Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

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Judith
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

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Tamiri a écrit : mer. 26 avr. 2023 19:40 Néanmoins, personnellement je n’accable pas le film de 1991, bien au contraire.
Moi non plus, naturellement. Simplement je ne l'aime pas, pour différentes raisons : la première est que je suis peut-être trop attachée au Cocteau, ce qui est idiot puisque les publics visés n'ont rien à voir et que les films sont presque opposés dans leur rapport au conte. Là où Cocteau conserve et même accentue la noirceur de la fable pour entraîner son spectateur dans les dédales d'une conscience fragmentée et d'un inconscient perturbé, les scénaristes de Disney font le choix contraire. Adieu la psychanalyse et le surréalisme, bonjour la comédie musicale mièvre et l'enchantement pour les (très) petits enfants - donc plus question de sexualité ni de terreur. Le résultat est joli, avec une Belle atteinte de bovarysme, une Bête qui n'a de "bestial" que son mauvais caractère d'enfant gâté, un méchant vulgaire à souhait mais trop stupide pour être dangereux et d'adorables objets animés (Madame Samovar et son fils sont une vraie réussite et Maurice "Chandelier" parodie délicieusement Maurice Chevalier -le hic étant pour moi que Maurice Chevalier m'est insupportable, mais ce n'est pas la faute des auteurs du film).
La seconde raison est esthétique : les dessins de cette période du Studio m'ont toujours paru peu satisfaisants, bien qu'ils soient très adaptés à cette dégoulinade de sentiments légers et de sirop trop sucré. Ils sont mous, parfaitement animés, parfois étincelants mais sans saveur. Je n'aime pas non plus La Petite Sirène qui pose les mêmes problèmes : trahison profonde d'Andersen, évacuation de toute angoisse ou même inquiétude un peu consistante, esthétique suave et règne de la blaguounette, assuré par des personnages secondaires charmants et crétins.
Après, c'est joli et on passe devant ces films d'agréables moments, quoiqu'un peu somnolents.
Tamiri a écrit : mer. 26 avr. 2023 19:40 je ne supporte toujours pas le dessin anguleux, musculeux et aux proportions censément viriles encore plus caricaturales qu’une statue de Josef Thorak, de la Bête une fois redevenue humaine.
Pareil pour moi, et Gaston a les mêmes défauts (en plus on le voit davantage, le prince ne faisant qu'une apparition-éclair). Dans Cocteau, la Belle regrette la Bête une fois le Prince réapparu -et pourtant c'est Jean Marais : mais tout le film lui donne raison ; là c'est pire, la jeune fille a l'air contente. 8o :D
Au fond, c'est un peu flaubertien, toute cette histoire. :rofl:

Edit : hier soir, par curiosité, j'ai revu le début d'Hercule. Là pour le coup, les mésusages de l'image de synthèse sont criants, et ses bons usages commencent à apparaître. Le film est par ailleurs infiniment meilleur que La Belle et la Bête, plus inventif et plus troublant, mais c'est une autre histoire.
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Ce dernier, je ne l'ai pas vu. Justement c'est le dessin qui a ici chez moi un effet repoussoir, c'est on ne peut plus clairement la "période anguleuse". Quelques extraits (peut-être mal choisis) me donnent l'impression que l'on quitte ici le côté tout mignon enfantin souvent recherché dans La Belle pour se diriger vers la vanne qui fuse, c'est là un genre de verve qui m'agresse les oreilles et les yeux :lol:
Après, il y a sans doute là le paradoxe d'une plus grande segmentation du public, on parle désormais des publics, tout en cherchant à les satisfaire tous : ne pas faire peur pour les tout-petits, de la tchatche pour les autres... Quand les films des années 30 et 40, de leur côté, pourtant soumis au code Hays, paraissent audacieux en comparaison notamment dans leur rapport à la noirceur ou à la mort.
Après, l'infidélité aux récits d'origine reste plus ou moins l'ADN du studio (une mythologie européenne vue de très loin, où personne n'est censé savoir que l'aspect visuel de la ville et de la maison de Pinocchio, qui compte parmi les splendeurs du film, ne cherche pas à faire italien). Donc j'imagine que l'on voit ces films en connaissance de cause, mais les ficelles sont pour le coup souvent de plus en plus grosses avec le temps.
Judith a écrit : jeu. 27 avr. 2023 06:59Pareil pour moi, et Gaston a les mêmes défauts (en plus on le voit davantage, le prince ne faisant qu'une apparition-éclair). Dans Cocteau, la Belle regrette la Bête une fois le Prince réapparu -et pourtant c'est Jean Marais : mais tout le film lui donne raison ; là c'est pire, la jeune fille a l'air contente. 8o :D
Au fond, c'est un peu flaubertien, toute cette histoire. :rofl:
Gaston a "pour excuse" qu'il n'est pas censé être sympathique. Au contraire quand je vois que la Belle a l'air contente de découvrir le mâle dominant à deux ronds, je me demande si elle est censée rentrer dans le rang du bonheur domestique, surtout si le prince lui offre un lave-linge dernier cri et une voiture à grand coffre pour faire les courses. Ce qui reviendrait à attacher Flaubert sur la fusée d'Elon Musk et à l'envoyer droit dans un mur. J'aime trop Flaubert pour me faire à cette image et je devrais donc prendre l'habitude de ne jamais regarder les dernières minutes du film :lol:
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil

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Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 10:15 l'impression que l'on quitte ici le côté tout mignon enfantin souvent recherché dans La Belle pour se diriger vers la vanne qui fuse
C'est vrai, mais le film ne se réduit pas à cet aspect, loin de là. Il ne constitue ni visuellement, ni auditivement une expérience confortable, c'est peu de le dire. Mais c'est un Disney intéressant à plusieurs égards, en tout cas plus que les métrages des années précédentes.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 10:15 Après, l'infidélité aux récits d'origine reste plus ou moins l'ADN du studio
Évidemment, mais il y a plusieurs formes d'infidélités : les grands contes européens, de toute façon, n'ont pas de forme originelle, ils varient énormément dans leurs structures comme dans leurs thèmes, selon leurs localisations et les auteurs qui les ont recueillis et mis par écrit. Le mythe de Cendrillon par exemple, en partie sans doute dérivé de celui de Psyché, prend chez Perrault et chez les Grimm des contenus très différents, y compris en termes de violence, sans compter une dizaine d'autres formes moins connues recensées par les ethnographes. La forme de Disney en constitue une parmi d'autres, moderne, américaine et très édulcorée. Pour ma part, c'est l'édulcoration excessive qui me dérange, dans Cendrillon comme dans La Belle et la Bête (Cocteau n'était pas du tout fidèle à Madame d'Aulnoy, qui avait elle-même repris une histoire quasiment immémoriale, qu'elle avait mise au goût de son propre public). Qu'on ne conserve pas les mutilations atroces des deux sœurs et de la belle-mère contenues dans la version allemande, c'est une évidence. Qu'on en rajoute des tonnes sur les souris mignonnes et qu'on trempe le tout dans une guimauve insipide, ça passe moins bien pour moi. Blanche-Neige était aussi édulcoré et délesté de son contenu trop explicitement sexuel, tout en transformant les nains en personnages burlesques (très réussis au demeurant) mais le film faisait authentiquement peur et contenait des réflexions sur la féminité et sur la mort non dénuées d'épaisseur.

A force de vouloir divertir, Disney vide parfois presque complètement les contes, ou ses autres matériaux de départ (L''île au Trésor de Stevenson par exemple, ou encore Tarzan) de tout contenu. On se retrouve avec de ravissantes coquilles vides -ou des coquilles vides et laides, dans les deux derniers cas cités.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 10:15 je me demande si elle est censée rentrer dans le rang du bonheur domestique, surtout si le prince lui offre un lave-linge dernier cri et une voiture à grand coffre pour faire les courses.
:rofl:
N'exagérons rien, il lui offre en partie ce qu'elle désire et ne pourrait avoir autrement, ne serait-ce que les livres et la musique. Belle est l'une des premières "princesses Disney" où un effort est fait consciemment par le Studio pour sortir d'une représentation trop niaise d'un possible idéal féminin. Mais ça ne suffit pas à rendre le film intéressant à mes yeux.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

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Judith a écrit : jeu. 27 avr. 2023 11:00A force de vouloir divertir, Disney vide parfois presque complètement les contes, ou ses autres matériaux de départ (L''île au Trésor de Stevenson par exemple, ou encore Tarzan) de tout contenu. On se retrouve avec de ravissantes coquilles vides -ou des coquilles vides et laides, dans les deux derniers cas cités.
Laides, si tu penses à ce que je pense : c'est rien de le dire. :1cache:

Pour ce qui me concerne, toute coquille vide est pardonnée quand elle essaie sincèrement d'être belle (et encore mieux si elle y arrive), ce qui n'est déjà pas une mince affaire - en tous cas je ne me prive jamais d'un plaisir purement formel.

