histoire d'une déscolarisation

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Malina
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Malina »

Tu as raison je m'égare. Je peux éditer mon message s'il faut.

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Kayeza
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Kayeza »

T'inquiète pas... C'est juste pour maintenir une certaine lisibilité mais on n'est pas non plus des pourfendeurs acharnés du hors-sujet. D'autant plus, comme je le disais, qu'il peut être difficile de compartimenter ce qu'on dit quand tout se tient.
Après, si vous avez envie de vous exprimer sur l'école d'une façon qui ne rentre dans le cadre d'aucun des sujets précités, on peut réfléchir à la création d'un nouveau fil de discussion (peut-être en mp pour ne pas flooder ici).
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Invité

Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Invité »

Mais est-ce vraiment une injustice que de chercher à éduquer son enfant, de la façon qui paraît la plus juste pour lui, la plus saine, la plus adéquate ? Je ne crois pas.
Évidemment, non.

Et, effectivement, ce n'est pas parce-que certains ont faim qu'il faut arrêter de manger.

Ce que je dis n'est qu'un constat amer : ceux qui font le choix d'une alternative pour leurs enfants sont ceux qui sont riches (éclairés, réfléchis, ouverts, curieux, etc).

Et ceux qui restent ne font pas le choix de rester, ils sont là. Le système part en sucette, les plus malins fuient. C'est la fin définitive d'un ascenseur social déjà bien malmené.

Lorsque j'étais en classe Freinet, j'étais avec des enfants issues de familles très favorisées (intellectuellement, je ne parle pas d'argent quand je dis riche ou pauvre ici) et avec les enfants immigrés de mon village dont les parents n'avaient aucune idée du système, ils n'avaient pas le choix.
Les autres ne voulaient surtout pas mettre leurs rejetons dans cette classe.

Voilà, ce sont ces choses-là qui me font de la peine, c'est injuste, le meilleur c'est toujours pour les mêmes. Tant mieux, j'en ai bénéficié.
Tant pis pour les autres.
Moi ça me touche.

Encore une fois, ce qui me fait mal, c'est que toi, moi, on a en main des solutions pour que nos propres enfants soient au mieux,
alors que le mieux devrait être pensé, élaboré, pour qu'un maximum de jeunes en profitent.
Pas juste le tien, le mien....

Tu comprends ?

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clairphénix
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par clairphénix »

Quels témoignages sur ce post. Madeleine, je vais essayer de t'apporter des informations supplémentaires avec ce que nous avons vécu. Ma grande n'est à ce jour pas diagnostiquée précoce (elle a saboté le test, elle n'était pas prête). En MS, elle n'allait pas bien mais ne nous disait rien. C'est une de ses copines qui un jour a dit à sa maman: " tu sais, A. se fait taper tout les jours à l'école". Dois-je vous décrire l'effet d'une telle nouvelle sur nous?? Il a fallu mettre A. en confiance et l'interroger de nombreuses fois pour connaitre la vérité au compte goutte. Cela faisait 2 mois qu'elle subissait un véritable harcèlement, et dans la cours de récréation elle se prenait des coups tout les jours.
Nous avons rencontré l'équipe enseignante: c'est de la faute de votre fille, elle veut toujours être la première à répondre donc elle agace les autres. Un discours fermé et incompréhensible.
Nous avons donc décidé, en novembre, de scolariser notre fille à la maison (elle avait 4ans 1/2 donc aucun compte à rendre) puisque j'étais en congé maternité.
Ma fille a recommencé à sourire, à vivre. ça lui a fait un bien fou. Entretemps nous avons changé de région, elle a donc repris une scolarité "classique" dès la GS, elle est en CE2 actuellement mais les soucis n'ont pas disparus.
Aujourd'hui, nous sommes de nouveau face à une situation difficile pour nos deux filles (harcèlement et violence pour la grande/ incompréhension et stigmatisation des instits pour la petite qui se met en situation d'échec scolaire). La décision est prise, nos deux filles changent d'école à la rentrée prochaine (elles attendent ce changement avec impatience). Mais si les problèmes réapparaissent, la question de la scolarité à la maison se reposera.
Je suis moi-même prof dans le secondaire et vois à quel point la différence effraie certaines personnes.

