Eviter de penser...
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Eviter de penser...
Je me rappelle quand j'etais enfant passer des heures à ne rien faire, allongé sur mon lit, à laisser mon esprit et mon imagination "vaquer" dans les méandres de mon cerveau...
Et voila qu'il y a quelque jours en discutant avec un ami, je prend conscience que je n'avais pas reproduit cela depuis des années... C'est a dire que j'ai beau être un glandeur, dans ma journée, il n'y a pas un seul moment où je ne fais rien, du moment ou je me reveille jusqu'au moment où je me couche, il n'y a pas un seul instant ou je laisse mon cerveau "se relacher et divaguer"... Je me reveille, je m'active sur mes taches quotidiennes, je mange en regardant une serie ou un film ou en discutant, je vais aux toilettes avec un livre ou une tablette, je met de la musique pour prendre ma douche, je dessine en ecoutant de la musique ou en regardant un film, même pour m'endormir, il faut qu'il y ait un film ou une serie qui tourne ou la radio, mais il n'y a pas un seul instant ou je m'assois ou m'allonge sur mon lit, je ne fais rien, et je decroche comme quand j'etais enfant...
Du coup je me suis forcé a le faire récemment, et bien ca fait vachement du bien!! ^^
Tout ca pour en venir à ces questions : Est-ce un mecanisme que j'ai mis en place pour m'eviter de penser, pour sortir des problèmes irrésolus de ma vie, est ce que je suis juste un mouton de panurge, est ce que je suis le seul crétin a faire ca, est-ce que certains d'entre vous se retrouvent dans ce genre de comportement ????
bref si oui, votre experience la dessus m'interesse que vous soyez HP ou non...
Et voila qu'il y a quelque jours en discutant avec un ami, je prend conscience que je n'avais pas reproduit cela depuis des années... C'est a dire que j'ai beau être un glandeur, dans ma journée, il n'y a pas un seul moment où je ne fais rien, du moment ou je me reveille jusqu'au moment où je me couche, il n'y a pas un seul instant ou je laisse mon cerveau "se relacher et divaguer"... Je me reveille, je m'active sur mes taches quotidiennes, je mange en regardant une serie ou un film ou en discutant, je vais aux toilettes avec un livre ou une tablette, je met de la musique pour prendre ma douche, je dessine en ecoutant de la musique ou en regardant un film, même pour m'endormir, il faut qu'il y ait un film ou une serie qui tourne ou la radio, mais il n'y a pas un seul instant ou je m'assois ou m'allonge sur mon lit, je ne fais rien, et je decroche comme quand j'etais enfant...
Du coup je me suis forcé a le faire récemment, et bien ca fait vachement du bien!! ^^
Tout ca pour en venir à ces questions : Est-ce un mecanisme que j'ai mis en place pour m'eviter de penser, pour sortir des problèmes irrésolus de ma vie, est ce que je suis juste un mouton de panurge, est ce que je suis le seul crétin a faire ca, est-ce que certains d'entre vous se retrouvent dans ce genre de comportement ????
bref si oui, votre experience la dessus m'interesse que vous soyez HP ou non...
Re: Eviter de penser...
Bonjour Leifa,
C'est tout à fait possible que tu aies mis en place ce fonctionnement pour éviter de penser....ou pas !
A mon avis, si arrêter de penser n'est pas l'objectif ce mécanisme, c'en est une conséquence.
Et on a tous, plus ou moins, plein plein plein de raisons pour se laisser dévider sa pensée.
A toi de comprendre les tiennes, qui te sont propres
C'est tout à fait possible que tu aies mis en place ce fonctionnement pour éviter de penser....ou pas !
A mon avis, si arrêter de penser n'est pas l'objectif ce mécanisme, c'en est une conséquence.
Et on a tous, plus ou moins, plein plein plein de raisons pour se laisser dévider sa pensée.
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Re: Eviter de penser...
Je ne sais pas, j'ai plutôt l'impression que nous sommes dans une époque où on consomme même le temps. J'entends par là qu'il faut à tout prix le rentabiliser, sinon, on n'a pas la conscience tranquille.
Alors, imagine, allongé sur son lit à ne rien faire...
Il faut toujours gagner du temps, ne pas le perdre et encore moins le prendre...
Le fait de laisser ton imagination et tes pensées défiler comme elles en ont envie, les laisser venir et repartir, te fait du bien et t'apaise,non? En tout cas, dans ton écrit, je n'y ai rien trouvé d'anxiogène, bien au contraire...
Alors, imagine, allongé sur son lit à ne rien faire...
Il faut toujours gagner du temps, ne pas le perdre et encore moins le prendre...
Le fait de laisser ton imagination et tes pensées défiler comme elles en ont envie, les laisser venir et repartir, te fait du bien et t'apaise,non? En tout cas, dans ton écrit, je n'y ai rien trouvé d'anxiogène, bien au contraire...
"Écrire, c'est ranger le bordel qu'on a dans sa tête...
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
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Re: Eviter de penser...
Je ne saurais mieux dire que sandrinef.
Leifa, puisque tu en appelle à nos expériences : j'ai également abandonné la rêverie, mais à une époque de ma vie où il me fallait à tout prix me protéger de mes pensées ce qui ne semble pas être ton cas.
