Les Troubles dys

[Joebar]

tiens une autre question:
il existe un nom pour tous les comportements... tout le monde a forcément au moins une pathologie ou un trouble du comportement ou autre alors?

[Mlle Rose]

Joebar, comme je te l'expliquais sur le tchat, l'effet Barnum existe aussi dans le cas des dys.

Alors un moyen simple de savoir est d'aller consulter les professionnels adéquats.

La manière dont tu t'exprimes exclue pour moi la dysphasie, quant à la dyslexie, ça n'existe pas en mode "un peu de". Donc on arrête de se faire des films sur toutes les petites manifestations persos plus ou moins bouseuses qui pourraient à peu près ressembler à, et en cas de HANDICAP, on consulte!

(Je déconne pas en plus)

[Joebar]

nan mais comme j'ai dit aussi je suis d'accord! c'est juste une question surement mal posée... à savoir que n'importe qui peut se retrouver tout ou partie dans ces descriptions de troubles... et heureusement que pour diagnostiquer un trouble il faille consulter un spécialiste.. je en remets rien en cause hein! mea-culpa

sans déconner par contre, le ou la WAIS pourrait déterminer le TDA? (barnum ou pas, les symptômes décrits pour le TDA sont surtout la raison pour la quelle j'en suis venu à me poser des questions et à être ici, ok je viens de découvrir ce que c'est mais on dirait que c'est assez proche de la douance non? je ne dis pas l'être attention! on ne détourne pas ce que je dis! je consulterai pour ça évidemment)

ps: la façon dont je m'exprime... j'écris pour l'oral (sans connotation...) mais comme tu dis un peu de ne fait pas tout et surtout je ne pose aucun diagnostique c'était pour tenter d'expliquer le cheminement de ma pensée pour la question du dessous

[Mlle Rose]

La WAIS peut seulement laisser supposer le TDA. En aucun cas l'affirmer.
Le diagnostic d'un TDA est posé par une équipe pluri-disciplinaire généralement (neurologue/neuropsychologue).

Si Amalia passe par là elle me corrigera si je me trompe, mais en tous cas c'est ce qui se passe pour les gosses (neuropédiatre+ neuropy, dans un centre référent).

[Fabs le vaurien]

,sans déconner par contre, le ou la WAIS pourrait déterminer le TDA?

C'est ce que je disais plus haut...Une grosse chute au Qi performance par rapport au verbal peut indiquer que la question Tdah peut être à creuser, mais en aucun cas, cela ne validera l'hypothèse.

Après je suis d'accord qu'il y'a des trucs en commun avec la douance, comme avec les personnalité border line aussi...ou le syndrome d'Asperger....hé hé joebar qui es tu donc ?

[Joebar]

que du simple quoi... j'ai choisi, j'ai rien suis juste un con s'plus facile

[Mlle Rose]

Et si tu arrêtais 5 mn de te décortiquer et que tu vivais avec ce que tu es ?

[Joebar]

C'est ce que je disais plus haut...Une grosse chute au Qi performance par rapport au verbal peut indiquer que la question Tdah peut être à creuser, mais en aucun cas, cela ne validera l'hypothèse.

ah... ça me pose problème cette idée de QIP<<QIV ayant lu les symptômes TDA mais je sais pas encore le formuler... à moins que TDA<>TDAH...

Après je suis d'accord qu'il y'a des trucs en commun avec la douance, comme avec les personnalité border line aussi...ou le syndrome d'Asperger....hé hé joebar qui es tu donc ?

punaise... je dois me taper Asperger maintenant.... Fabs!!!! punaise punaise!!!!
pis je suis moâ!! un jeune con

[Fabs le vaurien]

je pense qu'il faut se poser la question de savoir à partir de quand est-on handicapé par un problème..Parfois des ajustements simples permettent d'y remédier sans pour autant que diagnostic soit posé et réeduc envisagée. Pa exemple, je suis phobique aux grandes surfaces, bah maintenant c'est ma copine qui y va...(hé hop j'evite le diag et la TCC qui pourrait en découler)..Plus sérieusement, je me sens très handicapé par rapport à mes problèmes de concentration, d'orientation, de repères dans le temps et l'espace, ma maladresse épouvantable etc...suffisamment pour que je me dise qu'il faudrait creuser la question de la dyspraxie...Et comme Melle Rose disait qu'on a rarement qu'un seul Dys, je suppose que ma démarche est légitime.

Ps: je trouve ça bien d'avoir ouvert ce sujet.

[Aspasie]

Ps: je trouve ça bien d'avoir ouvert ce sujet.

[Joebar]

tu vivais avec ce que tu es ?

bien, comment dire... je le vis bien mais on dirait que les autres... le vivent moins bien ce que je suis

[Joebar]

je pense qu'il faut se poser la question de savoir à partir de quand est-on handicapé par un problème...

oui, j'en pâtis avec mon entourage familial et professionnel.