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Zyghna
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Zyghna »

J'ai beau savoir que cela existe, cela me sidèrera toujours de lire des témoignages comme le tien clairphenix. Comment des adultes, qui ont la charge d'enfants, peuvent ils les abandonner à la violence et en plus légitimer cette dernière.
Je pense que la déscolarisation est d'autant plus présente dans nos esprits que nous avons pu nous mêmes vivre de telles situations et que nous savons à quel point cela peut être handicapant dans la construction de notre identité, de notre relation aux autres et au monde.
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madeleine
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par madeleine »

Merci à tous pour les témoignages qui enrichissent la réflexion de chacun :-)

J'avoue être un peu submergée par la tâche et courir encore plus que d'habitude paradoxalement :D , et avoir moins de temps pour le forum tout de suite. Ça va s'organiser ...

Nous n'avions pas vraiment planifié ni réellement pris la mesure de ce que signifie l'Instruction en famille, mais c'est une aventure qui mobilise beaucoup de créativité et de remises en question, et qui est passionnante.

Heureusement, les débuts ont coïncidé avec les vacances scolaires, ce qui m'a permis de m'appuyer sur le Centre de Loisirs, et justifier l'absence momentanée de "travail scolaire" ; de potasser à fond aussi la documentation fournie par LEDA, les sites internet qui traitent des apprentissages, rencontrer les familles IEF (instruction en famille) de mon coin de pays, et observer mon petit garçon.

Et de toucher du doigt cette évidence : enseigner c'est peut-être juste répondre à l'envie de savoir, et ça demande un sacré engagement des deux parties !

Toutefois le premier et heureux bénéfice de cette sortie d'école c'est de "décroqueviller" mon fils et de le voir sortir de la déprime ; les automatismes de défense et de gestion du stress s'amenuisent aussi, il s'autorise une certaine liberté et un meilleur aplomb avec les autres enfants.

Je tâtonne avec les méthodes, je me heurte encore à mes propres limites et à mon vécu, mais cette opportunité de découverte et de révision des savoirs de base est fabuleuse. Comme mon fils lit beaucoup et se passionne pour l'histoire, je mets l'accent sur les maths - dont il est si facile de dégoûter les enfants - et nous jouons actuellement avec les nombres, les différents ensembles et les figures géométrique que forment les opérations. Il est encore très difficile pour mon fils de faire des opérations sans se rendre malade à l'idée de faire une faute, et donc de s'amuser vraiment avec les nombres, mais on va persévérer :-) . Il y a un chapitre génial dans le livre de Daniel Tammet "L'éternité dans une heure", sur les tables de multiplication, et la manière dont elles peuvent être mémorisées, qui m'a donné l'idée de faire une "composition" géante au mur avec les réseaux multiplicatifs. On verra ce que ça finira par donner :-)

Cette aventure nous oblige en tous cas tous les trois à sortir des stéréotypes plus ou moins confortables du fonctionnement familial, ce qui ne se fait pas sans heurts. Et, petit point de pression supplémentaire, je dois contacter demain la personne en charge du contrôle effectué par l'Inspection Académique, et dont le rôle est de vérifier que nous délivrons bien une instruction à notre moustique ; rien que l'idée me met sur la défensive :worried:

De cette rencontre peuvent sortir bien des pistes utiles, toutefois, ainsi que du compte-rendu de la psychomotricienne que nous attendons pour début juin. Je reviendra donc vous raconter cela !
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Kayeza »

Ça sent la révolution, tout ça... Sans doute une phase un peu difficile à passer mais, comme tu le dis, riche aussi de toutes ces nouveautés et de ces changements. Laissez-vous le temps de prendre vos marques - vous vivez une situation inhabituelle et non préparée, vous avez le droit de tâtonner... Et puis vous avez LEDA et les autres, n'hésite pas à les solliciter pour te coacher dans le contact avec l'inspecteur. Certains peuvent être de vraies plaies, d'après les témoignages que j'ai lus. Mais bon, ce sont des êtres humains aussi, produits d'un système, et vos choix remettent tout en question. Pas étonnant qu'ils puissent se sentir menacés et devenir limite agressifs parfois.
Courage et continue à nous tenir au courant quand tu pourras !
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Doonarrala »

J'ai hésité à créer un nouveau sujet, et puis je me suis dit que les informations que je souhaite transmettre conviendraient bien ici.

