Le chien.

Ici, partagez vos passions, vos dadas, vos marottes, documentez si possible, mettez-y de la vie!
Avatar de l’utilisateur
O'Rêve
Messages : 1401
Inscription : mar. 1 avr. 2014 18:56
Profil : Bilan +
Test : WAIS

Re: Le chien.

Message par O'Rêve »

Les chiens m’ont toujours accompagnée. Ils ont été d’une grande ressource affective au cours de mon enfance, ce qui explique les liens que j’ai pu développer et que je continue à tisser à leurs cotés.

Les races :

Affectivement parlant, j’ai une attirance pour les grandes races, assez toniques. Et j’ai un petit faible pour les nez légèrement (pas trop) écrasés, et les robes à poils ras.
Mais je ne supporte pas la sélection des races de chien telle qu’elle est actuellement valorisée pour les lignées pedigree. C’est (pour la grande majorité des races) l’esthétique qui est privilégiée et je n’arrive pas à cautionner ce système qui perdure, mais dont les conséquences sont pourtant décriées (sur la santé et le bien-être d’un certain nombre de lignées).

La relation :

Je ne pratique pas de compétition ou de travail actuellement avec mes chiens (même si je l’ai fait il y quelques années, j’ai ensuite décidée de tout arrêter).
Maintenant, mon activité préférée c’est la balade en forêt. C’est celle qui me correspond dans la relation que je veux privilégier. J’adore voir mes chiens en liberté, en train de renifler, aller à la rencontre de congénères, les voir bouger, interagir, se rouler….
Pour moi, les balades en forêt, c’est vraiment des purs moments de complicité (juste à les regarder). Je leur parle très peu, c’est essentiellement un suivi de mouvements. Il m’arrive de me cacher quand leur attention n’est plus aussi engagée. Et j’attends qu’ils me cherchent et reviennent à mes cotés (à nouveau sans parler). Vraiment j’adore tous ces échanges non verbaux. C’est des moments que je vis comme privilégiés. Les instants les plus intenses étant les balades d’automne sous la pluie, quand je rencontre quasiment personne…je suis juste là sous la pluie et mes poilus aussi. C’est le kifff !

L’obéissance : les petits robots obéissants ne me font pas rêver. Je m’astreins maintenant à apprendre des règles pour la sécurité et la vie en communauté. Donc pour mes balades en forêt, le rappel est une demande incontournable (pour des raisons de sécurité pour mes chiens et pour les personnes rencontrées). J’ai une jeune chienne très énergique, à qui j’apprends à se calmer (ne pas sauter) quand des personnes étrangères viennent me rencontrer.
Mais même si on me fait remarquer que l’obéissance n’est pas ma spécialité, j'aime maintenant rappeler que c’est un choix de relation qu’il me plait maintenant de privilégier.

Ainsi mes règles d’éducation sont fondées sur quelques valeurs importantes à mes yeux : respect (ne pas utiliser la peur ou la douleur pour obtenir des comportements souhaités), leur préserver leurs moments de tranquillité à certains moments clés, favoriser liberté et autonomie quand je peux le leur apporter (ce qui revient à diminuer mon contrôle sur eux quand les conditions sont réunies…)

Agression et agressivité:

Cette rubrique, c’est l’occasion de parler d’un sujet qui me fait parfois (souvent) fulminer.
Notre société voudrait que les agressions de chien soient définitivement éradiquées sans en comprendre les modalités. J’ai l’impression que l’idée actuelle trop souvent dominante, c’est : le bon chien est une peluche qui doit tolérer toutes les intrusions de l’humain (quand il dort, mange…).
Donc si mon gamin tire les poils, vient se coucher sur le chien quand il se repose dans son panier…et bien c’est au chien de l’accepter et de le tolérer…donc pas la peine de se questionner, d’apprendre à comprendre le canin qui vit à nos cotés, de surveiller son jeune bambin…..puisque ce serait au chien de s’adapter à toutes nos situations (d’humains) imposées. Et quand la morsure survient, et bien c’est le chien qui est stigmatisé et il est envoyé au casse pipe encore sans se questionner.
Tout ce blabla pour questionner l’agression.
L’agression est un comportement normal : elle constitue une modalité de l’expression des émotions. Le chien est toujours capable de mordre s’il est en situation de se défendre ou de défendre une ressource.
Il est impossible de supprimer toute forme d’agression dans l’espèce canine mais on peut diminuer l’incidence, la fréquence et la gravité, si on comprend les situations où potentiellement il peut être amené à se défendre lui-même (peur, douleur) ou de défendre une ressource (zone de repos, repas…).
L’agressivité, elle, se définit comme le seuil de déclenchement des agressions et varie en fonction de divers critères (tempérament de l’individu, conditions de développement, équilibre émotionnel, niveau de socialisation, qualité de la relation avec l’humain). On comprend ainsi que la sélection peut tendre à diminuer l’agressivité (mais pas les agressions qui sont liées au contexte de défense éventuelle).
Tout ça pour conclure : les agressions ne me plaisent pas, elles me font peur et je m’engage à réunir les conditions pour éviter leurs survenues, mais je reste consciente que je suis en lien avec des vivants, et que eux comme moi, à tout moment nous pouvons dans un contexte de défense donné avoir besoin de mettre l’autre à distance, et cela peut parfois passer par l’agression, si nous notre vigilance est diminuée.

