Changer son environnement VS se changer
- Jean-Louis
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Changer son environnement VS se changer
Je pense que le sujet a été plus ou moins traité à droite à gauche mais peut-être pas de manière aussi frontale.
Je me questionne beaucoup en ce moment sur ce qu’il convient de faire pour essayer de se sentir mieux. A partir du moment où on a conscience d’un problème qui peut être de l’anxiété, de la déprime etc… on a 2 solutions soit on change son environnement par exemple on change de travail, soit on se change par exemple à l’aide d’une TCC.
Jusqu’à maintenant me concernant j’ai toujours opté pour la 2ème solution sans jamais vraiment me questionner sur le fait de changer mon environnement. Mais, et j’ai du mal à comprendre pourquoi mes difficultés relationnelles (mélange d’anxiété diffuse et d’une peur maladive du jugement et du rejet) sont très résistantes aux différentes thérapies que j’ai pu entreprendre. Je me demande si certaines spécificités du THPI (lucidité, curiosité, doute, besoin de sens …) et du probable TDA me concernant et notamment d’une grande difficulté d’attention quand il n’y a pas de plaisir associé, font qu’il y a des environnements, des personnes avec lesquels ça ne collera jamais parce que ces caractéristiques intrinsèques font parties de moi et ne peuvent être changées (éventuellement peut être adoucies).
Je voulais ajouter que je suis complétement conditionné par ce que la société, l’éducation parentale attend d’un « bon citoyen lambda qui ne sort pas trop du lot» : consommer des trucs dont je n’ai pas besoin pour satisfaire des besoins qui n’en sont pas, se dépêcher de rembourser son crédit maison pour avoir encore plus de blé en me disant que la vie sera plus facile alors etc… enfin vous voyez le genre.
En vous lisant, je me rends compte qu’il y a des parcours de vie magnifique, des personnes qui ont envoyées valdinguer (bonne orthographe ?) pour se recentrer sur leurs essentiels sans se soucier de la « norme ».
Jusqu’où aller pour s’adapter à son environnement ? Quand est-ce qu’il faut dire stop c’est pas ou c’est plus pour moi ?
Je me questionne beaucoup en ce moment sur ce qu’il convient de faire pour essayer de se sentir mieux. A partir du moment où on a conscience d’un problème qui peut être de l’anxiété, de la déprime etc… on a 2 solutions soit on change son environnement par exemple on change de travail, soit on se change par exemple à l’aide d’une TCC.
Jusqu’à maintenant me concernant j’ai toujours opté pour la 2ème solution sans jamais vraiment me questionner sur le fait de changer mon environnement. Mais, et j’ai du mal à comprendre pourquoi mes difficultés relationnelles (mélange d’anxiété diffuse et d’une peur maladive du jugement et du rejet) sont très résistantes aux différentes thérapies que j’ai pu entreprendre. Je me demande si certaines spécificités du THPI (lucidité, curiosité, doute, besoin de sens …) et du probable TDA me concernant et notamment d’une grande difficulté d’attention quand il n’y a pas de plaisir associé, font qu’il y a des environnements, des personnes avec lesquels ça ne collera jamais parce que ces caractéristiques intrinsèques font parties de moi et ne peuvent être changées (éventuellement peut être adoucies).
Je voulais ajouter que je suis complétement conditionné par ce que la société, l’éducation parentale attend d’un « bon citoyen lambda qui ne sort pas trop du lot» : consommer des trucs dont je n’ai pas besoin pour satisfaire des besoins qui n’en sont pas, se dépêcher de rembourser son crédit maison pour avoir encore plus de blé en me disant que la vie sera plus facile alors etc… enfin vous voyez le genre.
En vous lisant, je me rends compte qu’il y a des parcours de vie magnifique, des personnes qui ont envoyées valdinguer (bonne orthographe ?) pour se recentrer sur leurs essentiels sans se soucier de la « norme ».
Jusqu’où aller pour s’adapter à son environnement ? Quand est-ce qu’il faut dire stop c’est pas ou c’est plus pour moi ?
- Révèa
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Re: Changer son environnement VS se changer
Bonjour Jean-louis, pour répondre selon ma propre expérience/vécue, je suis allée assez loin pour m'adapter, jusqu'à en oublier qui j'étais vraiment.Jean-Louis a écrit : ↑ven. 6 déc. 2019 10:16
Jusqu’où aller pour s’adapter à son environnement ? Quand est-ce qu’il faut dire stop c’est pas ou c’est plus pour moi ?
Aujourd'hui je suis bien plus sereine à ce niveau.
Je m'adapte à mes propres besoins, ça peut passer pour de l'égoïsme et je m'en fiche, en apparence du moins, parce qu'au fond de moi je me remets quand même toujours en question, seulement depuis quelques années je pars du principe que mon anxiété et mon bien être ne dépendent que de moi et de ce que je fais, donc si pour être bien je dois être au calme, dire ce que je ressens (sans accusation à l'encontre de l'autre), j'essaie plus d'être moi-même en fait, que d'être ce qu'on attend de moi maintenant.
C'est une méthode qui fonctionne pour moi, il faut trouver sa propre recette du bonheur :p
- Laurène Bancale
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Re: Changer son environnement VS se changer
Je vais donner brièvement ma propre expérience.