Tout d'abord, l'histoire d'une déscolarisation racontée par un jeune adolescent de 13 ans, qui permet de mettre en relief sa manière d'apprendre (approche par le sens, le pragmatisme, et l'intégration des connaissances en lien avec toutes les composantes de la vie telle qu'elle est vécue et perçue; on apprend quand le besoin d'apprendre est suscité, et quand on a le contrôle sur ce qu'on apprend; recherche permanente d'une cohérence d'ensemble)

[BBvideo]http://www.youtube.com/watch?v=h11u3vtcpaY[/BBvideo]

Il vous est possible de sous-titrer les vidéos en français.

Autre discours, cette fois de la part d'un adulte, enseignant, toujours à propos de la déscolarisation; une déscolarisation organisée et monitorée grâce à la création d'une communauté éducative:

North Star: self directed learning

Évidemment chaque pays a ses contraintes administratives et lois, et ce qui est réalisable dans l'un ne l'est pas forcément tel quel dans l'autre. Des adaptations sont alors nécessaires.
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par madeleine »

C'est pour nous la fin de l'histoire. La déscolarisation a été une étape fabuleuse, synchrone avec toutes les révolutions entamées cet hiver, ça été très formateur pour notre fils comme pour nous de remettre en question les "évidences" scolaires et éducatives.
Toutefois ...
C'était tout simplement pas possible financièrement de continuer comme ça ; et puis c'était pas simple à assumer comme statut pour Jo ; un peu trop de "pas comme les autres" ...
Riche de tout ça, on l'a inscrit dans une toute petite école à classe unique, pédagogie montessori, village voisin par chance, fondée sur l'association et l'implication des parents.
Du coup le cercle de ses copains s'est élargi aux petits non-sco du village, aux copains de l'ancienne école et à ceux de la nouvelle ^-^
Au delà de notre expérience personnelle, permettre à son enfant de questionner la validité du modèle scolaire dominant, d'éprouver ses motivations et ses talents, de constater que ses parents font passer son intérêt avant la pression de conformité, sont à ses côtés et à son écoute et font confiance à ses capacités, c'est une expérience qui devrait enrichir toute scolarité, même si ce n'est que pour un trimestre.
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Melvill »

Merci Madeleine d'avoir partagé l'expérience. Ton fils sait qu'il peut te faire confiance quand il est en difficulté face au système, effectivement c'est un point essentiel quel que soit la suite.
Tu nous racontera la Montessori ?
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par madeleine »

Oki :)
Quand on aura un peu de recul (genre aux vacances parce que là, avec ma reprise d'études, j'ai plus le temps …)
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Grabote »

merci Madeleine d'avoir ouvert ce topic et d'y partager ton expérience,

merci Doonarrala , pour la vidéo.

Je suis en plein questionnement sur ce sujet.

Ma fille de 11 ans vient d'entrer au collège et depuis , je pense de plus en plus à
comment la sortir de là ??
Zyghna a écrit :Je pense que la déscolarisation est d'autant plus présente dans nos esprits que nous avons pu nous mêmes vivre de telles situations et que nous savons à quel point cela peut être handicapant dans la construction de notre identité, de notre relation aux autres et au monde.
Exactement et en plus ça ne s'est pas arrangé depuis l'époque !!

Est ce que vous avez des pistes à me conseiller pour construire une alternative ?

