milieu défavorisé » aux yeux de l'auteur...
Bah déjà, ce n’est pas la même chose. On peut relever ici et là ce genre d’amalgame, c’est très à la mode en plus en ce moment…
Mais bon, ici la majorité c’est pas le mec normal dont la grande force est le nombre, donc je crois que le sens des mots n’échappe à personne.


Et surtout il y a ceci :
Proxima a écrit : dim. 13 oct. 2019 11:58 Je ne crois pas que le problème vienne de ce que j'écris, ce ne sont que des idées, le débat est ouvert. Comme je l'ai déjà constaté souvent, la plus grande intolérance vient de ceux qui la revendiquent le plus.
J'ai pas compris/je t'aime pas > je me mets en colère > je te crache dessus > je me justifie parce que ma morale est meilleure > parce que j'ai une meilleure morale, je suis en droit de te cracher dessus. Et la boucle est bouclée.
Ce ne sont que des idées. Justement. On sait quand même où ça peut mener les idées. Les mots sont puissants, ils sont redoutables, ils portent des idées qui peuvent être nauséabondes. Le débat n’est pas ouvert car ce n’est pas un débat. C’est un pastiche, une fumisterie.
Quand au reste, cette interprétation assimilée à une « constatation ». Ce ne sont que des idées...
Voilà, un voyant bien rouge s’est allumé dans ma tête… Allez, je remets ma langue dans ma poche.
"Le Monde ne te doit rien. Il était là avant toi" M.Twain

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Laurène Bancale
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Laurène Bancale »

Je vais passer outre mes résistances à ajouter de l'huile sur le feu et intervenir, car cette belle unanimité me fait froid dans le dos.

Il y a sur ce forum beaucoup de posts qui se fondent sur de purs ressentis, sans aucune source (ou alors une source bien fumeuse) pour les appuyer. Et pourtant, ce sont ceux de Proxima qui semblent soulever les foules contre eux.
Certes, leur caractère par trop affirmatif peut poser question. Je me souviens par ailleurs d'une discussion entre lui et Fish dans laquelle les arguments apportés par ce dernier se basaient sur une contradiction factuelle, et non sur une panique morale tout aussi peu étayée que les posts de base, et c'était très intéressant. Cette discussion-ci, au contraire, l'est fort peu : ce que vous voulez, c'est qu'il se taise, car les idées qu'il soulève vous déplaisent.

Je ne partage pas nécessairement les positions de Proxima (ça dépend des fois, et à vrai dire on s'en fout). Toutefois, en tant que lectrice extérieure, la vigueur que vous employez non pas à le contredire dans un esprit d'élévation intellectuelle commune et de (pour le dire grossièrement) "recherche de la vérité", m'effraie. Alors que vous pourriez ouvrir le débat du décalage intellectuel, vous en avez sans aucun doute les capacités. Mais non : apparemment, l'idée en elle-même est trop scandaleuse.

Cette réaction me semble bien hypocrite, et une simple et rapide question parviendra, à mon sens, à le démontrer : Si les propos sur la souffrance née du décalage intellectuel sont si peu fondés et si scandaleux... Que faites-vous sur un forum de personnes surdouées ? Que recherchez-vous ici, sinon ce que vous n'avez pu trouver ailleurs ?

Proxima
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Proxima »

Entre
- [mention]madeleine[/mention] qui balance sa petite crotte en 5 mots, totalement stérile et sans explication.
- [mention]Unesoprano[/mention] incapable d'attendre 1h que je rédige une réponse un peu construite, et qui balance son venin d'une agressivité incroyable, comme si j'avais l'habitude de ne pas lui répondre, pour ensuite s'étonner de ne rien voir venir, et qui ose en plus justifier sa diatribe exécrable ( et en tout état de conscience !) car c'est quand même l'une des personnes qui sait le mieux communiquer sur ce forum.
- [mention]Tamiri[/mention] , qui se fait le chantre de cette nouvelle doxa du discours, et qui voudrait que je rédige une thèse agrémentée de références scientifiques pour un sujet aussi futile où je donne une vision personnelle, alors qu'il y a par ailleurs des références dans ce même fil tout a fait intéressantes (qui les a lu ?).
- toute la cohorte des suiveurs qui "like" des posts façon facebook sans rapport avec l'usage du forum, ou qui sautent a pied joint dans cette mascarade de lynchage à peine dissimulée.

J'en vois bien peu capables de relever toute la fourberie de ces échanges. J'en vois bcp qui participent vaillamment à ce théâtre cynique, est-ce une manière de vous procurer un sentiment d'appartenance qui vous manque par ailleurs en dehors d'ici ? La réminiscence d'un instinct primate à la vue du sang ?

Il est clair que je n'y ai pas ma place, et il est illusoire de s'attendre à d'avantage d'explications de ma part, alors que j'ai déjà été un large contributeur de ce fil. M'expliquer ou non ne changera rien, comme démontré plus haut par [mention]Unesoprano[/mention] , ma simple présence sur ce forum semble être une agression (égo, narcissisme, estime de soi, supériorité, arrogance, manque de mesure, manque de simplicité, manque d'humanité, qui agresse et pollue !), mais ça, personne ne le relève, parce que c'est normal de parler ainsi, c'est justifié cette déferlante outrancière et inqualifiable. Quelle hypocrisie! Quelle bassesse!

Donc j'ai bien compris les messages répétés ici et là, je vous libère de ma présence incommodante et vous laisse à cet entre-soi. Vous pourrez philosopher en rond à l’abri de la contrariété d’avoir à écarter un petit peu, parfois, les œillères. J’ai d’autres endroits plus agréables à fréquenter.

Merci à ceux encore capables d’autonomie de pensée, de ne pas suivre la meute.

Invité

Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Invité »

Pour le coup, je me sens vraiment coupable d'avoir lancé ce débat... Je vais essayer de recentrer ça un peu vu que c'est un peu ma faute... Et je me suis déjà expliqué en disant que je n'aurai pas du donner mon avis, et que je ne voulais plus intervenir, mais ca part en cacahuètes... Ce sera ma dernière intervention (même si je vous lis avec intérêt, donc je vous remercie déjà pour vos futurs ajouts s'il y en a), et je vais essayer d'être le plus complet possible dans mon questionnement. Je précise que lorsque je parle ici de troubles mentaux/psychiatriques, je parle bien évidemment de troubles pathologiques qui font souffrir la personne (je précise au cas où il y aurait d'autres types de troubles dont je ne connais pas l'existence).

Je rappelle que je posais une interrogation relative à la question initiale du topic et qui ne méritait pas de preuve au sens scientifique du terme, par rapport justement à l'intéret des études (autre que le fait de vouloir rétablir une vérité) qui montrent que les surdoués dans la globalité, et comme attendu, se débrouillent bien en société.

Par conséquent je me demandais s'il était pertinent de s'intéresser à ce qui caractérise un HPI de manière générale. Pour reformuler, la question était surtout :

1. Est-il pertinent de s'intéresser aux HPI dans leur généralité et faire des articles du type "Qui sont les HPI en général ?" (au delà du rétablissement de la vérité), au risque d'en tirer des conclusions qui vont peut-être minimiser les problèmes ce ceux qui en ont ?

Si oui, je repose la question de la justification de l'existence de ce forum par exemple, parce que si tous les HPI sont normaux et vivent bien, pourquoi ce besoin d'identification et vouloir faire une communauté autour de ça ?

Je rappelle que beaucoup de gens qui viennent ici atterrissent ici parce qu'ils sont en questionnement par rapport "à un mal-être ou des difficultés", et que derrière cette démarche, il y a quand même une volonté de s'identifier à quelque chose, de "se normaliser" (on peut se sentir tout à fait normal mais comprendre que quelque chose ne va pas parce que l'environnement ne répond pas comme il devrait répondre), de comprendre quelque chose (et pas uniquement que par rapport à une possible pathologie diagnostiquée ou non). Je pense en lisant vos présentations que beaucoup se sont demandés si elles étaient "folles" au sens profane du terme, que la majorité d'entre vous n'ont pas de pathologies déclarées, et pourtant ce besoin de comprendre les a poussés à faire cette démarche. Si on se sent normal, et qu'on est bien intégré, on ne s'interroge pas. Par contre, si l'un des deux fait défaut, le questionnement commence. Et d'une certainement manière, le besoin "scientifique" sécurise contre le sentiment d'imposture (et c'est dans ce sens que je comprend la question initiale du fil).

Donc l'existence même du groupe indique qu'il y a des points communs au delà du score découvert un peu par hasard, au delà de la simple créativité partagée par tout un chacun, au delà de "l'hypersensibilité" (qui n'est pas spécifique aux HPs - sauf si j'ai loupé un épisode), et qui poussent des gens à se regrouper ensemble alors qu'ils auraient pu parfaitement se regrouper autour de l'art ou de la poésie, et donc qui peut s'expliquer en partie par un mode de fonctionnement différent.

2. Pourquoi ne serait-il pas plus pertinent de se concentrer plutôt sur des études scientifiques du type "Qu'est ce qui caractérise les HPI en difficulté (i.e. ceux qui vont consulter), et leurs difficultés ont-elles vraiment un lien avec leur douance ?" (sans forcément essayer de tirer des généralités sur tous les HPI à partir de cette catégorie spécifique, ou même sur tous les HPI en difficulté puisque @Youpla a soulevé une question intéressante: qu'est ce qui nous dit que les caractéristiques communes qu'on trouve chez les HPI qui vont consulter ne sont pas quelque chose d'encore plus restreint par rapport aux caractéristiques des HP en difficulté mais qui ne vont pas consulter pour X ou Y rasions ?).

