Douance et sommeil

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Mlle Rose
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Re: Douance et sommeil

Message par Mlle Rose »

Han ! Tu pourrais faire une traduc pour les boulets de l'anglais !
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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TourneLune
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Re: Douance et sommeil

Message par TourneLune »

Purée, je galère déjà à me concentrer pour le lire.... Je vais essayer, délai 60 mois :D

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madeleine
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Re: Douance et sommeil

Message par madeleine »

Pour Mlle Rose et les autres non anglophones, j'ai fait une petite traduc razmoket
Foster traduc.doc
C'est vrai que ça donne à réfléchir, mais faudrait affiner le rapport avec le surdon, non ? Parce qu'il propose un lien avec les pathologies mentales, mais peut-on extrapoler ? Le sommeil des personnes surdouées n'est pas systématiquement perturbé, cf l'étude en lien http://www.ihbv.nl/tl_files/Afbeeldinge ... p_2011.pdf.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
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TourneLune
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Re: Douance et sommeil

Message par TourneLune »

Ah non, aucun rapport avec le surdon dans ce texte, juste avec le post de Géocoucou précédemment :lol:

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madeleine
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Re: Douance et sommeil

Message par madeleine »

Ah oui, ça me rassure :D
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
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Re: Douance et sommeil

Message par Géocoucou »

Bah moi ça ne me rassure pas du tout :rofl: !

Sérieusement, le sommeil est très important... C'est comme une "faiblesse" universelle mais ça a du sens. Détachement, abandon, ordre qui se fait à l'intérieur.

Je vous dirai si la luminothérapie est efficace :ensoleillé: . Je dois dire que la question de la lumière me préoccupe. Je cherche beaucoup LA bonne lumière, et je regarde le nombre de kelvins affichés sur les ampoules, les lumens, les watts, l'indice de rendu des couleurs et compagnie avant d'acheter. Comme si ma santé en dépendait... et peut-être qu'elle en dépend un peu. Dans les grandes villes, entre les ombres des immeubles, les transports souterrains et la pollution on est peu gâté de ce côté-là...

Wait and see.
"Prévot, dans les débris, a découvert une orange miraculeuse. Nous nous la partageons. J’en suis bouleversé, et cependant c’est peu de chose quand il nous faudrait vingt litres d’eau." A. de Saint-Exupéry, Terre des hommes

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Re: Douance et sommeil

Message par Dok »

Depuis toujours, du moins aussi loin que vont mes souvenirs, le sommeil n'a jamais été un problème en soi. Peu importe l'endroit où je me trouve, je parviens à le trouver. Bien sûr, comme toutes et tous, j'ai traversé des périodes de cauchemars durant l'enfance. Deux cauchemars récurrents pour être précis. Le même scénario, la même angoisse au réveil. Mais aussi puissants eussent-ils été, jamais ils ne m'ont empêché de m'endormir. Avec le temps, j’ai appris à les combattre, à sortir vainqueur d’une lutte que je croyais initialement vouée à l’échec. Tout seul, comme un grand, je me suis attelé à les dompter quand ils surgissaient, sans m’éveiller. Cela a pris de longues années.

Généralement, il ne faut pas plus de quelques minutes, parfois cela se chiffre en secondes, pour m'assoupir. Pour beaucoup, c'est l'incompréhension. Comment peux-tu avoir l'outrecuidance de dormir aussi vite dans une situation aussi délicate? Comment peux-tu te mettre en mode off alors que tu (nous) traverses (traversons) une période des plus graves?
Il m'arrive quelque fois d'en éprouver une certaine honte, de me dire que je n'accorde pas beaucoup d'importance aux événements de la vie. Honte qui se transforme à d'autres moments en amertume vis-à-vis de moi-même. Oui, je m'en veux de m'être endormi trop rapidement quand, pour d'autres qui vivent un drame similaire, le marchand de sable se fait attendre. Le souvenir de la mort de mon grand-père paternel me revient à l'instant. Le jour de l'annonce, je devais être âgé de 8 ans. L'appétit n'y était pas et pourtant, j'adore les chicons au gratin (roulades de jambons farcies d'endives, le tout saupoudré de béchamel, de fromage râpé et cuit au four à 180° pendant 30 minutes). Rien. Je n'ai rien pu avaler. Le lendemain matin, j'étais en colère contre moi-même. En colère de m'être endormi comme une masse, malgré la perte de l'une des personnes qui a le plus compté pour moi. J'avais cette sensation de l'avoir laissé tomber, abandonner, lui, cet homme que j'ai tant aimé. Je l’ai encore, d’ailleurs. Bien qu’il s’agisse ici d’un élément antérieur à l’endormissement, il en est de même pour ceux qui auront lieu après cette phase de repos. Quel que soit le projet à mener, aucun n’entravera la mise en veille. Il n’est pas question d’insouciance, enfin je le crois, car je reste lucide et mesure très bien l’ampleur que certains projets peuvent avoir dans mon quotidien. Mais acheter du pain le lendemain ou changer d’orientation professionnelle dans les mois à venir sont deux projections dont l’impact sur l'endormissement, à savoir presque nul, est quasiment identique.