Contexte : plus ou moins 15 ans de déprime, avec des hauts et des bas, un traumatisme à gérer, une procrastination qui me collait à la peau et m’empêchait de réaliser quoi que ce soit, et certains problèmes d'hygiène de vie qui semblaient résister à toute rationalisation.
Essais successifs : thérapies d'approche psychanalytiques, TCC. Ont apporté un certain soulagement (soutien émotionnel) et une réflexivité bienvenue sur ma petite personne, mais très peu de bénéfices concrets.
Pour autant, je me suis obstinée des années, persuadée que "l'épiphanie" viendrait, ou que le bien-être se glisserait dans les fissures petit à petit.
Au final, les seules choses qui ont entraîné un changement concret (toujours bénéfique, jusqu'ici) ont été les changements environnementaux :
- Avoir une relation amoureuse longue et exigeante.
- Avoir un enfant (changement majeur, celui-là).
- Reprendre des études, être en situation de faire, de penser, parce j'y étais contrainte de l'extérieur.
Aujourd'hui, j'ai enfin pigé qu'un cadre m'était nécessaire pour m'épanouir.
Ça semble obligatoire, au point d'en être presque désespérant. Ex : quand je vais en cours, je bosse comme une malade et je m'éclate ; quand la fac est fermée (plusieurs mois de grève dans la mienne il y a deux ans), je ne fous RIEN et je retombe immédiatement dans mes anciens travers, même si je m'ennuie, même si je me déteste pour ça.
C'est une manière de voir les choses très terre-à-terre mais, après toutes les théorisations du monde sur mon mal-être, ses sources et ses solutions possibles, c'est encore la recette de "bon sens populaire" qui a le mieux marché pour moi
Contexte : plus ou moins 15 ans de déprime, avec des hauts et des bas, un traumatisme à gérer, une procrastination qui me collait à la peau et m’empêchait de réaliser quoi que ce soit, et certains problèmes d'hygiène de vie qui semblaient résister à toute rationalisation.
Essais successifs : thérapies d'approche psychanalytiques, TCC. Ont apporté un certain soulagement (soutien émotionnel) et une réflexivité bienvenue sur ma petite personne, mais très peu de bénéfices concrets.
Pour autant, je me suis obstinée des années, persuadée que "l'épiphanie" viendrait, ou que le bien-être se glisserait dans les fissures petit à petit.
Au final, les seules choses qui ont entraîné un changement concret (toujours bénéfique, jusqu'ici) ont été les changements environnementaux :
- Avoir une relation amoureuse longue et exigeante.
- Avoir un enfant (changement majeur, celui-là).
- Reprendre des études, être en situation de faire, de penser, parce j'y étais contrainte de l'extérieur.
Aujourd'hui, j'ai enfin pigé qu'un cadre m'était nécessaire pour m'épanouir.
Ça semble obligatoire, au point d'en être presque désespérant. Ex : quand je vais en cours, je bosse comme une malade et je m'éclate ; quand la fac est fermée (plusieurs mois de grève dans la mienne il y a deux ans), je ne fous RIEN et je retombe immédiatement dans mes anciens travers, même si je m'ennuie, même si je me déteste pour ça.
C'est une manière de voir les choses très terre-à-terre mais, après toutes les théorisations du monde sur mon mal-être, ses sources et ses solutions possibles, c'est encore la recette de "bon sens populaire" qui a le mieux marché pour moi
- Joemanix
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Re: Changer son environnement VS se changer
Salut Jean-Louis, j'en suis au même point que toi...
Et j'en ai essayé des trucs : Thérapies, environnements, bébés, relations (toutes les sortes), différents boulots, substances dont on a pas besoin, méditation, etc ...
Rien n'y fait, enfin si quelques temps (quelques jours, au mieux des mois) !!!
J'en suis arrivé à la conclusion que les mêmes causes produisent les mêmes effets dans les mêmes conditions. J'ai pourtant changé les conditions...
Ce qui veux dire que, justement, je n'ai pas encore trouvé LA condition à changer (moi ??? déjà beaucoup fait)
Je dois quand même avouer qu'avec le temps je vais un peu mieux. Sauf l'anxiété.
Alors je vais suivre avec attention ce post. Et je suis content que tu l'ai démarré. Merci
Et j'en ai essayé des trucs : Thérapies, environnements, bébés, relations (toutes les sortes), différents boulots, substances dont on a pas besoin, méditation, etc ...
Rien n'y fait, enfin si quelques temps (quelques jours, au mieux des mois) !!!
J'en suis arrivé à la conclusion que les mêmes causes produisent les mêmes effets dans les mêmes conditions. J'ai pourtant changé les conditions...
Ce qui veux dire que, justement, je n'ai pas encore trouvé LA condition à changer (moi ??? déjà beaucoup fait)
Je dois quand même avouer qu'avec le temps je vais un peu mieux. Sauf l'anxiété.
Alors je vais suivre avec attention ce post. Et je suis content que tu l'ai démarré. Merci
Conservation de l'énergie : Em=Ec+Ep. Sans chute, cela reste potentiel...
Re: Changer son environnement VS se changer
Bonjour Jean-Louis,
Je trouve ton questionnement très intéressant. Mais il me semble qu’il s’inscrit encore dans le tout ou rien. Le soit on change cela, soit on fait une thérapie, m’évoque ceci, mais peut-être ai-je tort.
