Chronique du sexisme ordinaire

l'Humanité, L'Existence, la Métaphysique, la Guerre, la Religion, le Bien, le Mal, la Morale, le Monde, l'Etre, le Non-Etre... Pourquoi, Comment, Qui, Que, Quoi, Dont, Où...?
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Holi
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Holi »

Merci de ton témoignage [mention]Riffifi[/mention] ,et je t'en remercie d'autant plus que je me doute à quel point ça a du être difficile.
Ton malaise est palpable et même si je me crois peu concernée, j'ai été horrifiée des chiffres de l'enquête mais ça n'a pas déclenché de "retour" pour moi, je me suis aussi senti mal en te lisant.
Bien sur tu as raison il faut en parler, mais que ça doit remuer de sombres et lourdes émotions... :'(
Je salue ton courage.
À force de penser à ce que les autres pensent de nous, on en oublie de se penser soi-même.
Christophe André

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Fu
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Fu »

Ça me fait penser à ce qu'écrivait Alice Miller : au premier abord, quand on demande à quelqu'un de parler de son enfance, on a généralement une réponse du type « J'ai eu une enfance heureuse ». Et c'est seulement en creusant, en posant des questions que l'on se rend compte que chacun a vécu des moments traumatisants. Nous avons une propension à enterrer ces mauvais moments, ce qui ne les empêche pas de nous affecter inconsciemment, voire de ressurgir dès qu'on creuse un peu.

J'ai une question, bête sans doute, mais qui m'est venue à la lecture des statistiques : « 9 femmes sur 10 déclarent avoir déjà ressenti une pression de la part d'un partenaire pour avoir un rapport sexuel. » Comment se définit la pression dans ce cas, avec quel niveau d'insistance ? J'ai déjà vu l'analogie avec une tasse de thé pour ce qui est du consentement, mais je trouve qu'elle ne fonctionne pas lors de « l'échauffement », la mise en condition, car on ne demande pas de but en blanc :  « sexe ou pas sexe ? » Il y a une mise en ambiance, des baisers, des gestes, etc., tout un processus au début duquel l'un des partenaires ne sera peut-être pas certain d'en avoir envie et pourra prendre le temps de voir si « ça vient » ou pas, pour accepter ou pas. Et si finalement ce partenaire n'en a pas envie et que ça s'arrête là (la statistique des 9 femmes sur 10 ne dit pas s'il y a eu rapport après), est-ce que la phase d'échauffement qui a eu lieu, orchestrée par l'autre partenaire, compte comme de la pression ? Je ne veux pas diminuer ou discuter les chiffres donnés, je me demande juste pour cette questions précise comment on peut savoir si on est dans le « trop » ou pas.

Léo a écrit : mar. 3 mars 2020 18:28J'ai vu ce documentaire hier; présenté par la vidéaste Carole Roussopoulos qui a accompagné Delphine Seyrig lors des luttes féministes des années 70. C'est très intéressant, plein d'archives... et ça donne envie de voir ou revoir les films avec Seyrig.
C'était très agréable à regarder, et rafraîchissant aussi, je ne connaissais pas du tout son travail. Un passage m'a vraiment faire « rire », c'est quand une actrice noire américaine est interviewée : « Quand on est noire, les seuls rôles que l'on peut trouver sont ceux de servante. À moins d'avoir la peau vraiment noire… auquel cas on peut jouer une esclave. » (En anglais la phrase n'était pas genrée, je pense que la remarque était valable pour les hommes). J'ai ri (jaune) car quand la deuxième phrase commence, on se prend à espérer une sorte d'amélioration, pour n'en tomber que plus bas aussitôt.

Invité

Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Invité »

Fu a écrit : sam. 7 mars 2020 15:04 Comment se définit la pression dans ce cas, avec quel niveau d'insistance ?
Je n'ai pas répondu au questionnaire, et je ne prétends donc répondre à cette question, intéressante, que par un avis subjectif : je dirais qu'il y a pression dès qu'une injonction à cesser une action de nature érotique, émise par un des partenaires, n'est pas prise en compte par l'autre. Ce n'est pas nécessairement un mot de type "non", ça peut être un geste, une attitude de retrait, etc. Dès que le désir sexuel de l'un prime sur son attention à l'autre, il me semble qu'il y a, au minimum, un risque de pression.

Sinon...
Riffifi a écrit : sam. 7 mars 2020 12:35 au moment du #metoo où j'ai essayé de me souvenir de toutes les situations d'agression que j'avais vécues, quelque soit la gravité que je leur attribuais a priori. La quantité m'avait donné le vertige
Même expérience : j'ai essayé à ce moment-là de faire un compte précis, et... c'était effarant.