Avec comme conséquence derrière de se dire que si une personne présente des caractéristiques similaires (et attribuées à la douance scientifiquement) à celles présentées par ceux qui vont consulter, ca peut être un début de piste dans une construction identitaire (après, possiblement, on peut rajouter des troubles, mais je trouve que c'est fondamentalement différent de se construire sur "j'ai un trouble", et sur "j'ai un trouble qui explique une partie de mes symptomes, et la douance explique d'autres difficultés/ressentis/[mettre le mot qui convient]").

En fait, je peux encore raffiner la question en :
a. qu'est ce qui pourrait pousser, scientifiquement parlant, une personne non-identifiée à se demande si elle est HP ?
b. est ce qu'au final la prise de conscience permet réellement une meilleure adaptation de l'individu en détresse et qui ne présente aucune autre pathologie ? Et auquel cas, cela justifie de la pertinence des études.

Or mon impression globale si on se contente des études "théoriques" qui focus sur le cas général, la réponse est "rien" et au final ca n'a aucune incidence sur sa vie, et à contrario si on se réfère uniquement à toute la littérature "clinique", tout le monde est HP et c'est le drame dans la vie de tout le monde. Pourtant, la réalité semble beaucoup plus nuancée que ça, et tout le monde le dira (enfin un exemple de ce que la science semble peiner à capturer !).

J'ai essayé d'expliquer pourquoi à mon sens c'est dangereux d'essayer de tirer des généralités sur tous les HPI (au delà de la quête de vérité) et que la question initiale pouvait être interprétée de plusieurs façons, et la manière dont on y répond peut complètement changer la donne dans une construction:

1. Extreme n°1 - Tirer des conclusions sur tous les HPI à partir du minuscule échantillon de ceux qui vont consulter n'apporte rien à mon avis et est contre-intuitif sur le plan scientifique (sur la méthode), et sur le plan logique (sur le fond). Sans compter que ca peut donner de fausses idées à ceux qui les lisent et qui vont s'auto-identifier dans une catégorie (c'est à la mode l'auto-identification...).

2. Extreme n°2 - Tirer des conclusions sur tous les HPI à partir d'une étude généralisée est contre-intuitif parce qu'elle va montrer ce à quoi on s'attend, rien dire de plus sur les HPI que ce que la logique prévoit, et ne répondra ni aux interrogations ni au besoin d'identification (si identification lieu d'être il y a) de ceux qui ont des problèmes.

Au contraire, et je le redis, ce genre d'analyse, pour moi, alimente des théories (peut-etre à tord ou à raison) sur la responsabilité des HP eux-mêmes dans leurs difficultés et dédouane complètement l'environnement, et je trouve ça malsain. Je ne pense pas que culpabiliser une personne en difficulté sans prendre en compte tous les éléments de son développement est une bonne chose, et je rappelle qu'on est quand même dans un contexte social individualiste et qui va très vite. Et quand je dis "on", je parle de la société en générale qui tend à fonctionner, du moins de mon point de vue (mais c'est peut etre juste un ressenti), comme ça, et qui a tendance à tirer des conclusions hâtives d'un fait (par manque de connaissances ?). Donc par simplicité d'esprit, si la majorité des HP n'ont aucune difficulté, la personne en difficulté est clairement en cause par son comportement. Or, dans tous les témoignages qu'on lit, on voit surtout de l'incompréhension et un décalage entre les intentions et ce qui est perçu.

De mon point de vue, même si certains le vivent très bien (majoritairement même) ca peut vraiment être dramatique et carrément forcer/transformer une personne (puisque l'identité se construit aussi sur l'environnement et sur l'image de nous même qu'on perçoit des autres, et sur l'utilité qu'on peut avoir au sein d'un groupe). Et c'est encore plus renforcé lorsqu'on a une fausse pathologie associée.

On va me dire que mon exemple n'a aucun rapport, mais combien d'entre nous ont commencé à fumer parce que les gens de notre entourage fument ? De la même manière, une personne qui a été diagnostiqué uniquement qu'avec un trouble va très certainement se voir comme étant malade et anormale en totalité (indépendamment de la volonté de guérir - et cela crée une forme de souffrance), alors que peut-être cette personne n'a pas de trouble sur le plan psychiatrique/mental et que c'est juste une impression et un comportement induit par une cognition différente. La question du diagnostic psychiatrique est aussi une question ouverte et n'a pas forcément de lien avec l'acceptation de ce diagnostic (c'est un aussi un biais de pensée de parler systématiquement de déni - je sais par expérience qu'être diagnostiqué ne résout absolument pas tous les questionnements qu'on se pose. Bien entendu qu'être diagnostiqué et suivre une thérapie aide, mais penser que ca résout absolument tout est vraiment un raccourci qui est parfois insupportable à entendre/lire). N'importe quel médecin sait qu'un diagnostic clinique n'est pas fiable à 100% (on prend la grippe et un rhume, les symptomes initiaux sont les mêmes, la cause est différente, et seul un prélèvement permet de confirmer le diagnostic. Et parfois, dans le cadre de la grippe et du rhume, certains symptômes ne sont pas liés à la pathologie, mais à un fonctionnement physiologique différent. Mais dans les problèmes à relatif l'esprit et à la cognition - je ne rappelle pas le double biais de subjectivité -, je vois mal comment on "prélève" pour confirmer un diagnostic, en tout cas c'est pas possible pour tous les troubles. Et pour moi ca me semble important d'être capable d'arriver à faire le tri, si tri il doit y avoir, entre ce qui relève d'une pathologie qui nécessite une prise en charge particulière, et ce qui relève d'un fonctionnement différent qui nécessite une prise de conscience et une adaptation de son mode de vie).

Un raisonnement analogue peut être appliquer sur la littérature clinique, qui généralise avec un échantillon restreint, et qui ouvre la porte à toutes les dérives, pour démontrer l'inverse.

Pour moi, si on doit se poser une question, il faut de la mesure que je ne retrouve dans aucune étude pour le moment, et qui consisterait plutôt à essayer de voir s'il existe un lien entre les HP qui vont consulter pour des difficultés et la douance qu'on détecte chez eux. Et par extension, ne pas avoir avoir un discours du type "Il est prouvé que les HP sont...", mais plutôt "Il est prouvé que les HP en difficulté (parce que ceux qui viennent consulter, on le sait) sont... et on peut prouver que leur douance joue un rôle (pas la cause, mais joue un rôle) dans leurs difficultés" ou tout autre forme de comparaison de ce type.

Par conséquent, à mon avis, :
- soit on démontre que certains HPI ont réellement des difficultés, on essaie de les caractériser et de les lier à la douance (si lien il y a), et auquel cas on peut comprendre qu'on crée ce type de communauté (tout mon blabla sur le besoin d'identification et la normalité) - et l'expérience clinique semble indiquer que oui.

- soit on considère que tout va bien chez les HPI (comme attendu), qu'au final tout le monde en fait tout un plat pour rien, et que les problèmes que certains rencontrent ne sont pas du tout liés à la douance, et que c'est purement du hasard. Auquel cas, pourquoi créer des communautés autour de la douance ?

Autre question qu'on pourrait se poser: est ce qu'on a quelque chose qui montre que tous les HP en difficulté qui vont consulter se font aussi diagnostiquer systématiquement un trouble psychiatrique ou mentale qui explique leurs difficultés ?

Vis à vis de ces deux questions, certains sur ce fil ont déjà apporté leur réponse, et visiblement je ne suis pas le seul à me poser la question, et elle me semble importante dans le cadre de la recherche d'une quête de construction de son identité, ce dont le post initial semblait quand même parler (du moins c'est mon interprétation de sa question).

Pour illustrer un peu mon propos je vais prendre un truc concret:

Les études montrent que les HP en moyenne n'ont pas l'air plus anxieux que les non-HP. Pourtant dans énormément de témoignage de HP qui parlent ou qui consultent, elles parlent beaucoup d'anxiété. Donc ce qui m'intéresse là dedans (au delà de savoir si les HP sont plus anxieux dans la moyenne), c'est de savoir si cette anxiété ressentie par certains peut effectivement être liée à une forme de cognition différente, sans pour autant être attribué à une vraie pathologie. Ou bien est ce que purement pathologique, et auquel cas, pourquoi cette coincidence entre anxiété et douance qu'on retrouve chez ceux qui vont consulter ? (et uniquement eux, je m'intéresse pas aux autres).

Je pense que beaucoup ont répondu de manière intéressante et en donnant leur avis et leur impression, étayé ou non, et ca fait avancer la réflexion, c'est cool. On peut considérer le débat comme clos, sauf si d'autres veulent apporter leur pierre à l'édifice.
Hors-sujet
Maintenant sur "l'incident"... Je ne souhaite pas réouvrir ce débat, et si on pouvait avancer ce serait bien. Mais je pense qu'on doit quand même se poser des questions (en tout cas je m'en pose) sur comment on avance (parce que ma question n'est pas prouvable, de mon point de vue, scientifiquement puisqu'il s'agit d'un questionnement qualitatif sur comment on répond à la question initiale du topic).