Je pense au CNED, bien sur, mais elle a pas envie d'être toute seule et je vois pas pour l'instant avec qui d'autre on pourrait essayer.
Je pense aussi à essayer de négocier quelque chose avec le collège, je connais une jeune musicienne qui a réussit à obtenir un aménagement pour pouvoir continuer à progresser dans ce domaine.
C'est pour ça que j'envisage de tester ma fille, j'me dis que si c'est + ça m'aidera à monter un projet et à argumenter.

Est ce que vous connaissez des sites ressources, ou des assos, ou des réseaux en ligne ou ....

merci d'avance , je suis preneuse de tout
car j'ai envie que ma fille continue d'être "heureuse et en bonne santé"

(on a eu de la chance en primaire: milieu rural, classe multi niveau, faible effectif, instit jeune et motivée ...)
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Kayeza
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Kayeza »

Je suis tombée aujourd'hui sur un article sur ce sujet : "Témoignage : mes enfants ne sont pas scolarisés".
"Outre l'école à l'école et l'école à la maison, il existe une autre voie, celle du "unschooling", qui consiste à ne pas envoyer son enfant à l'école, mais à ne pas lui faire classe à la maison. Surprise par cette découverte, Clara Bellar a décidé d'enquêter et en a tiré un passionnant documentaire. - Clara Bellar est une actrice et réalisatrice de cinéma française et une chanteuse. Elle a réalisé le documentaire "Etre et devenir"."

Et une vidéo de 22 minutes : "André Stern, Je ne suis jamais allé à l'école".
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invité123

Re: histoire d'une déscolarisation

Message par invité123 »

Je remonte le sujet de manière un peu inutile, mais je voulais vous remercier pour cette discussion passionnante.

C'est un sujet qui m’intéresse énormément. Et même si pour beaucoup de raisons je ne pense pas avoir d'enfant un jour, j'ai beaucoup pensé à quel type d'éducation je voudrais pour mon enfant. Et cela fait de nombreuses années que j'en étais arrivé à la conclusion que si j'en avais les moyens et la disponibilité, je voudrais vraiment essayer une éducation en dehors de l'école traditionnelle.

Trop de témoignages ici fond froid dans le dos. Je ne pense pas que je serais capable de bien vivre le fait de confier un enfant à des enseignants inconnus et surtout le livrer à tous ses enfants effrayants (sans vouloir dire du mal des enseignants ou des enfants :)).

Blanche-Louise
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Blanche-Louise »

Merci Invité 123 d'avoir remonté ce sujet.

Madeleine, comment se passe la scolarité de tes filles dans l'école Montessori ?

Tout ça me turlupine au plus haut point...merci !!

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madeleine
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par madeleine »

Hello Blanche-Louise :)
Mon fils aura passé deux ans fabuleux à l'école des Roseaux. Il devra - à mon avis - beaucoup de sa capacité de résilience aux méthodes éducatives pratiquées par l'enseignante. Et même si tout n'est pas parfait, le respect du rythme, des compétences et des difficultés de chacun n'est pas un vœux pieux.Dans le privé comme dans le public, et tout particulièrement au primaire, l'engagement concret de l'enseignant est primordial - bien plus au fond que les méthodes affichées. La richesse des apprentissages en classe unique est également irremplaçable, surtout pour un enfant unique comme le nôtre.
Le collège se profile, et c'est pour nous rassurant de savoir que, si le collège que nous avons choisi n'est pas "en phase" avec Jo pour toutes sortes de raisons, la scolarisation à domicile reste une option gérable. Nous sommes restés dans le réseau "non-sco", entre autres à cause des amitiés nouées en 2014, et de la richesse des échanges entre parents aussi.
Je trouve mon fils mieux armé désormais, plus confiant et plus souple - même si je me doute que ça n'ira pas sans heurts au collège … mais qui vivra verra :) Il connait mieux ses limites et celles des autres. Et il aura acquis cette connaissance primordiale sans se faire humilier, c'est beaucoup.
Si tu peux offrir cette chance à tes filles, n'hésite pas :)
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Blanche-Louise »