Pourquoi moi et pas les autres? Je n'ai pas de réponse limpide. Depuis tout môme, je vis mon existence de l'intérieur. Je puise ma force, mon énergie en moi contrairement à d'autres personnes capables d'emmagasiner celle que les autres leur proposent, offrent par leurs interactions. Je puise tellement dans mes réserves propres pour rester au contact du monde qu'à un instant donné, les stocks sont vides. Plus de jus. Plus de courant. Le témoin du niveau de chargement des batteries s'est lui aussi éteint. Pour faire écho au topic traitant de la sédentarisation, je suis un voyageur physiquement statique. Le vécu en interne est si harassant que le bivouac s’impose de lui-même. Pas le temps de planter la tente que je roupille sur le gazon du voisin de palier. Souvent, il m’est arrivé de m’assoupir alors que je ne me trouvais pas encore en position allongée. Assis sur le bord du plumard, endormi la tête baissée, les avant-bras posés sur les genoux, les pantoufles aux pieds, les lunettes sur le nez, la lumière allumée.

J’ai jusqu’à présent beaucoup parlé du démarrage mais pour ce qui est de l’intervalle entre deux phases d’éveil, je dors d’un trait, à quelques exceptions près. Pas d’insomnies, pas de sommeil saccadé, pas de maux de tête… Non, c’est une ligne droite, tout ce qui a de plus rectiligne. Pas de soubresauts. Rien de l’intérieur (stress, faim, tristesse, joie…) pour entacher la nuit mais rien, également, de l’extérieur. Je dors d’un sommeil profond. Le bruit, les mouvements, la température, l’humidité… ne m’arrachent presque jamais de l’hibernation, hormis la sonnerie du réveil (mais cela ne fait que quelques années que je l’entends). Cela est ainsi et je n’y peux rien.

C’est drôle… à me relire, je donne l’impression de m’en excuser. Enfin, drôle…

Caractéristique, je grince des dents en dormant. Outre le fait que je pète l’émail de mes dents, cela peut empêcher les voisins de pioncer tranquille. Il paraît que cela s’appelle le bruxisme. Les raisons de ce comportement sont à ce jour encore méconnues. La facture du dentiste, moins. Pour certains, l’anxiété y joue un rôle prépondérant et serait à l’origine de tensions musculaires nocturnes. Mon sommeil ne serait donc pas si paisible que je veux bien l’entendre.

Voilà en quelques lignes ma relation au sommeil. Je passe le relais.

Juste un dernier mot : avant de m'endormir, j'adore poser une oreille contre l'oreiller en cherchant à entendre une mélodie toute particulière et qui ressemble à des bruits de pas dans les graviers. C'est ma berceuse favorite.

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sanders
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Re: Douance et sommeil

Message par sanders »

Je ne souscris pas trop au titre de ce topic mais il a le mérite d'exister, d'être bien riche en expériences et de parler des troubles du sommeil. Je suis en plein dedans depuis 6 ou 7 ans.

Dok a écrit :Depuis toujours, du moins aussi loin que vont mes souvenirs, le sommeil n'a jamais été un problème en soi. Peu importe l'endroit où je me trouve, je parviens à le trouver...

... Généralement, il ne faut pas plus de quelques minutes, parfois cela se chiffre en secondes, pour m'assoupir. ...