En prenant certains de vos arguments, s'il n'y a pas d'avis quand on pose une question, et que le prouvé est forcément vrai pour toujours, et qu'on ne peut pas dévier un peu dans notre réflexion, alors on a un vrai soucis de cohérence (parce que les études dont on parle ici remettent de mon point de vue en cause toute véléité d'identification, et je ne comprend pas alors votre démarche de rassembler des gens autour de la douance, autre que pour le fun).

Dans ce contexte, j'avoue que j'ai du mal à comprendre les réactions épidermiques du type "c'est pas scientifique", "ton avis n'a rien à faire là", "je comprends pas ce que t'a voulu faire" qui s'enchainent. On n'a d'ailleurs pas tous la même approche par rapport "à la vérité", scientifique ou pas. Je rappelle que le fondement d'une observation, sur le plan scientifique ou non, dépend d'un référentiel particulier (quelque soit ce référentiel), et que c'est un biais qu'on ne pourra jamais éliminer. Tous ceux qui font de la recherche sérieusement le savent, c'est pour ça qu'on pose un contexte dans nos observations et hypothèses de départ, parce qu'on n'est pas capable d'extrapoler correctement toute une théorie sans définir nos biais (y compris en math, ce qui fonctionne dans un espace donné ne fonctionne pas nécessairement dans un autre).

Je peux comprendre qu'on puisse ne pas être d'accord avec tout ce qui est dit (et je suis meme pas convaincu par tout ce qui est dit, on peut aussi avoir des difficultés avec la forme, je peux le concevoir), mais ca a le mérite à mon sens d'ouvrir des pistes de réflexion plus large et qu'il serait intéressant d'explorer à mon avis. Ensuite si une piste semble convaincante, essayer de trouver des articles qui étayent ces pistes. Vouloir absolument dénigrer un avis sous prétexte qu'il n'y a pas de preuves scientifiques ou à l'inverse prendre pour argent comptant un avis étayé scientifiquement ou non (alors que justement je soulève une interrogation sur la pertinence de ces études, encore plus lorsqu'elles sont utilisées dans un contexte et un but différent de celui de leur élaboration, et en bon scientifique, je remets toujours en cause et je m'interroge sur le "prouvé" qui peut être par la suite "déprouvé" - parce que j'aime pas le terme "infirmé") sont pour moi deux extrêmes que j'ai du mal à saisir aussi. Mais après, j'ai encore peut-être une approche particulière de la science à cause de mon job dans un domaine très particulier, c'est possible. Donc c'est vrai que j'ai un peu de mal à comprendre le décalage qui se crée sur un avis qui ne semble pas si farfelu que ça en plus (en dehors du fait que ca reste basé sur un ressenti), d'autant qu'il a été dit que c'était une approche personnelle.
J'ai une autre approche du problème mais elle est assez vaste et diffère un peu des appréciations couramment lus, notamment sur ce forum.
Aussi, je commence vraiment à avoir du mal avec l'image de l'approche scientifique que je peux lire ici ou ailleurs (je lis beaucoup trop de "c'est farfelu", "c'est pas prouvé". etc) Je pense que vous oubliez que toute théorie scientifique part d'une intuition, d'un ressenti, d'une idée qu'on se fait par rapport à une expérience qu'on a vécu (l'objectivité n'existe pas), et que cette idée biaise forcément la conclusion (que la conclusion confirme ou non notre idée de base) et tout le processus de raisonnement qui va avec. C'est difficile d'être entièrement honnête tout le long d'un processus de raisonnement. Tout article est discutable que ce soit sur la forme, le fond, la méthodologie, l'interprétation des résultats etc et on va pas se le cacher tout le monde cherche à démontrer qu'il a raison, que son idée est la meilleure. C'est pour ca que je pose aussi cette question initialement, parce que le côté "étude sérieuse" me pose un véritable problème. Dire que c'est "prouvé" revient à dire que les arguments développés semblent suffisamment forts pour ne pas pouvoir être infirmés dans un contexte donné, pas qu'ils ne peuvent pas l'être dans l'absolu (les physiciens comprennent ça mieux que quiconque je pense). C'est ca que je considère comme une "étude sérieuse". Et le fondement même de l'approche scientifique c'est justement de remettre tout le temps en cause le "prouvé". Et là, on n'arrive quand même à faire apparaître des phrases du type "c'est du vent" qui ne devraient pas apparaître. Effectivement, le discours et l'idée présentée sont faibles du fait du manque de preuves, mais on ne va pas demander à @Proxima de se lancer dans une étude scientifique, et ca me semble dangereux de prendre pour argent comptant les articles qui existent (sinon je prend tous les articles publiés en conférence qui expliquent que la Terre est plate, et on dit aussi que c'est étayé).

Donc vouloir inhiber les idées en gardant le côté "prouvé" est une aberration pour moi. Et je crois pas qu'on soit dans le bon lieu pour développer une théorie et l'étayer. Je laisse ça aux spécialistes dans leur laboratoire. Je pense qu'on peut être capable d'ouvrir et réfléchir sur tous les avis de manière courtoise et quelque soit la forme.

Après, sur la forme, je comprend parfaitement le pourquoi du comment, et il est vrai qu'on doit quand même pas forcément partir du postulat qu'on réagit tous de la même manière à un message donné. Ce serait utopique de penser qu'on réfléchisse tous et on pense tous de la même manière (sinon on s'ennuierait), et donc savoir faire preuve de mesure est aussi une obligation. On n'est pas là pour heurter la sensibilité de chacun non plus, mais essayer de démêler des "vérités" (qui pour moi me semblent importantes). C'est pourquoi je pense que je comprend aussi pourquoi il y a eu une réaction un peu allergique, chacun a un vécu différent, des valeurs différentes, un historique différent qui n'ont rien avoir avec la douance. J'ai par exemple dans ma famille des personnes qui sont en déficit, et j'admets que si leurs parents avaient lu aussi ce message sur cette forme, ils auraient probablement été heurtés (j'ai déjà indiqué par exemple en privée qu'une des réactions m'avait "blessé", mais je peux pas en vouloir à la personne qui ne sait rien de mon vécu). Mais c'est aussi ça, être capable d'ouverture et de mesure. On a tous une part de responsabilité dans un échange. Que ce soit le destinataire qui peut essayer de comprendre que l'exagération n'est pas forcément signe de mépris (mais après je ne vous connais pas assez donc je n'irai pas sur ce terrain), et aussi l'émetteur qui peut comprendre que certains propos peuvent heurter du fait du vécu ou des valeurs du destinataire, et qui peut convenir de s'expliquer un peu plus en donnant plus de précisions.

Bref tout ça pour dire, calmez vous, c'est pas la peine de se battre (surtout que la question a été posé par un non-HP, en l'occurence moi :D), et désolé d'avoir créer un mélodrame. Peace.

@sandrinef : Au passage merci pour ta réponse qui m'a permis de mieux saisir l'étendu des réactions.
EDIT : J'ai édité sur la forme et essayer d'apporter quelques éclaircissements.

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par InMedio »

Dans un sujet, intéressant pour les nouveaux venus sur le forum et par extension dans le domaine de la douance, que je trouvais plutôt clos malgré la relance de Kurai, [mention]Proxima[/mention], tu donnes ton avis que tu signales à l'avance comme différent, mais je ne vois pas bien dans quelle idée tu fais ça, pourquoi tu donnes ton avis.

Il est vrai que les réactions et la position dans le forum des gens qui réagissent à ce que tu écris, montrent un effet de meute (y'a des modos quand même !), mais bon, tu as donné ton avis : des réactions arrivent. Le fait est que sur un forum où on s'inscrit, où on reste, où on partage son point de vue avec des membres qui sont là depuis plus ou moins longtemps, un entre-soi est indéniable, et même qu'il y a fort à parier que plusieurs membres donnent donc des avis convergents.
De là à crier à l'instinct grégaire, à la foule, à la meute, ça peut se faire, mais l'interlocuteur va se sentir certainement agressé dans son individualité parce que chacun a écrit son texte seul, en son nom propre et pas au nom des modos. Si tu voulais convaincre des gens, l'agression n'est pas conseillée, parce qu'elle sert plutôt à intimider ou à soumettre. Pour ma part, je ne me sens pas convaincu par ce que tu dis. Ça ne me donne pas envie de reconsidérer ce que je pense sur le sujet.

Ce forum existe depuis 2011, d'autres forums existent depuis plus longtemps encore et dans d'autre langues, et il est à mon humble avis fortement probable qu'ailleurs un autre Proxima ait donné un avis semblable. J'ose me mettre un instant à la place de sandrine ou madeleine qui ont du en voir tant d'autres, des Proxima qui hurlent au scandale dès qu'on leur dit que leur avis (qu'ils ne veulent pas expliquer) est moisi, alors qu'à la base ils voulaient juste donner leur avis, et qui finissent par des attaques ad hominem. C'est la fin du débat.

Mais peut-être que tu voulais simplement donner ton avis, et pas lancer un débat. Sauf qu'on n'a pas compris. En tout cas, pour ma part, je ne comprends pas ce que tu voulais faire avec ce premier post.

