[HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Z74
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Z74 »

En même temps, vous donnez quel sens à ce mot couple?

J'ai l'impression que nos envies évoluent avec l'âge, que ce que l'on a déjà "accomplie",comme avoir des enfants, la maison, le crédit, l'usure quotidien peuvent changer la donne.

Pour en être sorti, j'ai toujours envie d'être avec l'autre, de partager des discussions, des bons petits plats, des sorties, de l'écoute, du physique, de la musique... mais mon quotidien, mes chemises et ma serpillière, plus vraiment. C'est un peu ça mon histoire des deux bateaux côte à côte, chacun gère sa cabine, et puis on peut se voir chacun sur notre pont, où l'on crée des moments de "couple". (L'image existe aussi avec des bulles, Toi, Moi, Nous).

Aujourd'hui je suis très impressionné (pas forcement en bien) par ses couples qui ont fusionné au point d'être un "Nous" indépétrable. Plus d'existence en tant qu'individu propre. Flippant... mais j'y suis passé aussi.

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Louise
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Louise »

Grabote a écrit : lun. 19 févr. 2018 14:43 :D Niarky,
je dois dire qu'en ce qui me concerne j'en suis là. Le mot même de "couple" me repousse et cette fusion si souvent évoquée, peut être parce que je l'ai vécu ne m'attire pas du tout. J'ai envie au contraire comme dans le poême de Gibran que chacun-e conserve son intégrité. Ce qui m'attire aujourd'hui c'est la qualité des moments de "commune présence". Moins mais mieux comme dirait l'autre ;)
Personnellement, je vois plus cela comme les étapes de la vie d'un couple que comme une dichotomie.

L'étape fusionnelle me paraît inévitable si sentiment amoureux il y a (ça n'est bien sûr que mon point de vue), et peut être même nécessaire à la construction de quelque chose d'autre ensuite. Moi j'ai beaucoup aimé ce sentiment d'évidence, d'écho, de manque, d'exaltation, ou l'envie principale est la dissolution dans l'autre ou l'absorption de lui dans nous, voire les deux en même temps, l'ego qui s'efface devant un truc bien plus grand. C'est grisant, et on se sent tellement vivant (et on est tellement chiant pour le reste du monde :D). J'ai pas fouillé mais je suppose qu'on est baigné d'hormones, pis de toute façon même sans fouiller c'est clair que notre perception est modifiée : ça se repère les gens dans cette période :D.
Personnellement j'ai plus apprécié les périodes de fusion-couple que l'étape fusionnelle avec mes nourrissons, où le poids de la responsabilité m'écrasait souvent.

Possible que la transition de cette étape fusion vers autre chose soit un moment critique dans la longévité des couples qui ont du mal à trouver le mode d'emploi du après-fusion?

Ce n'est pas quelquechose que je trouve vivable à long terme, mais enfin parfois j'en suis nostalgique... et parfois pas du tout.

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Tamiri
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Tamiri »

Bonsoir, je débarque - littéralement - de nulle-part dans ce sujet où, a priori, une seule chose semble me concerner, à savoir la choupinnienne remarque :
Choupinne a écrit : mer. 14 févr. 2018 13:57 les "Ça arriveras quand tu t'y attendra le moins" et autres "t'es encore jeune t'as le temps", sont à bannir sous peine de sortage de pelle-tronçonneuse :tronco:
... petites phrases que j'ai parfois entendues dans ma vie, sans avoir rien demandé à personne, et qui au fond me gênent pour le malentendu qu'elles supposent parfois chez mon interlocuteur : icelui est-il en train de supposer que je manque de quelque-chose et tente-il une consolation maladroite ?

Faute d'avoir abordé la question plus tôt (il y a moins d'un an que j'ai poussé la porte de professionnels dont le titre commence par psychelquechose), j'ignore quels aspect de ma vie ont un rapport avec la douance. J'aime à me rassurer en me disant qu'il n'y a presque rien en dehors de ce qui est clairement lié aux capacités cérébrales (parcours scolaire, etc) mais, en vérité, je n'en sais fichtrement rien.