Il me semble que le questionnement que tu as, adoucissement de certains traits, est plus judicieux. La souplesse psychique et apprendre du coup diverses manières d’agir ou de réagir me semblent être bien plus judicieux comme stratégie pour être plus sécure. Enfin moi, ça me securise.
Savoir dire non, s’adapter à l’environnement, c’est très personnel où mettre la limite. Pour ma part, fille de parents pas du tout mûrs psychologiquement et très rigides psychologiquement, par exemple, j’ai choisi délibérément de vivre loin d’eux. C’est à ce prix que j’ai trouvé une meilleure affirmation de moi, que j’ai pu m’épanouir et développer beaucoup de bien-être. Il m’a fallut un très grave échec personnel il y a plus de 20 ans pour poser ce choix, et même si je n’ai pas complètement pu m’affranchir de cette problématique de base, ma vie est vraiment autre. Mes amitiés sont différentes aussi, bref c’est comme si j’avais créé une sorte de « cercle vertueux ». Cela s’est fait peu à peu, en apprenant aussi de mes erreurs.
Pour revenir à l’exemple personnel que tu évoques te concernant, bien sûr, il y a la question de la norme. Enfin visiblement parentale cependant à la base. Pour ma part, j’ai fini par comprendre peu à peu que me transformer c’était fortement me séparer, me différencier. Mon métier m’a beaucoup apporté pour m’affranchir de la peur du jugement, car pour aller sur scène, ben faut y aller, c’est tout. J’ai découvert alors que j’étais courageuse et que ça c’était une grande différence avec mes parents. C’est une clef déterminante en ce qui me concerne. J’ai appris peu à peu à écouter mes désirs et non mes peurs, accepté que l’apprentissage passe par des erreurs.
Il me semble que souvent les gens « verrouillent » le changement possible chez l’autre en ne parlant que des risques. J’ai beaucoup vu et entendu cela par exemple chez mes parents. De fait, je pense que c’est bien de s’entrainer peu à peu à prendre plus de risque : on fait cela pour gérer le trac, et de ce que j’ai lu sur les TCC, cela fonctionne plus ou moins ainsi. Après il y a aussi l’aménagement avec ses limites, il y en a. Mais c’est aussi grâce à cela que quelquefois on rencontre des chemins de traverses qui permettent de continuer d’avancer.
J’en suis arrivée à vraiment croire que c’est un travail de longue haleine et pluridisciplinaire, évolutif. Comme un terrain qu’on traite quoi. Je vais bien mieux aussi depuis que je me suis rendue compte que plein de gens, en fait ne sont pas si heureux... je projetais un imaginaire de bonheur souvent... et que beaucoup, de fait, ne sont pas actifs, combatifs pour évoluer, faire changer quelque chose en eux, dans leur vie, voire dans le monde. Donc il y a une grosse force d’inertie également autour de soi. Les jours où je me sens découragée, ben je me rappelle cela...
Je trouve ton questionnement très intéressant. Mais il me semble qu’il s’inscrit encore dans le tout ou rien. Le soit on change cela, soit on fait une thérapie, m’évoque ceci, mais peut-être ai-je tort.
Il me semble que le questionnement que tu as, adoucissement de certains traits, est plus judicieux. La souplesse psychique et apprendre du coup diverses manières d’agir ou de réagir me semblent être bien plus judicieux comme stratégie pour être plus sécure. Enfin moi, ça me securise.
Savoir dire non, s’adapter à l’environnement, c’est très personnel où mettre la limite. Pour ma part, fille de parents pas du tout mûrs psychologiquement et très rigides psychologiquement, par exemple, j’ai choisi délibérément de vivre loin d’eux. C’est à ce prix que j’ai trouvé une meilleure affirmation de moi, que j’ai pu m’épanouir et développer beaucoup de bien-être. Il m’a fallut un très grave échec personnel il y a plus de 20 ans pour poser ce choix, et même si je n’ai pas complètement pu m’affranchir de cette problématique de base, ma vie est vraiment autre. Mes amitiés sont différentes aussi, bref c’est comme si j’avais créé une sorte de « cercle vertueux ». Cela s’est fait peu à peu, en apprenant aussi de mes erreurs.
Pour revenir à l’exemple personnel que tu évoques te concernant, bien sûr, il y a la question de la norme. Enfin visiblement parentale cependant à la base. Pour ma part, j’ai fini par comprendre peu à peu que me transformer c’était fortement me séparer, me différencier. Mon métier m’a beaucoup apporté pour m’affranchir de la peur du jugement, car pour aller sur scène, ben faut y aller, c’est tout. J’ai découvert alors que j’étais courageuse et que ça c’était une grande différence avec mes parents. C’est une clef déterminante en ce qui me concerne. J’ai appris peu à peu à écouter mes désirs et non mes peurs, accepté que l’apprentissage passe par des erreurs.