EDIT : De bonne foi, je peux t'assurer que j'ai essayé de comprendre pourquoi ton premier post, mais je n'ai pas réussi. Je te rejette donc la faute de ne pas être compréhensible (pour moi, je ne parle au nom de personne d'autre) et il t'incombe, si tu veux être compris, de t'expliquer, c'est-à-dire de faire comprendre à l'interlocuteur ton point de vue. En gros et pour vraiment être clair : c'est en grande partie de ta faute si je ne te comprends pas.
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par lady space »

Pour en revenir à la question initiale de ce fil : il y a l'excellent livre de Sophie Brasseur et Catherine Cuche, le haut potentiel en questions, qui y répond fort bien. Le souci est qu'il n'y a pas de réponse unique, ni de liste de critères avérés et applicables à tous les HPI. Il suffit de lire les avis sur internet sur cet ouvrage pour comprendre une partie du problème. En fait, il y a des gens qui trouvent ce livre fort intéressant, éclairant et d'autres qui sont déçus, estimant qu'au fond, ce livre prend tellement de recul (en insistant lourdement sur les problèmes méthodologiques de généraliser à partir d'échantillons soit trop petits, soit issus d'un recrutement biaisé, par exemple recruté uniquement parmi une population qui consulte) qu'il dilue la notion du haut potentiel jusqu'à ce qu'il n'en reste quasiment plus rien.

C'est un peu le chemin que nous sommes nombreux à avoir parcouru en matière de douance : au début, on a l'impression que cela expliquerait plein de choses, on n'ose pas trop y croire pour soi-même pour des raisons diverses et variées (entre autres, et c'est un obstacle de taille pour certains, le reproche d'être prétentieux), un jour on ose franchir le pas et on se retrouve avec un résultat qui change à la fois tout et rien de précis, parce que d'une part, il ne fait que révéler un fonctionnement présent depuis toujours, qui nous paraît donc "normal", dans le sens où c'est ce qu'on a toujours connu, et de l'autre, il semblerait que justement, notre normalité n'est pas celle de tout le monde. Du coup, on se met à chercher à comprendre où sont les différences, qui entend quoi par "normalité".

Tout ça sur fond de vécu personnel et c'est ce qui complique bien des choses car, mélangé aux approximations scientifiques, aux généralisations mal placées la littérature de vulgarisation, cela donne un cocktail difficile à gérer suivant les éléments dont il peut être composé.

C'est ce qui arrive aussi sur ce fil en ce moment.

On a d'une part la problématique soulevée par Kurai selon laquelle il semble normal que des jeunes surdoués à qui on a monté la tête en insistant sur leur prétendue supériorité et qui se comportent en conséquence ne soient pas très appréciés. C'est parfaitement cohérent comme idée mais la vraie question est de savoir combien de personnes sont dans ce cas et je ne saurais pas y répondre. Après, cette hypothèse concerne des jeunes et qui ont donc été testés jeunes.

Alors que sur ce forum qui s'adresse avant tout aux adultes, nous sommes nombreux à avoir passé le test à l'âge adulte, voire à un âge bien mûr. Le vécu ne sera donc probablement pas le même pour une personne qui a peu ou prou su depuis sa jeunesse qu'elle présente des capacités cognitives peu fréquentes et pour une personne qui pensait fonctionner comme tout le monde. Du coup, on est obligé de se débrouiller avec une notion aux contours relativement flous, dont le fondement scientifique ne cesse d'évoluer et d'être remis en question, tout comme l'existence du phénomène tout court et tout ça pour mieux se comprendre soi-même... loin d'être évident comme démarche et elle risque de prendre un long moment avec moult revirements.

Pour répondre un peu au questionnement que tu poses, Kurai : à mon avis (et je dis bien avis), ce n'est pas une situation de soit, soit où les deux possibilités s'excluent mutuellement. Il est possible aussi que les deux options coexistent avec une multitude de variantes, et je pense que c'est le cas.

Je veux dire par là que certaines personnes à haut potentiel rencontrent sans doute des difficultés causées par leur différence, mais que par celle-ci. Parce que, dans une vie humaine - et surtout au niveau du psychisme humain -, il est quasiment impossible d'isoler un seul facteur. C'est plus une question de savoir comment s'imbriquent les différents facteurs, de connaître ceux qui pèsent plus lourds dans une situation donnée. En plus, une personne n'est pas constituée que de ses seuls capacités intellectuelles, elle a aussi un tempérament qui lui est propre, des schémas de fonctionnement émotionnels et qu'en sais-je d'autre. Et en plus, la plasticité cérébrale et "la variante humaine du principe d'incertitude de Heisenberg" :lol: font que, dès qu'on se met à explorer son fonctionnement psychique, on commence déjà à le modifier. Donc, encore une fois à mon avis, il est possible de chercher à comprendre en quoi et comment la douance peut poser problème à ceux qui en souffrent et qui existent bel et bien, étant donné que ce sont eux qui peuplent les cabinets des psychologues et constituent une bonne partie des cohortes des études. Mais je pense que ce n'est pas la douance en soi qui est la cause des souffrances car sinon, la grande majorité des HPI devrait en rencontrer. Il me semble plutôt que c'est le manque de bienveillance et de respect de l'entourage vis à vis des particularité d'un HPI qui cause la souffrance.

Je veux dire que, si on me laisse tranquillement me poser 10 000 questions à l'heure, de réfléchir au pourquoi du comment et aux différentes options avant d'agir, qu'on ne me reproche pas de m'ennuyer parce que j'ai déjà fini mon exo à l'école ou, plus tard, que j'ai déjà vu la solution à laquelle va aboutir le groupe au bout de 2 heures de discussion, si on retient les commentaires méprisants du type "mais où es-tu encore allé chercher ça ?" ou "qu'est-ce que tu as tout le temps à utiliser des mots compliqués - tu peux pas parler comme tout le monde ?", je pense que le problème de la souffrance ne se pose pas.

En même temps, cette souffrance n'a rien d'inéluctable parce que, justement, le haut potentiel donne aussi des outils pour bien s'en sortir. Mais encore faut-il savoir qu'on les possède, comment ils fonctionnent et comment s'en servir à bon escient. Donc, si on a grandi dans ou réussi à se créer un environnement bienveillant et respectueux de ses particularités, quelles qu'elles soient d'ailleurs, il y a de bonnes chances de faire partie de la grande majorité silencieuse des surdoués dont on ne sait quasiment rien à part qu'ils vont bien. Mais est-ce pourtant inutile de chercher à en savoir plus ? Je pense que non, parce que leur vécu peut servir de repère à ceux qui vont moins bien, histoire de connaître les stratégies mieses en œuvre pour être bien dans sa peau.

Pour illustrer mes propos, je me permets de faire un petit détour en mode 3615mylife : je fais partie de ceux qui ont compris sur le tard que, contrairement à ce que je croyais, je ne fonctionne pas comme tout le monde, le HQI étant en plus agrémenté d'un T pour corser le défi. La rétrospective m'a alors fait comprendre quelques points de détail que vous êtes plusieurs à avoir relaté : moi aussi par exemple, je croyais que, si mes potes ne comprenaient pas un truc en cours, c'est qu'ils faisaient un blocage psychologique. Et j'ai très vite compris qu'il fallait surtout pas faire part de mes doutes, observations, conclusions et aussi qu'il valait mieux ne pas avoir de trop bonnes notes si je tenais à avoir des potes justement, pas la peine donc de me fatiguer à réviser, il valait mieux investir mon temps à soigner ma vie sociale vu que j'avais un besoin énorme d'approbation, d'affection, tout ce que ma famille dysfonctionnelle n'a pas su m'offrir. Mon entourage ne m'a jamais monté la tête en me faisant penser que j'étais supérieure à quiconque - cela aurait impliqué qu'on s'intéresse à moi déjà - et je ne me sentais supérieure à personne, plutôt au contraire : on m'a bien fait comprendre que ma personne n'intéressait... personne.

Et pourtant, en dehors de ma famille, on m'a souvent reproché de "me la jouer", de "ramener ma fraise", de rabaisser les autres et j'en passe. Alors que je ne comprenais pas en quoi c'était un problème de s'exprimer avec des mots précis (mais que mes camarades de classe ne connaissaient pas vu qu'ils ne passaient pas leur vie à lire), en quoi on se la pète quand on cherche à clarifier des détails et remettre les choses dans un plus grand contexte. Vu que je pensais être pareille que tout le monde, c'était vraiment un mystère douloureux pour moi. Je ne comprenais pas pourquoi ce qui était naturel pour moi provoquait autant d'hostilité.

Plus tard dans ma vie, j'ai fini par constater, comprendre que les gens ne s'intéressent pas forcément tous aux mêmes choses, que certains n'ont rien à faire des détails qui n'en sont pas pour moi, tout en se prenant le chou pour des choses qui n'en valent pas la peine pour moi. J'en suis arrivée à la conclusion qu'il convient de compartimenter, c'est une question de bons sens et de respect d'autrui aussi. Je ne vais pas ennuyer les gens avec mes réflexions philosophiques alors qu'ils sont en train de se marrer sur autre chose.