Sur le présent sujet, pour faire simple en ce qui me concerne : aucune relation amoureuse, aucune sexualité, pas d'attirance passée ou présente. Pas de pression familiale à rentrer dans une norme (il en est hors du noyau parental qui pourraient vouloir exercer pareille pression, or je ne les fréquente pas) ; peu ou pas de pression du reste de mon environnement car, à l'évidence, j'ai eu le loisir de pouvoir choisir mes relations amicales parmi des gens me prenant comme je suis.

Deux questions cependant :

1- Comme tout-un-chacun, la relation amoureuse m'environne en permanence, ne serait-ce qu'au travers sa place dans l'art et plus particulièrement dans les œuvres de fiction (scéniques, romanesques, cinématographiques...), mais aussi dans la réalité, sachant que dans mes relations amicales, ma position un peu particulière a pu me donner la fonction pas très facile d'oreille attentive et de soutien moral, aussi bien aux dames qu'aux messieurs - oreille et soutien que l'on sollicite malheureusement plus facilement dans la peine que dans l'enthousiasme...
Or, donc, j'ai bien conscience que l'amour fait tourner une partie de la planète et motive une part non négligeable des comportements humains ; que le sexe en motive une autre part.
Je peux donc m'interroger sur "ce que je manque", mais dans le même temps, ne ressentant pas de manque en aucune façon, je n'ai pas de raison de m'interroger bien longtemps. Sur le point particulier de la sexualité, je ne vois pas l'intérêt de me faire "examiner" comme ce fut le cas pour la douance puisqu'il n'y a pas de ressenti négatif ni d'aucune sorte de gêne. Si ça se trouve j'ai un déficit hormonal, allez savoir.

2- Malgré tout, l'invitation à l'introspection que constitue ce sujet m'amène une autre interrogation, au sujet de ce qui fait que je vis sans difficulté avec cette particularité (pour ne pas dire cette anomalie), quand d'autres particularités ont fini par poser des problèmes - à commencer par celle qui constitue le thème principal du forum...
Ai-je un caractère marqué, me permettant de nager à contre-courant, ou au contraire un caractère discret me permettant de savoir disparaître des radars dans toute interaction sociale forcée ? Est-ce une adaptation à mon cas spécifique de la nécessité de se préserver qui s'impose parfois au "HPI typique" ?
Ou ne puis-pas également me demander si le cours initial de mon existence n'a pas été spécialement favorable à un tel comportement ? On ne connait bien que ce qu'on a vécu ; mais, pour donner un exemple peut-être profondément stéréotypé (que l'on veuille bien m'excuser sinon me corriger), j'imagine que j'aurais rencontré quelque difficulté, dans les sociabilités des jeunes gens des quartiers populaires où certaines modalités sociales et relationnelles paraissent hyper-sexuées vues de l'extérieur ; et de même, j'aurais été probablement peu à mon aise dans les sociabilités de l'aristocratie traditionnelle où la question matrimoniale est une préoccupation familiale, où le code comportemental et vestimentaire est marqué, etc. Avoir évolué dans un milieu de classe moyenne sans histoire constitue probablement un certain avantage. Avoir eu des parents qui ne se sont jamais fait une idée rigide de ce que je devais devenir en est un autre. Et à l'inverse, si j'avais eu une pression (sociale, familiale...) et que j'avais dû rentrer dans le rang ? Je ne peux que m'imaginer un cauchemar, une obligation de simuler, une souffrance que je n'ose pas imaginer.

Pour conclure, je me demande aussi ce qui m'a pris de poster ce hors-sujet ici, ne partageant à l'évidence aucune des interrogations qui précèdent - sur la situation du surdoué amoureux, sur la sociologie des sites de rencontres... Mais je crois que, simplement, dans la fiction et dans la réalité, les amours d'autrui m'émeuvent, par empathie pour leurs bonheurs, leurs élans ou leurs larmes. Mais j'imagine que sur ce point, je ne suis en rien une exception.
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Détrash

Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Détrash »

Louise a écrit : lun. 19 févr. 2018 16:19
L'étape fusionnelle me paraît inévitable si sentiment amoureux il y a (ça n'est bien sûr que mon point de vue), et peut être même nécessaire à la construction de quelque chose d'autre ensuite.