Hello Madeleine,

Merci pour ta réponse... qui va renforcer mon "turlupinage" :D
Depuis le départ je pensais qu'une école Montessori serait la plus adaptée à ma grande, mais rien près de chez nous.
Je ne reviens pas sur les soucis qu'elle a rencontré à l'école.
Et cette année, enfin ! Une école Montessori ouvrira ses portes pour la rentrée 2016, pas trop loin, classe unique, pour la 1er rentrée, ils prendront jusqu'à 8 ans, mais ensuite, que les petits, et l'école couvrira maternelle/primaire et 6ème. Donc c'est genre maintenant ou jamais...
Cette année, en attendant l'ouverture de la classe, ils proposent des ateliers par demi journée, j'ai pu mettre les miennes le samedi matin et elles sont juste fans.

Mais cela me fait quand même peur, de les sortir du système classique, et puis cela bouleverserait toute notre organisation (qui pour aller les chercher ? il faut une voiture, etc, quid des cours de musique (proches de chez nous) et de sport (idem) ?). Sans compter le coût.

Il faut avouer aussi que les différents attentats (et ceux à venir) me font hésiter sur la pertinence de "protéger" ainsi mes filles.

Bref, ça travaille ça travaille là dedeans :rock:

Je me rappelle petite, ma mère m'avait dit, bien consciente de tout ce que j'endurais au collège, qu'elle était persuadée que l'idéal pour moi aurait été un précepteur à domicile, mais que malheureusement cela n'était pas possible (en gros, je m'étais trompé de siècle pour naître :-) ) Donc je suis méfiante sur ma capacité à projeter mes angoisses scolaires sur mes filles. Mais bon, la grande a déjà bien souffert, la petite s'est également fait enquiquiner dans la cour, mais elle adore sa maîtresse "trop trop gentille".

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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Dark_Lady »

Je me permets de remonter cet ancien sujet après l'avoir entièrement lu.

J'instruis moi-même mes enfants, le premier de 2012 à 2016 (il a 16ansdonc pour lui c'est fini à présent), ma 2ième (13ans) depuis 2014 et ma 3ième (6ans) pour sa première année officielle d'instruction en famille.

Si je peux apporter de l'eau au moulin de cette discussion c'est surtout pour témoigner que certaines familles pratiquent l'IEF car ça revêt réellement une "façon de vivre" personnelle, rythmée par l'envie de laisser à chacun son droit à apprendre la vie selon ses sensibilités/besoins/passions.

J'ai envisagé la déscolarisation "classique" à la demande de mon aîné qui n'en pouvait plus du collège et qui commençait d'ailleurs à craquer mentalement. Et c'est ainsi que j'ai mis le pied à l'étrier et qu'au fur et à mesure je me suis rendue compte de combien reproduire l'école..... à la maison n'était pas ce que nous souhaitions faire. De fil en aiguille, mon fils a repris confiance en lui, n'a plus été le "timide excessif" dont le taxait systématiquement chacun de ses profs de la PS de maternelle à la 5è et donc a osé confronter ses idées à celles du monde adulte qui constitue environ 80% de ses connaissances à ce jour (et quelle libération pour lui de ne plus avoir été dans l'obligation de devoir copiner avec ceux de son âge).

Je finis là mon message en vous conseillant, si vous le désirez, les livres de John Holt qui expliquent très bien les apprentissages libres et qui font sauter au passage bon nombres de clivages quant à la nécessité d'avoir ce rapport enseignant/enseigné.

Si certains d'entre vous souhaitent de la documentation ponctuelle, je peux venir poster au fur et à mesure les articles qui traitent de ces approches alternatives qui sont de plus en plus mises en lumières par les neurosciences, philosophes etc.