... pour ce qui est de l’intervalle entre deux phases d’éveil, je dors d’un trait, à quelques exceptions près. Pas d’insomnies, pas de sommeil saccadé, pas de maux de tête… Non, c’est une ligne droite, tout ce qui a de plus rectiligne. Pas de soubresauts. Rien de l’intérieur (stress, faim, tristesse, joie…) pour entacher la nuit mais rien, également, de l’extérieur. Je dors d’un sommeil profond. Le bruit, les mouvements, la température, l’humidité… ne m’arrachent presque jamais de l’hibernation, hormis la sonnerie du réveil (mais cela ne fait que quelques années que je l’entends). Cela est ainsi et je n’y peux rien.

Caractéristique, je grince des dents en dormant. Outre le fait que je pète l’émail de mes dents, cela peut empêcher les voisins de pioncer tranquille. Il paraît que cela s’appelle le bruxisme. Les raisons de ce comportement sont à ce jour encore méconnues. La facture du dentiste, moins. Pour certains, l’anxiété y joue un rôle prépondérant et serait à l’origine de tensions musculaires nocturnes. Mon sommeil ne serait donc pas si paisible que je veux bien l’entendre.
Fabs le vaurien a écrit :... toujours le même bruit crispant…un énorme sons métallique que je ressens dans mon corps et entends distinctement…..ce sons annonce le glas de mon agonie nocturne…stridant, tel un spasme….il m’angoisse enormement…mais je sais, que quelques minutes plus tard, une fois mes battements du cœur apaisés…je parviens finalement sans m’en rendre compte à m’endormir...
Je suis passée des nuits type de "Dok" à celles de "Fabs le vaurien" à peu près durant la période où 1 je me suis pris un coup violent sur la tempe (avec vertiges importants qui se sont estompés peu à peu) et où 2 je me suis entrainée à ne plus serrer les dents (après un double pétage des molaires dont une n'a pas survécu à la fracture).

Je ne sers donc plus les dents, mais j'ai des endormissements qui sont pas supers cools. Sophrologie, relaxation, respiration ... rien n'a semblé marcher. Je redoutais de plus en plus d'aller au pieu même si je savais qu'une fois la décharge dans la tête passée, j'allais m'endormir.
Je ne voulais pas prendre de médocs mais je commençais méchamment à dodeliner du carafon en journée a à ne plus entendre le réveil le matin...

Et puis j'ai récemment (depuis trois mois) expérimenté, un peu septique, un petit bidule qui te permet de ralentir la respiration avec une lumière comme aide visuelle. Je l'ai trouvé dans un catalogue spécialisé dans le handicap, mais je pense que ça peut se trouver ailleurs.
Et ben ... :o ... plus de coups d'électricité, c'est ptêtre dans ma caboche mais toujours est-il que ça semble fonctionner alors je partage au cazou. J'ai testé des endormissements sans ce bidule et les "décharges" reviennent. Donc pour l'instant je continue et j'essaierai régulièrement de ne plus utiliser cette aide.

Ça s'appelle dodow. C'est pas donné pour juste une lampe bleue dont la luminosité t'indique quand inspirer (la lumière s'intensifie) et quand expirer (la lumière diminue). Pour autant, même si je sais faire cet exercice, le fait de pouvoir accrocher mon regard et mon attention à cette lumière doit à mon avis être la raison de son efficacité pour moi.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..

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Traum
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Re: Douance et sommeil

Message par Traum »

J'aime bien ce post… Parce que même si je tends à négliger le mien, force est de constater que le sommeil a de l'importance. (Et je trouve de plus en plus au fur et à mesure que les années passent.)