Ce n'est pas quelquechose que je trouve vivable à long terme, mais enfin parfois j'en suis nostalgique... et parfois pas du tout.
Totalement d'accord.
Je ne pense pas qu'on puisse être amoureux sans cette phase "collé-serré" :D
Le couple fusionnelle sur le long terme (ou à vie!! :pale: ) ça me ferait un peu flipper et puis je suis trop égocentrique pour me fondre indéfiniment. D'un autre côté s'il n'y a pas de passion (quelque chose que je considère comme temporaire donc), bah pour moi on reste amis...(c'est là que les filles me diraient "tu es trop compliquée" :huhu: )

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par enufsed »

@Tamiri : ton message a parfaitement sa place ici et tu ouvres considérablement l'espace des discussions. Pour ce qui relève du rapport de mon esprit au monde sensible à commencer par mon corps, pour caricaturer par une formule si souvent reprise : "je ne suis pas un empire dans un empire", et je serais bien en peine d'imaginer le flux de mes pensées et de mes désirs hors de tout déterminisme extérieur et inversement. Dès lors j'estime que la douance est en prise totale avec le monde et sa matérialité : elle se traduit différemment chez chacun d'entre nous semble-t-il.
Et j'ajouterai, si on accepte l'idée que l'imagination est influencée ou construite par le QI, chez moi elle (et donc ma douance) nourrit énormément mon rapport à l'autre du point de vue sentimental et charnel.

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Choupinne »

enufsed a écrit : mar. 20 févr. 2018 12:36 Pour ce qui relève du rapport de mon esprit au monde sensible à commencer par mon corps, pour caricaturer par une formule si souvent reprise : "je ne suis pas un empire dans un empire", et je serais bien en peine d'imaginer le flux de mes pensées et de mes désirs hors de tout déterminisme extérieur et inversement. Dès lors j'estime que la douance est en prise totale avec le monde et sa matérialité : elle se traduit différemment chez chacun d'entre nous semble-t-il.
Et j'ajouterai, si on accepte l'idée que l'imagination est influencée ou construite par le QI, chez moi elle (et donc ma douance) nourrit énormément mon rapport à l'autre du point de vue sentimental et charnel.
C'est pas faux.
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par La louve »

Choupinne a écrit : mar. 20 févr. 2018 19:22
enufsed a écrit : mar. 20 févr. 2018 12:36 Pour ce qui relève du rapport de mon esprit au monde sensible à commencer par mon corps, pour caricaturer par une formule si souvent reprise : "je ne suis pas un empire dans un empire", et je serais bien en peine d'imaginer le flux de mes pensées et de mes désirs hors de tout déterminisme extérieur et inversement. Dès lors j'estime que la douance est en prise totale avec le monde et sa matérialité : elle se traduit différemment chez chacun d'entre nous semble-t-il.
Et j'ajouterai, si on accepte l'idée que l'imagination est influencée ou construite par le QI, chez moi elle (et donc ma douance) nourrit énormément mon rapport à l'autre du point de vue sentimental et charnel.
C'est pas faux.
Tu veux dire que tu voudrais être considéré en tant que tel, toi aussi ?
Que les petites filles "surdouées" adviennent (...) que l'autorisation leur soit donnée de prendre place, sans attendre d'être parfaites pour se sentir le droit d'exister. Gianola, Les "surdoués" & les autres-Penser l'écart

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Tamiri »

La louve a écrit : mar. 20 févr. 2018 19:30
Choupinne a écrit : mar. 20 févr. 2018 19:22 C'est pas faux.
Tu veux dire que tu voudrais être considéré en tant que tel, toi aussi ?
Et ne plus être utilisé bon gré mal gré pour arriver sur la fin.
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Choupinne »

Pour revenir un peu dans le sujet..