Nonobstant, merci d'avoir évoqué le sujet. J'avais déjà retrouvé le chemin de la contemplation et de la méditation, mais la rêverie était restée au placard, je m'en vais l'en ressortir.
Leifa, puisque tu en appelle à nos expériences : j'ai également abandonné la rêverie, mais à une époque de ma vie où il me fallait à tout prix me protéger de mes pensées ce qui ne semble pas être ton cas.
Nonobstant, merci d'avoir évoqué le sujet. J'avais déjà retrouvé le chemin de la contemplation et de la méditation, mais la rêverie était restée au placard, je m'en vais l'en ressortir.
La réalité c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire.
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Re: Eviter de penser...
J'ai conservé cette pratique je dirai même qu'elle m'est indispensable. Tous les soirs pour m'endormir, les longues siestes du week-end aussi. Il me faut en général une bonne demi-heure pour m'endormir mais ce moment m'est aussi nécessaire que le sommeil. Je m'arrange également pour faire un maximum de trajets à pied (1h de marche c'est l'idéal). Le bus et le métro ne permettent pas bien la rêverie à mon goût (et en plus c'est bon pour la santé). J'ai eu une période MP3 pendant mes marches mais en fait il me gêne, pareil en salle de sport je préfère laisser mon esprit divaguer pendant que je m'agite sur le rameur ou le vélo.
Cela m'amène à une autre question : pourquoi suis-je incapable de laisser mes pensées divaguer assise sur mon canapé (il me faut un livre ou une conversation) à mon bureau (il me faut des blogs, chat et forum pour meubler ma glande). Les conditions sont soit allongée dans le noir, soit le corps en mouvement.
Cela m'amène à une autre question : pourquoi suis-je incapable de laisser mes pensées divaguer assise sur mon canapé (il me faut un livre ou une conversation) à mon bureau (il me faut des blogs, chat et forum pour meubler ma glande). Les conditions sont soit allongée dans le noir, soit le corps en mouvement.
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Re: Eviter de penser...
Leifa, j'ai l'impression qu'il y a comme une contradiction dans tes propos. On ne peut pas ne pas penser (ou alors dans certaines situations très précises, avec un certain entraînement, etc.). En étant sans cesse occupé, tu penses. En rêvassant "des heures à ne rien faire, allongé sur [t]on lit", tu penses aussi. Ce sont des modes de pensée différent, mais c'est toujours de la pensée.
Ce que tu ne fais peut-être pas pendant que tu es occupé (e ?), c'est gamberger, ruminer, broyer du noir, faire tourner toujours les mêmes boucles de pensées à tendance négative.
La gamberge, c'est inutile, ça nous pourrit l'état d'esprit, contrairement à une réflexion solide et cohérente qui peut nous aider à résoudre des problèmes. La rêverie, c'est utile aussi pour apporter un peu de détente dans tout ça, sans objectif, sans attente.
Je pinaille, peut-être, sans doute. Il parait que c'est ma spécialité... Mais il m'a semblé que la distinction était nécessaire. Qu'en dis-tu ?
Ce que tu ne fais peut-être pas pendant que tu es occupé (e ?), c'est gamberger, ruminer, broyer du noir, faire tourner toujours les mêmes boucles de pensées à tendance négative.
La gamberge, c'est inutile, ça nous pourrit l'état d'esprit, contrairement à une réflexion solide et cohérente qui peut nous aider à résoudre des problèmes. La rêverie, c'est utile aussi pour apporter un peu de détente dans tout ça, sans objectif, sans attente.
Je pinaille, peut-être, sans doute. Il parait que c'est ma spécialité... Mais il m'a semblé que la distinction était nécessaire. Qu'en dis-tu ?
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Re: Eviter de penser...
Kayeza, je suis d'accord avec toi, il ne s'agit que de modes de pensée differents, mais disons que si je n'occupe pas mon esprit avec une lecture une video ou de la musique en meme temps que l'activité principale que je pratique sur le moment, mon esprit divague sur tout et rien, le fait d'ecouter ou de voir ou lire en meme temps, fais que je reste concentré sur un sujet ou un domaine relativement precis...
Melvill, je pense aussi qu'il s'agit de patience, quelqu'un d'impatient aura probablement du mal a s'assoir et ne rien faire, quelqu'un de trop actif, incapable de s'arreter, ca va paraitre bizarre mais je suis incapable de supporter le debordement d'energie que j'ai lorsque je n'ai pas fumé, je ne me supporte pas lorsque je ne suis pas sous l'emprise de thc....
Le fait est que laisser mon esprit divaguer me fait du bien, mais des que j'en viens a penser à des sujets important dans ma vie, ma pensée fuit, je reviens sur terre, fini la reverie et retour au mecanisme habituelle, "pense pas, pas de question, occupe toi l'esprit "... on ne sent pas d'anxiété parceque je le vis bien, ca fait maintenant longtemps que je vis comme ca... mais je suis pleinement conscient qu'il s'agit d'une fuite de ma part, mais sans pour autant etre capable de sortir de ca....
Bref je suis pas la pour raconter ma vie mais voila pourquoi je suis interessé par l'experience des autres dans ce domaine, est ce qu'on s'en sort ou on se refait pas??....