J'ai eu très tôt des difficultés d'endormissement. J'ignore si cela a un rapport ou non, mais je sais que l'on m'a forcée à faire mes nuits au bout d'un mois. Mes parents avaient décidé que ce serait plus pratique pour eux. Ils ont fait de même avec mes frères.
J'ai arrêté de faire la sieste très tôt, et ça m'a valu de gros soucis en maternelle. (J'ai eu la chance et le bonheur infimes de tomber sur une institutrice psychorigide qui voulait que les enfants dorment sinon rien.) En primaire, durant tout le temps que j'ai dû partager ma chambre et subir les horaires de mes frères, ça a été pour moi une relative horreur. Je n'avais aucune envie de dormir et ça pouvait durer des heures. Mes parents étaient fermement opposés à la lecture dans le lit (sous le prétexte que ça nous empêcherait de dormir… mais bien sûr). Je lisais, quand je le pouvais, à la lampe de poche et sans mes lunettes (j'avais pourtant une correction assez lourde) les rares livres que j'avais réussis à traîner jusque ma chambre. À défaut de livres, je me claquais. Littéralement, je faisais du sport en silence, jusqu'à tomber d'épuisement.
Je sais que j'ai eu aussi pendant un certain temps des rythmies qui me valent de garder une bosse au front.
Adolescente, ça a été pire : j'ai encore moins dormi, mais j'étais seule dans ma chambre et mes lunettes se trouvaient enfin à côté de moi. Je n'ai jamais beaucoup dormi : entre 4 et 7 heures. Ça se passait mal, très mal à la maison. Les journées étaient horribles ; je vivais la nuit et j'attendais avec impatience les soirs pour me pelotonner dans mon lit et lire… jusqu'à pas d'heure, en dépit de l'interdiction parentale. Je vivais la nuit. Et parfois, lire même très tard ne suffisait pas à me faire dormir.
J'avais des nuits noires sans rêve. Je ne rêve d'ailleurs presque toujours pas et j'ai presque toujours fait les mêmes rêves dans ma vie. (Des rêves de poursuite, de peur, de perte…)

J'ai eu des difficultés d'endormissement jusqu'à mes 24 ou 25 ans, jusqu'à temps que je soutienne mon mémoire de M1 en psychologie qui traitait notamment de la figure de la « mère folle ». J'en ai ch… pour ce mémoire comme rarement. J'étais physiquement dans un état lamentable : rupture amoureuse (à mon instigation), bruits de voisinage horribles et études difficiles (ce mémoire me renvoyait à des problématiques personnelles lourdes). Je ne dormais plus, j'avais des acouphènes, tout… Je dormais entre 2 et 5 heures par nuit.
Et une fois mon mémoire soutenu et l'immense chagrin de la peine de ma soutenance, j'ai commencé… à faire des siestes, moi qui n'avais jamais pu en faire, et à ne plus avoir de difficultés d'endormissement. Comme ça, du jour au lendemain.
Depuis, j'ai gardé ce sommeil. Je dors bien, profondément. Je peux faire des siestes facilement. Je dors bien en garde alors que nombre de mes camarades font des insomnies de peur de ne pas entendre le téléphone sonner.
J'ai besoin de 6 heures naturellement, et si j'avais moins, je serais heureuse. Je supporte bien le manque de sommeil (même si moins bien depuis quelques années, peut-être aussi parce que ma vie est encore plus chargée qu'elle ne l'a été), moins bien le fait de trop dormir (ça me rend molle aussi).

J'ai eu quelques parasomnies enfant : j'étais somnambulle (j'ai arrêté avec l'adolescence, je crois), il y avait les rythmies, les éveils confusionnels…

Ma seule difficulté réside dans l'inadaptation profonde de mon rythme naturel de vie et de celui que m'impose la société, et particulièrement mes études. Je suis résolument du soir, voire de la nuit. Si je m'écoutais, je me coucherais volontiers vers 3-4 heures du matin pour me lever entre 9 et 11 h. Parfois plus tard. (Je me suis plus d'une fois résolue à me coucher à 6 ou 7 heures parce que je voyais le soleil poindre à l'horizon et que j'ai commencé à culpabiliser.)
Las, je suis étudiante en médecine et on me demande parfois d'être avant 8 heures sur place. Je trouve ça inhumain. Je veux bien enchaîner les gardes. Mais me lever tôt reste une souffrance. Je suis obligée de m'astreindre à une discipline assez stricte (pour moi) de sommeil. Et me coucher avant minuit reste douloureux.
Le réveil est un moment difficile pour moi. Je n'aime pas le matin parce que je dois partir de chez moi. Je n'entends parfois pas mon réveil. (À une époque, j'en avais 4 et je pouvais n'entendre aucun des 4, ni même me souvenir que je m'étais levée pour les éteindre.) Si je me discipline intérieurement, pourtant, eh bien, je serais sur le pont à l'heure voulue. Je ne me comprends pas.