Au détour d'une conversation particulièrement intellectuelle que j'ai eu avec une amie récemment, est arriver à un moment la notion phare de taille de bite, et de savoir s'en servir.

Alors déja, j'ai pris note d'une chose, c'est qu'autour de moi, les gens a parler de taille de sexe masculin sérieusement sont quasi systématiquement des nanas. Est-ce vraiment une obsession masculine, ou quand même vachement plus unisexe ?

Et plus concrètement, la taille ne fait pas tout, d'accord, mais ça compte quand même. Vraiment ? Le sentiment que j'en ai, c'est que plus que la taille de l'outil, c'est surtout une certaine adéquation entre la taille (surtout le diamètre en fait, corrigez-moi mesdames-messieurs si je me trompe), et l'étroitesse du receptacle accueillant qui compte. Et les amis bricolos ayant déja essayé de serrer un boulon avec une clé plate trop grosse ou trop petite sauront acquiescer.

Pourtant, on ne parle quand même que de la taille du sexe masculin, comme si c'était à nous de nous adapter ! Scandale ! On a bon dos après coup de dire que la performance c'est ridicule, quand on met autant de pression sur le pauvre petit sexe des garçons T_T

Et l'etroitesse des vagins alors ? On en parle ?

Non ceci dit, en vrai, on pourrait quand même en parler. J'ai dans mon entourage au moins deux nanas concernée (l'une par un vagin un peu trop étroit, et donc douleurs, et donc stress etc... l'autre par un vagin carrément impénétrable au sens propre. Pas cool :-/).

Et ca me ramène vers une autre notion. Quand on parle du sexe masculin on dit "cest pas la taille qui compte, c'est comment on s'en sert". Parce qu'il faut savoir se servir de sa verge ! La version pour les nanas c'est... Heu... Ben je sais pas, pourquoi on dit jamais "savoir se servir de sa chatte" ?

Et d'ailleurs, ça veut dire quoi "savoir se servir de son sexe" ? Parce que autant, avec un outil, ou mettons, un arc (oui c'est le tir à l'arc qui m'est venu en tête, cherchez pas), se servir d'un arc, je vois, ça veut dire savoir tout mettre en oeuvre pour atteindre sa cible, ca veut dire savoir gérer sa posture, sa stabilité, les jambes, le dos, les mains, les yeux, finalement un peu tout, sauf l'arc en lui-même (ça reste un bout de bois...).
Et finalement le parallèle avec le pénis se fait assez bien, quand il est en erection ça n'est rien de plus qu'un genre de baton totalement dépourvu de muscles, donc ya pas grand chose à gérer en soi. Ce qui se gère c'est tout le reste autour.

Mais alors, l'expression est super mal trouvée ? Savoir se servir de son pénis ça veut dire savoir se servir de tout le reste ? Et savoir se servir de son vagin, ça veut dire quoi ? La même chose ? Pour vous ça veut dire quoi ? Et alors, mais pourquoi tant de pression sur les mecs ? Doit-on remettre le vagin (et tant qu'à faire le clitoris) au centre du débat pour plus d'égalité ? Pour en revenir à la taille, si elle compte, est-ce plutôt en terme d'adéquation avec l'autre ? Donc une responsabilité partagée ? Donc si votre mec en a une trop petite, en fait c'est aussi parce que vous en avez un trop large ? Réussiras-t-on un jour a faire tomber les tabous, les idées reçues et les pseudo pressions sociales de merde ? Choupinne vas-t-il réussir a terminer cette suite sans fin de questions ?