Melvill, je pense aussi qu'il s'agit de patience, quelqu'un d'impatient aura probablement du mal a s'assoir et ne rien faire, quelqu'un de trop actif, incapable de s'arreter, ca va paraitre bizarre mais je suis incapable de supporter le debordement d'energie que j'ai lorsque je n'ai pas fumé, je ne me supporte pas lorsque je ne suis pas sous l'emprise de thc....
Le fait est que laisser mon esprit divaguer me fait du bien, mais des que j'en viens a penser à des sujets important dans ma vie, ma pensée fuit, je reviens sur terre, fini la reverie et retour au mecanisme habituelle, "pense pas, pas de question, occupe toi l'esprit "... on ne sent pas d'anxiété parceque je le vis bien, ca fait maintenant longtemps que je vis comme ca... mais je suis pleinement conscient qu'il s'agit d'une fuite de ma part, mais sans pour autant etre capable de sortir de ca....
Bref je suis pas la pour raconter ma vie mais voila pourquoi je suis interessé par l'experience des autres dans ce domaine, est ce qu'on s'en sort ou on se refait pas??....
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Re: Eviter de penser...
Ce n'est que mon avis mais:
Je pense que s'occuper afin "d'éviter de penser" est propre à presque tout le monde. Je vais m'expliquer : On dit souvent que l'ennui est le pire ennemi de l'homme (notamment en philosophie). Pour moi, l'ennui est le fait de se retrouver seul face à soi-même, de faire face à toutes les interrogations qu'un être humain peut avoir sur la mort, les mystères de la vie, sur ce que nous sommes, sur ce nous ressentons. C'est l'être contre le paraître, c'est l'intérieur contre l'extérieur, c'est le spirituel contre le matériel. Alors on évite à tout prix de « penser », en s'occupant de toutes les façons possibles : faire la fête, regarder un film, lire un livre, s'inscrire dans un club etc. Mais finalement, quand on fait quelque chose, on y prête que peu d'attention, en tout cas, toute notre attention n'est pas portée là dessus, on ne le vit que partiellement. Donc finalement, faire ça pour "éviter de penser", je pense que c'est relativement normal. Si on enferme quelqu'un dans un chalet perdu sans qu'il n'ait aucune possibilité de se distraire ni de sortir, il finirait vite fou.
Mais non, je ne me reconnais pas spécialement dans ce que tu décris. J'aime être en mouvement, faire des choses, mais ça ne m'évite pas de penser. Quoique je fasse, j'ai toujours des réflexions qui me traversent l'esprit, et il y a toujours un moment que je consacre à ne "rien faire" lorsque je dois réfléchir à quelque chose de très complexe, en m'enfermant dans une chambre pour réfléchir allongée sur un lit (ce qui finit rapidement en roupillon ).
Je pense que s'occuper afin "d'éviter de penser" est propre à presque tout le monde. Je vais m'expliquer : On dit souvent que l'ennui est le pire ennemi de l'homme (notamment en philosophie). Pour moi, l'ennui est le fait de se retrouver seul face à soi-même, de faire face à toutes les interrogations qu'un être humain peut avoir sur la mort, les mystères de la vie, sur ce que nous sommes, sur ce nous ressentons. C'est l'être contre le paraître, c'est l'intérieur contre l'extérieur, c'est le spirituel contre le matériel. Alors on évite à tout prix de « penser », en s'occupant de toutes les façons possibles : faire la fête, regarder un film, lire un livre, s'inscrire dans un club etc. Mais finalement, quand on fait quelque chose, on y prête que peu d'attention, en tout cas, toute notre attention n'est pas portée là dessus, on ne le vit que partiellement. Donc finalement, faire ça pour "éviter de penser", je pense que c'est relativement normal. Si on enferme quelqu'un dans un chalet perdu sans qu'il n'ait aucune possibilité de se distraire ni de sortir, il finirait vite fou.
Mais non, je ne me reconnais pas spécialement dans ce que tu décris. J'aime être en mouvement, faire des choses, mais ça ne m'évite pas de penser. Quoique je fasse, j'ai toujours des réflexions qui me traversent l'esprit, et il y a toujours un moment que je consacre à ne "rien faire" lorsque je dois réfléchir à quelque chose de très complexe, en m'enfermant dans une chambre pour réfléchir allongée sur un lit (ce qui finit rapidement en roupillon ).
- Joebar
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Re: Eviter de penser...
Par rapport à ce que j'ai souligné, je ne comprends pas où tu veux en venir ou qu'elle est la nécessite de faire autrement... Si ça va bien comme ça pourquoi vouloir trouver à se refaire, et si tu trouves du repos dans le fait de divaguer pourquoi ne pas le garder en plaisir, en repos justement ?Leifa a écrit : on ne sent pas d'anxiété parceque je le vis bien, ca fait maintenant longtemps que je vis comme ca... mais je suis pleinement conscient qu'il s'agit d'une fuite de ma part, mais sans pour autant etre capable de sortir de ca....
Bref je suis pas la pour raconter ma vie mais voila pourquoi je suis interessé par l'experience des autres dans ce domaine, est ce qu'on s'en sort ou on se refait pas??....
Leifa a écrit :Kayeza, je suis d'accord avec toi, il ne s'agit que de modes de pensée differents, mais disons que si je n'occupe pas mon esprit avec une lecture une video ou de la musique en meme temps que l'activité principale que je pratique sur le moment, mon esprit divague sur tout et rien, le fait d'ecouter ou de voir ou lire en meme temps, fais que je reste concentré sur un sujet ou un domaine relativement precis...