Mon prochain rêve, c'est d'en apprendre plus sur le sommeil polyphasique. Franchement, ça me plairait bien.
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain

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theudericus
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Re: Douance et sommeil

Message par theudericus »

Traum a écrit :...me coucher avant minuit reste douloureux.
Le réveil est un moment difficile pour moi...
Rhaaaaaaa... putain! J'adhère...

bouquiner ou mater des séries ou des films toute la nuit, le pied total... dormir toute la matinée... j'imagine qu'un psy de bazard comme moi dirait : "Mais mon brave môssieur, vous comprenez bien ce que cela signifie ? Le refus de l'aube, la peur du lever, c'est refuser de vous tenir debout, d'affronter (tout, le monde, les autres?). S'épanouir dans la nuit, seul, c'est cultiver ce refus et cette peur, c'est se persuader que votre monde est auto-suffisant. Vivre la nuit pendant que tout le monde dort, c'est tout simplement refuser la vie et le monde, celui qui dort la nuit et vit le jour. L'éternité n'est pas de ce monde, et cette illusoire tentative nocturne ne la rendra pas plus tangible."

Mais bon faut dire ce qui est : c'est reposant la nuit, il n'y a plus de bruit, plus de mouvements et on croit que le temps n'existe plus. On peut croire que demain ne sera pas, que l'incongruité de la vie s'est enfin immobilisée. On est plus obliger de...

raaaaaaa putain que c'est bien la nuit...
bon par contre, le réveil, merci hein, vive la France!!!
"Le désespoir est, à mes yeux, la rançon de la lucidité. Regardez la vie droit dans les yeux: vous n'y verrez que du désespoir." Irvin D. Yalom in Et nietzsche a pleuré

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Traum
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Re: Douance et sommeil

Message par Traum »

theudericus a écrit :Mais bon faut dire ce qui est : c'est reposant la nuit, il n'y a plus de bruit, plus de mouvements et on croit que le temps n'existe plus. On peut croire que demain ne sera pas, que l'incongruité de la vie s'est enfin immobilisée. On est plus obliger de...
La psy que je suis dirait de ne pas trop écouter les possibles interprétations sauvages des autres. La nuit, c'est fabuleux ! J'avais l'impression d'une immense mer noire à perte de vue, rien qu'à moi, et qu'il fallait la traverser.

D'ailleurs, je pense à un joli titre de témoignage donné par Liz Murray : Breaking night (avec l'explication suivante : “urban slang for: staying up through the night, until the sun rises”).
(Pour les non anglophones : « argot urbain pour : rester debout / veiller à travers la nuit, jusqu'à ce que le soleil se lève ».)
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Re: Douance et sommeil

Message par Nelea »

Bonjour à tous,

Je n'ai pas lu la totalité des posts de ce topic mais je souhaite intervenir parce que j'ai moi-même des problèmes de sommeil depuis de loooonnnngues années, que je n'ai jamais vraiment réussi à guérir, bien que ça tende à se calmer quand le moral va un peu mieux.

Il y a 3 ans, au cours d'une dépression, j'ai eu de gros gros soucis de sommeil. Je me réveillais en plein milieu de la nuit après 2 ou 3h de sommeil et impossible de me rendormir jusqu'au petit matin (heure à laquelle il fallait se lever, donc). Autant dire que les journées étaient très difficiles.

Alors j'ai fait des recherches sur internet, pour essayer de comprendre d'où ça venait, et de trouver des solutions moins invasives que les somnifères ou autres substances abrutissantes.

Et je suis tombée sur ce site, qui a constitué pour moi une belle base de données de connaissances sur le sommeil et son fonctionnement, et les origines diverses des insomnies. J'ai notamment découvert le concept d'insomnies acquises, et même si ça n'a pas tout réglé du jour au lendemain, ça m'a un peu réconciliée avec le dodo.
Voici le lien : https://www.sommeil-mg.net/spip/spip.php?article1

Je vous laisse le loisir de le découvrir, j'y ai personnellement passé quelques heures à le lire en long, en large et en travers !