Je vous laisse répondre à tout ça :)
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Chacoucas
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Chacoucas »

A mon sens (la question m'intéresse et je n'ai trouvé quasiment aucune étude franchement ouverte et honnête pour y répondre) déjà on est biaisés dans la question. Au delà du cliché de se concentrer sur le penis et sa symbolique de force et puissance, le patriarcat etc. (l'intro du documentaire la domination masculine avec le vendeur de voitures qui se fait agrandir la verge pour se sentir plus "homme" et justifié dans son métier est assez parlante par exemple), déjà tu es dans une métaphore mécanique. Corps= mécanique, sexe=mécanique. Et c'est très réducteur puisque si ça constitue un axe, c'est loin d'être la totalité et peut être même pas le principal (le principal serait surement hormonal, non conscientisé, l'attirance qui "rend aveugle" aux défauts, et passionnel).

Ensuite, la réflexion est limitée à la taille (ou largeur: surement plus intéressante que la longueur en soi). Là encore c'est une logique des cubes (étoile dans le trou étoile, triangle dans le trou triangle etc.). C'est mécanique et aucune notion de sensualité. La forme influe probablement énormément (forme du réceptacle comme du pénétrant) sur les pratiques, et la satisfaction que les partenaires en tirent. De fait d'un amant à l'autre les pratiques seront différentes, selon gouts de chacun et propre feeling personnel durant l'acte.

"Savoir se servir de" ramène à cette bonne vieille performance professionnelle et mécanique: il y a un outil (estimé plus ou moins bon) et une façon idéale de l'utiliser (technique sacrée pour faire jouir tt le monde). Ca aussi c'est une logique extrêmement basique et très certainement inappropriée. De fait ton outil change de forme et densité comme sensibilité (les zones comme l'intensité varient selon moment excitation, humeur, état du derme etc.) selon moment ou pratique ou acte. De fait le réceptacle aussi module énormément, en termes de sensibilité, de viscosité, parfois épaisseur ou tensions etc. La position utilisée et la situation (lit, table, oreiller bien positionné, mouvements etc.) Donc il ne peut y avoir une "sainte technique" de la "bonne manière de l'utiliser". Par contre c'est sensuel, il y a un feeling, ce que tu ressens de ton plaisir, ce que tu ressens de l'autre et ses humeurs, envies, sensations. Ca s'improvise et se découvre (là le vécu peut aider, mais encore une fois d'un partenaire à l'autre ton vécu est pas nécessairement valable, au contraire).

Avec tout ça et "mécaniquement" parlant je ne suis même pas certain qu'il y ait une corrélation extrême du plaisir entre "gros organes" et "petits organes". Je pense au contraire que c'est pas si évident.

Et bien entendu c'est une relation entre personnes et entre corps, pas juste entre organes génitaux dissociables du reste (cerveau, corps, donc émotions, fantasmes etc. aussi)

Ca pour ce qui me parait problématique pour répondre efficacement et réalistement. Pour les études, oui l'attention sur le penis me dérange, et ne pas trouver d'études sur les variétés formes et modalités de sensations des organes féminins me dérange. On en est à peine à découvrir le clitoris (il y a 10 ou 15 ans on isolait "clitoridiennes" et "vaginales", et aujourd'hui le clitoris a ses racines autour du vagin, on va donc jusqu'à nier l'existence de "orgasme vaginal") et considérer un "trou" de reproduction et plaisir, sans grande nuance ou précision. C'est clairement un symptôme qu'un truc va pas trop dans la considération du sexe. Mais il y a tout à découvrir je dirais. On baigne dans les préjugés à tous niveaux. (une seule université de sexologie au monde, aucune approche de l'humain ou du sexe humain interdisciplinaire, tout le travail de croisement des données anthropo, socio, physio, psycho, éthologie est à faire etc.)

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Le Renard »

enufsed a écrit : lun. 19 févr. 2018 14:15 j'ai un principe hautement philosophique, merci Kant, "traiter toujours autrui comme une fin et non comme un moyen".
Ca sonne comme un principe d'amour. Jésus aurait dit pareil si les mots lui étaient venus.
Mais le couple et l'amour c'est deux choses franchement différentes, non ? Qu'est-ce qui ferait la différence entre un couple et "des amoureux", si dans le couple on ne s'offrait pas de devenir, justement, un moyen l'un pour l'autre ? Et éventuellement, ensemble, un moyen pour des enfants ?