Il me semble que souvent les gens « verrouillent » le changement possible chez l’autre en ne parlant que des risques. J’ai beaucoup vu et entendu cela par exemple chez mes parents. De fait, je pense que c’est bien de s’entrainer peu à peu à prendre plus de risque : on fait cela pour gérer le trac, et de ce que j’ai lu sur les TCC, cela fonctionne plus ou moins ainsi. Après il y a aussi l’aménagement avec ses limites, il y en a. Mais c’est aussi grâce à cela que quelquefois on rencontre des chemins de traverses qui permettent de continuer d’avancer.
J’en suis arrivée à vraiment croire que c’est un travail de longue haleine et pluridisciplinaire, évolutif. Comme un terrain qu’on traite quoi. Je vais bien mieux aussi depuis que je me suis rendue compte que plein de gens, en fait ne sont pas si heureux... je projetais un imaginaire de bonheur souvent... et que beaucoup, de fait, ne sont pas actifs, combatifs pour évoluer, faire changer quelque chose en eux, dans leur vie, voire dans le monde. Donc il y a une grosse force d’inertie également autour de soi. Les jours où je me sens découragée, ben je me rappelle cela...
- UnPosteur
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Re: Changer son environnement VS se changer
Je vais peut-être répondre à côté de la plaque et être trop théorique, pas assez ancré dans la réalité du quotidien, car ces questions je me les suis posées, ma raison y a apporté des réponses satisfaisantes (pour moi) mais concrètement j'ai du mal à les appliquer dans ma vie. Je m'en excuse par avance.
Il me semble qu'opposer les modifications qu'on peut apporter à soi-même et celles qu'on peut apporter à son environnement (le "VS" dans le titre du sujet) peut être un peu trop binaire et manquer de nuances. Je comprends ici, même si j'imagine que ce n'est pas exactement ce que vous avez voulu dire, qu'on a le choix entre cesser de s'adapter et changer d'environnement, et fixer son environnement et s'efforcer de s'y adapter, comme si ces deux aspects ne pouvaient pas évoluer simultanément.
Cela va paraître un peu bateau mais je pense qu'il est plus pertinent de distinguer entre ce qui dépend de notre volonté et ce qui n'en dépend pas, à la manière des stoïciens. En faisant cela, on se rend compte, après avoir fait un travail préliminaire d'analyse de soi, que certaines choses en nous ou dans notre environnement ne nous conviennent pas, et qu'il ne dépend que de nous (en théorie parce que généralement ce n'est pas si simple en pratique) de les changer pour vivre mieux.
Par exemple, en ce qui concerne l'anxiété, on peut travailler sur les mécanismes internes qui permettent sa naissance, sa pérennité ou son amplification, et effectuer un travail sur soi, avec, si besoin est, l'aide d'un thérapeute, afin de déjouer lesdits mécanismes ; et identifier également ce qui, dans notre environnement, peut contribuer à déclencher, maintenir ou amplifier notre anxiété et qui ne nous apporte pas grand chose (il ne s'agit pas là d'évitement puisque si cet élément de notre environnement nous est essentiel pour aller bien, on ne tentera pas de le supprimer mais plutôt de s'y adapter), afin, si cela est en notre pouvoir, de s'en débarrasser.
En conclusion, la connaissance de soi-même, de ses sensibilités et de ses mécanismes, devrait pouvoir aider à faire la part des choses et à prendre des décisions nuancées. Parvenir à atteindre une certaine harmonie entre soi et son environnement est rarement aussi "simple" que de changer brutalement d'environnement ou de décider de s'y conformer à tout prix.
Après relecture, j'ai l'impression de n'avoir dit que des banalités. Tant pis !
Bisous.
EDIT : UneSoprano a dit ce que je voulais en mieux pendant que j'écrivais. ^^
Il me semble qu'opposer les modifications qu'on peut apporter à soi-même et celles qu'on peut apporter à son environnement (le "VS" dans le titre du sujet) peut être un peu trop binaire et manquer de nuances. Je comprends ici, même si j'imagine que ce n'est pas exactement ce que vous avez voulu dire, qu'on a le choix entre cesser de s'adapter et changer d'environnement, et fixer son environnement et s'efforcer de s'y adapter, comme si ces deux aspects ne pouvaient pas évoluer simultanément.
Cela va paraître un peu bateau mais je pense qu'il est plus pertinent de distinguer entre ce qui dépend de notre volonté et ce qui n'en dépend pas, à la manière des stoïciens. En faisant cela, on se rend compte, après avoir fait un travail préliminaire d'analyse de soi, que certaines choses en nous ou dans notre environnement ne nous conviennent pas, et qu'il ne dépend que de nous (en théorie parce que généralement ce n'est pas si simple en pratique) de les changer pour vivre mieux.
Par exemple, en ce qui concerne l'anxiété, on peut travailler sur les mécanismes internes qui permettent sa naissance, sa pérennité ou son amplification, et effectuer un travail sur soi, avec, si besoin est, l'aide d'un thérapeute, afin de déjouer lesdits mécanismes ; et identifier également ce qui, dans notre environnement, peut contribuer à déclencher, maintenir ou amplifier notre anxiété et qui ne nous apporte pas grand chose (il ne s'agit pas là d'évitement puisque si cet élément de notre environnement nous est essentiel pour aller bien, on ne tentera pas de le supprimer mais plutôt de s'y adapter), afin, si cela est en notre pouvoir, de s'en débarrasser.