Pour le coup, mon attachement tout à fait personnel à La Belle et la Bête repose au total sur trois points : 1- Je l'ai trouvé mignon, c'est donc irrationnel ; 2- Il contient une certaine culture de l'animation traditionnelle avec ses effets de profondeur de champ à la multiplane ou l'approche "full animation" ; 3-En tant que comédie musicale (qui n'est certes pas le sommet ultime de l'art lyrique mondial), il dénote d'une certaine culture de l'opérette européenne à une époque où un film purement racoleur aurait préféré jouer la carte de l'actualisation systématique.
Blanche-Neige reste l'une de mes références formelles et historiques (et malgré l'effort qu'il faut faire aujourd'hui pour se coltiner son sous-texte, justement, du bonheur ménager : à défaut de lave-linge Vedette ah c'est ben vrai ça, on a des animaux). Donc j'y ai vu une sorte de sous- / post-Blanche-Neige : partiellement nostalgique de l'époque disneyenne à proprement parler (l'animation léchée, le recours aux personnages "cartoon", la relation à l'opérette...) ; mais cette fois proto-féministe (au positif) et qui n'aurait pas pris le temps de roder toutes ses idées techniques et formelles dans une série de Silly symphonies préparatoires (au négatif).
Et puis comme je l'avais trouvé mignon... Dans une décennie où Tarzan était seulement moche et Notre-Dame de Paris a péri noyé dans 90% de sucre. :lol:

Je n'ai pas d'allergie à Maurice Chevalier :rock: même si je n'en écouterais pas des heures durant, et j'ai aussi l'obligation formelle de lui être redevable pour sa participation à l'un des meilleurs films de tous les temps passés et futurs, qui est centré sur des chats (condition nécessaire et suffisante de pareille appréciation).
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil

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Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 11:48 si tu penses à ce que je pense
Je ne sais pas, je les ai vus il y a longtemps. Je me souviens d'en être sortie assez choquée et je n'ai jamais osé les revoir. Mais le choc est resté.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 11:48 Pour ce qui me concerne, toute coquille vide est pardonnée quand elle essaie sincèrement d'être belle (et encore mieux si elle y arrive)
Je suis assez proche de toi sur ce point : comme je l'ai précisé, c'est probablement mon amour du film de Cocteau qui motive ma sévérité excessive envers La Belle et la Bête par comparaison.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 11:48 Donc j'y ai vu une sorte de sous- / post-Blanche-Neige : partiellement nostalgique de l'époque disneyenne à proprement parler (l'animation léchée, le recours aux personnages "cartoon", la relation à l'opérette...) ; mais cette fois proto-féministe (au positif) et qui n'aurait pas pris le temps de roder toutes ses idées techniques et formelles dans une série de Silly symphonies préparatoires (au négatif).
Ma foi, c'est un point de vue qui se défend. Blanche-Neige l'écrase tout de même complètement, à mon avis, techniquement et narrativement, tout en étant évidemment l'une de ses références. Mais Blanche-Neige écrase un peu tout ce à quoi on le compare, comme tout chef-d'œuvre (pour rester dans le domaine germanique et nordique, et dans un autre registre, quel film expressionniste supporte une comparaison avec L'Aurore de Murnau? Je n'en connais pas, sauf peut-être La Charrette fantôme de Sjöström, mais il est antérieur donc mon exemple est mauvais, enfin bref) : ce n'est donc pas forcément le signe que La B. et la B. est médiocre. Il ne l'est pas, et puis tu as raison, il est très mignon et essaie d'être féministe, c'est déjà pas mal.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 11:48 Notre-Dame de Paris a péri noyé dans 90% de sucre.
Pas 90%, disons 60%. C'est une étrange catastrophe que ce film, que j'apprécie personnellement :$ alors que tout ou presque y est manqué. Il y a tout de même la cathédrale et le Paris médiéval recomposés, les scènes d'incendie, un méchant qui pourrait être excellent, s'il était bien employé. C'est un peu un crève-cœur de le (re)voir en pensant à ce qu'il aurait pu être.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 11:48 j'ai aussi l'obligation formelle de lui être redevable pour sa participation à l'un des meilleurs films de tous les temps passés et futurs, qui est centré sur des chats (condition nécessaire et suffisante de pareille appréciation).

Ton cas est particulier mais Les Aristochats ne sont pas aussi mauvais, malgré le pauvre Maurice Chevalier octogénaire, qu'on le dit souvent. Il y a de bonnes idées, le Paris des années 1900 a du charme, et c'est assez drôle -après c'est paresseux et techniquement discutable, mais là encore, c'est mignon, donc l'honneur est sauf.
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Judith a écrit : jeu. 27 avr. 2023 19:01Ton cas est particulier mais Les Aristochats ne sont pas aussi mauvais, malgré le pauvre Maurice Chevalier octogénaire, qu'on le dit souvent. Il y a de bonnes idées, le Paris des années 1900 a du charme, et c'est assez drôle -après c'est paresseux et techniquement discutable, mais là encore, c'est mignon, donc l'honneur est sauf.
Et surtout y'a des chats donc le reste est superflu.
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Judith a écrit : jeu. 27 avr. 2023 19:01quel film expressionniste supporte une comparaison avec L'Aurore de Murnau? Je n'en connais pas, sauf peut-être La Charrette fantôme de Sjöström, mais il est antérieur donc mon exemple est mauvais, enfin bref)
:lol: Ça dépend. :lol: Si on prend l'expressionnisme au sens le plus formel, on en resterait à Caligari, au Cabinet des figures de cire, l'Etudiant de Prague, le Montreur d'ombres et quelques autres.
Judith a écrit : jeu. 27 avr. 2023 19:01Pas 90%, disons 60%. C'est une étrange catastrophe que ce film, que j'apprécie personnellement :$ alors que tout ou presque y est manqué. Il y a tout de même la cathédrale et le Paris médiéval recomposés, les scènes d'incendie, un méchant qui pourrait être excellent, s'il était bien employé. C'est un peu un crève-cœur de le (re)voir en pensant à ce qu'il aurait pu être.
Ah oui je ne l'ai pas revu depuis sa sortie. Je garde comme bon souvenir la spectaculaire profondeur de champ de certains plans larges et des rougeoiements autantenemporteleventesques sans avoir réussi à m'intéresser outre mesure au récit.
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil

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Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 19:16 Ça dépend. :lol: Si on prend l'expressionnisme au sens le plus formel, on en resterait à Caligari, au Cabinet des figures de cire, l'Etudiant de Prague, le Montreur d'ombres et quelques autres.
Ne me tente pas, sinon le fil va devenir une discussion ésotérique sur la notion d'expressionnisme et les listes canoniques ou non en la matière. Remplace le mot par "cinéma muet des années vingt" et tout sera clair.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 19:16 y'a des chats donc le reste est superflu.
Erreur : il y a aussi une jument, une souris, des oies, des chiens et une moto, sans qui le film ne serait pas ce qu'il est.
Tamiri a écrit : jeu. 27 avr. 2023 19:16 sans avoir réussi à m'intéresser outre mesure au récit
C'est un exemple d'adaptation intéressant. Tirer un dessin animé tout public du roman de Hugo posait des problèmes apparemment insurmontables, et les scénaristes ne s'en sont pas si mal sortis que ça, quand on y pense. Ils ont conservé deux fils, la fable noire sur la différence et les persécutions (le monstre et les gitans, dont ils font de pures victimes à l'américaine, nécessaires pour que le mélo tienne la route) et l'histoire douloureuse d'Esméralda et de ses trois prétendants, dont elle choisit finalement le seul possible dans ce type de film (l'imbécile au physique avantageux alors que n'importe lequel des deux autres valait mieux, Frollo compris). Ce n'est pas sans finesse malgré les apparences : l'opposition entre monstruosité physique et monstruosité morale passe clairement - on pense même par moments à Elephant Man. L'intrigue amoureuse est assez bien ficelée même si elle est affadie et dédramatisée, puisque Phébus y est un amoureux fidèle et non un séducteur d'une nuit et que Frollo est chargé de tous les défauts, alors que ce n'était pas le cas dans le roman où il est sincèrement épris d'Esméralda et aime vraiment Quasimodo : mais ses délires sexuels sont assez intelligemment rendus pour qu'on s'en inquiète, et le thème du feu, né dans son âtre et répandu dans toute la ville, en est un support classique mais efficace.
Les problèmes, ce sont le choix du genre de la comédie musicale, trop inadapté au sujet (les gargouilles! :cry: ), et comme pour toutes les transpositions du roman, l'échec à retranscrire en images le physique de Quasimodo. Les dessinateurs n'ont pas su faire un choix sur ce dernier point, pourtant crucial. Ils ont voulu le beurre et l'argent du beurre : que le sonneur soit laid, tout en demeurant suffisamment acceptable visuellement pour qu'on s'y attache et qu'Esméralda puisse même hésiter. Au final, ils ont croqué un gentil garçon fadasse avec une loupe et une bosse :( . Pas de quoi baliser (on oublie qu'il tue Frollo, celui-ci tombe tout seul comme un grand maladroit qu'il est), pas de quoi non plus avoir le cœur brisé (il sera le gentil tonton des enfants de sa bien-aimée et tout ira bien -la fin de Hugo avec les squelettes enlacés était bien meilleure mais bon, on ne pouvait pas pendre l'héroïne, tout de même... :rofl: ).
Donc la fin, bien sûr, est ridicule. Mais le film ne l'est qu'en partie.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

Au cas où, je signale que Disney + a ajouté à son catalogue un certain nombre de courts-métrages anciens, notamment un Silly Symphony de 1929, Danse Macabre et un excellent Mickey de 1933, Bâtissons (Building a building) et que parmi eux-ci, on compte deux films de la courte série des Figaro. :cheers:
Figaro, c'est le petit chat noir et blanc apparu dans Pinnochio et devenu par la suite propriété de Minnie pour le meilleur et (surtout) pour le pire. Sur les trois films que compte la série, deux sont actuellement disponibles : Gai, gai, baignons-nous (Bath Day) de 1946, où l'on peut admirer un chat de gouttière vert 8o et Figaro et Franckie, de 1947, où le chaton reprend le rôle de Sylvestre alias Grosminet dans un hommage aux Looney Tunes pour affronter un canari dur à cuire. Manque à l'appel le premier volet de la série, Figaro and Cleo, qui aurait logiquement dû être ajouté en premier. Mais c'est déjà mieux que rien, car Figaro est très mignon.
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Message par Tamiri »

Judith a écrit : mer. 26 juil. 2023 11:27Mais c'est déjà mieux que rien, car Figaro est très mignon.
Hourra ! Hourra ! Hourra !
Car : un peu de chat est toujours préférable à pas de chat du tout !
Du côté de la collection de DVD "Treasures" (moyen de se mettre à l'abri des sautes d'humeur des services de streaming), les trois "Figaro" se trouvent dans le second volume de Pluto, qui n'est pas sorti en Europe et qu'il est difficile de se procurer à moins de 100€. Ce volume contient deux films où Figaro apparait aux côtés de Pluto (puisque le DVD est consacré à ce dernier) : Cat Nap Pluto (avec le petit chat qui fait tourner bourrique le gros chien) et Pluto's Sweater (avec Minnie, qui tente de tricoter un pull pour Pluto avec l'intervention fort utile et à propos de Figaro bien entendu). Et, donc, les trois films centrés sur Figaro sont dans les bonus.
Un troisième film avec Figaro, Pluto et Minnie se trouve dans le premier volume de Pluto (qui se vend à un prix normal car son tirage a été plus important et qu'il a été proposé directement de notre côté de l'Atlantique), Premiers secours de 1944.
Hors-sujet
S'agissant de cette collection, au passage, le truc désespérant, c'est le prix du quatrième volume de Donald, disponible uniquement outre-Atlantique et qui se négocie à plus de 400€ sur les Ebay et autres Amazon :cry: Or c'est le seul qui va me manquer parmi ceux que je voulais (à savoir tout ce qui concerne les courts-métrages d'animation, car les émissions et séries télé produites par Disney après guerre ne m'intéressent pas pour l'instant). A priori il me manque aussi le volume sur la propagande de guerre, mais j'en ai trouvé un à prix "presque normal" et je l'ai commandé il y a quelques jours, je l'attends.
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil

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Merci de ces compléments sur Figaro. :) Je note les titres, je pense avoir vu Pluto's sweater, mais pas les autres. Je vais essayer de combler cette lacune.
Concernant le prix des éditions DVD, c'est l'argument principal qui m'a dissuadée de me les procurer (et qui m'a également décidée à m'abonner à Disney +, où j'espérais à l'origine trouver davantage de films anciens et de courts-métrages). Je changerai sans doute d'avis un de ces jours, mais ce que tu dis du quatrième volume de Donald m'inquiète. Si j'achète une collection, en principe je l'achète en entier et ça va tout de même faire très cher... Bon, à suivre.

Je m'aperçois que dans ton titre, tu as inclus les BD. Du coup j'ai une question. Es-tu abonné.e à l'une des publications actuelles sur le marché? Je l'ai longtemps été à Picsou Magazine, mais j'ai abandonné suite à la baisse de qualité du contenu. Je possède par ailleurs les 100 premiers numéros du journal. Idem pour Mickey Parade (à cause des BD italiennes que j'aime particulièrement). J'achète en kiosque les Trésors de Picsou, mais je n'ai pas la collection complète. Je me tâte parfois pour me réabonner à Picsou.
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À propos et à toutes fins utiles :
La collection DVD "Trésors / Treasures"
Pour les ceusses qu'ils se questionnent de si essque faut-il les acheter ?

Généralités

Cette collection de DVD sortie tout au long des années 2000 contient une part très importante de la production de courts-métrages d'animation du studio (les cartoons classiques, en substance, dont les séries les plus connues au complet), c'est jusqu'à présent la seule fois où une telle diversité a été mise à la disposition du public, ça n'était pas le cas auparavant en cassette et ça ne l'est pas après sur la plateforme de streaming "maison" Disney +.

Censément placée sous la direction scientifique de l'historien Léonard Maltin, cette collection fait effectivement l'objet d'un soin éditorial certain. Contrairement aux différents cas déjà évoqués ici, elle n'élude pas les films ou séquences devenus problématiques avec le temps en raison de représentations datées (racistes, sexistes...), ni en coupant ou recadrant des images, ni évidemment en supprimant des films complets - ce qui n'est pas le cas avec les longs métrages, dont certains ne sont visibles actuellement qu'avec des passages censurés (et un film entier, Mélodie du Sud, qui n'est plus diffusé - c'est une vision idyllique des États sudistes qui élude totalement la question de l'esclavage !).
Ici au contraire, les dessins animés au contenu daté sont précédés d'une courte mise en contexte par Maltin, et ce en des termes suffisamment clairs pour ne pas perdre en route le jeune public.

Contenu et présentation

Outre-Atlantique, 30 volumes ont été publiés, 16 d'entre eux concernent les dessins animés, je ne parlerai en détail ici que de ceux-ci.
Les 14 autres contiennent essentiellement des émissions de télévision produites par la société Disney :
-Des feuilletons dont, à ma connaissance, le seul diffusé massivement sous nos cieux est Zorro. En revanche d'autres ont eu une diffusion plus ponctuelle, notamment à la télévision française dans l'émission hebdomadaire "The Disney Channel".
-Le "Mickey Mouse Club", émission américaine des années 1950-60.
-Les "documentaires" largement publicitaires sur le fonctionnement des studios et surtout sur les parcs d'attraction Disney.

