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Quand il rentre de chez ses amis après une longue soirée passée à s'amuser, à discuter, rire et vivre ensemble, c'est dans la nuit et à vélo qu'il le fait.
Parfois la nuit est claire et il peut même sous un ciel dégagé éteindre ses lumières pour admirer la route et campagne autour, baignée de la grise lumière de la pleine Lune. Or, bien souvent le ciel est couvert, la Lune pas encore levée, ou couchée depuis longtemps selon l'heure, et la nuit est sombre. Mais il lui prend tout de même l'envie de tout éteindre et de s'arrêter dans le noir complet.
Il pose alors le vélo près du fossé, et s'assied sur la route en regardant au Nord Ouest. Au loin la ville répand dans le ciel et les nuages au-dessus d'elle une aura blafarde teintée de jaune, d'orange... Un éclairage doucement insuffisant. Il s'allonge sur l'asphalte. En été le sol encore chaud est agréable, mais en hiver c'est de lui qu'émane la chaleur lorsqu'en haut de la côte il s'allonge doucement sur la route et sent le sol froid pénétrer dans son dos.
Personne.
C'est fou comme c'est calme, ici. Depuis toutes ces années, à trois heures du matin, vraiment personne ne passe par ici.
Personne excepté lui.
Depuis toutes ces années à prendre le même chemin pour rentrer, il pourrait faire le trajet les yeux fermés. Les lumières sur son front ou son vélo, c'est pour être vu. Ces lignes droites et ces virages, la moindre montée, la moindre bosse sur la route, tout est gravé dans sa tête et défile logiquement sous les roues au fur et à mesure qu'il rentre de chez ses amis.
Sous les roues, parce que c'est à vélo qu'il le fait et, parfois, que la nuit soit claire ou sombre, que l'asphalte ou son corps soit chaud, il éteint ses lumières pour continuer un peu les yeux fermés, sentir la nuit l'envahir doucement, s'allonger sur la route où personne ne passe excepté lui à trois heures du matin.
Il prend une grande respiration.
Parfois la nuit est claire et il peut même sous un ciel dégagé éteindre ses lumières pour admirer la route et campagne autour, baignée de la grise lumière de la pleine Lune. Or, bien souvent le ciel est couvert, la Lune pas encore levée, ou couchée depuis longtemps selon l'heure, et la nuit est sombre. Mais il lui prend tout de même l'envie de tout éteindre et de s'arrêter dans le noir complet.
Il pose alors le vélo près du fossé, et s'assied sur la route en regardant au Nord Ouest. Au loin la ville répand dans le ciel et les nuages au-dessus d'elle une aura blafarde teintée de jaune, d'orange... Un éclairage doucement insuffisant. Il s'allonge sur l'asphalte. En été le sol encore chaud est agréable, mais en hiver c'est de lui qu'émane la chaleur lorsqu'en haut de la côte il s'allonge doucement sur la route et sent le sol froid pénétrer dans son dos.
Personne.
C'est fou comme c'est calme, ici. Depuis toutes ces années, à trois heures du matin, vraiment personne ne passe par ici.
Personne excepté lui.
Depuis toutes ces années à prendre le même chemin pour rentrer, il pourrait faire le trajet les yeux fermés. Les lumières sur son front ou son vélo, c'est pour être vu. Ces lignes droites et ces virages, la moindre montée, la moindre bosse sur la route, tout est gravé dans sa tête et défile logiquement sous les roues au fur et à mesure qu'il rentre de chez ses amis.
Sous les roues, parce que c'est à vélo qu'il le fait et, parfois, que la nuit soit claire ou sombre, que l'asphalte ou son corps soit chaud, il éteint ses lumières pour continuer un peu les yeux fermés, sentir la nuit l'envahir doucement, s'allonger sur la route où personne ne passe excepté lui à trois heures du matin.
Il prend une grande respiration.
On arrête de se flageller et on termine ce défi Artober 2019 !
Non mais.