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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Grabote »

OUI !! je suis très intéressée, n'hésite pas à partager ce que tu as sous la main et à développer un peu votre façon de faire ;-)
Ma fille est au collège, elle ne souffre pas vraiment, mais elle perd son temps ! Je lui ai déjà proposé d'arrêter mais la solitude lui fait peur ... J'avoue que je suis un peu désolée, de la voir fatiguée pour pas grand chose et d'avoir l'impression qu'elle est en sous régime. Bon en même temps, elle progresse en dessin ^^ et en connaissance de ses congénères ^^ ce qui ma foi n'est pas inutile ...
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Zyghna »

Ca va être à mon tour de déscolariser mes filles de l'Education Nationale. Comme nous travaillons tous les 2 et que ce n'est pas pratique de faire école à la maison, on a trouvé une alternative pour la prochaine rentrée: l'ouverture d'une école démocratique (ou dynamique suivant les appellations) qui leur permettra de faire ce qu'elle veulent, et d'apprendre quand elles en auront envie/besoin.
Je dois dire que cela implique de repenser totalement notre rapport à la scolarisation, à nos enfants, à notre rôle/place de parents. Cela secoue, mais nous sommes tous les 4 enthousiastes et totalement partant pour cette aventure.
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par madeleine »

Ça c'est chouette !
J'espère que ça leur plaira, mais j'ai pas de doutes :)
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Nots »

Bonjour,

Nouvelle sur le forum, madeleine m'a redirigée vers ce post concernant la scolarisation à domicile.
Je dois avouer que je n'ai pas tout lu, pour la simple et bonne raison que beaucoup de références ne correspondent pas à mon pays, la Suisse. Donc je me retrouve un peu perdue dans vos commentaires.

Ma fille n'a qu'un an, autant dire que j'ai encore le temps d'y réfléchir, je n'ai aucune idée du fait qu'elle soit (T)HPI, SA ou autre ou rien de tout ça, mais ce n'est pas pour ce genre de raisons que la balance penche du côté de la scolarisation à domicile. Ayant moi-même vécu une frustration face à ma curiosité ("On ne peut pas s'occuper que de toi et répondre à toutes tes questions, tu n'es pas seule, il y a 28 élèves dans cette classe."), je ne voudrais pas que l'enthousiasme éventuel de ma fille soit tué dans l’œuf, qu'on étouffe sa curiosité et son envie d'apprendre. Je ne voudrais pas non plus que la méthode traditionnelle d'apprentissage (assis sur une chaise 4 à 6 heures par jours) ne lui donne la bougeotte (même sans avoir de TDAH) et qu'elle se désintéresse de certains savoirs qui pourraient la passionner s'ils étaient enseignés de façon plus ludique.
J'ai de mon côté tellement d'idées pour mélanger les apprentissages... Bref.

Au-delà du côté légal dont, j'imagine, peu de monde saura m'informer (à moins qu'il y ait des suisses parmi les membres concernés par le sujet qui nous intéresse), je m’interrogeais avant tout sur le côté pratique de certains aspects... Ou plutôt un en particulier : la sociabilisation.

En ce qui me concerne et en rapport à mon SA, je n'ai pas envie de devoir sympathiser avec d'autres parents - moi et les relations sociales, ça fait deux -, je n'ai pas envie de me retrouver obligée de participer à des fêtes ou des regroupements quelconques, j'avoue que ça m'angoisse rien que d'y penser, or c'est très égoïste et j'avoue vouloir le meilleur pour ma fille. Je ne veux pas que cela pénalise ses futures relations, je ne veux pas l'isoler parce que moi-même je ne suis pas très sociable, etc.
Et je ne compte pas avoir d'autres enfants non plus. J'ai bien quelques copines qui ont des enfants du même âge, mais ils iront à l'école et je ne pense pas les voir très souvent, ce n'est pas le genre de choses que j'arrive à faire sur un coup de tête ou facilement, c'est une vraie organisation, ne serait-ce qu'une préparation mentale qui me fatigue beaucoup. Donc ce n'est pas le truc à envisager toutes les semaines.