En conclusion, la connaissance de soi-même, de ses sensibilités et de ses mécanismes, devrait pouvoir aider à faire la part des choses et à prendre des décisions nuancées. Parvenir à atteindre une certaine harmonie entre soi et son environnement est rarement aussi "simple" que de changer brutalement d'environnement ou de décider de s'y conformer à tout prix.
Après relecture, j'ai l'impression de n'avoir dit que des banalités. Tant pis !
Bisous.
EDIT : UneSoprano a dit ce que je voulais en mieux pendant que j'écrivais. ^^
- Jean-Louis
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Re: Changer son environnement VS se changer
Un trés trés grand merci pour vos retours.
Il faut effectivement nuancer mon propos, le curseur est certainement à mettre quelque part entre ces 2 pôles (se changer/changer son environnement).
Il n'y a pas de bonne réponse, c'est une questionnement très personnel. Il va interroger ce qu'on est prêt à accepter ou pas, ce qu'on est prêt à changer ou pas, ce qu'on a déjà fournit comme effort et les éventuelles stigmates qu'il en reste.
[mention]Révèa[/mention] : j'ai bien conscience que ce que tu indiques est une bonne manière de s'affirmer et de se préserver. Je pensais au départ avoir des difficultés à m'affirmer mais non, je sais très bien faire. Le problème me concernant est cette pression écrasante du "je dois me comporter comme il faut en toute circonstance". Je suis émotionnellement très perturbé quand je dois m'affirmer, me faire respecter, poser des limites.
[mention]Laurène Bancale[/mention] : j'ai aussi de mauvais travers qui ressemblent aux tiens. Un besoin de cadre, quelque chose qui me pousse à faire ce que je suis censé faire. Je me retrouve beaucoup dans ton cheminement. Qu'est ce qui t'a contraint à rependre des études (si ce n'est pas indiscret) ?
[mention]Unesoprano[/mention] : je pense que ce que tu évoques est très important. Se différencier de ses parents, déboulonner la statue. Il faudrait vraiment que je fasse ce travail. C'est un autre sujet que j’aimerai bien évoquer plus tard peut être concernant les conditions qui favorisent ce détachement (crises, ou toutes autres formes d'émancipation plus douces).
Pour peut être préciser ma problématique je me demande si ça vaut le coup, j'ai un boulot très intéressant mais qui me ronge du fait de ces difficultés avec l'autre. Ça serait surement une forme de fuite mais je me verrai bien informaticien à coder du soir au matin.
Merci Joemanix et unposteur
Il faut effectivement nuancer mon propos, le curseur est certainement à mettre quelque part entre ces 2 pôles (se changer/changer son environnement).
Il n'y a pas de bonne réponse, c'est une questionnement très personnel. Il va interroger ce qu'on est prêt à accepter ou pas, ce qu'on est prêt à changer ou pas, ce qu'on a déjà fournit comme effort et les éventuelles stigmates qu'il en reste.
[mention]Révèa[/mention] : j'ai bien conscience que ce que tu indiques est une bonne manière de s'affirmer et de se préserver. Je pensais au départ avoir des difficultés à m'affirmer mais non, je sais très bien faire. Le problème me concernant est cette pression écrasante du "je dois me comporter comme il faut en toute circonstance". Je suis émotionnellement très perturbé quand je dois m'affirmer, me faire respecter, poser des limites.
[mention]Laurène Bancale[/mention] : j'ai aussi de mauvais travers qui ressemblent aux tiens. Un besoin de cadre, quelque chose qui me pousse à faire ce que je suis censé faire. Je me retrouve beaucoup dans ton cheminement. Qu'est ce qui t'a contraint à rependre des études (si ce n'est pas indiscret) ?
[mention]Unesoprano[/mention] : je pense que ce que tu évoques est très important. Se différencier de ses parents, déboulonner la statue. Il faudrait vraiment que je fasse ce travail. C'est un autre sujet que j’aimerai bien évoquer plus tard peut être concernant les conditions qui favorisent ce détachement (crises, ou toutes autres formes d'émancipation plus douces).
Pour peut être préciser ma problématique je me demande si ça vaut le coup, j'ai un boulot très intéressant mais qui me ronge du fait de ces difficultés avec l'autre. Ça serait surement une forme de fuite mais je me verrai bien informaticien à coder du soir au matin.
Merci Joemanix et unposteur
Re: Changer son environnement VS se changer
bonjour à tous, j'ai l'impression que de plus en plus de personnes se sentent inadaptées socialement, d'où le succès de toutes les thérapies "énergétiques, chamaniques, etc...", comme si le monde n'était en fait plus tout à fait adapté aux humains.
Je rejoins Laurène et l'importance d'avoir un cadre pour se structurer: une famille unie, être amoureux, avoir une passion , des amitiés solides, la Foi, et l'importance de se sentir et/ou être utile. Un cadre a la même fonction que des racines. Si l'on ne se sent pas enraciné, bien ancré à la terre, il est possible qu'on ne se sente bien nulle part.
Je rejoins Laurène et l'importance d'avoir un cadre pour se structurer: une famille unie, être amoureux, avoir une passion , des amitiés solides, la Foi, et l'importance de se sentir et/ou être utile. Un cadre a la même fonction que des racines. Si l'on ne se sent pas enraciné, bien ancré à la terre, il est possible qu'on ne se sente bien nulle part.