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Za »

Hors-sujet
Le Renard a écrit : mer. 21 févr. 2018 15:29 Mais le couple et l'amour c'est deux choses franchement différentes, non ? Qu'est-ce qui ferait la différence entre un couple et "des amoureux", si dans le couple on ne s'offrait pas de devenir, justement, un moyen l'un pour l'autre ? Et éventuellement, ensemble, un moyen pour des enfants ?
Ah ben Le Renard, tu viens de m'expliquer en deux lignes pourquoi je ne veux - désespérément- pas d'enfants, je crois. :D
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par madeleine »

Le propos de Kant est bien plus nuancé

"Agis de manière à traiter la personne d'autrui jamais seulement comme moyen, mais toujours en même temps comme une fin »

Ce qui me semble bien plus enrichissant - et plus difficile :)
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par enufsed »

Pour reprendre très exactement le propos Kantien (et je n'oublie pas que l'on parlait plus haut de taille du pénis et du vagin :honte: ), je ne vais pas faire un exposé parce que j'ai pas le temps et surtout parce que j'ai échoué aux oraux du capes, donc je n'en ai pas la compétence ce qui m'arrange hic et nunc (spéciale dédicace à Choupinne) :

L'idée est exposée dans les Fondements de la Métaphysique des moeurs, nous sommes en 1785, vous situez l'époque, en France c'est la période de l'humanisme Voltairien qui travaille notamment à la fondation d'une religion naturelle qui échappe aux dogmes religieux de tous poils qui ont versé largement dans le fanatisme (cf. Traité sur la Tolérance). L'idée est de fonder une religion et une morale basées sur la raison et non sur la révélation, sur l'universel et non sur un quelconque relativisme qui serait plus ou moins contingent. C'est ultra grossier ce que je dis et s'il y a un médecin dans la salle, il peut mettre un gros pansement sur ce que j'écris.
J'ai du coup relu des passages de la métaphysique et de la critique de la raison pratique, et j'ai vraiment envie de m'y replonger (ô temps suspend un peu ton vol pour une fois) : Kant veut trouver le moyen d'établir un impératif catégorique qui serait une expression formelle mais pas vide d'une loi morale universelle, seul moyen de fonder cette morale sur quelque chose qui ne dépende ni des sociétés, ni des cultures, etc. Là il faudrait tout lire pour comprendre le mécanisme.

Premier constat (traduction Delbos, la référence, p.136) : "Il n'y a donc qu'un impératif catégorique, et c'est celui-ci : Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle"

==> Ce qui est très intéressant dans cette démarche c'est que la recherche d'une morale pouvant fonder le rapport à l'autre est accessible à tous sans forcément faire l'objet d'un enseignement (la fameuse formule de la conclusion de la Critique de la Raison Pratique "Le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi"). le processus de dissociation du bien et du mal n'est donc pas relatif mais universel, pas révelé mais interne. A notre époque où le relativisme absolu a permis le triomphe de la loi du chacun pour soi et tout pour ma gueule, le propos kantien peut paraître désuet.

S'en suit un argumentaire, des exemples et une première mise en place éclairante de l'impératif pratique qui nous intéresse ici (p.148) : "l'homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou telle volonté puisse user à son gré; [...] tous les objets des inclinations n'ont qu'une valeur conditionnelle; car, si les inclinations et les besoins qui en dérivent n'existaient pas, leur objet serait sans valeur."

==> On peut y voir un certain rigorisme et une pudibonderie, mais l'idée est de dire que les désirs (matériels, charnels, les passions) sont relatifs à leur objet qui lui-même est contingent, mortel, etc. On ne peut fonder une morale là-dessus. Donc à ce stade on a éliminé la révélation et le relativisme, zou place au travail universel de la raison !