De notre côté de l'Atlantique, sauf erreur de ma part, seule une partie de la collection a été proposée pour le seul marché francophone. Il n'y a pas eu de tirage pour la Grande Bretagne, ce qui aurait pourtant été assez simple, dispensant de tout travail de traduction ; en vertu de quoi, les DVD non édités en français ne sont disponibles qu'en version américaine, donc avec le code de lecture "zone 1" qui nécessite de disposer d'un lecteur "dé-zoné" ou d'un second appareil...
L'édition française ne concerne que les dessins animés, ce qui est compréhensible : en dehors de Zorro (qui est déjà disponible en DVD et ne nécessitait donc pas de réédition), le reste n'est pas connu du public européen.
Ce qui est en revanche fort ennuyeux, c'est que seuls 11 volumes de dessins animés sont sortis, il en manque donc cinq ; et encore plus ennuyeux, cette lacune revient à laisser trois séries incomplètes : il manque le 4e volume de Donald, le 2e volume de Pluto et le 2e volume des Silly Symphonies !

Or, une différence notable entre l'édition européenne et l'édition américaine est que cette dernière, jouant à fond le style "ultimate collector exclusive limited edition" (d'accord j'exagère un peu mais vous voyez le style...), n'a fait l'objet que d'un seul tirage, qui plus est dans des quantités variables en fonction des volumes... De sorte que certains volumes, aujourd'hui, sur le marché de l'occasion, se retrouvent à des prix astronomiques. Et par malheur, ce sont en particulier ceux qui manquent à l'édition européenne qui font partie des petits tirages.

Chaque volume contient deux DVD ; la présentation matérielle est toujours identique dans l'édition américaine (et pour cause, il n'y a eu qu'un tirage) mais j'ai identifié au moins cinq présentations différentes pour la version française. Comme je n'avais pas beaucoup de sous au moment de la première mise sur le marché, j'en ai eu d'autres au fil des rééditions et je suis en train de compléter la série sur le marché de l'occasion, donc autant dire que dans ce cas là il ne faut pas vouloir mettre une série homogène sur ses étagères.

Ci dessous pour l'anecdote : en haut à gauche, l'édition américaine, et ensuite différents boitiers européens !
IMG_9025 - copie.jpg
Les éditions en français comportent :
-Un sous-titrage français des films ainsi que des petites allocutions de Léonard Maltin ;
-Des doublages français des films quand ils existent.
Dans le sommaire ainsi que dans la liste imprimée à l'intérieur de la pochette (attention, certaines rééditions n'ont pas cette liste imprimée, à savoir celles qui ont le boitier DVD en plastique traditionnel), la plupart des films portent un titre en français mais certains n'ont que le titre en anglais, je suppose que cela correspond à des films qui n'étaient pas sortis en salle en français à l'origine.

Enfin, dans toutes les éditions, les films ayant un contenu daté (colonialiste, raciste...) se trouvent dans une rubrique nommée "En provenance des archives" / "from the vault". L'ouverture de cette rubrique depuis le sommaire du DVD déclenche la lecture de l'avertissement lu par Maltin.

MICKEY : 4 volumes
À ma connaissance, la totalité des courts-métrages avec Mickey en personnage principal est disponible, et de plus, cette série a entièrement été publiée dans l'édition européenne.
Il y a quatre volumes, deux consacrés aux films en noir et blanc (1928 à 1935) et deux autres pour les films en couleurs (à partir de 1935). Cette division est parfaitement logique dans la mesure où la série est passée définitivement à la couleur à partir de l'épisode La Fanfare de 1935.
"Mickey Mouse - les années noir et blanc", volumes 1 et 2 :
Attention, ces deux volumes noir et blanc sont organisés d'étrange manière, chacun comporte des films répartis entre 1928 à 1935, et donc, quand on en cherche un en particulier en fonction de sa date, il faut regarder les deux pochettes.
"Mickey Mouse - les années couleur", volume 1 : 1935-1938 :
Petite remarque, ce volume, comme du reste le suivant, contient quelques films surtout centrés sur Pluto, mais qui sont sortis avec un générique les classant dans la série Mickey, de sorte qu'on ne les retrouvera pas en double dans les DVD consacrés spécialement à Pluto.
Il en est de même pour ceux des films qui mettent en scène Mickey aux côtés de Donald et/ou de Dingo/Goofy, sortis en tant qu'épisodes de Mickey même quand ce dernier n'y est pas le plus présent.
"Mickey Mouse - les années couleur", volume 2 : 1939 à nos jours :
Ce volume comporte trois films postérieurs à la mort de Disney survenue en 1966 :
-Le Noël de Mickey (1983) d'après le Conte de Noël de Dickens, où Picsou (appelé initialement Scrooge McDuck par son créateur Carl Barks) joue logiquement le rôle d'Ebenezer Scrooge ;
-Le Prince et le Pauvre (1990) ;
-Mickey perd la tête (1995).
La mention " de 1939 à nos jours" ne doit pas faire oublier que la première parution date de 2001, il ne faut donc pas y chercher, par exemple, Get a horse !, le film partiellement en relief dont je me souviens avoir parlé ailleurs.
Attention, ce second volume correspond à la période où la parution de courts-métrages avec Mickey ralentit fortement jusqu'à cesser en 1953 ; de fait, le second DVD du coffret ne comporte que les trois films plus récents cités ci-dessus, et pour le reste, il est surtout composé de différents "bonus" dont beaucoup de ces "publi-reportages" inhérents à la rubrique bonus de tout DVD... Il n'est donc pas forcément le plus rentable pour qui veut surtout revoir des cartoons classiques sans forcément rechercher l'exhaustivité ; sur ce point, le premier volume couleur et les deux volumes noir et blanc sont bien plus riches.
Au contraire, dans les "bonus" du premier DVD de ce même second volume couleur, on trouve :
-Le segment L'Apprenti-Sorcier extrait de Fantasia, ainsi qu'une séquence restée inachevée car non retenue dans le montage final ;
-Le segment Mickey et le haricot magique extrait de Coquin de Printemps, un long-métrage de 1947 composé deux histoires successives.

OSWALD : 1 volume
Petit retour en arrière :
Début 1927, les films de Disney sont commandités par la société Winkler Pictures dirigée par Margaret Winkler, qui elle-même agit pour le compte Universal Pictures assurant la distribution. Winkler commande à Disney 26 courts métrages de la série "Oswald le lapin chanceux", personnage créé par le principal réalisateur et animateur de l'équipe de Disney, Ub Iwerks, mais restant la propriété de Winkler. Un an plus tard, alors que la série n'est pas terminée, Charles Mintz (associé et époux de Winkler) débauche une partie de l'équipe de Disney pour reprendre la production à son compte dans un studio nouvellement créé sous sa direction. Disney, Iwerks et une partie de l'équipe refusent de suivre. Le studio Disney termine la commande puis, dans le courant de 1928, comme prévu, il perd le droit de continuer d'utiliser Oswald et son univers, une partie de l'équipe rejoint le studio Mintz.
On peut voir l'affaire de deux façons : selon le narratif officiel de la maison Disney, c'est une trahison ; au vu des usages économiques et juridiques du cinéma hollywoodien, c'est une transaction normale. Toujours est-il que, pendant cette période, Disney, résolu à créer un personnage dont on ne pourrait pas le déposséder, invente Mickey avec l'aide décisive d'Iwerks qui, de son côté, réalise pratiquement seul et en cachette d'une partie de l'équipe le premier épisode de la nouvelle série. Pour l'anecdote, Mintz lui-même sera évincé peu après quand Universal décidera de produire Oswald dans son propre studio sous la direction de Walter Lantz (autre grand pionnier notamment créateur de Woody Woodpecker).
En somme, même si l'affaire Oswald ne représente qu'une petite part de la production de Disney (26 épisodes), c'est, affectivement, un point important - et un passage obligé de la "légende". Au milieu des années 2000, la société Disney devenue empire médiatique récupère les droits d'Oswald, et le petit lapin revient après plus d'un demi siècle d'absence (et se met, comme tout bon personnage Disney, à être décliné en produits dérivés, dont le plus notable est son apparition dans un jeu vidéo aux côtés de Mickey). Techniquement, le studio récupère Oswald d'une manière aussi peu romantique que quand il l'avait perdu : c'est la contre-partie exigée par Disney au transfert d'un animateur télé vedette vers le groupe Universal...
Précision importante, sur les 26 épisodes produits, le DVD n'en comporte que 13. Universal est connu pour être moins soigneux de son patrimoine que Disney ; non seulement le groupe concurrent s'accrochait à ses droits sur Oswald en n'en faisant pourtant strictement rien, mais surtout, la moitié des films étaient considérés comme perdus dans les années 2000. Depuis, trois autres ont été retrouvés. Disons donc que l'édition DVD était complète lors de sa parution, ce ne serait plus le cas aujourd'hui.
Avec seulement 13 films mais pourtant invariablement 2 DVD dans le coffret, le second disque n'est logiquement fait que de "bonus". Mais il y a parmi eux six dessins animés supplémentaires dont le but est de mettre en valeur le travail d'Ub Iwerks :
-Trois "Alice Comedies" qui ne font pas doublon avec ceux que l'on trouve ailleurs dans la collection (dans le volume "Disney Rarities") ;
-Deux "Mickey" (Plane Crazy et Steamboat Willie) ainsi qu'une "Silly Symphonie" (Dans macabre) qui, pour leur part, se trouvent déjà dans les volumes consacrés à leur série respective.