- UnPosteur
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Re: Changer son environnement VS se changer
Je ne crois pas qu'il soit judicieux de considérer que pour se structurer il soit si important de satisfaire à ce type de conditions qui relèvent de la contingence. Cela peut être rassurant quand le cadre est ok de se dire "super, les conditions sont optimales pour mon épanouissement alors à moi de jouer" afin de se booster. Cependant, on ne choisit pas totalement le cadre alors il me paraît dangereux de considérer son épanouissement comme cadre-dépendant lorsque ce dernier est loin d'être optimal et qu'à plus ou moins long terme il n'y a pas de perspective claire d'amélioration. Si l'on n'a pas de famille par exemple, se dire que l'on ne sera pas épanoui tant qu'on n'en aura pas peut rapidement s'avérer délétère.
Il me paraît sensé de chercher à tendre vers un cadre de vie idéal mais en s'efforçant de ne pas se persuader qu'il est une condition nécessaire à son épanouissement. En somme, ne pas se dire "je vais mal parce qu'il me manque cela" mais plutôt "j'irai mieux quand j'aurai cela et je vais essayer de l'obtenir mais, pour le moment, je vais tâcher d'aller bien sans car c'est tout-à-fait possible."
Re: Changer son environnement VS se changer
Sauf que lorsqu’on a une ou de belles carences affectives par exemple, le discours distancié est compliqué... et qu’il peut y avoir de plus, un décalage fort entre un discours (par exemple celui-ci) et ce vers quoi l’on sera poussé malgré soi, par la force des habitudes comportementales, relationnelles, inconscientes. Le « je vais mal parce qu’il me manque cela » peut être une étape importante. Un moment de prise de conscience du manque, et de ce qu’il engendre comme difficultés.UnPosteur a écrit : ↑ven. 6 déc. 2019 17:15 Il me paraît sensé de chercher à tendre vers un cadre de vie idéal mais en s'efforçant de ne pas se persuader qu'il est une condition nécessaire à son épanouissement. En somme, ne pas se dire "je vais mal parce qu'il me manque cela" mais plutôt "j'irai mieux quand j'aurai cela et je vais essayer de l'obtenir mais, pour le moment, je vais tâcher d'aller bien sans car c'est tout-à-fait possible."
Pour moi, le cadre de vie idéal n’est pas ce qui crée l’épanouissement : loin s’en faut. Déjà, la question de l’idéal pour moi est à éviter pour plusieurs raisons : cela le rapproche d’un truc de perfection qui pour moi n’est surtout pas la vie. Cela peut faciliter les désillusions et l’impression de ne jamais y arriver. De ne jamais être satisfait. Par ailleurs pour moi cela s’approche d’un excès qui tend aisément vers la pensée binaire. Enfin, je trouve que cela parle d’idées là où l’épanouissement se réalise au niveau des émotions, de notre monde affectif. Par une meilleure connaissance de ce qui nous nourrit ou pas, nous emmène vers notre équilibre ou notre déséquilibre, pour faire court.
Je ne suis pas du tout d’accord avec toi sur ce point UnPosteur.
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Re: Changer son environnement VS se changer
Je ne sais pas si j'ai bien tout bien suivi mais le questionnement me parle. Intrinsèquement ambivalent...
Changer son environnement, je ne sais pas trop, il est aussi intéressant de faire avec ce qu'il y a. Changer d'air ? On change la forme mais pas le fond ?
[Mode violon On]
Si tu n'as pas ce que tu aimes, aimes ce que tu as.
[Mode violon Off]
Et puis c'est intéressant, car finalement c'est 'le cadre' et il faut jouer d'astuce.
Mais quand même avec pas grand chose ça pourrait être plus cool...
Se changer, pourquoi pas. Tant que ça reste dans le ' se faufiler' et dans le compromis acceptable. Mais qu'est ce qui est acceptable ? Sur quelle base ? Pour nous ? Pour le renvoi d'autrui ? Comment puis-je en juger ? Suis- je dans l'erreur ? Mais par rapport à quoi ?
Si c'est pour au final se compromettre (?), alors que le naturel reviendra au galop. La voie du Milieu ?
D'autre part ce qui me semble sous- jacent c'est la notion d'aliénation anthropocentrique. ( Famille, société, moeurs, ligne de conduite...).
Bref, pas de réponse pour moi, perpétuel insatisfait, sur cette question assez cornélienne =)
Le non-sens de la vie ?
Changer son environnement, je ne sais pas trop, il est aussi intéressant de faire avec ce qu'il y a. Changer d'air ? On change la forme mais pas le fond ?
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Et puis c'est intéressant, car finalement c'est 'le cadre' et il faut jouer d'astuce.
Mais quand même avec pas grand chose ça pourrait être plus cool...
Se changer, pourquoi pas. Tant que ça reste dans le ' se faufiler' et dans le compromis acceptable. Mais qu'est ce qui est acceptable ? Sur quelle base ? Pour nous ? Pour le renvoi d'autrui ? Comment puis-je en juger ? Suis- je dans l'erreur ? Mais par rapport à quoi ?
Si c'est pour au final se compromettre (?), alors que le naturel reviendra au galop. La voie du Milieu ?
