De la douance et de la flemmardise

Pour des raisons de cohérence de l'ensemble et pour présenter à nos visiteurs une information fiable et claire, cette section est réservée en écriture aux surdoués diagnostiqués.
Avatar de l’utilisateur
Kayeza
Galette de Riz
Messages : 4720
Inscription : mar. 25 oct. 2011 17:46
Présentation : [url=http://adulte-surdoue.fr/presentations/vert-calme-maintenant-t915.html]C'est qui, déjà ? [/url]
Profil : Bilan +
Test : WAIS
Localisation : ... et à l'oeil !
Âge : 45
Contact :

Ancien Membre de l'équipe

Re: De la douance et de la flemmardise

Message par Kayeza »

Je te le souhaite ! Tu as l'air motivée, en tout cas... :)
"Our life is not our own - from womb to tomb we are bound to others." Cloud Atlas

Zébulonne
Messages : 21
Inscription : mar. 31 juil. 2012 15:48
Profil : Bilan +
Test : WISC
Localisation : Paris

Re: De la douance et de la flemmardise

Message par Zébulonne »

Moi je ne te donnerais aucun conseils pratiques sur des occupations à faire pendant tes activités, je te dirais pourquoi à la fin. D'abord je suis admirative de tant d'efforts !
J'aurais plus tendance à te conseiller de commencer par te détendre sur ce que tu ressens et ne pas culpabiliser de te faire ch... ! On ne t'a jamais fait remarquer que tes centres d'intérêts sont bizarres ou ennuyeux ? Ce qui te l'ont dit, leur conversation t'intéresse ?

La question qui m'obsède depuis toujours :
Pourquoi suis-je parfaitement incapable de prendre du bon temps simplement ?

Prendre du bon temps ? C'est-à-dire ? Ce que tu racontes, ça ressemble plutôt à une torture !

Mais pourquoi est-il aussi feignant ? Peut-être parce que tu te forces beaucoup à faire des efforts pour paraître ce que tu n'es pas ? Même dans l'ennui. Tu fais comme si tu ne t'ennuyais pas (?). Ça me donne déjà envie de dormir tellement ça me fatigue.
Moi, quand ça me soule, je ne le cache pas (sauf bien évidemment quand les circonstances l'exigent vraiment, et encore).
Je n'ai pas trop de scrupules par rapport à ça. Je ne te connais pas mais on dépense souvent bcp d'énergie à faire comme si.
Ce qui me permet de supporter de grands moments de lose :
Les raconter à des amis (ou à moi même) sur le ton de l'humour. Il m'est arrivé de raconter une soirée en commençant par "je ne me suis jamais faite autant ch... de toute ma vie !". La lourdeur, la souffrance et la franchise qui émanent de mon récit fait (exploser de rire) compatir mes amis.
Comme dis mon père "parfois tu commences une conversation avec qqun que tu ne connais pas pour être sympathique et faire connaissance. Il te raconte des conneries et au bout de 10 minutes tu te dis "Merde, pourquoi j'ai commencé" ?".
Faut s'détendre par rapport à ce que tu ressens déjà. Tu subis dans le concret, tu ne vas pas dans ton "intimité" te fouetter.
La vérité est là : Tu t'es emm.... GRAVE !
Tu connais le film Kennedy et moi ? Bacri se permet de dire et faire ce qu'il pense/veut. Une de mes répliques préférées est celle ou observant avec une lassitude pesante ses enfants s'agiter autour de lui, il dit à sa femme "ils m'ennuient ces enfants". La scène du bateau ou comment ne pas s'encombrer de la connerie des autres :
http://www.youtube.com/watch?v=Zqs6o5Xf ... re=related
Tu n'es pas obligé de dire aux gens qu'ils t'emmerdent mais rien ne t'oblige non plus à te convaincre que cette ballade était un kif total.

Tout ça pour mettre un peu de légèreté.

La question qui m'obsède depuis toujours :
Pourquoi suis-je parfaitement incapable de prendre du bon temps simplement ?
Je suis certaine que tu y parviendras avec un peu de second degré.

Pourquoi je déteste la plage ? Tout le monde aime la plage putain...j'habite à 20 km de la plage.[/quote]
J'ai le même problème avec le fromage. Je pense que c'est les mots en "age".

Répondre