DONALD : 4 volumes
Il y a bien quatre volumes successifs et chronologiques malgré des appellations parfois différentes : "The chronological Donald" pour l'édition américaine, "Donald de A à Z" ou "Donald l'anthologie" chez nous.
-Volume 1, 1934 à 1941 :
Ce volume contient Une petite poule avisée qui fait partie des "Silly Symphonies" et qui se trouve donc également dans le premier volume dédié à cette série : logique, puisqu'il s'agit en même temps de la première apparition de Donald (alors personnage secondaire).
-Volume 2, 1942 à 1946 :
Deux des "bonus" sortent du lot. L'un, La vie de Donald, émission de télé des années 50, voit Donald en présence de Clarence Nash, l'artiste qui lui donnait son invraisemblable voix. L'autre est un épisode faisant partie de la propagande américaine pendant la seconde guerre mondiale, The Volunteer Worker, qui ne se trouve autrement que dans le volume consacré à la propagande de guerre ("Walt Disney on the front lines"), lequel n'existe que dans l'édition américaine.
-Volume 3, 1947 à 1950
-Volume 4, 1951 à 1961 :
Aïe aïe aïe !!! Ce quatrième volume n'est pas sorti en Europe, il ne se trouve donc que dans l'édition américaine ; et pour une raison qui m'échappe tout autant, il n'a fait l'objet que d'un tirage de 39.500 exemplaires qui, actuellement, se vendent souvent plus de 400€ sur les sites du genre Ebay (contre 165.000 exemplaires pour le premier volume, 125.000 pour le second - certes le troisième a été également limité à 50.000, mais comme il a été également distribué chez nous, la difficulté pour se le procurer est moindre). En conséquence de quoi, pour ce qui me concerne, je désespère de réussir à me le procurer un jour.

PLUTO : deux volumes
-Volume 1 : 1931 à 1947
-Volume 2 : 1947 à 1951 :
Même punition : le second volume n'est pas sorti dans l'édition européenne ! Et comme je le disais précédemment, il est hautement indispensable puisqu'il contient, en bonus, les trois épisodes de Figaro, ainsi que deux des trois épisodes de Pluto où apparait Figaro. En conséquence de quoi il est absolument impératif de se le procurer sans attendre, même s'il faut généralement dépenser 100€ en comptant la livraison depuis les États-Unis.

SILLY SYMPHONIES : deux volumes
Les "Silly Symphonies" sont des films sans personnages récurrents, à quelques exceptions près : on voit apparaître Donald avant que ce dernier n'ait sa propre série, et certains personnages bénéficient de deux films successifs : les trois chatons orphelins, et le lièvre et la tortue (un premier film inspiré de la fable, un second à caractère parodique où le lièvre tente de prendre sa revanche). Enfin il existe au sein des Silly Symphonies une série de trois épisodes autour des trois petits cochons et du loup : l'histoire d'origine avec les maisons et deux suites.
À l'inverse, une bonne part des Silly Symphonies n'a pas forcément de personnage central ni même d'enjeu narratif, le projet d'origine étant centré sur le caractère musical des films ; ce sont alors des poèmes visuels dont le caractère n'est pas forcément humoristique contrairement aux séries à personnages récurrents et même à la majorité des courts métrages de l'ère du cartoon classique.
Conçue au départ comme un complément à Mickey où, à l'inverse de la série avec la souris, l'image serait cette fois au service du son, la série est initialement une démonstration du degré de maîtrise atteint par le studio en matière de synchronisation du son. Mais dès que commence la montée en gamme du studio avec pour objectif la réalisation de Blanche-Neige, la série Silly Symphonies ssert de banc d'essai à toutes les innovations (couleur, profondeur de champ, techniques d'animation...) et devient un manifeste de l'esthétique "full animation" défendue par Disney. Elle fait grande impression et ne tarde pas à rafler d'année en année la majorité des Oscars dédiés à l'animation. Le Vieux Moulin (inclus dans le volume 1), sorti en 1937 et dernier galop d'essai avant Blanche-Neige, est un sommet de sophistication.
-Volume intitulé "Silly Symphonies - les contes musicaux" :
Ce premier volume regroupe une sélection de films de 1929 à 1939, soit sur toute la durée de vie de la série, et les classe par thèmes.
-Volume intitulé "More Silly Symphonies" :
Tous les films qui n'étaient pas dans le premier volume, sont dans le second... qui en revanche les classe d'une part entre films noir et blanc et couleur (un disque de chaque), puis de manière chronologique et non plus thématique.
Au vu des titres (pas de tomaison explicite) et de la répartition arbitraire des films dans chacun des deux volumes, Disney avait apparemment envisagé de ne sortir qu'une sélection et n'a manifestement décidé de compléter la série que plus tard.
Or, même punition : le second volume n'est pas sorti en Europe ! Et donc, même s'il n'est pas aussi cher que le quatrième "Donald", il faut fréquemment y laisser autour de 80 ou 100€ port compris. Je l'ai eu un peu moins cher car le boitier en métal était un peu cabossé.

DINGO/GOOFY : 1 volume
Ah, si tout était aussi simple que Goofy : un unique volume disponible en Europe et tout y est.

ON THE FRONT LINES : 1 volume
Ce recueil, paru uniquement aux États-Unis (mais qu'on trouve pour... un peu moins cher que certains, soit autour de 50 ou 60€ livraison incluse) est consacré à la propagande pendant la seconde guerre mondiale. Le premier disque contient exclusivement des courts-métrages : certains sont des épisodes humoristiques avec Donald, Dingo ou Pluto dans un contexte militaire, se moquant (gentiment) de l'armée tout en valorisant l'exemple de ces personnages qui s'enrôlent. Ces films se trouvent déjà, pour la plupart, dans les autres volumes consacrés à ces personnages.
En revanche, une autre partie du disque est consacrée à des films à caractère plus "didactique" en faveur de l'économie de guerre, dont l'un met en scène les Trois Petits Cochons, un autre les Sept Nains, à côté d'apparitions plus habituelles de Donald ou de Mickey et de films sans personnages récurrents. On y trouve enfin un célèbre OVNI, le curieux Der Führer's face (ou Donald in Nutziland) dans lequel notre canard préféré rêve qu'il vit dans un pays où la symbolique et la gestuelle nazies sont poussées jusqu'à l'absurde et où il travaille jusqu'à l'épuisement dans une usine d'armement, avant de réaliser que ce n'était qu'un mauvais rêve.
Pour qui serait toutefois principalement passionné par Donald et voudrait principalement se procurer cet épisode pour compléter la série : il se trouve également dans le volume 2 de Donald en édition américaine, mais pas dans l'édition française. Voir, donc, selon le cours en vigueur, s'il ne vaut pas mieux se procurer le volume 2 américain en lieu et place de son équivalent francophone, et pouvoir faire l'impasse sur le volume consacré à la guerre.
Le second disque contient principalement le film Victory through air power, documentaire en grande part réalisé en animation et adapté d'un essai d'Alexander Seversky, pilote puis constructeur d'avions russe émigré aux Etats-Unis, et qui plaide pour le bombardement stratégique comme moyen de remporter le conflit. On y trouve également deux courts-métrages "didactiques" dans la même veine réaliste.