Mais cette obligation de compartimenter n'est pas une question de QI ou, du moins, pas que et pas principalement, mais une question de centres d'intérêt et de tempérament. Comme je m'intéresse à pas mal de choses et qu'elles sont très variées, ce n'est peut-être pas la peine de discuter psychologie avec un pote qui se passionne pour les rosiers comme moi. Ni de discuter écologie et culture bio avec ma belle-sœur et son mari très crédules sur tout ce que raconte l'industrie et les pubs. Il vaut mieux que je les écoute pour découvrir ce qu'ils ont à m'apprendre et où sont les points de convergence, trouver les sujets sur lesquelles nous avons des choses à partager - et il y en a quasiment toujours. (Fin de la parenthèse perso)

Ceci dit, je pense lire dans les propos de Proxima, bien que le grossissement du trait ne me permette pas d'en être sûre, qu'il a pris en partie les mêmes claques que moi du genre "tu peux pas parler comme tout le monde ?" pour n'en citer que celle-ci. Et ça fait mal sur le coup, alors qu'on ne pensait pas à mal justement. Je projette peut-être mais je me suis battue aussi avec un sentiment de solitude suite au résultat du test causé par l'effet de rareté statistique (et un certain wiki qui circule partout et qui n'aide vraiment pas à se sentir serein), un effet de "Mon dieu ! À qui vais-je bien pouvoir parler vraiment, en profondeur, en fait dans la profondeur qui me fait du bien, si le test me dit que des gens comme moi, il n'y en a que 1 sur 1000, voire moins, vu le plafonnement ?". Mais il s'agit là d'un passage éphémère ou d'une panique passagère. J'avais bien des gens autour de moi avec qui j'apprécie de discuter et ils n'ont pas disparu juste parce que j'ai passé un test. Mais, encore une fois, ce n'est pas une question de chiffre de QI (étant donné que je ne le demande pas avant d'engager la conversation ;) ), mais une question d'affinités et de goûts personnels.

D'ailleurs, être HPI ne présage rien en matière de goûts personnels. Il y a pas mal de gens sur ce forum dont le chiffre doit être proche du mien mais ce n'est pas pour autant que je vais pouvoir discuter foot avec tout le monde par exemple.

Tout ce qui précède ne prête, bien entendu, à aucune généralisation - le but est uniquement d'illustrer la variété des profils de HPI qui peuvent exister.
Ces utilisateurs ont remercié l’auteur lady space pour son message (2 au total) :
HoliW4x
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Laisse-moi kiffer l'Europe avec mes potes... :heureux4:

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Laurène Bancale
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Laurène Bancale »

Kurai a écrit :Pour illustrer un peu mon propos je vais prendre un truc concret:

Les études montrent que les HP en moyenne n'ont pas l'air plus anxieux que les non-HP. Pourtant dans énormément de témoignage de HP qui parlent ou qui consultent, elles parlent beaucoup d'anxiété. Donc ce qui m'intéresse là dedans (au delà de savoir si les HP sont plus anxieux dans la moyenne), c'est de savoir si cette anxiété ressentie par certains peut effectivement être liée à une forme de cognition différente, sans pour autant être attribué à une vraie pathologie. Ou bien est ce que purement pathologique, et auquel cas, pourquoi cette coincidence entre anxiété et douance qu'on retrouve chez ceux qui vont consulter ? (et uniquement eux, je m'intéresse pas aux autres).
D’aucuns te répondraient que l’anxiété est le problème d’une large proportion de gens qui consultent, pas seulement les HP :clin:
Il faudrait comparer un groupe "HP qui consultent" et un groupe "non-HP qui consultent" pour savoir si la part de l’anxiété parmi les motifs de consultation varie ou non. Ça n’a pas été fait à ma connaissance, mais ce serait très certainement intéressant !
Si ton hypothèse était validée, cela permettrait en quelque sorte de réconcilier la "vision grand public JSF" et la vision scientifique quantitative de la douance.

Pour ce qui est de l’anxiété liée à des manifestations de la douance, je me suis souvent posé la question moi-même – étant concernée par les deux...
J’aurais tendance à dire :

- Comme Lady Space, que cette anxiété peut avoir des racines sociales. Si on est dans un milieu globalement peu favorable à l’échange intellectuel débridé, on peut souffrir de rejet (anxiété liée à la censure), ou de ressentir un décalage que l’on ne comprend pas (anxiété liée à l’autocensure, faux-self et tout ce qu’on veut). Ou, encore mieux, des deux !

- De mon regard de future psycho (ça vaut ce que ça vaut) avec un intérêt particulier pour les théories de la personnalité, j’aurais tendance à prendre le problème par un autre bout.
La propension à l’anxiété, au-delà des trajectoires de vie individuelles, est liée à un tempérament biologique. Je ne pense pas (en tout cas, je ne vois pas a priori de raison pour) que les HP aient plus de chances de se retrouver avec un tempérament pourri que les autres. Ce qui me semble possible, en revanche, c’est que le combo aléatoire "HP + propension à l’anxiété" donne un tableau clinique différent de "non-HP + propension à l’anxiété". Notamment parce que l’intelligence pourrait empirer le tableau anxieux, par exemple à cause du fait d’être capable d’envisager ENCORE PLUS de possibilités négatives dans sa réflexion que les non-HP anxieux.

Donc la question ne serait pas tant "Est-ce que les HP sont plus anxieux que les non-HP ?" que "Est-ce que les HP anxieux sont plus anxieux que les non-HP anxieux ?".
Ou anxieux différemment (dans les échelles utilisées pour les études, on peut évaluer différents types d’anxiété).

Après, rien ne dit que les HP anxieux qui seraient encore plus anxieux à cause de leur douance ne disposent pas aussi de meilleures ressources pour s’en sortir que le tout-venant.
En thérapie cognitivo-comportementale, un des axes de traitement de l’anxiété passe par la rationalisation. Genre "ok, une voiture peut vous foncer dessus et vous écraser alors que vous êtes sur le trottoir mais, selon vous, combien y-a-t-il de chances, sur une échelle de 1 à 1000, que cela vous arrive ?". On peut penser qu’un HP aura plus de facilité à rationaliser. On peut aussi penser que, son raisonnement étant très performant, un thérapeute (qui ne serait pas HP lui-même) aura beaucoup plus de mal à le mettre face à ses contradictions qu’avec un patient au QI ordinaire.

Bref, aucune étude n’existe à ma connaissance sur ce sujet, mais je pense que cela aurait des applications cliniques intéressantes.
D’un autre côté, déjà qu’il n’y a que 2 % de HP, parmi lesquels seulement une part est anxieuse, on n’est peut-être pas top priorité sur leur shopping list de recherches.

Sinon, je salue la pertinence de toute la partie Hors-Sujet de ton post.

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par dani »

Hors-sujet
Laurène Bancale a écrit : lun. 14 oct. 2019 15:55 On peut aussi penser que, son raisonnement étant très performant, un thérapeute (qui ne serait pas HP lui-même) aura beaucoup plus de mal à le mettre face à ses contradictions qu’avec un patient au QI ordinaire.
Le HP n'a pas de contradiction, il a sa propre logique, c'est différent :P . Par contre il risque bien de mettre le thérapeute face à ses propres contradictions :lol:

(c'est du 25ème degré, c'est ce que m'inspire la lecture du topic :diabloo: )
Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées, rien ne vous limite excepté vos peurs, rien ne vous contrôle excepté vos croyances. (Marianne Williamson)

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Proxima »

l'anti Arlésienne revient, je n'ai pas encore supprimé mon compte, shame on me.

Pour [mention]Kurai[/mention] , parce que ses questions sont dignes qu’on y réponde, et je ne réponds pas par des généralités, mais par un cas précis et des avis personnels dont je ne demande pas qu'on les partages.

1. Est-il pertinent de s'intéresser aux HPI dans leur généralité et faire des articles du type "Qui sont les HPI en général ?"
Je trouve ça pertinent, au même titre que n'importe quelle recherche fondamentale. De manière générale et pour n'importe quelle recherche, je considère que ce n'est pas parce que je ne vois pas d’intérêt qu'il n'y en a pas. On pourrait se demander s'il y a un intérêt à passer autant d'argent à soigner des maladies orphelines qui touchent encore moins de personnes, alors pourquoi ne pas dépenser bcp moins d'argent pour étudier légèrement plus de personnes ? Surtout si on considère que les personnes les plus intelligentes peuvent aider à résoudre plus efficacement les mots de ce monde (soigner les maladies orphelines par exemple...).

1.b Pourquoi ce besoin d'identification et vouloir faire une communauté autour de ça ?
Parce que justement, cette identification n'existe pas ou peu, elle fascine et est la source de nombreux fantasmes. Il y a aussi tout ceux qui gâchent leur vie ou éteigne définitivement cette intelligence qui pourrait se porter au service des autres, mais d'eux même également. N'importe quelle souffrance est valable d’intérêt, pour peu qu'on veuille bien la reconnaître. La présence d'un forum réponds à mon avis à un besoin de réponse sur le sujet, d'identification, de partage sur ce qu'on fantasme d'y trouver, et certainement aussi d'une part de narcissisme (pas nécessairement négative, le narcissisme contribue aussi en partie à l'estime de soi).