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Miss souris
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Miss souris »

Pareil pour moi. Au départ, je n'en avais identifié qu'une, parce qu'elle était plus violente que les autres. Et puis au fur et à mesure ... Et ce qui me fait réfléchir, c'est que ces faits ont été digérés et classés sans suite dans mon esprit ... Il a fallu que je me concentre et que j'y pense vraiment pour me dire un truc du style "ah oui, il y a eu ça aussi. Et ça et ça..." Cette gamberge m'a laissé un goût amer.

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Mlle Rose
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Mlle Rose »

Et pendant ce temps-là à la télé...
image ici

Où tu apprends qu'il faut pas pleurer, sinon ça altère la libido des hommes.
La consternance... :roll:
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par TourneLune »

Je vois pas l'image.

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Mlle Rose »

J'arrive pas à la mettre grrrr !
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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nemo
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par nemo »

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Mlle Rose »

Merci nemo !
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

Invité

Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Invité »

Je la voyais dans le premier lien, pour ma part. C'est lamentable.
Apparemment, la libido masculine est une petite chose fragile que les femmes peuvent aisément briser (d'une larme, d'un mot mal placé, d'un manque d'initiative ou de docilité, etc.). Pff... :(
Hors-sujet
Cela dit, le conseil "ne pas regarder de vieux films ou écouter de vieilles chansons" n'est pas mal non plus. Cet homme enseigne comment vivre inculte au sein d'un couple toxique, et y trouver son bonheur, quoi...
Et comment fait-on pour manger du thé vert? On broute? :honte:

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TourneLune
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par TourneLune »

Il faut rajouter dans la légende "remède pour vivre en bonne santé quand on est un homme"
Sans déc pourquoi ils invitent des cons pareils ?? C'est juste ridicule... Y a quand même une certaine visibilité pour les médecins qui débloquent et qui partent en sucette....

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Mlle Rose
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Mlle Rose »

Non mais clairement sur l'ensemble rien ne va. Mais j'avoue que le truc sur la libido des hommes m'a fait sortir les deux yeux de la tête. Même si je suis pas spécialement féministe.
Image vue sur twitter avec une belle réponse d'un mec disant en substance que, en effet, quand sa femme pleure, il a d'autres chats à fouetter que de s'occuper de sa B... et que ça s'appelle l'empathie.

Je suis assez sidérée qu'on donne voix au chapitre à ce genre de personnage, qui au-delà de ses opinions sexistes, diffuse des fakemed au grand public, en se servant de son titre de docteur. Je serais pas étonnée qu'il ait des nouvelles de l'Ordre des Médecins très prochainement, même s'il est coutumier du fait et que jusqu'ici il n'a pas été trop embêté...
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par PointBlanc »

Hors-sujet
J'ai un gros faible pour l'expression "faire chuter sa mortalité de 40%", personnellement. Moi, ramener ma mortalité à 60%, ça me parle.
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?

Invité

Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Invité »

Je pense qu'il se fonde sur cette étude, dont je ne saurais dire si elle est fiable ou non (le protocole en paraît discutable, mais c'est un autre sujet).
L'époque abonde en sottises du type de cette liste de conseils "pour vivre heureux" : il faut avouer que la forme, dans cet exemple, est gratinée.

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Léo
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Léo »

Consternant...

Heureusement que pour nous les femmes, quelque part en France... il y a la mascotte de minnie... (en même temps, ça se passe à frejus dont on sait que politiquement... :? )
9860A4C9-B05A-467F-BE19-3DE2BF0EE621.jpeg
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
"Soudain, la jeune fille, le plus tranquillement du monde, entreprit de se curer le nez avec les doigts." Witold Gombrowicz

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Invité »

[mention]Léo[/mention] formidable, tu as trouvé encore pire que Mlle Rose!
Ce genre d'horreur a été maintes fois dénoncé, mais c'est toujours aussi ahurissant d'en voir resurgir chaque 8 mars.

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Mlle Rose »

:D Une journée en enfer !
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Pascalita
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Pascalita »

De toute façon, ça se trouve "route de Malpasset", tout un programme. B)

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Invité »

Hors-sujet
Pascalita a écrit : dim. 8 mars 2020 13:26 De toute façon, ça se trouve "route de Malpasset", tout un programme.
Je n'ai pas compris : tu fais allusion à la catastrophe de Malpasset? Ou il y a un jeu de mot sur le nom?

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Pascalita
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Pascalita »

Hors-sujet
Je ne connais pas la catastrophe de Malpasset, c'était juste un jeu de mots : ça ne peut que mal se passer....
:porte:

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Holi »

C'est le musée des horreurs :tmi:
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Christophe André

Invité

Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Invité »

Hors-sujet
[mention]Pascalita[/mention] Merci de la réponse. La catastrophe de Malpasset, c'est la rupture d'un barrage à Fréjus, précisément, qui avait entraîné un peu plus de quatre cents morts en 1959. Aujourd'hui, on peut visiter le mémorial, très impressionnant.