D'autre part ce qui me semble sous- jacent c'est la notion d'aliénation anthropocentrique. ( Famille, société, moeurs, ligne de conduite...).
Bref, pas de réponse pour moi, perpétuel insatisfait, sur cette question assez cornélienne =)
Le non-sens de la vie ?
Quand on est mort, c'est pour la vie.
Avant c'était pire mais c'était mieux.
La sensation est proportionnelle au logarithme de la grandeur excitatrice (Fechner)
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Re: Changer son environnement VS se changer
Oui je comprends où tu veux en venir et je suis d'accord. Il faut prendre conscience du manque c'est certain. Ce que je voulais dire, c'est qu'il ne faut pas rester bloqué à cette étape, parce que rien n'indique dans certains cas que ce manque viendra à être comblé un jour, et dans d'autres, rien ne nous permet de savoir combien de temps ce manque demeurera sans être comblé. Donc rester dans la phase "je vais mal parce qu'il me manque cela" peut condamner un individu à être malheureux un certain temps, voire jusqu'à la fin de ses jours. C'est pourquoi je proposais d'essayer de voir les choses différemment. Bien sûr c'est très difficile, et j'ai précisé dans mon premier post que je ne parvenais pas à appliquer ce que je professais, malgré que ça me paraisse juste d'un point de vue strictement rationnel. Bien entendu, les émotions viennent mettre des bâtons dans les roues.Invité a écrit : ↑ven. 6 déc. 2019 21:19 Sauf que lorsqu’on a une ou de belles carences affectives par exemple, le discours distancié est compliqué... et qu’il peut y avoir de plus, un décalage fort entre un discours (par exemple celui-ci) et ce vers quoi l’on sera poussé malgré soi, par la force des habitudes comportementales, relationnelles, inconscientes. Le « je vais mal parce qu’il me manque cela » peut être une étape importante. Un moment de prise de conscience du manque, et de ce qu’il engendre comme difficultés.
Quand je disais "tendre" vers un cadre "idéal", je voulais dire par là aller dans sa direction, essayer d'améliorer son cadre en ayant quelque part au fond des rêves un truc idéal qui bien sûr ne doit pas nous obséder mais peut indiquer une direction à suivre.Invité a écrit : ↑ven. 6 déc. 2019 21:19 Pour moi, le cadre de vie idéal n’est pas ce qui crée l’épanouissement : loin s’en faut. Déjà, la question de l’idéal pour moi est à éviter pour plusieurs raisons : cela le rapproche d’un truc de perfection qui pour moi n’est surtout pas la vie. Cela peut faciliter les désillusions et l’impression de ne jamais y arriver. De ne jamais être satisfait. Par ailleurs pour moi cela s’approche d’un excès qui tend aisément vers la pensée binaire. Enfin, je trouve que cela parle d’idées là où l’épanouissement se réalise au niveau des émotions, de notre monde affectif. Par une meilleure connaissance de ce qui nous nourrit ou pas, nous emmène vers notre équilibre ou notre déséquilibre, pour faire court.
Ah bah voilà tu as mis le doigt sur mon mode de fonctionnement qui ne prend pas assez en compte les émotions. On me l'a souvent dit mais j'y arrive pas. J'ai toujours vu mes émotions comme quelque chose qu'il fallait dominer à tout prix. Et honnêtement, je préfère garder fermée la boîte de Pandore pour le moment.
Tout-à-fait d'accord avec toi sur ce point.Invité a écrit : ↑ven. 6 déc. 2019 21:19 Je ne suis pas du tout d’accord avec toi sur ce point UnPosteur.
Bisous.
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Re: Changer son environnement VS se changer
Et changer son regard?
Depuis quelques mois, j'essaie, accompagnée, de changer mon regard sur ce que j'ai vécu ou ce que je vis. Changer de prisme me permet d'apercevoir qu'il m'est arrivé de me braquer ou mal vivre un mot, une réflexion, un évênement un peu ... bêtement.
Pour être bien dans le temps, j'ai également remarqué qu'avoir un peu d'entourage me fait du bien: des connaissances, des collègues, un ou deux amis. M'investir également dans un ou deux projets et arriver au bout. Tout ce qui peut m'ancrer dans le quotidien et batir un peu d'amour propre ou des points "ressources" en cas de baisse de régime: un souvenir d'un projet réalisé, la possibilité d'aller passer quelques instants avec une connaissance.
Et oui, le fait d'être mère a diamétralement changé ma perspective sur la vie. Il y a une forme d'urgence de l'instant, d'être là dans le quotidien, la légèreté et ... le lâcher prise.
Le fait de se sentir mortel aussi, m'aide aussi à profiter plus du quotidien.
Rien de transcendant dans tout cela, mais ce fil m'invite à réfléchir
Depuis quelques mois, j'essaie, accompagnée, de changer mon regard sur ce que j'ai vécu ou ce que je vis. Changer de prisme me permet d'apercevoir qu'il m'est arrivé de me braquer ou mal vivre un mot, une réflexion, un évênement un peu ... bêtement.
Pour être bien dans le temps, j'ai également remarqué qu'avoir un peu d'entourage me fait du bien: des connaissances, des collègues, un ou deux amis. M'investir également dans un ou deux projets et arriver au bout. Tout ce qui peut m'ancrer dans le quotidien et batir un peu d'amour propre ou des points "ressources" en cas de baisse de régime: un souvenir d'un projet réalisé, la possibilité d'aller passer quelques instants avec une connaissance.