2. Qu'est ce qui caractérise les HPI en difficulté (i.e. ceux qui vont consulter) ?
Reprenant en partie mon avis initial qui semble tellement obscur pour la plupart (et que je n'ai pas à démontrer s'agissant d'un vécu ET d'un avis) je pense que ce qui caractérise les (T)HPI en difficulté dépends de l'âge (à chaque âge ses mots).
Mon expérience personnelle (mais il y a tellement plus à dire) :
Enfant : crédulité face au manque de compréhension des autres (pourquoi ont-il tant de difficulté à comprendre ce que je comprends ?) car à cette âge là il m'était impossible de considérer que les autres soient différents de moi.
Adolescent : les écarts s'intensifient : impossible de s'identifier à qui que ce soit, rejet par les autres, quasi conviction d'être fou car c'est l'explication la plus logique, bien qu'elle ne résiste pas totalement à une explication rationnelle, mais comment se dire qu'en fait on est plus intelligent alors qu'on est en échec à tous les niveaux (ce qui n'est pas totalement vrai, mais le manque d'estime et le perfectionnisme inatteignable réduit à quasi néant ce qui serait considéré par les autres comme une force, si bien qu'on peut être un élève moyen qui ne travaille pas et se trouver très mauvais, parce que comparativement à ce qu'on pourrait produire, on est au niveau zéro). Orientation professionnel par des adultes qui ne tiennent pas comptent de ma "différence" qu'ils sont incapables d'apprécier car elle leur échappe totalement, ou qu'ils refusent de voir car elle ne colle pas à leurs préjugés (Et oui, il est possible que l'intelligence passe inaperçue lorsqu'on est face à des gens butés, qui assimilent misère sociale et misère intellectuelle).
Adulte : la quête de la reconstruction, du sens à donner à une vie déjà presque totalement gâchée dès le début, mais pour le comprendre, il faut comprendre la place de l'enfant intérieur dont la croissance est finie et dont le "psychisme" est presque figé l'incomplétude, adulte à l'extérieur, enfant mort à l’intérieur. L'image de sois détruite qui empêche de construire une vie sur de bonnes bases, l'anticipation de l'échec professionnel à venir lorsqu'on a aucun bagage permettant de faire ce qu'on aurait voulu

2.a Leurs difficultés ont-elles vraiment un lien avec leur douance ?
Oui et non, la douance agi comme un exhausteur à tous les niveaux. Le "surdoué" aura très certainement les ressources pour s'en sortir autrement, mais mon avis personnel, bien que celà ne puisse sans doute pas être prouvé, est que la souffrance est ressenti avec bien d'avantage d'intensité, et la lucidité brise les rêves.

2.b qu'est ce qui pourrait pousser, scientifiquement parlant, une personne non-identifiée à se demander si elle est HP ?
La réflexion sur la cause de la différence qu'il ressent intimement et qui ne semble pas être un interrogation pour les autres, qui ne peut s'expliquer que par des facultés différentes, qui heurtent la norme égalitariste ambiante qu'il faut affronter pour réussir à être objectif

2.c Est ce qu'au final la prise de conscience permet réellement une meilleure adaptation de l'individu en détresse et qui ne présente aucune autre pathologie ?
Certainement, pour celui qui doute, sortir du doute permet d'envisager la vie avec moins d'interrogation, plus de certitudes, et faire des choix plus pertinents.

3. Est ce qu'on a quelque chose qui montre que tous les HP en difficulté qui vont consulter se font aussi diagnostiquer systématiquement un trouble psychiatrique ou mentale qui explique leurs difficultés ?
Mon cas personnelle : à 20 ans j'ai ouvert la porte d'une psy pour essayer de me sentir mieux, elle n'a jamais évoqué la douance ni aucun trouble d'aucune sorte, et je n'y allais pas pour ça. Elle m'a juste dis "vous n'avez vraiment pas de chance" et "c'est incroyable comme vous intellectualisez tout, j'ai jamais vu ça"...
Utilité zéro, je suis parti.

Une autre question que tu n’as pas posé : Comment un surdoué peut-il être en échec scolaire ?
Pour s’intégrer socialement, par désintérêt, pour des causes non liées à son QI, par manque de challenge ou de complexité, par manque d’encouragement, ou d’affection avec l’enseignant. Il y a une théorie que j’avais lu je ne sais plus où qui expliquait qu’il faut un minimum de complexité pour que le cerveau « s’allume ». Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça fait écho au manque d’intérêt et de challenge.


@lady space à exprimé avec talent la trame de ce que j'ai écris. Est-ce un hasard ?

Ce que je voulais exprimer va plus loin encore. Je ne demande à personne de partager mon avis qui est un ressenti. Il m'importe seulement qu'il soit compris vu qu'il y a eu quelques interventions encourageantes.
Pour compléter ce qu'a écrit Lady Space, il ne s'agit pas seulement d'utiliser un vocabulaire parfois différent qui peut causer agacement, incompréhension et toutes les claques qui vont avec.
Il s'agit de la difficulté, parfois, d'essayer de fournir des idées en utilisant exactement les mêmes mots et les mêmes constructions, exactement les mêmes phrases que notre interlocuteur. Le message qu'il recevra sera compris de manière si déformée (alors que les mots sont adaptés) qu'il pourra prendre jusqu'à un sens quasi contraire. Hormis le talent qu'on a ou pas pour exprimer ce qu'on pense... je mets cela sur le compte de la précision importante du sens qu'on donne aux mots, l'interlocuteur entends les mêmes mots, mais y mets ses propres définitions, parfois un peu plus floues, parfois un peu plus erronées, parfois carrément fausses, ce qui à pour conséquence que le message "entendu" comporte une part de fou ou de fausseté. L'interlocuteur interprétera ce message selon son vécu, ses habitudes, ses idées propres, sa subjectivité, sa sensibilité, et comprendra finalement quelque chose de différent de ce qu'on a voulu dire. (souvent avec des jugements de valeurs totalement hors de propos)

C'est le problème du "ce que je veux dire" > "ce que je dis" > "ce qui est entendu" > "ce qui est compris".
Je pense que pour le (T)HPI, cette déformation du message peut être accentuée. Il peut y avoir une baisse de la "résolution" qui va affecter la qualité, et au delà de cette qualité, il y a l'implicite qui meuble de manière invisible les phrases. Ces évidences qui le sont pour certains et pas pour d'autres, et qui agrandissent le champs de la compréhension et le "paysage" de la discussion. Une fluidité de langage qui n'est pas possible avec tout le mode, car il faudra sans cesse corriger les incompréhensions, ou se caler sur un niveau de détail qu'il est difficile d'évaluer pour faire comprendre le message parce que soit même, on n'en a pas besoin. Un niveau de détail d’autant plus difficile à doser car s’il est trop faible, le message est incompris, et s’il est trop grand, l’interlocuteur pense qu’on le prends pour un idiot alors qu’on ne sait simplement pas quel niveau de détail fournir.

Pourquoi je donne cet avis : parce que je réponds à Kurai, précisément à cette phrase "En fait, lorsque je parle de discours de supériorité, je renvoie surtout au discours que j’entends de la part de certaines personnes HP "bien intégrées" qui émettent l'idée que si un HP est en difficulté, c'est en grande partie si ce n'est systématiquement parce que ce HP a développé un comportement de supériorité qui le pousse à s'exclure de lui-même", mais il me semble que ça réponds également à l'ensemble de ses interrogations. Je voulais aussi illustrer par la même occasion de quelle manière un (T)HPI peu passer inaperçu au milieu d'une population qui ne l'est pas, car à partir d'un certain écart, l'incompréhension et si régulière qu'elle modifie les rapports sociaux, le QI ne joue plus comme élément favorable à l'insertion. Ce sont d'autres comportements qui prennent le dessus, et les rapport de force qui s'établissent comme dans n'importe que cas ou un individu ne suis pas la norme. Et selon le besoin de cohésion du groupe social, notamment selon la tranche d'âge, pour tout un tas de raisons, l'individu hors norme est isolé et non reconnu dans ses spécificité, son individualité.

Et pour répondre à la 1ère question de Unesoprano, je ne me suis pas posé cette question en écrivant mon message d'origine, j'ai simplement voulu illustrer une progressivité, mais oui, la séquence bestiaire, comme les autres d'ailleurs, sont issue de mon vécu, et les chiffres ne sont là que pour illustrer une progressivité. Tout autre explication se trouve dans les lignes au dessus.

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Youpla
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Youpla »

Bon allez, sur la question de la communication, je donne moi aussi mon vécu par rapport à ça, un cas particulier parmi les autres cas particuliers.

- J'ai un QI plus proche de 150 que de 130,
- Je ne suis pas blanche,
- Dans mon enfance, mes parents avaient des difficultés financières,
- Je suis toute petite et j'ai fait très jeune très longtemps.

Autant de facteurs (aucune sorte de hiérarchie des facteurs listés ci-dessus) qui peuvent avoir une influence sur ma sociabilisation, surtout au collège où, a priori, on n'aime pas les écarts à la norme.

Et pourtant :
Je n'ai jamais eu de problèmes d'intégration. Au contraire, j'ai toujours su m'adapter aux divers milieux (très différents) dans lesquels j'ai baigné. Avec grande curiosité et réel plaisir la grande majorité des fois. J'ai toujours eu beaucoup d'amis. J'ai aimé la période du collège.
Alors j'ai du mal à comprendre cette histoire de décalage intellectuel.

J'ai déjà précisé sur d'autres fils que je devais être chanceuse et être entourée de gens à la tête bien pleine mais aussi des gens plus "dans la norme". Il me semble que je n'ai pas plus de problème de communication que n'importe quel quidam, je n'ai pas l'impression de devoir me "mettre au niveau" de qui que ce soit pour me faire comprendre (à part pour mes élèves en cours). Je fais des efforts pour qu'on me comprenne bien sûr, y compris avec mes frère et sœurs alors qu'on est des sortes de clones les uns des autres (sans blague !). Donc juste les efforts nécessaires à la communication avec un autre que moi. Pas plus.

J'ai cru devoir me censurer depuis que j'ai été testée mais en fait, je me suis ouverte à mes amis proches, j'ai continué à être moi-même et à blabater de tout et n'importe quoi avec à peu près tout le monde, à mon boulot par exemple.