A l'époque, j'avais également fait quelques séances de sophrologie. Ce n'est pas efficace à 100% quand je fais des insomnies mais ça permet d'apprendre tout de même quelques méthodes de relaxation qui peuvent être utiles quand ça se bouscule vraiment trop là-haut.

Et sinon, pour finir, j'ai une méthode un peu particulière pour éviter à mon esprit de partir dans tous les sens quand je n'arrive pas à m'endormir, c'est de réciter les départements français dans l'ordre, ou les états des Etats-Unis dans l'ordre alphabétique ! (C'est une méthode d'auto-hypnose comme une autre ! :rofl: )
"The only real conflict you will ever have in your life won't be with others, but with yourself", Shannon L. Alder
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Re: Douance et sommeil

Message par Kirigol »

Intéressant ton lien...
Ni long dormeur ,ni court dormeur mais ni du matin ni du soir, et ni rigide, ni pas rigide =) (ça m'a fait penser à ni Régis ni Robert lol)

Je dirais que je suis plutôt long dormeur mais avec privation volontaire de sommeil d'après ce que j'ai parcouru.
J'me dis que je peux grapiller du temps sur la nuit, utopie...
Nelea a écrit :Et sinon, pour finir, j'ai une méthode un peu particulière pour éviter à mon esprit de partir dans tous les sens quand je n'arrive pas à m'endormir
Je fixe un point imaginaire, et écoute ma respiration, par le ventre, 1 temps d'inspiration, 2 temps d'expiration.
En principe c'est efficace, sauf si je me mets à analyser la situation :lol:

En plus je lorgne un peu du côté du concept de rythme circadienen ce moment.
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Re: Douance et sommeil

Message par Livingstone »

Arf... les départements. Ça doit être un classique en fait. Je ne connais pas les états des E-U... je fais les pays d'Afrique par position spatiale... zut, je suis en train de les mettre par ordre alphabétique !
Bon, j'ai trouvé il y a deux ans LE truc ultime en ce qui me concerne... un peu la honte, mais j'écoute en boucle des conférences podcastées avec des orateurs à voix douce et grave... un en particulier, nan, pas celui-là : un autre :lol: je ne mets pas le nom parce que ça la fout mal de servir de somnifère. Conférence prise le soir et prête à redémarrer sur pression d'une main somnolente en cas de réveil trop précoce à mon goût. Ça m'évite tout simplement de "louper mon train", les arrêts en gare étant très, très courts. Au début, j'en choisissais me demandant de la concentration, et je mettais le son un peu trop bas de façon à produire un effort d'attention. Allongée dans le noir sans rien, je peux rester 4 heures sans m'endormir...Progressivement, je me suis fixée sur une seule voix ; j'ai épuisé la nouveauté et la ressource, mais la concentration n'est plus nécessaire car c'est devenu pavlovien rapidement, je m'endors en 5 minutes : si vraiment je mouline, alors j'écoute à nouveau les mots.
Clairement, je suis de ceux pour qui la nuit offre "une fabuleuse immense mer noire rien qu'à moi". La nuit, le calme crée un espace... Mais je reconnais de plus en plus, les heures de sommeil avant 2 h du matin sont bien plus réparatrices.
Merci pour le partage, Nelea, ça semble intéressant.
« l’effigie est verrou, l’idole prison, la figure serrure. Une seule clef peut faire tomber ces chaines : le signe. » M. Tournier

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Nelea
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Re: Douance et sommeil

Message par Nelea »

Pour continuer sur les déclinaisons alphabétiques, il y a aussi la variante pays du monde (bon, ceux-là je ne les ai pas tous !), prénoms féminins, prénoms masculins, nom de fleur, nom de fruit, etc, etc... De quoi occuper des heures et des heures d'insomnies ! :lol:

Sinon, il y a aussi les vidéos d'ASMR, que j'ai découvertes il y a un peu moins d'un an. Assez efficaces pour maintenir l'attention ailleurs que dans sa propre tête avant l'endormissement ou lors d'éveils nocturnes. Le smartphone a, pour ça, un peu révolutionné ma vie. Sur Youtube, je ne jure plus que par GentleWhispering.
Il m'arrive aussi parfois d'écouter des vidéos d'hypnose.
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Swinn
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Re: Douance et sommeil

Message par Swinn »

Excusez moi je viens de me réveiller d'où mon retard sur ce fil !!!

