Quelques extraits pour préciser :
l'article a écrit :Lasagnes Findus, plats préparés retirés des étals, viande de cheval à toutes les sauces, de plus en plus de Français s'interrogent. Ne serait-il pas plus simple de devenir végétarien? Si la vogue prend, c'est notamment grâce à un homme, Aymeric Caron. De plateaux de télévision en émissions de radio, le journaliste, connu du grand public pour être le binôme de Natacha Polony dans l'émission "On n'est pas couché", s'est imposé comme le nouveau héraut de la cause végétarienne en France.
C'est que le hasard fait parfois bien les choses. Quelques jours à peine avant que le scandale de la viande chevaline ne traverse la Manche, il publiait No steak, un manifeste végétarien, entre essai et enquête sur la consommation de viande en occident.
l'article a écrit :la France est plutôt en retard par rapport à ses voisins. Le pays ne compte aujourd'hui que 3% de végétariens, contre 6% en Grande-Bretagne, 9% en Allemagne, ou encore 10% des adultes aux Etats-Unis soit 22,8 millions d'individus. Dans l'hexagone, les restaurants ne font que peu de cas des considérations des végétariens et même si Paris se couvre peu à peu d'un vert manteau de restaurants végétariens, ce mode de consommation peut encore être mal vu.
Personnellement, j'ai été végétarienne pendant cinq ans, essentiellement pour des questions éthiques, dans cette période je suis aussi passée par des phases de végétalisme plus ou moins strict. Puis j'ai vu une naturopathe qui m'a conseillé, pour ma santé et mon bien-être, de recommencer à manger des protéines animales. Je privilégiais alors le poisson, par gout d'abord et aussi pour un reste de scrupule éthique. Depuis, j'ai retrouvé un certain équilibre. Je suis quasiment végétarienne à la maison, je mange un peu de poisson et parfois de la viande (genre un pigeon du jardin de mon père, dont je sais comment il a été élevé - bien) et au resto ou quand je suis invitée il m'arrive de manger de la viande. Cet équilibre me convient, je mange de la viande quand j'en ai envie (je me dis alors que c'est parce que j'en ai besoin, difficile de savoir si c'est vrai, mais bon) et le reste du temps je reste fidèle à une espèce d'idéal un peu décroissant sur les bords...l'article a écrit : "Les sociétés occidentales éprouvent une difficulté de plus en plus grande à penser la mort animale pour manger," analyse Jean-Pierre Poulain. "Notre rapport aux animaux est double, il y a les animaux de compagnie qu'on anthropomorphise, et les animaux sauvages qu'on idéalise dans des films comme L'Ours de Jean-Jacques Annaud," continue le sociologue.
Hominiser certains animaux d'un côté tout en en idéalisant d'autres, comment accepter que tous les animaux ne soient pas mis sur le même plan?
Et vous ?