J'ai plutôt des complexes par rapport à ma façon de m'exprimer que je trouve souvent peu efficace. Je mets des plombes à exprimer une idée car j'ai souvent beaucoup de peine à structurer ma pensée. Il me semble que ce n'est pas parce que je serai plus intelligente mais parce que je me noie dans les différentes idées, même les plus bêtes, et les détails. En cause : mon indécision maladive, mes multiples doutes, ma capacité à nuancer à outrance parfois, trop de relativisme d'idées, mon manque de confiance...

Autre cas particulier : mon père (qui est TRES intelligent) à des facilités oratoires que je n'ai pas. Il arrive à lister, organiser, hiérarchiser une multitude de points autour d'une idée, sans se perdre dans toutes les parenthèses qu'il peut faire (et il en fait !!!). Contrairement à moi.

On peut avoir un haut QI et avoir du mal à structurer sa pensée comme ne pas en avoir.
On peut avoir du mal à bien s'exprimer comme ne pas en avoir.

Alors de mon petit point de vue (pas de fausse modestie, juste un constat du petit point que je suis dans la grande mer des humains), j'ai du mal à adhérer à l'idée que les difficultés de communication seraient proportionnelles (ou en tous cas liées) au QI.
J'imagine de mon côté, que les difficultés viennent plus facilement du caractère de la personne en premier lieu, de ses centres d'intérêt, de son vécu social (et ce depuis la plus tendre enfance, à l'extérieur comme à l'intérieur du cocon familial).

Personnellement, j'aime parler de tout, j'aime entendre les gens parler de tout. Je ne m'arrête pas aux fautes d'orthographe, ni aux fautes de français, même si ça pique parfois. Curieuse avant tout, je peux me passionner sur l'épilation, la vie du poil, sa réaction face aux différentes façons de l'éliminer, les effets de la lune sur sa repousse... Bon j'ai pris l'exemple de l'épilation mais ça peut être tout et n'importe quoi. Et je suis persuadée qu'on peut passionner les gens sur beaucoup de choses (bon ok, disons, intéresser les gens) si on en parle de façon passionnée.

Alors bien sûr, si on me répète la même info 20 fois, je vais me lasser (comme tout un chacun).
Mais si on aime parler de tout, on arrive à partager avec beaucoup de gens très différents, (T)HQI ou non.
C'est plus quand les gens manquent d'humour que je m'ennuie.
Ce n'est qu'un vécu de plus.
(Un pavé désolée)
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par PointBlanc »

Hors-sujet
Quelquefois j'aimerais qu'on pousse la bienveillance assez loin pour supporter d'entendre que même si un témoignage ou une opinion personnelle n'ont aucune validité scientifique, dans un lieu où des gens viennent pour échanger, il n'est pas complètement aberrant d'en lire - y compris au sujet de la douance, dont on sait pourtant qu'on ne peut rien en affirmer, sinon qu'il en existe des indices.
Un peu comme la sainteté, en fait :)
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?

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Laurène Bancale
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Laurène Bancale »

Est-ce que le sentiment de décalage ne viendrait pas également du type, de la tonalité et de la variété des conversations qu'on aime avoir ?

Je prends également mon propre exemple : comme Proxima, je ne compte plus les fois où j'ai entendu dire que "j'intellectualisais tout".
J'aime avoir ce que d'aucuns qualifient de "conversations intellos". J'aime parler de philosophie, d'éthique, de politique, de théories scientifiques... Même quand je parle de films, j'y mets une réflexion théorique - je ne dis pas qu'elle est de haut vol, mais disons que j'ai un avis sur la manière dont, à mon sens, il faut faire du cinéma.
Si je me laisse aller socialement, je sais que je vais indisposer la plupart des gens (ou que, au mieux, on m'écoutera comme si j'étais un documentaire sur Arte, sans aucun répondant).

Je suis nulle pour tout ce qui est réalisations pratiques mais, maintenant que j'y pense, les seules conversations agréables que j'ai eues avec des gens dont l'intelligence me semblait (en politique du doigt mouillé, évidemment) nettement moins élevée que la mienne, c'était pour parler de cuisine ou se raconter des anecdotes rigolotes sur nos enfants.
Tu donnais plus haut l'exemple des conversations autour de la couture, Youpla. Peut-être qu'une piste serait à creuser de ce côté-ci...

(Je nuance cependant en précisant qu'il y a sans doute des manières plus ou moins "intellos" de parler de couture. Ceci dit, je doute qu'elles soient aussi inaccessibles que, par exemple, certaines considérations philosophiques.)

Une autre piste d'explication me vient à l'esprit : l'acuité sociale de la personne HPI.
Mon compagnon a un très bon ami qui, en politique du doigt mouillé encore une fois, est THQI ou alors je n'ai jamais vu de THQI de ma vie. Eh bien le type n'est absolument pas gêné de tenir la jambe à tout le monde avec ses obsessions du moment, physique quantique comprise. Il ne semble absolument pas se rendre compte que les gens qui l'entourent ne comprennent absolument pas la moitié de ses propos, voire qu'il les indispose. Il est très sympa (je pense que c'est ce qui fait que son entourage le tolère, il a un peu le rôle de la mascotte rigolote) mais, socialement, totalement à l'ouest.

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Invité »

Hors-sujet
Laurène Bancale a écrit : mar. 15 oct. 2019 08:18 Mon compagnon a un très bon ami qui, en politique du doigt mouillé encore une fois, est THQI ou alors je n'ai jamais vu de THQI de ma vie.
Désolé pour le HS, et j'ai peut-être mal compris ta phrase... Mais ce que je comprends, c'est que tu dis que cette personne est THQI, au vu des connaissances qu'il a dans certains domaines ?

Je pense que tu peux très bien être quelqu'un qui retient tout dès qu'il lit/regarde/écoute quelque chose sans être HQI/THQI, et être HQI/THQI et ne jamais rien retenir. Du coup, tu n'es pointu dans aucun domaine. (et pourtant, normalement, cognitivement meilleur que la moyenne)
Pour continuer dans la communication, je pense que le fait d'avoir le cerveau qui tourne plus vite, permet d'aller plus loin quasi instantanément, ce qui créé ce sentiment de décalage. On est déjà rendu au km d'après pendant que l'interlocuteur n'a pas fait 500 m.

Pour en revenir au titre du sujet : Caractéristiques des HPI prouvées

Est-ce qu'il est vraiment obligatoire, d'avoir des caractéristiques spécifiques au HPI ?
Mise à part un QI supérieur à la moyenne, je ne pense pas.

J'ai des amis que je sais "moins bon cognitivement que moi" (ce n'est pas de la prétention, mais vraiment un constat).
Cela se sent dans son raisonnement, dans sa façon de s'exprimer etc.. ET pourtant, j'ai des points communs avec lui, j'apprécie boire un apéro avec lui, discuter. A côté de ça, il est bien meilleur que moi sur certaines choses. (Souvent manuelle) Donc par ex, le constat de dire que plus l'écart de QI est important, plus la discussion est impossible, je n'y crois pas. (ce n'est qu'un exemple)

J'ai lu tout TIPEH avant de passer les tests. Bah je ne me reconnaissais pas dans beaucoup de chose, sois disant "caractéristiques".

Pour finir, je dirai que HQI c'est un minimum de capacités cognitives, quand aux caractéristiques, l'être humain est tellement complexe, tellement de facteur entre en jeux (éducation, relation, milieux, caractère même de la personne) que l'on ne peut difficilement dire qu'un HQI est ou doit être comme ça.

(voila, j'ai osé poster, en espérant ne pas m'être trop égaré, et bien entendu, tout ce ci n'est que ma pensée, rien de plus)

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Laurène Bancale »

Hors-sujet
toto53 a écrit :
Laurène Bancale a écrit : mar. 15 oct. 2019 08:18 Mon compagnon a un très bon ami qui, en politique du doigt mouillé encore une fois, est THQI ou alors je n'ai jamais vu de THQI de ma vie.
Désolé pour le HS, et j'ai peut-être mal compris ta phrase... Mais ce que je comprends, c'est que tu dis que cette personne est THQI, au vu des connaissances qu'il a dans certains domaines ?
Je pense que tu peux très bien être quelqu'un qui retient tout dès qu'il lit/regarde/écoute quelque chose sans être HQI/THQI, et être HQI/THQI et ne jamais rien retenir. Du coup, tu n'es pointu dans aucun domaine. (et pourtant, normalement, cognitivement meilleur que la moyenne)
Hors-sujet
Non, ce n'est pas à cause de ça que je pense qu'il est THQI. C'est tout simplement parce qu'il est très performant cognitivement de manière générale. Il a énormément de connaissances, il analyse finement et avec beaucoup d'aisance (sauf, donc, les relations humaines) et - chose qui m'impressionne beaucoup chez lui - parle extrêmement vite tout en s'exprimant de manière châtiée, et sans jamais faire ne serait-ce que le début de la moindre faute de grammaire. Moi qui ai l'habitude de me sentir "meilleure cognitivement" que la plupart des gens avec lesquelles je peux discuter (comme toi, c'est plutôt un constat un peu attristé que de la prétention), lorsque je discute avec lui, je peux parfois me sentir mise en difficulté - et pas seulement par déficit d'informations sur le sujet dont nous parlons ; plutôt par la qualité de son raisonnement et, surtout, de la vitesse avec laquelle il produit cette qualité de raisonnement.