Et oui, le fait d'être mère a diamétralement changé ma perspective sur la vie. Il y a une forme d'urgence de l'instant, d'être là dans le quotidien, la légèreté et ... le lâcher prise.
Le fait de se sentir mortel aussi, m'aide aussi à profiter plus du quotidien.
Rien de transcendant dans tout cela, mais ce fil m'invite à réfléchir
Re: Changer son environnement VS se changer
Hors-sujet
N’y voit aucune malice, et je fais clairement ma pénible... mais... c’est bien que.
oui ça me fait mal à l’oeil je suis désolée mais je m’étais retenue la première fois j’espère qu’on est pas fâché .
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Re: Changer son environnement VS se changer
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Pour mieux comprendre voir le fil : viewtopic.php?f=20&t=6368&hilit=Casse+couille
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À force de penser à ce que les autres pensent de nous, on en oublie de se penser soi-même.
Christophe André
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Re: Changer son environnement VS se changer
Merci, je ne savais pas.
Je n'y voit aucune malice ne t'inquiète pas.
Excellent ton lien Holi.
Je n'y voit aucune malice ne t'inquiète pas.
Excellent ton lien Holi.
Re: Changer son environnement VS se changer
Beaucoup se sentent mal sans pour autant être HP...
Nous somme soi-disant des êtres sociaux, mais sommes -nous des êtres "de groupe" censés devoir vivre selon des règles identiques à tous ?
La surpopulation augmente ce sentiment de mal-être général... On ne peut plus vraiment trouver d'endroit calme pour se retrouver face à soi-même.
Ne nous sentirions -nous pas mieux si nous étions moins en contact les uns avec les autres, à mélanger nos énergies et à devoir justifier nos actes ?
Nous somme soi-disant des êtres sociaux, mais sommes -nous des êtres "de groupe" censés devoir vivre selon des règles identiques à tous ?
La surpopulation augmente ce sentiment de mal-être général... On ne peut plus vraiment trouver d'endroit calme pour se retrouver face à soi-même.
Ne nous sentirions -nous pas mieux si nous étions moins en contact les uns avec les autres, à mélanger nos énergies et à devoir justifier nos actes ?
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Re: Changer son environnement VS se changer
A te lire, j'ai un peu l'impression que le fond du problème concerne plutôt ton rapport de "toi" avec "toi". La solution n'est peut-être alors pas dans la démarche de changer quelque chose (dans l'environnement et/ou en toi). Peut-être suffirait-il, pour commencer, que t'acceptes toi-même, que tu te sentes vraiment OK tel que tu es, sans changer quoi que ce soit.
Ma propre expérience m'a appris que mon besoin de conformité était assez lié au besoin d'être acceptée par les autres ... Si déjà je ne m'acceptais pas moi-même, me conformer me donnait au moins une chance que les autres m'acceptent. ça marchait pas mal, mais ne m'amenait pas du bonheur. Tricher un peu avec soi, un peu/beaucoup avec les autres ... c'est survivre, ce n'est pas vivre.
Alors oui, bien sûr, on peut s'assouplir, utiliser des approches genre TCC pour modifier son regard sur les autres, sur soi, sur son environnement. Mais, intrinsèquement, si on ne s'accepte pas totalement avec sa vulnérabilité, ses anxiétés, ses émotions, ses forces, ses zones d'ombre, ses petits et gros défauts, les changements restent superficiels. Paradoxalement, "changer", ne se fait que dans un deuxième temps. Et, encore, éventuellement. Si on en a vraiment envie.
Deux bouquins de Francis Midal qui résument bien la démarche : "Foutez-vous la paix" https://www.fabricemidal.com/meditation ... z-a-vivre/
et "sauvez votre peau, devenez narcissique" https://www.fabricemidal.com/meditation-livres-2/
Ma propre expérience m'a appris que mon besoin de conformité était assez lié au besoin d'être acceptée par les autres ... Si déjà je ne m'acceptais pas moi-même, me conformer me donnait au moins une chance que les autres m'acceptent. ça marchait pas mal, mais ne m'amenait pas du bonheur. Tricher un peu avec soi, un peu/beaucoup avec les autres ... c'est survivre, ce n'est pas vivre.
Alors oui, bien sûr, on peut s'assouplir, utiliser des approches genre TCC pour modifier son regard sur les autres, sur soi, sur son environnement. Mais, intrinsèquement, si on ne s'accepte pas totalement avec sa vulnérabilité, ses anxiétés, ses émotions, ses forces, ses zones d'ombre, ses petits et gros défauts, les changements restent superficiels. Paradoxalement, "changer", ne se fait que dans un deuxième temps. Et, encore, éventuellement. Si on en a vraiment envie.
Deux bouquins de Francis Midal qui résument bien la démarche : "Foutez-vous la paix" https://www.fabricemidal.com/meditation ... z-a-vivre/
et "sauvez votre peau, devenez narcissique" https://www.fabricemidal.com/meditation-livres-2/
Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées, rien ne vous limite excepté vos peurs, rien ne vous contrôle excepté vos croyances. (Marianne Williamson)