Avatar de l’utilisateur
Chacoucas
Messages : 1110
Inscription : jeu. 26 mars 2015 09:12
Profil : En questionnement
Test : NON

Re: Le chien.

Message par Chacoucas »

Oui ça m'interroge et me dérange un peu aussi, mais pour "comprendre" je ramène ça à l'esclavage (ou l'éducation de l'enfant, enfin, toute situation de contrôle/domination normalisée): à l'époque du code noir, si par hasard un individu propriétaire avait eu pour idée d'éduquer un esclave à l'indépendance et aux valeurs aujourd'hui considérées humanistes, il l'aurait en fait éduqué à se faire massacrer immédiatement sorti de sa situation d'éducation. Pour la survie, il fallait obéir et ne surtout pas se rebeller... Bien entendu c'est discutable, mais la "réalité" des possibles retombées "punitives" est évidente, le maitre qui aurait fait ça aurait été le seul à considérer une indépendance et une humanité, voire une intelligence à l'esclave rendu à son indépendance...
Et le marronnage restait la seule solution, sans être une garantie de liberté (si on les rattrape...)
On retrouve la même chose dans des mesures moindres avec l'enfance: obligé de leur apprendre à obéir. Dans l'intérêt de leur survie. Et pour les chiens, de fait: leur castration et leur mort sont des décisions tout à fait normées aux mains du propriétaire. A moins de vivre en ermite, passer outre le contrôle de l'éducation est un peu impossible, c'est le meilleur moyen de le faire piquer à un moment donné...

Ou changer l'optique de domination/contrôle normalisé à échelle sociétale: là le boulot est long. D'autant que la question d'égalité du chien est vraiment une question de conception, impossible à ce jour de normaliser cette conception. Et peut être pas super constructif, ça se discute.
De fait on a pas encore réglé la question pour les humains... Ca tergiverse beaucoup mais la domination/contrôle est toujours normalisée, sous d'autres formes.

Avatar de l’utilisateur
Mei Run
d'obédience britannique
Messages : 778
Inscription : mar. 30 sept. 2014 19:11
Profil : Bilan +
Test : WAIS
Localisation : Hier, too long
Âge : 38

Re: Le chien.

Message par Mei Run »

soazic a écrit :Bonsoir,
les chiens, je les aime bien, les adore même...chez les autres. Mais s'il y en a un qui passe, j'irai vers lui faire des papouilles, ça je ne peux pas m'en empêcher.
Je serai en difficulté dans cette relation là, de dépendance à l'homme.
Comment le vivez vous, "propriétaires" de chien?
Mmmh...
Je sais que ça choque en général quand je le dis, mais en gros, l'éducation de mon chien, et sa relation de dépendance à moi, je la vois comme celle d'un enfant à ses parents.
Non pas que je personnifie mon chien au point de le prendre pour mon enfant, mais il y a vraiment tellement de similitudes dans son comportement et celui d'un petit enfant (si on se réfère au développement de l'enfant selon Piaget, on pourrait estimer qu'un chien "intelligent" peut arriver au même niveau de "raisonnement" qu'un enfant de 18 mois à 2 ans) que voilà, je ne peux pas m'empêcher de faire le lien.

Du coup, ben, je gère les "contraintes" comme celles qu'on aurait avec un enfant, et la dépendance de la même façon. Je ne l'ai pas acheté, je l'ai adopté, je ne suis pas sa propriétaire, c'est ma compagnionne de route et collègue de travail, j'essaie d'être attentive à ses demandes et ce qu'elle exprime (et comme elle est assez expressive, c'est plutôt facile), et de faire au mieux pour combiner son rythme au mien. Comme tu ferais avec un enfant quoi.