Après, encore une fois, c'est du doigt mouillé puissance 1000. Mais disons que, et ça vaut ce que ça vaut, je serais extrêmement surprise d'apprendre qu'il n'est pas "au moins" HQI.
Opsiala a écrit :Donc par ex, le constat de dire que plus l'écart de QI est important, plus la discussion est impossible, je n'y crois pas. (ce n'est qu'un exemple)
Encore une fois, est-ce que ça ne dépend pas de l'objet de la discussion ?

(Après, le coup du caractère "impossible" de la discussion, cela me semble un terme très exagéré ; disons difficile, et peu satisfaisante pour un des participants, voire les deux si l'écart est vraiment trop important.)
[/quote]

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Invité »

Je ne suis pas sur que ce soit l'objet de la discussion. Tu prends 2 personnes avec 100, 130 ou 145 de QI, comme tu veux. Mais les deux à un QI similaire. Si l'un parle agriculture, l'autre informatique, et chacun rentre profondément dans son sujet, bah chacun sera dépassé.

Je pense que ce qu'ils entendent (dans leurs études) par "discussion difficile", c'est peut-être justement, plus par la qualité de langage et de compréhension que par rapport à la nature du sujet. (c'est ce que j'en comprends en tout cas)

Et juste : oui, difficile, bien plus approprié qu'impossible.
Par contre : "Moi qui ai l'habitude de me sentir "meilleure cognitivement" que la plupart des gens avec lesquelles je peux discuter (comme toi, c'est plutôt un constat un peu attristé que de la prétention)" Oui sauf que moi c'est pas la plupart des gens, mais juste une personne xD

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Laurène Bancale »

toto53 a écrit : mar. 15 oct. 2019 13:09 Je ne suis pas sur que ce soit l'objet de la discussion. Tu prends 2 personnes avec 100, 130 ou 145 de QI, comme tu veux. Mais les deux à un QI similaire. Si l'un parle agriculture, l'autre informatique, et chacun rentre profondément dans son sujet, bah chacun sera dépassé.pas la plupart des gens, mais juste une personne xD
Oui mais là, l'écart vient de l'écart de familiarité avec le sujet ! Évidemment que les connaissances jouent.
Il y a fort à parier qu'un prof de physique au QI de 110 sera plus pertinent qu'un quidam qui ne s'y est jamais intéressé, même si ce dernier est surdoué.
Je pense que ce qu'ils entendent (dans leurs études) par "discussion difficile", c'est peut-être justement, plus par la qualité de langage et de compréhension que par rapport à la nature du sujet. (c'est ce que j'en comprends en tout cas)
Oui. Mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'il y a des sujets qui, par nature, sont plus sensibles à la performance cognitive que d'autres. ex : une discussion de philo VS un échange de recettes de cuisine.
Je ne sais pas si cela est pris en compte dans les études auxquelles tu fais référence, mais cela me semble être un point important. En outre, si ces études portent sur le fameux mythe du fossé d'incompréhension entre deux individus qui ont 20 points de QI de différence, j'ajouterais que l'écart me semble bien trop faible (ou alors ce n'est pas un fossé, c'est une ornière). Et d'ailleurs, maintenant que j'y pense, il y a aussi une différence entre incompréhension (le message ne passe pas) et insatisfaction (la discussion n'apporte rien à au moins une des deux personnes). Je suppose - mais je peux me tromper - que, à partir du moment où la personne qui a les idées les plus complexes à faire passer a des capacités pédagogiques suffisantes pour se faire comprendre, le cas le plus fréquent que rencontrent les HPI en communication est celui de la frustration et de l'insatisfaction, pas celui de l'incompréhension. En somme, c'est plus souvent un problème d'absence de répondant que d'interlocuteur qui te regarde avec des yeux de truite morte.
Par contre : "Moi qui ai l'habitude de me sentir "meilleure cognitivement" que la plupart des gens avec lesquelles je peux discuter (comme toi, c'est plutôt un constat un peu attristé que de la prétention)" Oui sauf que moi c'est pas la plupart des gens, mais juste une personne xD
Ok, t'as réussi, maintenant j'ai VRAIMENT l'air horrible :huhu:
(ce qui est plutôt drôle car, à vrai dire, j'ai souvent assez peu confiance en moi.)

Invité

Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Invité »

Alors, je ne savais pas ou quoter pour répondre à ton post :huhu:

Mais je vais commencer par ça :
Ok, t'as réussi, maintenant j'ai VRAIMENT l'air horrible :huhu:
(ce qui est plutôt drôle car, à vrai dire, j'ai souvent assez peu confiance en moi.)
Non t'as pas "l'air horrible" on sait que tu l'es. (hahahaha blague foireuse)

Par rapport à mon exemple, j'ai volontairement pris un exemple d'énorme décalage de sujet, ce qui, après coup n'était pas judicieux pour illustrer mes propos :)

Sinon :
Mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'il y a des sujets qui, par nature, sont plus sensibles à la performance cognitive que d'autres

Entièrement d'accord avec toi. (mais pas avec ton exemple)

Je vais tenter de retrouver l'étude dont je parle et la re-analyser. (j'ai une mémoire de chouette)

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Youpla »

[mention]Laurène Bancale[/mention] Attention, je parlais épilation et non pas couture ! :lol:

Et donc toujours sur le sujet de la difficulté de communication :

J'ai l'impression que mon décalage, quand il existe, vient de mon caractère, ma façon d'être au monde en général et pas forcément de mon fonctionnement cognitif particulier. Mais après tout, encore une fois, je n'en sais rien !
C'est juste un ressenti.

D'autre part, on a tous en nous un capital beaufitude plus ou moins grand. J'ai beau avoir de hauts résultats au test, j'ai certainement un capital assez développé de ce côté-là.
Il faut comprendre que j'aime parler philo, éthique ou autre mais j'aime aussi parler ragots au boulot :1cache: ou de trucs assez superficiels...

C'est sans doute pour ça que je m'intègre relativement facilement, je ne dois pas me forcer et je ne m'ennuie que très rarement. Et quand quelque chose ne m'intéresse pas ou plus, je pars facilement en observation en détail des autres ou en rêverie. C'est pratique !

Edit :
Je viens d'avoir une grosse prise de conscience (ou de parano ?) :
Et si je me fourvoyais et que j'étais complètement dans la lune et que j'étais en décalage total avec les autres et que je ne m'en rendais pas compte ?! Et si les autres étaient condescendants avec moi mais qu'en fait je n'étais pas très bien intégrée ?!?! :sweat:

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Re: Caractéristiques des HPI prouvées

Message par Laurène Bancale »

[mention]Opsiala[/mention]

C'est vrai qu'il y a moyen de partir en vrille avec la cuisine : dimensions géographique/historique des recettes, chimie... Tu as raison, c'est un mauvais exemple. :huhu:
(qui m'est venu spontanément car, personnellement, quand je parle de cuisine, on reste plutôt dans la tambouille à mémé :grin: )

N'hésite pas à partager l'étude si tu la retrouves, ça m'intéresse !
La question du sentiment de décalage a été essentielle dans mes décisions 1) de commencer à accorder du crédit à la psy qui m'a dit que je pouvais être HP, 2) de passer le test. C'est un point de fixation émotionnelle assez important pour moi. J'ai d'ailleurs été surprise de voir que ça ne l'était pas du tout pour d'autres personnes ici ; comme quoi, ça fait toujours du bien de se décentrer. Bref, tout ce qui peut permettre de mieux cerner la question m'intéresse.
Youpla a écrit : mar. 15 oct. 2019 14:26 @Laurène Bancale Attention, je parlais épilation et non pas couture ! :lol:

Et donc toujours sur le sujet de la difficulté de communication :

J'ai l'impression que mon décalage, quand il existe, vient de mon caractère, ma façon d'être au monde en général et pas forcément de mon fonctionnement cognitif particulier. Mais après tout, encore une fois, je n'en sais rien !
C'est juste un ressenti.

D'autre part, on a tous en nous un capital beaufitude plus ou moins grand. J'ai beau avoir de hauts résultats au test, j'ai certainement un capital assez développé de ce côté-là.
Il faut comprendre que j'aime parler philo, éthique ou autre mais j'aime aussi parler ragots au boulot :1cache: ou de trucs assez superficiels...

C'est sans doute pour ça que je m'intègre relativement facilement, je ne dois pas me forcer et je ne m'ennuie que très rarement. Et quand quelque chose ne m'intéresse pas ou plus, je pars facilement en observation en détail des autres ou en rêverie. C'est pratique !
Oui mais tu parlais pas aussi couture (ou tricot) plus haut ? Ou bien c'était quelqu'un d'autre et mes dossiers DGSE ne sont pas à jour :devilish:

Je comprends ce que tu veux dire. Je peux également ressentir un certain décalage quant à d'autres aspects de ma personnalité (notamment le fait d'être hypersensible, d'avoir un côté "chevalier blanc", etc.), mais je me suis toujours sentie moins souvent en décalage à cause de ça qu'à cause de l'aspect cognitif. Question de rareté statistique, je présume. Des hypersensibles, ça a beau être une minorité, il y en a plus que des surdoués.

J'ai aussi un GROS capital beaufitude : j'adore Fritz Lang, mais je préfère toujours parler de la filmo complète de Schwarzenegger :amour1: , même si ça le fait moins dans les dîners en ville !!
Cela dit, je n'ai absolument pas (et quel dommage) ta capacité à faire abstraction des conversations alentour pour rêvasser. Quand quelqu'un parle devant moi, j'écouterai chaque mot, même si la conversation m'ennuie ou m'insupporte. Je pense que je "souffrirais" beaucoup moins socialement si je pouvais faire comme toi.

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