Salut tout le monde !
Alors, je réfléchissais dernièrement à toutes ces discussions sur le bien-être, le stress, et la multitude de solutions pour ralentir notre mental toujours en surchauffe. La médecine douce revient souvent sur le devant de la scène, avec ses approches naturelles pour calmer l'esprit ou, à défaut, pour nous aider à éviter de carburer à 12 cafés par jour.
Prenons un exemple bien connu maintenant : le CBD. On le présente comme un moyen efficace pour apaiser l'anxiété et retrouver un peu de sérénité dans un monde survolté. Il est certain que la popularité de cette substance vient du fait qu'il correspond à un besoin de plus en plus partagé : se reconnecter à soi sans passer par des médicaments plus lourds. Je me demande cependant si l’effet du CBD vient réellement de ses propriétés, ou si c’est le simple fait de choisir une solution "naturelle" qui nous fait déjà nous sentir mieux. Après tout, se dire "je prends soin de moi" peut déjà être une forme d’auto-apaisement, non ?
Il y a bien sûr d’autres alternatives dans cette veine : valériane, passiflore, et même les huiles essentielles. On vante leurs mérites pour aider à gérer le stress ou favoriser le sommeil (j’ai une amie qui ne jure que par la lavande pour dormir, moi ça me transporte plutôt dans des rêveries bucoliques, mais chacun son truc !). Plus sérieusement, je pense que le succès de ces méthodes traduit un besoin profond de se rééquilibrer dans un environnement qui va toujours trop vite. Peut-être qu’en revenant à la nature, on cherche à retrouver une forme de simplicité que notre mode de vie moderne a perdue, tout en évitant les effets secondaires des médicaments plus classiques.
Et puis, il y a des approches plus audacieuses. Par exemple, on parle de plus en plus des microdoses de psilocybine (oui, les fameux champignons !) pour traiter l’anxiété et la dépression. Ce qui était autrefois impensable commence à intéresser la science. On n'en est pas encore à pouvoir les acheter au supermarché, mais ça montre bien que notre rapport à la santé mentale et aux solutions naturelles est en train d'évoluer. Finalement, cela pose la question de jusqu’où on est prêts à aller pour mieux comprendre nos émotions et mieux les gérer.
Au fond, je pense que cette tendance à se tourner vers les méthodes naturelles reflète un besoin de plus en plus fort de se reconnecter à quelque chose de plus authentique, peut-être même de plus profond. Ces approches, qu'elles soient issues des plantes ou d'autres substances naturelles, semblent incarner une forme de quête de sens, d’un équilibre qui va au-delà du simple soulagement des symptômes.
Et oui, je sais, ça fait un paquet de réflexions en un seul topic… désolée pour ça
Médecine douce et équilibre intérieur : entre plantes et pensées vagabondes, on s'y retrouve comment ?
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Re: Médecine douce et équilibre intérieur : entre plantes et pensées vagabondes, on s'y retrouve comment ?
Sujet très intéressant. Je me permets d'ouvrir le tiroir d'à côté car je suis concerné par la consommation de plantes au quotidien.
En effet mon travail me conduit à respirer 5 jours par semaine sur plusieurs semaines de suite certaines plantes fraîches, ou tout juste séchées, avec des poussières dans l'air du bâtiment etc... C'est donc une consommation malgré moi. On peut trouver dans mes narines de la valériane, de la mélisse, de l'escholtzia, de l'echinacée (principalement) et suivant la plante ça influe sur ma capacité à rester éveillé (escholtzia) et sur celle à m'endormir (valériane surtout). Parfois c'est plutôt sympa pour faire la sieste, parfois ça frôle le dangereux quand je somnole au boulot. Ce sont les effets secondaires de mon boulot, en quelque sorte.
Et je confirme que le recours aux plantes et leurs extraits est grandissant, un peu partout dans le monde : l'entreprise où je travaille se porte vraiment très bien et de mieux en mieux.
Quant aux champis microdosés j'ai un ami qui en prend au Québec et témoigne que ça l'a aidé à se remettre d'un gros burnout. Voilà, pour ce que vaut un témoignage.
