[Jeu] Les images des films!

[VictorMenard]

C'est une histoire d'"années" quelque chose et/ou d'"innocence" je ne sais quoi. Edit : pas du tout.

Plein de beaux personnages, dont son copain homo.

[enufsed]

Hors-sujet

Roah, SpringBreakers, j'aurais pu le trouver, tiens... Alors c'est là que je me rends compte que je ne suis pas du tout cinéphile parce que chez moi il aurait eu sa place dans le topic du film le plus pourrave de l'univers. Je me suis fait chier au bout d'à peine 10 minutes et suis sortie de la salle au bout de 30. C'est la seule fois où il m'est arrivé de quitter une salle de ciné au beau milieu d'un film.

Mais bon, chacun sa vision des choses hein !
Personnellement j'ai été un peu choquée que ce film n'ait même pas reçu une interdiction pour les moins de 12 ans...

Édit : pardon, après vérification il a bien été interdit aux moins de 12 ans... Je l'aurais donc bien vu interdit aux moins de 16, comme en Belgique.

Hors-sujet

Ce qui est difficile c'est précisément que le film n'est pas un objet aimable et il produit volontairement le contresens. J'irais jusqu'à dire qu'il y a un côté Stendhal qui laissait traîner son miroir pour rendre compte du réel. Mais chez Korine c'est pire parce que la forme visuelle épouse la vulgarité de ce qu'elle montre, il n'y a aucune prise de distance et ça peut donner le sentiment d'une connivence. C'est un cinéaste qui filme souvent les bas-fonds, la crasse, la bêtise, un cinéma au niveau des poubelles de la société. Personnellement j'aimerais écrire aussi bien sur le monde qui m'entoure que ce type réussi à le filmer. Je suis en revanche d'accord sur l'interdiction, parce que c'est cru et parce qu'il faut un recul critique que beaucoup d'ados n'ont pas. Mais si tu regardes les avis allociné, les ados ont absolument détesté, ils espéraient un hymne Justinbieberien

[Chacoucas]

Hors-sujet

Perso j'ai peut être pas apprécié la beauté de la démarche de Korine mais du coup ce manque de distanciation me perturbe énormément. Je préférais l'approche de Larry Clarke qui caressait bien les bas fonds sans les épouser complètement.

Bon allez: les blessures secrètes (histoire de dynamiser avant la fin de journée)

[Lyra]

Ouaip, Blessures Secrètes avec le jeune Leo.

A toi Chac !

[Chacoucas]

[VictorMenard]

Kurosawa ?

[fabien49]

Ca me fait penser aux sept samouraïs de Kurosawa.

[Chacoucas]

Akira, si ! pero qué movie? (pas les 7 mercenaires ^^ )

[fabien49]

Ah, mince, alors je ne sais pas ! J'aurais plus de facilité avec un Kiyoshi qu'un Akira.

[enufsed]

A priori c'est pas Ran ni Kagemusha qui je crois sont en couleur / Peut-être Rashomon qui doit être en NB / Ensuite bah j'ai pas d'autres titres en tête.

[Chacoucas]

j'ai vu que deux kiyoshi

Indice du coup: le titre se trouve mentionné à 2 reprises au moins dans les 10 dernières pages du topic. Mais je pense pas qu'on parlât d'un film.

[Tamiri]

Ce décor de guingois c’est pas dans « Les bas-fonds » ?

[Chacoucas]

excellent Tamiri ! Assez rare je crois de vraiment s'intéresser à des chroniques de "pauvres" en mixant à la mode baroque le sublime et le grotesque au cinéma à cette époque et dans ce coin, non? Un aspect auquel je m'intéressais peu avant et sur lequel je manque de repères.

A toi !

[Tamiri]

Ben quand c'est du "vieux", je me réveille
C'est un film un peu agaçant, je trouve, par son côté très "théâtre filmé" : le jeu est assez appuyé et le décor pratiquement unique. En revanche ce décor, je l'avais repéré à ses déformations qui ont un petit côté Caligari...

Et donc, je reste dans le vieux comme à ma déplorable habitude, connaissez-vous ce couteau ?

[enufsed]

L'auberge rouge ?

[Tamiri]

No, sir.

[VictorMenard]

La traversée de Paris ?

[Tamiri]

No Sir. It is un angliche film.

Réalisateur extrêmement célèbre et que quelqu’un avait déjà mis en jeu il y a quelques semaines. Le couteau à pain est l’arme du crime !

[VictorMenard]

Hors-sujet

No Sir. It is un angliche film.

Je sèche.

Par contre, ça m'a rappelé un dialogue que j'adore dans The Edge of Tomorrow, au début du film :

- You're american ?
- No sir ! I'm from Kentucky !

Non non rien à voir. Je meuble.

[Tamiri]

Je bosse aujourd'hui, donc si personne n'a de piste vers 13h je passerai la main.

Le réalisateur est un anglais qui a fait la deuxième partie de sa carrière outre-Atlantique. Il est généralement considéré comme le chef de file du genre qu'il a le plus pratiqué. C'est l'un des réalisateurs dont le nom est assez universellement connu d'un très large public, ce qui est somme toute relativement rare. À ses débuts il s'est un peu cherché ; ce film est l'un des premiers grands succès qui consacrent son talent dans le genre qui doit occuper, à partir de ce moment, l'essentiel de sa production.

Je vous mets le visage du personnage qui tient le couteau. Faites gaffe de ne blesser personne, c'est pas parce que c'est un couteau à pain qu'on ne peut pas tuer quelqu'un avec.

[VictorMenard]

Aucune certitude, mais ce n'est pas ce film avec deux sœurs dont une qui torture l'autre psychologiquement ? Avec Bette Davis ?

[Tamiri]

Non. Mais le thème de la pression psychologique est essentiel dans le film.

[fabien49]

Ah, avec la description du réalisateur, c'est facile de voir que c'est Alfred Hitchcock. Par contre, le film...
Il semble que c'est dans sa partie anglaise qu'il faut chercher, mais là encore, difficile de trouver !

[Chacoucas]

J'avoue je les ai presque tous faits un par un en me concentrant sur les blondes. Celui là est relativement tardif (parlant déjà). Et je ne reconnaissais pas tout à fait le personnage des blondes de plus tard. Vu que je ne l'ai pas vu ni trouvé sans petite recherche j'attends un peu voir si quelqu'un y est parvenu.

[Tamiri]

Bon alors faut croire que je fais soit trop dur soit trop facile.
Chantage (Blackmail), chronologiquement le deuxième film typique du style Hitchcock. Chacou, il existe en version muette et parlante, dans ce cas la seconde est notoirement la plus intéressante des deux en raison du degré de maturité du réalisateur qui en était pourtant à sa première tentative avec le son. Dans cette scène du couteau souvent citée en exemple, la blonde en question a tué avec un couteau à pain identique à celui qu'on lui demande de manipuler au cours d'un banal petit déjeuner en famille. Le commérage de la voisine passionnée par les faits divers, qui commente la découverte du meurtre survenu pendant la nuit, devient inaudible par une figure de "son subjectif" suggérant que la blonde n'entend plus que les répétitions du mot "couteau".

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Qui prend la suite ?