Et donc enfin le fameux impératif pratique qui est une loi universelle de la raison (p.150) : "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen"

==> On est très largement au-delà de l'idée de personnes (puisque nous sommes des êtres finis) mais dans l'universalisation de l'idée d'humanité : la conclusion de la Critique de la raison pratique articule bien l'enjeu de cette démarche : je suis fini (le ciel étoilé au-dessus de moi), je vais mourir, pourquoi fonder mon action sur autre chose qu'un opportunisme de l'instant qui sert mes propres intérêts ? Le projet est là...trouver un principe fondateur qui fonde mon humanité comme idée infinie par-delà le temps vivant, et me met au-dessus de l'animalité. Kant expose donc ce principe ainsi : "[il] élève infiniment ma valeur, comme celle d'une intelligence, par ma personnalité dans laquelle la loi morale me manifeste une vie indépendante de l'animalité et même de tout monde sensible".

Nous voilà avec un principe universel qui permettrait à tout être raisonnable (même un habitant d'Alpha du Centaure pour peu qu'il soit doué de raison) de déterminer ses actes comme traduction particulière de cette loi immédiatement accessible en lui (ouais c'est de la philo transcendantale, c'est pas le truc le plus évident à appréhender mes petits castors).

Bien-sûr, il y a chez Kant un projet, qui sera ensuite largement attaqué, critiqué, c'est toujours comme ça dans l'histoire de la pensée...mais je suis très attaché à cette pensée qui permet précisément de construire une société pérenne au-delà d'une idée de religion, ce qui pour un athée comme moi est plutôt pas mal.

Pour revenir au sujet, je crois savoir que Kant n'était pas spécialement un gros baiseur :lol:
Bonne digestion
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Tartempion »

enufsed a écrit : mer. 21 févr. 2018 19:29
Pour revenir au sujet, je crois savoir que Kant n'était pas spécialement un gros baiseur :lol:
Bonne digestion
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Tu suggères que Kant était un branleur ? ;)
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Yannouk
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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Yannouk »

Ah mais quand je vois que dans le même topic on peut parler de Kant et de taille de pénis/vagin (je suis pas si poli dans le choix des termes, mais on se connaît pas encore bien :lol:) , je comprends mieux ce que je fais dans ce forum :D Merci, merci, merci!

Comme l'a fait Kant, le mieux c'est de passer de la raison pure à la pratique!

Et sinon, pour amener un peu de perso, j'en viens à penser que au-delà de la mécanique, c'est le psychologique qui est déterminant à plus de 90%... J'ai eu beaucoup tendance à oublier ça, parce que trop de mal à y croire, obsédé pendant longtemps par la "performance" (je vis moi aussi en pornocratie). Et pourtant j'en ai déjà fait l'expérience, de ce psychologique : en ayant des orgasmes (physiologiques), sans jouissance (psychologique)... parmi d'autres observations entre partenaires et situations.

Le plus dur pour moi (si je peux m'exprimer ainsi), c'est de lâcher (décidément j'abuse) l'idée de "faire jouir" l'autre. C'est par cette idée que la mécanique devient si obsédante, si obsessionnelle aussi.
Pour moi, faire l'amour, c'est quand deux personnes sont à la recherche de la jouissance l'une avec l'autre, mais chacun la sienne, et les faire se rencontrer... Il y a des tas de raisons qui vont faire que ça marchera ou pas... Garder cette humilité que tout ne dépend pas de nous (je passe de Kant à Epictète), et surtout pas ce qui dépend de l'autre... Même si c'est trèèèèèèès frustrant ça, parce que c'est admettre qu'une partie nous échappe complètement (et moi j'adore le contrôle)! Et, donc, l'idée d' "arracher" (je suis extrême, mais je caricature pour bien montrer l'idée) un orgasme à quelqu'un, ça a quelque chose de gratifiant. Mais ça ouvre à mon sens sur du pire. Ne serait-ce, au minimum, que sur cette souffrance narcissique de la taille et la conformation de tel ou tel organe, comme si on avait choisi à la naissance et/ou qu'on y pouvait quelque chose...