Je dors mal depuis l'âge de 9 ans, difficultés pour m'endorir, mauvais sommeil, insomnies et réveil de qualité déplorable.
Vers 13/14 ans, j'éprouvais des terreurs à l'endormissement si bien que tous les soirs, couché dans mon lit, je me répétais tel un mantra une liste de " choses me faisant peur", comme pour en conjurer l'apparition dans ma chambre ou dans mes cauchemars.
40 ans après je me souviens du début de cette liste :
Dracula, Frankenstein, fantômes, monstres, zombies, sorcières, goules.... et caetera, la liste s' allongeant au fil des jours jusqu'à contenir une quarantaine d'items finissant, je m'en rappelle, par Blanche neige !
Le ridicule n'ayant tué que mes peurs, celles ci ont brusquement cessé sans que le sommeil s'améliore, mais sans que j'en souffre plus que cela non plus.

Vers l'âge de 30 ans je me suis mis à picoler sec. Si l'endormissement ne posait pas de problèmes, je subissais des insomnies extrêmement violentes, durant lesquelles mon esprit se trouvait comme prisonnier d'une petite phrase musicale aléatoire qui tournait en boucle dans ma tête, sans que je puisse ni la modifier, ni la faire taire.
Cela chantait ainsi :
au clair de la lune
mon ami Pierrot
prête moi ta
au clair de la lune
mon ami Pierrot
prête moi ta
au clair de la lune.......
Ceci sans queue ni tête ni sens ni fin, mais cela durait le temps d'un cycle de sommeil, soit 3 heures.
Quoique je fisse , lecture, télé (Ah l'émission Chasse Pêche et Tradition avec notamment la pêche du silure au klonk dans les étangs polonais !), musique, sport, la phrase inlassablement se répétait, jusqu'au moment précis où, enfin silence se faisait, et je m' endormais aussitôt.

Et alors là !!!!!!!!!!!

C'était magique !!!!!!!!!!!!!!!

Ce fut la période des plus beau rêves que je n' ai jamais fait de ma vie.
J'avais découvert une technique simple pour diriger et contrôler mes rêves. Je la déclenchais à volonté, puis je vivais les plus beaux rêves qui soient, ceux où tel un oiseau je volais dans le ciel et dans l'espace.
Je volais aussi bien au dessus de paysage terrestres, que de paysages extraterrestres. Je changeais à volonté de monde comme de dimension, je volais avec d'autres humains, avec des oiseaux, j' interagissais avec des créatures étranges, extraterrestres, "extra-dimensionnelles" que je pouvais retrouver d'un rêve à l'autre, parfois d'une nuit à l'autre.
C' était plus fabuleux que la plus fabuleuse des sciences-fiction, cela semblait même plus puissant et réel que le réel lui même.
Ceux qui ont lu : Sur les ailes du chant de Thomas M. Disch pourront comprendre.
Je me réveillais épuisé, laminé, détruit, concassé, je vivais des jours abominables de fatigue, mais je savais que, le soir avec quelques verres en plus, je repartirai dans mes rêves la nuit à venir.

Au bout de quelques mois, si ni la picole ni les insomnies ne se sont calmées, la beauté des rêves elle, s' est tristement tarie pour finalement se transformer en d'épais cauchemars boueux.

Aujourd'hui je parviens parfois encore à diriger mes rêves. Cela reste rare et bien moins sublime que ce que j' ai connu.

Peu d' alcool maintenant mais un sommeil toujours très haché par des insomnies.
Curieusement celles ci ne se définissent pas par la durée de l' éveil mais de sa "qualité". Une insomnie de 5 minutes m' épuisera autant qu'une insomnie de 3 heures, et pourra me fatiguer plus qu'une très courte nuit.
Je peux d'ailleurs faire 3 insomnies dans la même nuit.

Je régule mon mauvais sommeil avec 2 solutions faciles à mettre en oeuvre et fonctionnant plutôt bien.

L'eau froide !
Pour aider à baisser la température du corps donc plus vite m'endormir, je prends des douches froides à répétition ( ma femme adore ! :violent: )
J' en prends une avant de me coucher, et une à chaque fois que je me réveille la nuit, cela peut aller jusqu'à 4 douches.
Si me lever pour prendre une douche froide est plutôt contraignant et peu agréable, j'adore la sensation du retour au lit bien chaud quand je suis glacé, c'est jouissif ! ( sauf pour ma femme :violent: :tronco: )
Ces douches parfois aident à me rendormir plus vite.

