Vinyle Addiction

[InMedio]

Franchement une cover comme ça du Carnaval, avec Vizo qui raconte, j'achète !

Je peux me hasarder que ça doit être tellement dur en tant que musicien de classique de se hisser en haut de l'affiche que quand on sort ENFIN son disque, et qu'on n'est plus un violon parmi d'autres mais la star du concerto, on dit au type qui demande si ça ne nous dérange pas que ce soit ça la couv... Que bah non ça nous dérange pas. Et on cache mal sa fierté.

[Tamiri]

Hors-sujet

@Tamiri tu connais cet enregistrement?

https://www.phonorama.fr/opera.html

C'est sur cylindre, pas sur disque, mais je ne l'avais jamais entendu, et par ailleurs le site dans son ensemble est bien fait.

Ahaaaa, bien des chanteurs actuels devraient en prendre de la graine en ce qui concerne l'émission des "a" ouverts. Pour ce qui est du support, j'imagine qu'il faut être particulièrement motivé pour collectionner des cylindres Lioret qui nécessitent de posséder un appareil Lioret, je n'en suis pas là. Apparemment l'auteur de ce site en est, j'espère qu'il va continuer de mettre des trucs sympas en ligne.

pourquoi un tel culte de la personnalité dans la musique classique ?

Je peux me hasarder que ça doit être tellement dur en tant que musicien de classique de se hisser en haut de l'affiche que quand on sort ENFIN son disque, et qu'on n'est plus un violon parmi d'autres mais la star du concerto, on dit au type qui demande si ça ne nous dérange pas que ce soit ça la couv... Que bah non ça nous dérange pas. Et on cache mal sa fierté.

Deux cas :
Le récital, dans ce cas là il ne me semble rien de plus normal que de mettre la photo de l'artiste puisque par définition, c'est lui qui fait vendre. L'évolution du goût se charge ensuite de ringardiser certaines pochettes, puis, plus tard, de les rendre "nostalgiques" ou "patrimoniales"
L'enregistrement "traditionnel" qui se définit par la double identité : œuvre + interprète. Dans ce cas, tout aussi logiquement, c'est l'identité de l'interprète qui différencie deux enregistrements de la même œuvre et c'est donc icelle qui constitue l'argument de vente. Donc : pourquoi pas une photo de l'interprète qui se la raconte.
Ce me semble pouvoir assez facilement expliquer la proportion de pochettes où on a la tronche de l'interprète avec une attitude ne respirant pas la modestie, sans qu'il y ait plus qu'ailleurs un culte de la personnalité.

Merci de cette question, du reste, car cela m'a donné envie de me faire, ce soir, une petite écoute "spéciale j'me la pète sur ma pochette de disque" sachant que cette petite sélection du soir à l’aspect visuel contestable, du reste, a un contenu musical délicieux selon mon goût personnel.

IMG_1418.jpeg