Bah c'est déjà formidable de savoir comment pouvoir se concentrer sur ce que l'on fait. Que ça soit par le calme ou une activité annexe de fond ou l'isolement ou que sais-je encore.
Des fois, à chercher des problèmes où il n'y en a pas, on se les crée...
"Ne vous en faites pas, le trac, cela viendra avec le talent" , Sarah Bernhardt.
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Re: Eviter de penser...
Bah la ou je veux en venir, c'est que c'est pas parceque que je le vis bien que ca règle mes problèmes, pour être clair même si c'est un gros bordel dans ma vie, je me prend pas la tête pour regler mes problemes, je les fuis en faisant autre chose, faire autrement serait en soi affronter les problèmes en face et les resoudre, mais je me sens enfermé dans ce mecanisme et incapable d'en sortir... donc est ce qu'on peut se sortir de ce bordel, ou est ce que je suis comme ca un point c'est tout?...
En même temps maintenant que j'y repense il est vrai que je ne me suis jamais vraiment donné la peine pour obtenir quoi que ce soit, j'ai toujours eu beaucoup de facilité pour atteindre mes objectifs, et à partir du moment ou un objectif me demandait un effort que j'estimais trop considerable, je lachais l'affaire... En fait je doit probablement être un lâche qui fuit ses problèmes, et mon objectif d'affronter les problemes en face est peut être encore qqchose qui demande un taux d'effort superieur a mon seuil d'acceptation...
ouuuuh ca commence a me piquer là!! arrête de penser!!!
En même temps maintenant que j'y repense il est vrai que je ne me suis jamais vraiment donné la peine pour obtenir quoi que ce soit, j'ai toujours eu beaucoup de facilité pour atteindre mes objectifs, et à partir du moment ou un objectif me demandait un effort que j'estimais trop considerable, je lachais l'affaire... En fait je doit probablement être un lâche qui fuit ses problèmes, et mon objectif d'affronter les problemes en face est peut être encore qqchose qui demande un taux d'effort superieur a mon seuil d'acceptation...
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- Léo
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Re: Eviter de penser...
BAh voilà, là dessus je suis assez d'accord (et je sais pas trop faire ça, ne pas gamberger bêtement...)Kayeza a écrit :Leifa, j'ai l'impression qu'il y a comme une contradiction dans tes propos. On ne peut pas ne pas penser (ou alors dans certaines situations très précises, avec un certain entraînement, etc.). En étant sans cesse occupé, tu penses. En rêvassant "des heures à ne rien faire, allongé sur [t]on lit", tu penses aussi. Ce sont des modes de pensée différent, mais c'est toujours de la pensée.
Ce que tu ne fais peut-être pas pendant que tu es occupé (e ?), c'est gamberger, ruminer, broyer du noir, faire tourner toujours les mêmes boucles de pensées à tendance négative.
La gamberge, c'est inutile, ça nous pourrit l'état d'esprit, contrairement à une réflexion solide et cohérente qui peut nous aider à résoudre des problèmes. La rêverie, c'est utile aussi pour apporter un peu de détente dans tout ça, sans objectif, sans attente.
Je pinaille, peut-être, sans doute. Il parait que c'est ma spécialité... Mais il m'a semblé que la distinction était nécessaire. Qu'en dis-tu ?
Après, Leifa peut-être que ce que tu ressens c'est une forme de "je devrais faire ceci au lieu de cela" (culpabilité trucmuche ?) alors qu'en fait, peut-être que tout va bien ou presque. Pour moi, la fuite dans les bidules est embêtante lorsqu'elle empiète sur les objectifs qu'on voudrait atteindre. Exemple "je dois trouver un boulot mais euh je ne sais pas trop comment, quoi, c'est compliqué en ce moment tout ça" et aussitôt je me précipite sur mon lit pour rêver ou mon écran pour pas penser que je dois m'occuper de ce problème... Là bah oui c'est embêtant...
Sinon s'agiter sans anxiété, passer d'un truc à un autre, outre le fait que ce soit très contemporain (comme dit plus haut) c'est pas un signe de mauvaise santé.
Qu'est ce qui te pose problème ? c'est balo comme question mais au fond as tu un problème qui t'embête vraiment ? Si tu parles de fuite, par rapport à quoi y penses-tu... tout ça tout ça.
Sinon, rêvasser, divaguer, rêver, je trouve ça formidable quand on arrive à le faire sans culpabiliser de rien faire parce que rêver n'est pas rien faire... Je ne suis pas très douée pour 'ne rien faire' tout en faisant rien, je gigote, je m'agite... Bon. Je sais que parfois c'est problématique mais cela dépend de la situation...
"Soudain, la jeune fille, le plus tranquillement du monde, entreprit de se curer le nez avec les doigts." Witold Gombrowicz
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Re: Eviter de penser...
