Les publications genre JSF et Petitcollin font des HQI de "pauvre petits hères" malheureux, et à lire ces auteurs on aurait l'impression que ça n'épargne personne.
Tandis que les publications anglo-saxonnes, par exemple, présentent plutôt la douance comme un 'don du Ciel'.
Il m'a été donné de rencontrer plusieurs personnes HQI qui n'avaient absolument aucun mal-être psychologique et réussissaient leur vie sociale, familiale, professionnelle avec brio et étaient ravis de leur existence.
Leurs problématiques survenaient davantage avec la scolarisation de leurs enfants HQI car le 'système scolaire français' n'est pas très brillant dans ce domaine.
Statistiquement, pour prendre Rhône-Alpes en "exemple", il doit s'y trouver dans les 127.000 HQI (2% de 6,3 millions).
(soit un peu moins que la ville de Grenoble n'a d'habitants ! et c'est que pour Rhône-Alpes)
Mensa y a une centaine d'adhérents, ZC probablement autant, et quelques uns sont ici (aucune idée du nombre).
Ce qui veut dire que l'énorme majorité des HQI n'éprouve pas le besoin de se rapprocher d'une organisation fédérative.
Et que si toute cette population HQI avait réellement besoin de soutien psychologique, ça se saurait.
Est-ce qu'on ne transforme pas à tort une sous-partie très spécifique d'un ensemble en partie représentative de cet ensemble ?
Je veux dire que JSF et Petitcollin ont fondé leurs "théories" sur un échantillonnage de personnes qui venaient les consulter, donc qui éprouvaient le besoin de le faire. Elles n'ont pas fait une étude sociologique sur un panel tiré au hasard.
De même que Freud a construit ses théories sur l'étude de bourgeois autrichiens qui venaient le consulter et qu'on en a déduit que tout le monde était dans le même cas, ouvriers, autres occidentaux, etc.
Il y a aussi des gens qui vont bien (heureusement).
![Smile :)](./images/smilies/emoticon-0100-smile.gif)