Les micros siestes l' après midi.
Lorsque j' ai commencé à en faire, volontairement mal installé sur une chaise, je dormais 5 ou 6 minute jamais plus.
Avec l' expérience, j' ai développé une technique permettant d'en raccourcir la durée .
Grâce elle, la micro sieste dure moins de 2 minute sans que je m' endorme réellement.
Les yeux fermés, je "déparasite" mon esprit en lissant l'importance de chacun des bruits que j' entends, que ce soit bruits extérieurs, ou bruits intérieurs, (pensées, acouphènes, gargouillis...). Le but étant de rendre mon esprit "plat" .
Alors survient une "sorte de froissement brun " devant mes yeux, ( comment décrire autrement ?) et cela passé, ma sieste est achevée.
Ces micros siestes n' ôtent pas la fatigue, cependant elles permettent d' écrêter le poids du sommeil qui alourdi tant l'arrière des yeux.

Je pense que tout cela n' a strictement rien à voir avec une quelconque douance, l'insomniaque est un mauvais dormeur comme un autre...


Si vous avez profité de ce texte assez long pendant une insomnie, j' espère qu'il vous aura bien aidé à vous rendormir ;)
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Re: Douance et sommeil

Message par Twokicks »

Bah! pas pour l'instant (tu as posté au moment même où j'allumais l'ordi faute de... réussir à m'endormir, comme quoi!)
Tes rêves avaient l'air passionnants en tous cas
Ce n'est pas parce que je n'ai pas vraiment l'air d'être ce que je suis que je ne suis pas vraiment ce que je pourrais être si je n'étais pas au fond quelqu'un d'autre, mais en mieux, évidemment :think: .

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Re: Douance et sommeil

Message par samjna »

Y a cette page:
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_11 ... p_hor.html

Pour ma part, j'ai des besoins de sommeil et des rythmes variables selon ce que je fais avec pour pratique de base que je n'ai pas de réveil ni d'horaire.
En gros, je vais me coucher quand je veux, je m'endors en 5 mins et quand c'est fini je reprends là où j'en étais. Entre les deux, pas de ( souvenirs de ) rêves sauf dans les moments où je suis sur le point de comprendre quelque chose que je pioche.

- Si je ne fais normalement rien, j'ai des cycles un peu plus longs que 24h, ce qui fait que je vais être plus ou moins en phase avec une société humaine toutes les trois semaines à peu près.

- si je fais quelque chose, c'est beaucoup plus variable, avec souvent des "journées" de 35-36h et un ratio 25/10. Parfois en 20/5.

- Et puis de temps en temps, au plus deux fois par an, se produit une période de 3-4 semaines où je vais dormir 15-17 heures / 30 généralement en 2 fois.

********

Quand j'étais gamin, les rythmes sociaux ne me convenaient pas du tout et j'avais au minimum pas mal de problèmes pour m'endormir un jour sur deux. Idem au service militaire où je faisais une nuit blanche sur deux quand des horaires "normaux" m'étaient imposés. Par contre, si on m'y imposait des longues permanences ou des horaires fractionnés, ça ne me dérangeait guère.
N'ayant guère ressenti d'appétence - et peut-être pour cause - vers les bonheurs sociaux censés récompenser la vie de meute cadencée, j'ai jugé bon d'éviter travail et famille avec leurs cortèges d'horsheures.

****

Ca ne doit pas être si rare car j'ai (eu) quelques ami(e)s qui ont à peu près ce genre de rythmes et choisi d'éviter les contraintes du réveil et n'ont plus eu de problèmes de sommeil ensuite.
Je n'ai guère de raison de penser que ça ait à voir avec une quelconque douance mais plutôt avec une anormalité dans le noyau suprachiasmatique ou kekchose comme ça.
Pour le fun, y a ce texte ( qu'il vaudrait sans doute mieux lire en allemand ):
http://les2infinis.canalblog.com/archiv ... 05745.html
Pas sûr que c'était un WISC !

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