Bah c'est un autre problème que le fait de devoir se mettre de la musique pour se concentrer sur une tâche.Leifa a écrit : pour être clair même si c'est un gros bordel dans ma vie, je me prend pas la tête pour regler mes problemes, je les fuis en faisant autre chose, faire autrement serait en soi affronter les problèmes en face et les resoudre
Sinon, perso, divaguer, penser pour se reposer ne me gênent pas. Pour me concentrer il me faut du calme parce que je n'arrive pas à faire abstraction de l'environnement. Ce n'est pas pour autant que je vais prendre mes problèmes de face ou les fuir. Je ne trouve pas de lien entre la manière de se concentrer et réagir face aux problèmes. Mais bon, je ne suis pas pro des comportements humains et je ne vois pas le lien avec la douance non plus
Peut être que le fond du problème diffère de la manière dont tu as présenté le sujet, du moins dans ce que j'en comprends.
[Edit]
Je crois que personne n'est figé, tout le monde peut évoluer.Leifa a écrit :donc est ce qu'on peut se sortir de ce bordel, ou est ce que je suis comme ca un point c'est tout?...
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Re: Eviter de penser...
éviter ses émotions ?
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.''Rebecca West
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Re: Eviter de penser...
Perso, c'est quand je ne vais pas bien (moralement) que je "prends" ce genre de fuites. Dans ces cas là, il faut que je me mette un reportage intéressant en même temps que je vais faire un jeu en même temps que j'appelle notre ami THC. Parfois, ça ne suffit pas et là c'est vraiment difficile de supporter ces pensées qui tournent.
Après, des pensées, des émotions comme le dit Amalia? Je ne sais pas mais le but est de faire taire.
Par contre, je ne pense pas que ce soit forcément être lâche que de fuir. Lorsque la défaite est certaine, c'est même de la sagesse de reculer. Quand je n'ai pas les ressources pour "résoudre" un problème, j'aime autant le fuir que de me faire mal à trop y penser.
Après, des pensées, des émotions comme le dit Amalia? Je ne sais pas mais le but est de faire taire.
Par contre, je ne pense pas que ce soit forcément être lâche que de fuir. Lorsque la défaite est certaine, c'est même de la sagesse de reculer. Quand je n'ai pas les ressources pour "résoudre" un problème, j'aime autant le fuir que de me faire mal à trop y penser.
Hay que bailar, hay que ser, con cada amanecer
He entendido eso, es el sol que me lo dijo
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Re: Eviter de penser...
oui éviter ses emotions aussi bien sûre ca reste sur le même principe! je suis personellement devenu assez insensible depuis bien des années... mais apparement ca se passe pas toujours comme ca...
mais contrairement a toi Joebar, je ne vois pas de difference, pour moi tout ca est lié il s'agit de "s'abrutir", ou de "s'occuper" le cerveau, dison qu'au moment ou je dessine, plutot que de me dire dans ma tête qu'est ce que je vais faire demain, est ce que j'ai pensé a faire ca, ou j'ai oublier de demander ca a Truc ou a bidule, je vais ne penser quasiment a rien d'autre que mon dessin et le film ou la musique que j'ecoute en même temps, je ne me suis jamais demandé si c'etait vraiment pour m'aider a me concentrer ou pas, je l'ai fait naturellement et je suis habitué a le faire, mais ca rentre dans le cadre de "j'occupe mon temps "libre" (selon moi il ne devrait pas l'être) en faisant quelque chose qui m'interesse plus que mes obligations" "j'occupe mon cerveau pour ne pas penser à ces questions qui nécessitent une réponse!!"
Encore une foi c'est la fuite devant un problème...
bref peut être que je me fais des "films" mais je sens que si je vais voir un psy il va s'amuser!!
c'est exactement ca, c'est quelquechose qui m'empêche d'avancer, je le sens sans pour autant y prêter attention... et je remet toujours a plus tard même les choses les plus simples qui pourraient être faites en 10 secondes si ca m'embête de le faire parceque je fais quelque chose de plus interessant, je repousse jusqu'a atteindre la limite voire souvent la depassant... et c'est quelque chose qui en soi me "bouffe la vie", mais je suis incapable de sortir de ce shémaLéo a écrit :
Après, Leifa peut-être que ce que tu ressens c'est une forme de "je devrais faire ceci au lieu de cela" (culpabilité trucmuche ?) alors qu'en fait, peut-être que tout va bien ou presque. Pour moi, la fuite dans les bidules est embêtante lorsqu'elle empiète sur les objectifs qu'on voudrait atteindre. Exemple "je dois trouver un boulot mais euh je ne sais pas trop comment, quoi, c'est compliqué en ce moment tout ça" et aussitôt je me précipite sur mon lit pour rêver ou mon écran pour pas penser que je dois m'occuper de ce problème... Là bah oui c'est embêtant...
mais contrairement a toi Joebar, je ne vois pas de difference, pour moi tout ca est lié il s'agit de "s'abrutir", ou de "s'occuper" le cerveau, dison qu'au moment ou je dessine, plutot que de me dire dans ma tête qu'est ce que je vais faire demain, est ce que j'ai pensé a faire ca, ou j'ai oublier de demander ca a Truc ou a bidule, je vais ne penser quasiment a rien d'autre que mon dessin et le film ou la musique que j'ecoute en même temps, je ne me suis jamais demandé si c'etait vraiment pour m'aider a me concentrer ou pas, je l'ai fait naturellement et je suis habitué a le faire, mais ca rentre dans le cadre de "j'occupe mon temps "libre" (selon moi il ne devrait pas l'être) en faisant quelque chose qui m'interesse plus que mes obligations" "j'occupe mon cerveau pour ne pas penser à ces questions qui nécessitent une réponse!!"