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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par sandrinef »

Merci Leo,
Grâce à cette affiche, je viens de réaliser que je ne suis pas une femme. 😂
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par lady space »

Je n'ai plus besoin d'être une femme pour l'administration allemande - en voulant remplir ma demande de passeport sur un formulaire pdf du consulat avec remplissage à l'écran, j'ai trouvé les options suivantes pour indiquer mon sexe : männlich/masculin - weiblich/féminin - unbestimmt/indéterminé. Et il n'y a pas moyen de cocher l'une de ces options ! :rofl:

Après, je me pose quelques questions quant à ce sondage.

En plus des violences, il en ressort quand même un mépris relativement fréquent des envies ou non envies des femmes qui arrivent difficilement à se faire entendre. Je pense à la part désignée comme "pression". Cette dernière peut prendre des formes très variées, physique bien sûr, mais aussi psychologique avec des accusations de frigidité, invitations à ne pas faire sa coincée du cul et autres yeux de chien battu en insinuant qu'elle ne l'aime pas si elle n'a pas envie de coucher là, maintenant, tout de suite. Ou le mec qui va être grincheux pendant des heures et des jours, se sentant délaissé ou en manque de considération, qui risque d'aboyer sur toute la famille s'il n'obtient pas gain de cause.

En tout cas, l'idée de fond m'a l'air d'être souvent la même : les besoins sexuels de l'homme sont impérieux et il ne faut surtout pas les contrarier, ne serait-ce qu'en nuisant à leur libido en pleurant, contrairement à ceux des femmes dont on ne se soucie pas en priorité. (Question bête d'ailleurs : c'est quand qu'il faut éviter de pleurer ? Pendant l'acte sexuel qu'on n'avait pas désiré ?)

Et je pense que le problème est dû en partie au fait que l'éducation classique n'apprend pas aux filles à s'affirmer ouvertement et à supporter le désaccord, contrairement à ce qui est attendu des garçons. Du coup, l'incompréhension entre les unes que l'on a conditionnées à arriver à leurs fins par des moyens détournés, avec maintes subterfuges et sans faire de bruit, à maintenir l'harmonie coûte que coûte, et les autres conditionnés à procéder en mode "warrior" pour grossir le trait est quasiment inévitable. Ils ont déjà du mal à accepter un non clair pour certains, alors que c'est sûr qu'un "oui, mais attends, tu sais, hum...en fait, euh..." passera inaperçu. C'est aussi cette injonction à l'harmonie qui fait qu'on peut parfois céder, même sans avoir positivement envie, pour que l'autre se sente bien de nouveau et qu'il n'y ait pas de conflit ouvert.

Pour moi, la solution passe d'un côté par l'éducation où il faut clairement faire comprendre aux filles qu'elles ont autant de valeur et autant le droit d'exister que les garçons, tout en arrêtant de vouloir pousser les garçons à "être un homme". Et de l'autre côté, je pense qu'il serait pas mal si les hommes "qui ne sont pas comme ça" - et ils doivent être légion - se manifestaient un peu plus. Y compris en exprimant clairement leur désaccord en voyant les frotteurs à l'œuvre dans le métro ou les gros relous "draguer" pour ne pas dire importuner tout ce qui est susceptible d'avoir une paire de seins ou en s'interposant.

À voir cette affiche, il semble évident que les clichés ont la vie dure, mais on peut faire plein de choses pour les faire mentir. Il suffit de faire autrement et ne pas s'en cacher pour commencer.
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Laisse-moi kiffer l'Europe avec mes potes... :heureux4:

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Calvinethobbes
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Re: Chronique du sexisme ordinaire

Message par Calvinethobbes »

Je pense que nous avons vraiment un rôle à jouer, pour celles et ceux qui sont parents, notamment. Je suis d'accord avec Ladyspace sur le fait d'apprendre aux filles qu'elles ont autant de valeur que les garçons, mais il me semble également extrêmement important d'éduquer nos garçons en ce sens. Leur apprendre de manière explicite, dès l'adolescence, quand les hormones commencent à les chatouiller, que "non" ça veut dire "non" et pas "oui mais peut-être mais..." Que ce "non" est à respecter, quelle que soit l'avancement de la galipette...J'ai un tas de gars et une seule fille a éduquer, et - dans mon cas - l'impact éducatif sera plus fort sur les garçons que sur la fille (statistiquement). C'est important que les filles apprennent qu'elles méritent le même respect que les garçons, mais le combat contre le sexisme ordinaire sera d'autant plus rapidement gagné si l'on apprend aussi la même chose aux garçons (pardon, c'est pas forcément très clair comme propos mais je ne suis pas du tout à l'aise avec ce genre de sujet et du coup, ça sort un peu en vrac :worried: )

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