Je me demandais si certaines personnes avaient choisi de scolariser leur enfant unique à domicile et quelles avaient été les solutions pour qu'ils se fassent des amis.
Y a-t-il d'autres alternatives pour sociabiliser un enfant, qu'il se fasse des copains ?
Les scouts, les camps de vacances, et ce genre suffisent-ils ?
Aller régulièrement au parc, à la bibliothèque, etc. ?
Lui faire faire des cours de judo, de théâtre, d'équitation, de VTT... ?
Bref, des trucs pour elle et non où moi je dois également sympathiser. D'autant que je n'aimerais pas non plus que mon incapacité à créer des relations engendre une tension entre d'autres parents et moi et que cela se répercute sur notre fille...

Merci beaucoup pour vos réponses !
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Zyghna
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Zyghna »

Comme alternative il y a des également les écoles démocratiques type Sudbury Valley, une école... comme à la maison. Ensuite tout dépend si tu habites en ville ou à la campagne, les possibilités de socialisation au quotidien ne sont pas les mêmes...
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Grabote
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par Grabote »

Bah, voilà, la question se repose pour nous aujourd'hui.
Ma fille a réussi à traverser le collège, elle y a acquis un peu de connaissances et beaucoup de compétences sociales.
Pour autant, ce fut une période difficile et fatigante. Nous attendions le lycée avec impatience et la déception est douloureuse. Elle est entrée en seconde générale cette année. ET ben ... c'est la déprime. Bien qu'elle ait choisi la classe euro pour parfaire son anglais qui est déjà très bon, mais surtout avec l'espoir de se retrouver dans une classe dynamique. Son établissement a fait le choix (c'est peut-être partout pareil ?) de saupoudrer cette classe dans toutes les 2nd. Conclusion, elle se retrouve avec des boulets ( désolée mais c'est comme ça qu'elle le vit), des boulets même pas rigolos.
Elle a un emploi du temps 8h-17h non-stop avec 1h tout juste pour déjeuner, avec les devoirs elle est épuisée, elle a à peine le temps de croiser ses ami-es et encore moins pour réaliser ses projets créatifs. Du coup elle commence à faire passer les trucs avec ses copines avant le boulot et elle pleure régulièrement en disant que" sa vie c'est de la m...e" :( .
J'ai vraiment l'impression d'un grand gâchis et ça me déprime même si pour l'instant les notes vont bien.
Je lui ai à nouveau proposé une desco-cned . J'imagine faire cela avec un-e ou deux autres ados , 4 seraient l'idéal .
J'ai commencé à tâter le terrain auprès de la mère d'une des copines . Celle-ci soutiendra le choix de sa fille mais la question de l'argent la freine.
Je viens de faire un tour sur le site du cned et euh ... c'est peut-être parce que je suis fatiguée mais ... ça m'a donné mal à la tête et je n'ai pas encore trouvé les infos que je cherche.
Est ce que quelqu'un-e pourrait me dire ou m'aider à savoir :
- combien ça coûte une année de lycée
- est ce que les bourses peuvent financer l'inscription (tout ou partie)
- est-il possible de négocier un essai avec l'établissement ?

Par ailleurs, je suis aussi preneuse de témoignages, conseils, pistes etc ...
Merci d'avance pour vos retours :ensoleillé:
@madeleine du coup vous en êtes où ? Et comment ça se passe ?
L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. René char

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madeleine
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Re: histoire d'une déscolarisation

Message par madeleine »

@Grabote : je ne peux pas te renseigner pour le lycée avec Cned.
Mais chez nous la désco a abouti à deux ans d'école alternative, avec une dernière année cm1 cm2 groupé.
Là mon fils est dans un petit collège privé sympa, effectif 200 élèves où il s'épanouit : il est actuellement en 4eme dans une classe avec une très bonne ambiance.
Pour ta fille, les échos que j'ai des copines de mon fils qui sont en seconde générale c'est effectivement qu'il y a un boulot de fou. C'est une habitude à prendre, ça demande d'autres méthodes de travail que le collège, mais ça va mieux après un semestre, c'est un peu comme la sixième.
Avec le Cned , je parle d'après mes deux ans perso, c'est encore plus de boulot.
Mais c'est seulement mon expérience, bien sûr ! !
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool

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