Encore une foi c'est la fuite devant un problème...
bref peut être que je me fais des "films" mais je sens que si je vais voir un psy il va s'amuser!!
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Re: Eviter de penser...
Quand le problème est émotionnel (ce qui est plutôt rare pour moi maintenant je me considere blindé), quand ca déborde, c'est complètement ingérable, il est impossible de penser à autre chose que ce problème. Et là même notre trio d'enfer "thc-film-jeu" ou tout autre abrutisseur de cerveau est incapable d'occuper suffisamment l'esprit....xav'l'truisme a écrit :Perso, c'est quand je ne vais pas bien (moralement) que je "prends" ce genre de fuites. Dans ces cas là, il faut que je me mette un reportage intéressant en même temps que je vais faire un jeu en même temps que j'appelle notre ami THC. Parfois, ça ne suffit pas et là c'est vraiment difficile de supporter ces pensées qui tournent.
Après, des pensées, des émotions comme le dit Amalia? Je ne sais pas mais le but est de faire taire.
Par contre, je ne pense pas que ce soit forcément être lâche que de fuir. Lorsque la défaite est certaine, c'est même de la sagesse de reculer. Quand je n'ai pas les ressources pour "résoudre" un problème, j'aime autant le fuir que de me faire mal à trop y penser.
Là oui il est necessaire de fuir, mais fuir un probleme, pas parce qu'il est insurmontable mais juste parce que ca m'emmerde d'aller m'en occuper... (pardonner moi l'expression)
En gros c'est comme si j'etais largement satisfait d'avoir la solution, mais j'ai pas envie de me donner la peine d'aller l'appliquer...
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Re: Eviter de penser...
Leifa, je dessine aussi tiens mais alors quelle galère parfois pour rester assise... se concentrer... Autant parfois cette agitation (se relever toutes les 5 minutes, regarder autre chose, marcher un peu, etc) participe au bon déroulement du travail en cours autant quand je me sens en "panne sèche" pour plein de raisons que je ne développerais pas là parce que hors sujet, trop long, je m'en veux, je m'énerve... Bref... Tout est relatif et fonction de ce qui arrive aussi... Et Joebar a raison quand il dit que personne n'est figé. Rien n'est figé non plus... C'est le moment/l'instant qui semble parfois figé, gluant... Au fond il arrive que l'on trouve tel instant, telle durée interminable... on essaye d'habiter cette durée, ce temps mais ça ne marche pas...et puis à l'interminable moment succèdera un autre moment plus créatif, plus actif... Je ne dis rien de fou là... C'est à la limite de la tautologie je crois
Pour l'abrutissement puisque tu as l'air d'orienter ton soucis de fuite vers cette option... encore une fois tout dépend de ce qui se passe dans ta vie. Es-tu en péril ? As-tu des amis ? en gros, est-ce que ça va bien ou mal... C'est difficile d'être satisfait je comprends... peut-être que c'est pure insatisfaction ? dans le sens où tu as l'impression que ce n'est jamais assez bien ? je sais pas... ça peut aussi être une curiosité, un appétit insatiable ??? Que sais-je ? comme disait l'autre
Pour se bouger, si c'est cela qui t'embête, je n'ai pas trop de conseils... Je peux te parler de mes incapacités à me prendre en main en perdant mon temps... Je sais que l'urgence m'a toujours sortie de tout ça.... c'est loin d'être confortable mais pour l'instant c'est comme ça avec depuis peu un début de stabilisation en cours pour éviter, justement, la désagréable sensation d'être en fuite... Pour le psy, ça peut aider. Mais c'est looooong parce que ça dépend de soi... donc le soi étant loooong à la détente parfois hein...
Pour l'abrutissement puisque tu as l'air d'orienter ton soucis de fuite vers cette option... encore une fois tout dépend de ce qui se passe dans ta vie. Es-tu en péril ? As-tu des amis ? en gros, est-ce que ça va bien ou mal... C'est difficile d'être satisfait je comprends... peut-être que c'est pure insatisfaction ? dans le sens où tu as l'impression que ce n'est jamais assez bien ? je sais pas... ça peut aussi être une curiosité, un appétit insatiable ??? Que sais-je ? comme disait l'autre
Pour se bouger, si c'est cela qui t'embête, je n'ai pas trop de conseils... Je peux te parler de mes incapacités à me prendre en main en perdant mon temps... Je sais que l'urgence m'a toujours sortie de tout ça.... c'est loin d'être confortable mais pour l'instant c'est comme ça avec depuis peu un début de stabilisation en cours pour éviter, justement, la désagréable sensation d'être en fuite... Pour le psy, ça peut aider. Mais c'est looooong parce que ça dépend de soi... donc le soi étant loooong à la détente parfois hein...
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Re: Eviter de penser...
Je pense, leifa, que ton post de départ aurait eu intérêt à être plus explicite.
Car tu nous parlais de rêveries, de flot de pensées, mais il me semble que c'était pour en venir à autre chose.
Cela aurait été bien pour nous que tu sois plus clair dès le départ.
Car tu nous parlais de rêveries, de flot de pensées, mais il me semble que c'était pour en venir à autre chose.