[Fabs le vaurien]

non mais c'est vrai. Je me plains jamais sur le forum mais j'avoue que le terme torture est approprié dans le cas de la dysgraphie. Je souffres à deux niveaux.
- le niveau physique parce qu'essayer d'ecrire correctement revient à forcer ma main à rester positionnée, et ça fait un mal de chien au doigt et au poignée, en plus d'être physiquement fatiguant et migrainant
- le niveau cérébrale. (j'appelle ça comme ça) .Sans doute la pire souffrance du monde car elle n'est pas réelle, elle est subjective. Elle va naître du l'effort énorme de concentration que cela demande, donnant l'impression de lutter dans sa tête, comme si j'etais à la fois en offensive et en résistance émotionnelle avec moi même. Bien souvent je ne survis pas à la lutte, mon verrou appliquée pète et ça repart en sucette.

Si j'ecris sans effort, je ferai un truc illisible que ma memoire permettra de retraduire. Mais bien souvent je suis incapable de me relire totalement.
Je me souviens les recadrages au boulot par mes chefs à cause des collègues qui se plaignaient de ne pas déchiffrer mes transmissions.

[Joebar]

j'ai le même niveau cérébrale pour lire les sujets long ou sérieux ou qui ne m’intéresse pas.

édit: et qui se plaint ici?

[Fabs le vaurien]

Le pire c'est pendant les exams...Devoir se concentrer à la fois pour rassembler ses idées, se souvenir de ses cours et parvenir à les restituer.
Pour mon dernier diplome il y'a un peu plus d'un an, j'ai quand même voulu prendre mon temps pour écrire propre. Pas de bol, je me suis planté dans le timing et dans mon esprit l'epreuve durait 4 h. En fait c’était deux..
alors que j'ecrivais pépère ma dissert, j'apprends qu'il ne reste plus qu'un quart d'heure avant la remise des copies, et j'etais genre à traiter la deuxième question sur les cinq. Je suis grave parti en couille...et le jury a grave été tolérant (ma redaction s'est terminée en plan avec des tirets).

Edit: personne ne se plaint, je rebondissais au fait que j'avais dit que j’étais content que ce sujet soit ouvert...Et j'en explique la raison: la torture.

[Joebar]

Edit: personne ne se plaint, je rebondissais au fait que j'avais dit que j’étais content que ce sujet soit ouvert...Et j'en explique la raison: la torture.

c'était humoristique

[Aspasie]

non mais c'est vrai. Je me plains jamais sur le forum mais j'avoue que le terme torture est approprié dans le cas de la dysgraphie.

Je profite que Fabs revienne là dessus, pour parler de mon cas

Bien, depuis le lycée (la période où le rythme de dictée s'accélère un peu et où l'on découvre la prise de notes), j'éprouve de grandes difficultés à écrire.
Je ne sais si cela est dû à ma gaucherie, en tout cas je suis assez lente. Tout du moins c'est ce de quoi je me plaignais.
En fait, ayant quelques facilités ( ), j'en ai profité pour arrêter de prendre mes cours, l'ennui aidant et me cachant derrière une image je-m'en-foutiste.
Puis est arrivée la fac, où là il me fut tout bonnement impossible de suivre le cours + noter. Heureusement, l'ordinateur m'a sauvée.

Reste qu'en examen ce problème a commencé à me paralyser. Littéralement. Ce qui s'ajoute donc à mes affreux problèmes de concentration. En effet, je n'étais pas fichue de terminer une copie. L'introduction, toujours bien écrite, appliquée, aérée, travaillée, la fin : bâclée, raturée, illisible, superficielle... C'est terriblement frustrant de ne pouvoir physiquement donner tout ce que l'on a, alors que dans la tête, tout est là, bien présent et parfois même déjà construit. C'est clairement le corps qui ne suit pas la pensée...
L'an passé je suis donc allée consulter une psychométricienne, qui m'a fait passer quelques tests.
D'abord des tests de latéralité, car elle doutait de ma gaucherie. Finalement il s'est avéré que je suis juste à l'aise de la main droite mais bien gauchère.
Ensuite, s'agissant de la grapho-motricité elle a conclu à une hypertonie généralisée dans tout le corps. Ce qui explique ma propension à me blesser, et aussi... ma crispation dans l'écriture. Selon elle, donc, je n'écris pas si lentement que cela. Toutefois, je n'ai pas d'écriture "fixe", puisqu'elle diffère selon que je tiens mon stylo de telle ou telle manière. Elle explique les changements par le fait que, comme je verrouille tantôt le poignet, tantôt le coude ou l'épaule, je ressens des douleurs qui me poussent à changer de position, en déplaçant la tension ailleurs.
Bref, oui, écrire est une souffrance. C'est également une source de frustration extrême puisque j'adore écrire.
Nous avons alors débuté un vrai travail de fond, notamment en passant par la relaxation pour détendre tout cela.
Depuis, j'ai arrêté, je n'avais pas trop le moyens de continuer 107 ans à débourser 50€ par semaine. Mais je poursuis le travail sur moi même, et je note quelques infimes progrès.