En effet mon travail me conduit à respirer 5 jours par semaine sur plusieurs semaines de suite certaines plantes fraîches, ou tout juste séchées, avec des poussières dans l'air du bâtiment etc... C'est donc une consommation malgré moi. On peut trouver dans mes narines de la valériane, de la mélisse, de l'escholtzia, de l'echinacée (principalement) et suivant la plante ça influe sur ma capacité à rester éveillé (escholtzia) et sur celle à m'endormir (valériane surtout). Parfois c'est plutôt sympa pour faire la sieste, parfois ça frôle le dangereux quand je somnole au boulot. Ce sont les effets secondaires de mon boulot, en quelque sorte.
Et je confirme que le recours aux plantes et leurs extraits est grandissant, un peu partout dans le monde : l'entreprise où je travaille se porte vraiment très bien et de mieux en mieux.
Quant aux champis microdosés j'ai un ami qui en prend au Québec et témoigne que ça l'a aidé à se remettre d'un gros burnout. Voilà, pour ce que vaut un témoignage.
Vous ne pouvez pas prouver que quelque chose n'existe pas, mais vous pouvez conclure qu'il n'y aucune raison de penser que ce quelque chose existe.
Richard Monvoisin
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Re: Médecine douce et équilibre intérieur : entre plantes et pensées vagabondes, on s'y retrouve comment ?
Il y a quelque chose qui me chagrine dans cette approche, qu'elle ait recours à la chimie des multinationales de la pharma ou aux plantes : en l'absence d'une pathologie diagnostiquée en bonne et due forme, pourquoi donc faut-il recourir à une substance quelconque pour se reconnecter à soi, ni même pour calmer le hamster avec sa roue de pensées ou le vélo dans la tête ?
Je veux dire, pour en rester à l'exemple que tu cites, qu'on dispose de donnée solides indiquant que, chez la plupart des personnes, le café n'est pas la meilleure idée pour trouver le calme et le sommeil, donc pourquoi ne pas commencer par en réduire la consommation au lieu de chercher à intervenir avec encore plus de substances qu'elles soient d'origine naturelle ou synthétique ?
Ou prendre un peu de recul et se demander en quoi il est problématique que l'esprit tourne H24. Après tout, c'est son rôle, mais rien ne nous oblige à suivre ces pensées qui défilent sans cesse. Il est aussi possible de les regarder passer sans se laisser embarquer dans leur flux. Cela nécessite un travail sur soi et le résultat n'interviendra que progressivement mais il n'y a aucun effet indésirable connu à ce procédé à ce jour, contrairement à tous les autres remèdes à effet plus immédiat, mais qui ne résolvent en rien le problème de base, et qui, s'ils sont efficaces, peuvent forcément produire des effets secondaires.
Je veux dire, pour en rester à l'exemple que tu cites, qu'on dispose de donnée solides indiquant que, chez la plupart des personnes, le café n'est pas la meilleure idée pour trouver le calme et le sommeil, donc pourquoi ne pas commencer par en réduire la consommation au lieu de chercher à intervenir avec encore plus de substances qu'elles soient d'origine naturelle ou synthétique ?
Ou prendre un peu de recul et se demander en quoi il est problématique que l'esprit tourne H24. Après tout, c'est son rôle, mais rien ne nous oblige à suivre ces pensées qui défilent sans cesse. Il est aussi possible de les regarder passer sans se laisser embarquer dans leur flux. Cela nécessite un travail sur soi et le résultat n'interviendra que progressivement mais il n'y a aucun effet indésirable connu à ce procédé à ce jour, contrairement à tous les autres remèdes à effet plus immédiat, mais qui ne résolvent en rien le problème de base, et qui, s'ils sont efficaces, peuvent forcément produire des effets secondaires.
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Re: Médecine douce et équilibre intérieur : entre plantes et pensées vagabondes, on s'y retrouve comment ?
@InMedio je trouve que tu as un bien joli métier .
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Re: Médecine douce et équilibre intérieur : entre plantes et pensées vagabondes, on s'y retrouve comment ?
@Cyrielle merci, moi aussi !
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Richard Monvoisin
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