Evidemment, c'est un discours de mec à petite bite fine ça :D

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Phoenix »

Yannouk a écrit : ven. 23 févr. 2018 16:35Et sinon, pour amener un peu de perso, j'en viens à penser que au-delà de la mécanique, c'est le psychologique qui est déterminant à plus de 90%... (...) Et pourtant j'en ai déjà fait l'expérience, de ce psychologique : en ayant des orgasmes (physiologiques), sans jouissance (psychologique)... parmi d'autres observations entre partenaires et situations.
Par définition, un orgasme est psychique, et non (seulement) corporel. Cf. eg. le Wiktionnaire :
Wiktionnaire a écrit :orgasme \ɔʁ.ɡasm\ masculin
(Vieilli) (Médecine) État de gonflement et d’excitation des organes.
(Sens moderne) (Sexualité) Point culminant du plaisir sexuel.
(Or pour ressentir du plaisir, il faut une conscience.)

Si tu veux faire référence, chez les hommes, à l'éjaculation sans orgasme (ressenti, donc), c'est appelé éjaculation anhédonique (ou anhédonie éjaculatoire), et ça peut être lié à l'anorgasmie.
Pour moi, faire l'amour, c'est quand deux personnes sont à la recherche de la jouissance l'une avec l'autre, mais chacun la sienne, et les faire se rencontrer...
Tiens, moi j'appelle ça « faire du sexe », et je le décrirais comme de la masturbation mutuelle.
Activité plaisante, certes, mais dans ma conception des choses, l'amour n'a pas grand'chose à voir avec ça. Je dois en avouer une trop haute opinion pour le réduire à « ça ».

Quant à « faire l'amour » - ce qui peut impliquer, ou pas, un contact sexuel - ça apporte un bonheur au-delà du « simple » plaisir sexuel.
Par exemple, il m'est arrivé, en embrassant (au sens propre : serrer dans ses bras) longuement une chérie, et alors que nous étions tous deux habillés, que nos respirations se synchronisent spontanément puis que ... nous nous « envolions » (difficile à décrire !).

Et de ce que j'ai fini par comprendre, une condition sine qua non pour « faire l'amour » c'est de ne rien chercher à atteindre, en premier lieu de ne pas rechercher l'orgasme, sinon ça crée une tension qui empêche des processus spontanés différents (que j'aurais envie de qualifier de « supérieurs », mais c'est discutable, et ça dépend du but). De ce point de vue, l'excitation sexuelle est plus un obstacle qu'autre chose.

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Re: [HebdoTopic de février]Relations sentimentales, sexuelles, et autres

Message par Lady11 »

Phoenix a écrit : sam. 28 avr. 2018 00:33
Tiens, moi j'appelle ça « faire du sexe », et je le décrirais comme de la masturbation mutuelle.
Activité plaisante, certes, mais dans ma conception des choses, l'amour n'a pas grand'chose à voir avec ça. Je dois en avouer une trop haute opinion pour le réduire à « ça ».
Je veux bien en convenir mais la bascule entre une masturbation mutuelle et l'Acte d'amour serait l'existence de l'amour ou la croyance en cet amour?
Parce que si on évoque la nécessité d'amour pour "faire l'amour" et non se co masturber cela supposerait une évolution sentimentale quasi linéaire des partenaires au fil du temps sans intervention de la relation physique pour soutenir cette évolution...non?
Je n'imagine pas la relation évoluer sans rapprochement physique qui nourrit l'amour etc

De mon point de vue c'est le vécu personnel qui catalogue l'acte, partant, l'un peut théoriquement faire l'amour a quelqu'un qui fait du sexe.

Oui, je reconnais pour un premier message j'ai choisi The sujet, mais n'en déduisez rien SVP :rofl:

De mon vécu la relation sentimentale est ce que chacun veut/peut en faire, la seule chose qui me parait essentielle est qu'elle convienne aux deux sur des critères honnêtement énoncés ce qui sous entend une relation déjà assez aboutie mais mon expérience reste toute relative.

Verrouillé