DISNEY RARITIES, un volume fourre-tout...
Dans ce dernier volume américain (dernier par la logique éditoriale mais non par la chronologie, puisque sorti au milieu de la collection) non repris dans l'édition française (...encore !), on trouve... ce qui ne rentrait apparemment pas ailleurs, à savoir :
-23 courts de 1938 à 1962 n'appartenant à aucune série dont : Ferdinand le taureau, Lambert le lion bêlant, Chicken Little (doublon avec le volume sur la guerre), Toot Whistle Punk and Boom (étonnante incursion de Disney dans le style concurrent de l'UPA prônant la sobriété dans l'animation, à l'opposé de la tradition disneyenne)...
-Sept épisodes des "Alice Comedies", heureusement sans doublon avec les trois inclus en bonus dans le volume Oswald.
Série moins connue que les autres, Alice fait la transition entre une "préhistoire" de Disney et le studio moderne dont elle est la première production. Ainsi, avant de se stabiliser à Hollywood, Disney avait fait plusieurs tentatives à Kansas-City, d'abord comme dessinateur de presse, sans succès, puis dans le dessin animé, réussissant à remporter quelques contrats locaux, souvent pour de la publicité, sans parvenir à stabiliser ses affaires. Plusieurs entreprises éphémères se succèdent alors dont la dernière et la plus connue porte le nom Laugh-O-Gram Studios. Juste avant que cette affaire ne s'effondre comme les précédentes, Disney produit, avec Ub Iwerks, un "pilote" intitulé Alice's Wonderland, dont la caractéristique est de mettre en scène un personnage humain en prise de vue réelle intégré à un environnement de dessin animé. Alice a pour principal comparse un chat nommé Julius, plagiat graphique de Félix. Ce premier film ne trouve pas de distributeur, et quand le studio fait faillite en 1923, Disney rejoint son frère Roy en Californie en emportant Alice's Wonderland qu'il propose à Margaret Winkler - laquelle est à la recherche d'une nouvelle série car, justement, elle est sur le point de perdre la distribution de Félix le Chat. Avec l'aide de Roy et en faisant venir à lui Ub Iwerks ainsi que plusieurs de ses anciens collègues de Kansas-City (dont Hugh Harman et Rudolf Ising, autres pionniers notables et futurs concurrents), Disney crée à Hollywood l'embryon du studio portant son nom ; l'entreprise s'installe en 1926, pendant la production d'Alice, dans les locaux d'Hyperion-Avenue où s'opère ensuite la transition vers Oswald en 1927, puis vers Mickey et les Silly Symphonies, et enfin vers le chantier de Blanche-Neige, jusqu'à l'abandon de ce site en 1940.
Il a existé un total de 57 épisodes d'Alice dont 16 sont actuellement considérés comme perdus. J'ignore la raison pour laquelle, en dépit de la volonté d'exhaustivité affichée sur d'autres personnages (les "Oswald" ne sont certes pas au complet mais l'édition reprend tous les épisodes qui étaient disponibles en 2007), seuls dix ont finalement été inclus dans cette collection. La série étant tombée dans le domaine public dans le droit américain, deux autres éditeurs ont publié des DVD dans les années 2000, avec des doublons par rapport à l'édition Disney, et l'addition de ces trois publications laisse encore une vingtaine d'épisodes non réédités bien que conservés au moins partiellement. J'ignore la raison de cette lacune.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

Merci pour ce message complet et très utile, qui va me permettre de nourrir ma réflexion. Je pense que je vais me laisser tenter par la collection malgré les difficultés à l'acquérir entièrement.
Tamiri a écrit : ven. 28 juil. 2023 00:09 DINGO/GOOFY : 1 volume
Ah, si tout était aussi simple que Goofy : un unique volume disponible en Europe et tout y est.
J'avoue être un peu surprise. Tout y est sur quelle période? Goofy est un personnage très intéressant de l'univers Disney, qui a connu de nombreuses mutations encore en cours actuellement et il me semblait que les dessins animés le plaçant en personnage principal devaient être aussi nombreux que ceux de Pluto, par exemple, qui remplissent apparemment deux volumes.

Et sinon, pour les abonnements à des magazines, tu en as? (Pardon, je me répète :honte: mais comme j'ai ajouté ma question à postériori dans le message précédent, je ne suis pas certaine que tu l'aies lue).
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Tamiri »

45 films au total entre les deux disques ; les apparitions du personnage sont plus nombreuses, mais ce volume ne reprend que les films ne mentionnant que Goofy au générique. Plusieurs films où il partage l'affiche avec Donald sont dans les volumes consacrés au palmipède et, heureusement, il n'y en a apparemment pas dans le quatrième volume inaccessible. Les apparitions en trio avec Mickey et Donald sont dans les volumes Mickey. À l'inverse les volumes de Pluto contiennent des épisodes que leur générique relie à la série Mickey mais où ce dernier ne joue qu'un rôle secondaire, ce qui amplifie le déséquilibre.

Quant aux magazines, je n'ai jamais d'abonnement. Enfant, j'en achetais régulièrement mais pas systématiquement, plutôt Picsou, que j'ai laissé tomber quand, à la fin des années 1980, un changement de formule a fait arriver une forte proportion de rédactionnels au détriment de la BD. J'ai plus lorgné du côté du Super Picsou et Mickey Parade à ce moment là, toujours de temps à autres. Quand j'ai quitté le domicile parental, je n'ai pratiquement plus acheté de BD disneyenne qui, par sa profusion, prend de la place ! Quand ont commencé les rééditions soignées (intégrales Barks par exemple) je n'y ai pas songé non-plus pour une raison similaire (commencer une collection longue et chère...). Je possède quelques recueils édités par Hachette dans les années 1980 (Barks) dont un gros volume Donald contenant plusieurs classiques dont "Perdus dans les Andes", "Bombie le zombie", "La Toison d'Or"... Un volume reçu à un anniversaire, lu et relu. Idem pour quelques albums de Floyd Gottfredson chez Hachette, reprenant des histoires des années 1930. Je ne sais plus exactement quand j'avais acheté le début du Picsou de Don Rosa et n'avais pas beaucoup accroché. Bien plus récemment j'ai craqué sur les deux premiers volumes d'une réédition de Gottfredson. Là il n'y a pas trop de risque que ça soit sans fin, car je préfère le premier style de Gottfredson et donc j'arrêterai la série quand ça arrivera à l'aspect ultérieur qui me séduit moins.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

Tamiri a écrit : ven. 28 juil. 2023 21:43 45 films au total entre les deux disques ; les apparitions du personnage sont plus nombreuses, mais ce volume ne reprend que les films ne mentionnant que Goofy au générique.
Il y a bien plus de 45 films consacrés exclusivement à Goofy. Je vais acheter le coffret, je verrai ce qu'il en est : je suis curieuse de voir ce qui a été sélectionné et s'il y a une logique. Merci pour la précision. :)

Je comprends pour les BD, la question de la place est un vrai problème. J'ai l'intégrale Carl Barks de Glénat et c'est dur à caser dans les étagères. 24 gros volumes, tout de même :cry: . Pour Gottfredson, c'est compliqué car les séries publiées par Glénat sont fondées sur diverses éditions discutables (notamment une édition italienne pour L'Âge d'Or de Mickey), et Mickey Mouse (9 volumes pour le moment) est assez incomplète. Du coup je pense compléter avec les éditions américaines, bien plus fiables. Encore des volumes... Bref, c'est sans fin.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Tamiri »

Judith a écrit : sam. 29 juil. 2023 07:26Il y a bien plus de 45 films consacrés exclusivement à Goofy. Je vais acheter le coffret, je verrai ce qu'il en est : je suis curieuse de voir ce qui a été sélectionné et s'il y a une logique. Merci pour la précision. :)
D'après les filmographies publiées sur Wikipedia, dans la version anglaise et dans la française, apparemment le compte y est (en partant du principe que certaines listes prennent en compte les séquences faisant partie de Saludos Amigos et du Dragon récalcitrant qui ne sont pas dans le DVD). Je découvre à cette occasion qu'un court métrage a été réalisé en 2007 (!) intitulé How to Hook Up Your Home Theater, qui est plutôt dans le ton.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