Cela aurait été bien pour nous que tu sois plus clair dès le départ.
"Écrire, c'est ranger le bordel qu'on a dans sa tête...
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
Re: Eviter de penser...
Il y a le fantasme de "dé-penser", qui m'a concernée à une époque : quand le contenu de la pensée est douloureux, ou quand le fait de penser creuse dans le cerveau une saillie à la lame chauffée à blanc.
Cette pensée fait mal, la produire fait mal.
Et puis il y a, de façon plus pragmatique, l'envie de canaliser ce mental éparpillé. Et là, on peut être tenté de l'occuper, par la fixation sur une tâche, même en toile de fond.
Que penses-tu de cette distinction ?
Cette pensée fait mal, la produire fait mal.
Et puis il y a, de façon plus pragmatique, l'envie de canaliser ce mental éparpillé. Et là, on peut être tenté de l'occuper, par la fixation sur une tâche, même en toile de fond.
Que penses-tu de cette distinction ?
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Re: Eviter de penser...
je sais que je m'eparpille un peu partout quand je parle, le fait de parler de cette situation de ne plus s'adonner a des rêveries comme quand j'etais enfant, a été le declic qui m'a mené à cette reflection sur mon comportement quotidien, voilà pourquoi j'ai entammé le sujet comme ca, et a vrai dire au fur et à mesure du developpement de l'idée par écrit d'autre liens sont apparus dans ma tête... promis je ferais plus attention....
cela me rejoint totalement, et c'est bien cela qui me fait peur, que ce soit trèèèèèèèèèèèès looooooooooonnnnnnnnnnnnng, j'aimerais vraiment sortir de ca, mais en même temps je sais que ca fait parti integrante de moi.... bref...Léo a écrit :Pour se bouger, si c'est cela qui t'embête, je n'ai pas trop de conseils... Je peux te parler de mes incapacités à me prendre en main en perdant mon temps... Je sais que l'urgence m'a toujours sortie de tout ça.... c'est loin d'être confortable mais pour l'instant c'est comme ça avec depuis peu un début de stabilisation en cours pour éviter, justement, la désagréable sensation d'être en fuite... Pour le psy, ça peut aider. Mais c'est looooong parce que ça dépend de soi... donc le soi étant loooong à la détente parfois hein...
je suis curieux, peut tu developper cette histoire de "dé-penser" ?cléo a écrit :Il y a le fantasme de "dé-penser", qui m'a concernée à une époque : quand le contenu de la pensée est douloureux, ou quand le fait de penser creuse dans le cerveau une saillie à la lame chauffée à blanc.
Cette pensée fait mal, la produire fait mal.
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Re: Eviter de penser...
La tu me parles du complexe de la page blanche associé à ton incapacité a rester concentrer?Léo a écrit :Leifa, je dessine aussi tiens mais alors quelle galère parfois pour rester assise... se concentrer... Autant parfois cette agitation (se relever toutes les 5 minutes, regarder autre chose, marcher un peu, etc) participe au bon déroulement du travail en cours autant quand je me sens en "panne sèche" pour plein de raisons que je ne développerais pas là parce que hors sujet, trop long, je m'en veux, je m'énerve... Bref...
si c'est le cas tout ce que je peux te dire c'est que si t'as pas déjà dans ta tête une idée de ce que tu va dessiner, ca sert a rien de commencer à dessiner, il y a peu de chance que quelque chose de bon en sorte, tu vas justement très vite t'impatienter parceque tu n'aboutis à rien ou pas grand chose et tu vas complexer... par contre si ta déjà en tête une idée qui te botte, je pense que tu auras plus de facilité à rester concentrée car tu sera motivée... et si tu n'arrive pas à faire ce que tu imagines, il faut recommencer encore et encore jusqu'a y arriver... (j'associe ca bcp à un comportement obsessionnel, s'acharner jusqu'a arriver a coller ton idée sur papier...)
Re: Eviter de penser...
Leifa a écrit :je suis curieux, peut tu developper cette histoire de "dé-penser" ?cléo a écrit :Il y a le fantasme de "dé-penser", qui m'a concernée à une époque : quand le contenu de la pensée est douloureux, ou quand le fait de penser creuse dans le cerveau une saillie à la lame chauffée à blanc.
Cette pensée fait mal, la produire fait mal.
Le fantasme de se vider de toute pensée : comme débobiner, débiner...dé-penser
(Je crois que le concept a été initié par Racamier a propos des schizophrènes, mais je le reprends ici car il m'a toujours paru éloquent).
Quand on est plein de trop, il faut vider.
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Re: Eviter de penser...
Penser la non pensée... Le concept a juste 2500 ans, c'est loin d'être nouveau.
Je crois pas mal de faire la part des choses entre ruminations mentales / pensées anxiogènes, et les pensées qui tiennent de la rêverie plus agréable.
Je crois pas mal de faire la part des choses entre ruminations mentales / pensées anxiogènes, et les pensées qui tiennent de la rêverie plus agréable.
"Il est inutile d'être parfait, il faut seulement s'engager et mettre ses actions en cohérence avec ses valeurs" Brené Brown
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Re: Eviter de penser...