Sinon, le WAIS III a révélé une dyssynchronie assez importante, dans l'ordre classique QIV>QIP. Ca a mis en lumière tout un tas de petits désagréments qui affectent mon quotidien depuis petite : problèmes dans le repérage spatio-temporel (j'ai fait de gros progrès depuis), lacunes en logique mathématico-géométrique (c'est lié...), grande maladresse, manque de confiance en moi certain, angoisses en tous genres, etc.

[Mlle Rose]

c'est pas psychomOtricienne plutôt ? ^^

En fait Aspasie tu es un cas typique. ET.... t'es comme mon fils d'ailleurs
Rééducation psychomot+orthoptiste.

Les autres vous avez raison de parler du niveau de handicap parce que c'est là que commence la motivation pour travailler dessus, sans ça, pas la peine, vous n'allez pas avancer, et ce sera juste du cassage de bonbons, pour vous comme pour votre rééducateur.
En tant que rééducatrice, je vous assure que c'est ce qui fait 50% du boulot la motivation. Même quand on part de très loin. Et accessoirement bien 90% de la motivation du rééducateur en face....

[Joebar]

je dirai rien sur moi... rien n'est diagnostiqué mais je trouve d'autre pistes complémentaires ou unique dont je pourrai faire part à la psy.
bon.. mais rassurez vous, quand je ne connais pas, ça se passe toujours très bien

[Aspasie]

c'est pas psychomOtricienne plutôt ? ^^

Putain, mais c'est mon mac qui me le corrige sans relâche, dès que je reviens dessus il me le corrige en douce. Ca me gonfle sérieusement cette correction automatique tyrannique. Une idée de comment la retirer ?


Cas typique dis-tu ?

[Joebar]

http://www.tdah-adulte.org/
je viens de lire ça. (ok, j'ai survolé le milieu...)
où se trouve la frontière avec le surdoué?
si ce sont bien 2 choses différentes on peut être les deux?? ou TDA sans douance ou surdoué sans TDA? ça me paraît étrangement similaire quand même...
ce qui me fait bizarre aussi est l'imagerie cérébrale au début alors qu'il est précisé l'hyperactivité cérébrale... ou le cerveau n'a pas besoin de travailler plus pour produire plus?

Fabs: j'ai pas lu asperger encore

[rouzejp]

Pour ne parler que de la dysgraphie, elle est parfois un sacré handicap et anxiogène de plus.
Une anecdote personnelle :
Je ne fais jamais de brouillons (trop long de recopier) mais il y a un petite trentaine d'années j'ai passé un concours de l'administration (niveau cadre).
Il y avait une épreuve de "français" dont le sujet était la "résurgence des cultures régionales", très motivé j'en ai fait une petite vingtaine de pages Mais anxieux de ne pas être lu, j'ai fait un brouillon... et ,naturellement pas assez de temps pour tout recopier , j'ai joint ce brouillon à la copie avec un petit mot d'excuse pour le correcteur.
J'ai vécu des semaines en me disant "c'est foutu" et j'ai eu une note canon ! tout a tenu à la chance, celle de tomber sur le "bon" correcteur ! Pour info j'ai eu l'oral aussi (il y avait 1% de postes ouverts sur le nombre de candidats)
Je rejoints aussi l'idée de douleur physique (même quand je n'avais pas d'arthrose) !
L'imbrication des troubles est aussi un facteur important, même si des "prothèses" comme l'ordi peuvent en corriger certains, d'autres contribuent à pénaliser. Un exemple, grâce à mon clavier vous pouvez me lire "lisiblement" mais pour cette simple réponse j'aurai au moins fait un quinzaine de corrections d'inversions de lettres dans les mots et cinq ou six de mots erronés (frappe d'un mot pour un autre sans lien de sens).
Vive Dragon Naturally Speaking (que je n'emploie pas en ce moment pour ne pas gêner mes proches (en plus j'ai une voix de stentor )

[Fabs le vaurien]

le brouillon pour moi est la partie la plus soignée de mes écrits. j essaye d'éviter.

[rouzejp]

le brouillon pour moi est la partie la plus soignée de mes écrits. j essaye d'éviter.

bon, plus qu'à l'abattre !

[Fabs le vaurien]

bon j'ai décidé de consulter, sous très peu, histoire d'y voir plus clair sur une éventuelle dyspraxie...