Tamiri a écrit : sam. 29 juil. 2023 09:13 D'après les filmographies publiées sur Wikipedia, dans la version anglaise et dans la française, apparemment le compte y est (en partant du principe que certaines listes prennent en compte les séquences faisant partie de Saludos Amigos et du Dragon récalcitrant qui ne sont pas dans le DVD).
La filmographie du Wikipedia anglais compte 53 courts-métrages, ce qui en retirant les deux séquences que tu mentionnes, laisse 51 films (pas 45). Mais bon, c'est du pinaillage et je verrai bien quand j'aurai acheté le coffret. :)
Je précise pour éviter tout malentendu que le pinaillage est de ma part, pas de la tienne. Par ailleurs, en écrivant "bien plus", je pensais à Dingo et Max, sa suite et la série dérivée, qui par définition ne sont pas dans les coffrets, donc j'avais tort dans l'optique de la discussion.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Tamiri »

53 références sur la page anglaise certes ; auxquelles il faut retrancher les entrées suivantes :
10, section de "Saludos Amigos" ;
26, section du "Dragon récalcitrant" ;
49 et 50, films à caractère didactique (sécurité routière) qui, d'après la page française cette fois, ne sont pas considérés comme faisant partie de la série ;
51 à 53, postérieurs à la parution du DVD.
De sorte que cela ferait au total 46 références et non 45, et c'est peut-être moi qui ai mal compté. Ou alors il y a une question de doublon avec un film de la période de guerre, pourtant a priori le seul que je vois comme tel, "Vive le Pogostick / Victory Vehicules", est à la fois dans le volume Dingo et dans le listing du volume "Front Lines".
Le pinaillage et légitime car il est normal d'être dingo de Goofy :lol:
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil

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Judith
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

D'accord, merci d'avoir refait le compte.
D'après cet article, tiré d'un site très complet et très fiable à ma connaissance, c'est bon! :cheers:
Tamiri a écrit : sam. 29 juil. 2023 10:41 Le pinaillage et légitime car il est normal d'être dingo de Goofy
:rofl:
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Brunehilde »

Hello je viens ajouter mon grain de sel ici, ça fait longtemps que j'en avais envie :)

Je suis surtout une consommatrice de BD pour ma part, j'en possède environ 1200, dont des Picsou Magazine, Mickey Parade et Super Picsou Géant, et aussi quelques vieux albums de Mickey.
J'ai la chance de pouvoir les stocker chez moi, c'est vrai que ça prend quand même pas mal de place (j'ai même fini par acheter des meubles juste pour ma collection).
J'ai commencé à les collectionner environ vers mes 9-10 ans. Ma mère possédait déjà quelques vieux albums de Mickey de sa jeunesse, j'adorais les dévorer, même si le papier commençait à être sérieusement abîmé.
J'ai notamment tous les Picsou Magazine du numéro 1 aux numéros de 2012, soit environ 430 numéros.
Je les ai toujours achetés en kiosque sans jamais m'abonner, c'était une sorte de rituel. De toutes façons plus jeune mes parents ne l'aurait pas accepté (il s'agissait pour eux de lectures inutiles), et plus tard l'habitude était prise.
Ça m'aurait pourtant épargné quelques remarques de buraliste à l'âge adulte concernant des lectures qui n'étaient "plus de mon âge" ^^

Personnellement je ne lisais pas beaucoup les news dans les Picsou Magazine, au pire je faisais quelques jeux, mais le blabla me semblait inintéressant à côté des planches de BD. J'ai découvert Don Rosa dans Picsou Magazine et toute l'époque où ils ont commencé à expliquer les origines des histoires et à mettre les noms des auteurs a été passionnante :favorite:

À l'âge adulte j'ai commencé à vraiment rechercher des vieux numéros dans les bouquineries, les brocantes et autres, puis sur internet pour quelques pièces difficiles à trouver autrement.

J'ai arrêté en 2012 lors de la naissance de ma fille, principalement par manque de temps mais j'avoue être tentée d'en racheter de temps à autre :huhu:
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Tamiri
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Tamiri »

@Brunehilde d'un autre côté je me demande quelle est le volume total de la production. Est-ce qu'avec 1200 volumes en stock tu ne risques désormais pas de tomber sur des histoires que tu as déjà si tu en rachètes aujourd'hui ?

Actuellement ma mère me prie instamment d'éviter de remplir notre domicile qui est techniquement son domicile par une augmentation de l'accumulation que j'y ai déjà pratiquée par le passé, de bouquins, de revues, de trains électriques, de boîtes de thé en métal, de coquetiers (quand on aime les œufs à la coque on finit par collectionner des coquetiers), sans compter deux harmoniums. Bidules parmi lesquels se trouve une quantité de magazines de BD Disney que je ne saurais évaluer mais qui devrait rester dans des proportions raisonnables puisque l'achat en était sporadique.

Sauf que l'évocation de la chose n'est pas sans engendrer une petite envie de plaisir régressif qui fait qu'au prochain passage chez un marchand de journaux, allez hop un Mickey Parade, ça ne constitue tout de même pas une mise de coussinet dans l'engrenage fatal tout de même. Rien que pour voir ce qui se publie en ce moment. Ou jeter un oeil dans la prochaine brocante. Ou voir s'il n'y en a pas un dans les boîtes sur les quais de Seine. Un seul.
images.jpeg
Quoi ?
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

Tamiri a écrit : dim. 30 juil. 2023 15:56 de boîtes de thé en métal
Dans mes bras! Les boîtes de thés en métal sont indispensables à toute existence sensée.
Tamiri a écrit : dim. 30 juil. 2023 15:56 Rien que pour voir ce qui se publie en ce moment.
Hélas. :cry: J'en achète de temps en temps malgré toutes mes bonnes résolutions, et... Bref, je ne veux pas te gâcher le plaisir de te faire ta propre opinion.
Tamiri a écrit : dim. 30 juil. 2023 15:56 Ou jeter un oeil dans la prochaine brocante. Ou voir s'il n'y en a pas un dans les boîtes sur les quais de Seine. Un seul.
Bien meilleure idée pour commencer ta nouvelle collection.
Brunehilde a écrit : sam. 29 juil. 2023 20:20 J'ai notamment tous les Picsou Magazine du numéro 1 aux numéros de 2012, soit environ 430 numéros.
Belle collection. :clap: Pour ma part, j'ai environ deux cents numéros, les cent premiers et une centaine supplémentaires répartis aléatoirement entre le 102 (août 1980) et le 200 (septembre 1988).
Brunehilde a écrit : sam. 29 juil. 2023 20:20 Ça m'aurait pourtant épargné quelques remarques de buraliste à l'âge adulte concernant des lectures qui n'étaient "plus de mon âge" ^^
Un classique, moi c'était le facteur qui me livrait Picsou quand j'y étais abonnée qui me taquinait à ce sujet (très gentiment, c'était un facteur adorable, heureusement - mais bon).
Tamiri a écrit : dim. 30 juil. 2023 15:56Quoi ?
Sauve ce canari!
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Tamiri »