Passer du petit vélo dans la tête à... faire du vélo... bon ok, pardon
Je pense au vide... soudain. Et je pense à Li Tseu qui a écrit le "Vrai Classique du Vide Parfait"... bon je promets d'ouvrir mon livre demain ou un peu plus tard et de poster un extrait pertinent... Après, je ne pratique rien de tel. Le vide en tant que vide m'angoisse, je crois. Cela est peut-être culturel aussi... à creuser... le vide ? En revanche, j'ai besoin de vide dans l'espace de ma page de dessin (en lien avec l'équilibre sans doute et cela je ne peux pas l'expliquer, c'est 'instinctif' si je puis dire)
La pensée qui fait mal... et bien cela me renvoie à une période de ma vie : l'adolescence... puisque cela s'appelle comme ça... J'avais mal quand je pensais mais je doute que cela fut de la pensée parce que pour moi penser=raisonner=construire... peu importe la manière dont arrivent les idées, les images hein mais je pense que penser ne doit pas faire mal sinon c'est que c'est autre chose. je chipote un peu
Disons que ce que je ressentais, à cette époque, était de l'ordre de l'assaut dans la tête, sans lasso pour attraper les idées de la pensée... et c'était angoissant et là oui je m'abrutissais pour éviter de 'penser' et éviter de ressentir. Je m'étais aménagée des espaces dans lesquels cette pensée pouvait se poser. C'était la nuit. Heureusement qu'il y avaient ces moments de répit... C'est là que j'ai commencé à écrire, dessiner, écouter la radio des nuits durant. ça pouvait donc être constructif.
Actuellement c'est autre chose. J'ai cessé de m'abrutir violemment depuis longtemps (ne pas manger/trop manger, ne pas dormir, fumer des choses etc) parce que ça m'a mis en danger et donc bon... le danger à un moment, je ne sais pas, il a fallu passer à autre chose. Ma vie a changé aussi. J'ai rencontré des gens chouettes et tout cela m'a aidée à canaliser une partie de ce qui me faisait souffrir. Tout n'est pas encore canalisé... Je me demande encore comment faire la part des choses entre fonctionnement et schémas/automatismes à revoir...
On peut difficilement catégoriser/ranger tout ce qui nous fait fonctionner... On m'a dit 'fais des listes' pour faire le tri... j'avoue que cela me renvoie vite à un grand vide... faire des listes m'est impossible. Je peux faire une liste de courses mais pas une liste de ce qui va ou non dans ma vie...
Je pense au vide... soudain. Et je pense à Li Tseu qui a écrit le "Vrai Classique du Vide Parfait"... bon je promets d'ouvrir mon livre demain ou un peu plus tard et de poster un extrait pertinent... Après, je ne pratique rien de tel. Le vide en tant que vide m'angoisse, je crois. Cela est peut-être culturel aussi... à creuser... le vide ? En revanche, j'ai besoin de vide dans l'espace de ma page de dessin (en lien avec l'équilibre sans doute et cela je ne peux pas l'expliquer, c'est 'instinctif' si je puis dire)
La pensée qui fait mal... et bien cela me renvoie à une période de ma vie : l'adolescence... puisque cela s'appelle comme ça... J'avais mal quand je pensais mais je doute que cela fut de la pensée parce que pour moi penser=raisonner=construire... peu importe la manière dont arrivent les idées, les images hein mais je pense que penser ne doit pas faire mal sinon c'est que c'est autre chose. je chipote un peu
Disons que ce que je ressentais, à cette époque, était de l'ordre de l'assaut dans la tête, sans lasso pour attraper les idées de la pensée... et c'était angoissant et là oui je m'abrutissais pour éviter de 'penser' et éviter de ressentir. Je m'étais aménagée des espaces dans lesquels cette pensée pouvait se poser. C'était la nuit. Heureusement qu'il y avaient ces moments de répit... C'est là que j'ai commencé à écrire, dessiner, écouter la radio des nuits durant. ça pouvait donc être constructif.
Actuellement c'est autre chose. J'ai cessé de m'abrutir violemment depuis longtemps (ne pas manger/trop manger, ne pas dormir, fumer des choses etc) parce que ça m'a mis en danger et donc bon... le danger à un moment, je ne sais pas, il a fallu passer à autre chose. Ma vie a changé aussi. J'ai rencontré des gens chouettes et tout cela m'a aidée à canaliser une partie de ce qui me faisait souffrir. Tout n'est pas encore canalisé... Je me demande encore comment faire la part des choses entre fonctionnement et schémas/automatismes à revoir...
On peut difficilement catégoriser/ranger tout ce qui nous fait fonctionner... On m'a dit 'fais des listes' pour faire le tri... j'avoue que cela me renvoie vite à un grand vide... faire des listes m'est impossible. Je peux faire une liste de courses mais pas une liste de ce qui va ou non dans ma vie...
à cela je dis : oui. J'y pense... et puis j'oublie... et j'y repense etc etc...Zyghna a écrit : Je crois pas mal de faire la part des choses entre ruminations mentales / pensées anxiogènes, et les pensées qui tiennent de la rêverie plus agréable.
"Soudain, la jeune fille, le plus tranquillement du monde, entreprit de se curer le nez avec les doigts." Witold Gombrowicz
Re: Eviter de penser...
Dé-penser, le terme introduit par Racamier, se comprend comme "penser à rebours". Mais je ne l'ai pas étudié et ne peux en dire plus.