Judith a écrit : dim. 30 juil. 2023 16:14Bien meilleure idée pour commencer ta nouvelle collection.
C'est pas une nouvelle collection, c'est un numéro pour voir.
Judith a écrit : dim. 30 juil. 2023 16:14
Brunehilde a écrit : sam. 29 juil. 2023 20:20 Ça m'aurait pourtant épargné quelques remarques de buraliste à l'âge adulte concernant des lectures qui n'étaient "plus de mon âge" ^^
Un classique, moi c'était le facteur qui me livrait Picsou quand j'y étais abonnée qui me taquinait à ce sujet (très gentiment, c'était un facteur adorable, heureusement - mais bon).
Il y a désormais une technique commerciale courante pour s'assurer simultanément le jeune public et le public adulte, dans ces domaines relevant grossièrement de la pop-culture et où, avec le temps, plusieurs générations se sont succédées ; cela consiste à développer pour le public adulte des produits censément plus exigeants et généralement plus chers. C'est notoirement le cas dans de nombreux secteurs du jouet, à commencer par les trains miniatures que j'évoquais plus haut, les meubles pour maisons de poupées, les Lego...
Et donc, j'imagine qu'en rapportant le prix à la quantité, chiner des vieux Picsou devrait être plus rentable que d'acheter des intégrales Glénat ou autres, quand on ne prétend pas à l'exhaustivité.
Judith a écrit : sam. 29 juil. 2023 07:26 Pour Gottfredson, c'est compliqué car les séries publiées par Glénat sont fondées sur diverses éditions discutables (notamment une édition italienne pour L'Âge d'Or de Mickey), et Mickey Mouse (9 volumes pour le moment) est assez incomplète.
Je veux bien quelques précisions là-dessus.
En gros j'ai acheté récemment deux volumes d'une édition Glénat (format à l'italienne et planches noir et blanc) : "La Vallée de la Mort et autres histoires" (tome 1), "L'Île au Trésor et autres histoires" (tome 2). J'ai quelque-part (au domicile parental) deux albums d'une collection "L'Âge d'or de Mickey" des années 1980 chez Hachette : "Mickey et l'île volante" (1937) et "Mickey et le manoir des fantômes" (1936). Planches en couleurs, format à l'italienne.
J'ai vu qu'il y a une collection éponyme actuellement chez Glénat, en format classique. Est-ce de celle-ci dont tu parles en disant qu'il s'agit d'éditions italiennes, et quelles sont les différences ? J'avais acheté des volumes de l'édition Glénat à l'italienne en partant du principe qu'ils étaient réputés reproduire les "strips" tels que conçus pour la presse quotidienne, d'où le noir et blanc et quelques effets de trame pour les ombres. Est-ce la mise en couleur qui est apocryphe (ce qui, pour une raison d'agrément et toute considération philologique mise à part, ne me traumatise pas) ?

Lors de cet achat, au départ j'ai voulu surtout me procurer "La Vallée de la Mort" parce qu'en achetant des magazines de manière sporadique, j'étais justement tombé·e sur la dernière partie de cette histoire qui, exceptionnellement, avait été publiée en épisodes (dans le Journal de Mickey), et j'avais le souvenir de cette frustration. Mais cette publication était en couleur. Or lors d'une rechute ponctuelle j'avais acheté un hors-série du Journal de Mickey (244 pages, présentation matérielle façon Super Picsou Géant) parce qu'il contenait cette histoire. Sauf que : la préface indique clairement que cela a été "redessiné, remonté et fraichement colorié" par un studio rattaché à un magazine néerlandais, tout en revendiquant "un travail de restauration digne de celui qui a ressuscité Lawrence d'Arabie en version originale" (sic !), ce qui est pour le moins culotté - or, les textes d'accompagnement de cette édition sont franchement désinvoltes de manière générale, et de toutes façons la qualité d'impression n'est pas bonne dans ce volume vendu 4,90€ en kiosque en 2006, difficile d'en demander plus à ce prix.
Or effectivement, il y a un ou deux ans, j'ai découvert dans l'édition Glénat (noir et blanc format à l'italienne) énormément de différences en dehors de la question de la couleur et du remontage des cases lié au format : tout le début de l'histoire ; les cadrages (quand Gottfredson prévoit des cases assez larges laissant une place au décor, les néerlandais coupent et recentrent sur les personnages !) ; la traduction (l'édition du Journal de Mickey a des textes généralement beaucoup plus courts)...
Donc ici, il ne s'agit pas d'une édition italienne, mais néerlandaise, mais pour le coup, il y a de sérieuses pertes.
Or je ne suis pas suffisamment passionné·e de la chose pour qu'un aspect comme le caractère apocryphe d'une mise en couleur me gène ; en revanche un niveau pareil de bidouillage, c'est tout de même trop. Est-ce donc ce genre de problème qu'il y a avec l'édition en couleurs de Glénat ? Auquel cas, effectivement, j'en resterai à l'édition noir et blanc (qui pour le reste comporte un accompagnement historique généreux) pour éviter toute déconvenue.
Sur le site de l'éditeur, on peut consulter un extrait de certains volumes. Sur le premier, les premières pages de "L'Île volante" sont conformes à ce dont je me souviens de l'édition Hachette à ceci près qu'il y a six strips et non trois par page (l'album Hachette avait un format à l'italienne). Donc est-ce que, déjà, cette édition Hachette était basée sur une version retouchée, et est-ce que le niveau de retouche est comparable à ce que j'ai sous les yeux concernant "La Vallée de la Mort" ? Il faut que je jette un œil au volume Glénat noir et blanc contenant "L'Île volante", ça doit être le 4 qui est censé couvrir 1936 à 1938.

Bref si tu en sais plus sur ces différences...

Je pense effectivement continuer un peu cette collection Gottfredson jusqu'à un certain point parce que les publications des histoires des années 1930 étaient rares dans les magazines, si je me souviens bien, en revanche je me garderai probablement de mettre le doigt dans l'engrenage des Carl Barks car c'est un puits sans fond, quant aux Don Rosa il faudrait que j'y jette un œil, je ne sais plus pourquoi j'avais moins accroché au départ.
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Tamiri »

Brunehilde a écrit : sam. 29 juil. 2023 20:20Personnellement je ne lisais pas beaucoup les news dans les Picsou Magazine, au pire je faisais quelques jeux, mais le blabla me semblait inintéressant à côté des planches de BD.
Oui c'est au moment où j'ai trouvé que ça prenait de la place au détriment de la BD que j'ai abandonné ce magazine (je me souviens que ça correspondait à un changement de format et l'arrivée d'un ton très ciblé "ado", avec en couverture un Donald habillé en "jeune" de l'époque et tenant une guitare électrique). Internet m'apprend que c'était en 1987.
s-l1200.jpg
Et les caractères façon affichage de calculette ou d'ascenseur, qui faisaient moderne à l'époque.
Brunehilde a écrit : sam. 29 juil. 2023 20:20J'ai découvert Don Rosa dans Picsou Magazine et toute l'époque où ils ont commencé à expliquer les origines des histoires et à mettre les noms des auteurs a été passionnante :favorite:
... et donc j'ai manqué ça, c'était quand ?
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Brunehilde »

Tamiri a écrit : dim. 30 juil. 2023 18:39
Brunehilde a écrit : sam. 29 juil. 2023 20:20J'ai découvert Don Rosa dans Picsou Magazine et toute l'époque où ils ont commencé à expliquer les origines des histoires et à mettre les noms des auteurs a été passionnante :favorite:
... et donc j'ai manqué ça, c'était quand ?
Au milieu des années 90 , quand ils ont commencé à diffuser La Jeunesse de Picsou et la plupart des BDs de Don Rosa, ils ont alors mis plus d'explications pour relier ses œuvres et celles de Barks :)
Le blabla adolescent était toujours là, mais bon on s'en fout.
À noter que Mickey Parade a eu une évolution un peu similaire quelques années plus tard en mettant systématiquement les noms des auteurs (mais eux étaient plus centrés sur les auteurs italiens).

J'ai oublié que j'ai également l'intégrale de Carl Barks (tomes essentiellement offerts par ma famille et mes amis), et j'ai commencé celle de Don Rosa.

Et pour répondre à ton autre question, oui il y a de fortes redites de BD entre tous les Picsou Magazine, et pas besoin d'arriver dans les années 2000 pour s'en rendre compte. Mais je suppose que c'est normal, chaque génération doit redécouvrir les classiques...
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Re: Walter Elias Disney, son petit studio d'animation et les quelques bandes dessinées s'en inspirant

Message par Judith »

Tamiri a écrit : dim. 30 juil. 2023 18:21 Je veux bien quelques précisions là-dessus.
Volontiers, après la sieste les vacances (à compléter), bref dès que possible. :)
Don Rosa, c'est un sujet en soi. J'admire son œuvre et la façon dont il a systématiquement retravaillé Carl Barks pour inscrire le monde de Picsou dans l'histoire de l'Amérique, mais il ne fait pas partie des auteurs que je recherche particulièrement. J'y reviendrai peut-être.
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