Comme un enfant, je ne lui impose pas d'être tripotée bisouillée manipulée dans tous les sens par tout le monde tout le temps (du coup j'ai imposé des règles d'approche à mes patients, et ils commencent à reconnaître quelques signaux indiquant quand elle ne veut pas trop être touchée), comme un enfant, elle a ses sautes d'humeur, ses envies et ses moments de folie, comme un enfant ya des horaires à respecter (pour les repas, les besoins, les pauses dans le travail), et comme un enfant, ya des moments où elle m'énerve avec ses lubies ou quand elle ne veut pas écouter, mais c'est son caractère et c'est comme ça, donc je fais avec. Et comme pour les enfants, ya des règles à respecter suivant les lieux, et une construction de l'autonomie et de l'indépendance pendant les loisirs, où elle est parfaitement libre de se promener dans la forêt ou la montagne du moment que quand je la rappelle elle revient.
Et jusqu'à présent, notre association marche plutôt pas mal...

Voilà pour ma vision de la dépendance à l'homme.
"Twenty years from now you will be more disappointed by the things that you didn't do than by the ones you did do. So throw off the bowlines. Sail away from the safe harbor. Catch the trade winds in your sails. Explore. Dream. Discover."

Gilles
Messages : 79
Inscription : dim. 16 oct. 2016 22:27
Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... t7882.html
Profil : Bilan non concluant
Test : WAIS
Localisation : Normandie
Âge : 43

Re: Le chien.

Message par Gilles »

Voilà un sujet qui fait intégralement partie de ma vie : le chien.

Aujourd'hui, ça fait 2 ans que mon homme à ouvert une entreprise en tant qu'éducateur, pensioneur, éleveur. Il a fait de ma passion son métier.

Depuis mon enfance, une peur inconditionnelle des chiens, je me serais fait mordre par un berger allemand dans la ferme de mes grands-parents.
Le genre de gamin qui ne supporte pas les chiens à moins de 3 mètres, crise d'angoisse, crie, pleure, voilà le souvenir que j'ai des chiens de mon enfance... Pas réjouissant hein !

Vers l'âge de 20 ans, ma mère fait l'acquisition d'un croisé caniche, petite boule de poil toute noire. Un chiot trop mignon, je n'ai même pas peur ah ah. OK, j'ai peur des chiens, mais je ne veux pas être un mauvais maître, me voilà parti m'inscrire dans un club pour apprendre à l'éduquer.

La méthode traditionnelle... C'était il y a 16 ans ! Mon dieu, moi qui voulais une relation saine, agréable pour moi comme pour mon chien. Nous voilà arrivés aux cours, on apprend juste à se faire respecter par la force, la soumission, la tyrannie ... J'y reste 1 an puis j'enchaîne sur une autre activité canine.

L'agility, dans ce même club un groupe à part de l'éducation pratique un sport qui à l'air amusant pour le chien comme pour le maître, une complicité dans le duo, une confiance l'un envers l'autre, voilà ce que je recherchai. Après 6 ans d'évolution dans l'agility me voilà parti pour une nouvelle aventure.

Mon premier chien, Basaliah femelle Berger Belge Malinois, elle a aujourd'hui 10 ans. Mon homme a fait lui-même l'éducation de notre chienne, de mon côté, on s'entraîne beaucoup pour préparer les concours d'agility.
Nous avons passé 8 ans à parcourir la France, entre concours du dimanche et différente finale nationale. Pendant que moi, je suis sur la route en concours, mon homme entame une reconversion professionnelle, d'abord une formation d'éducateur canin puis éleveur, il est actuellement en cour de formation pour devenir comportementaliste.

Ma peur des chiens dans tout ça. A force de fréquenter les clubs, les terrains d'entraînement, les concours, je me réconcilie avec la race canine, le contacte régulier m'a vraiment permis de comprendre leurs comportements et ce qui est très important, j'ai surtout appris à "lire le chien".

Puis nous avons accueilli une deuxième femelle Haylee qui a aujourd'hui 4 ans, c'est notre lice, elle a eu deux portées une l'an denier, nous avons gardé un mâle répondant au nom de Leynnon, la deuxième portée date du mois de mai et nous avons encore garde un chiot (prochaine portée, on s'interdit même de penser a en garde encore un), une petite femelle que nous avons appelé Manson. Quatre Malinois à la maison plus les chiens de pension, effectivement, s'est beaucoup de boulot, mais c'est trop mignon :-).

Entre-temps, j'ai fait une formation de moniteur d'éducation canine, j'exerce bénévolement dans notre association, c'est très enrichissant tout ce contact humain, j'y rencontre de belles personnes. C'est d'ailleurs une adhérente (j'en parle dans ma présentation) à qui je venais de donner un cours qui m'a parlé il y a deux mois des HP, elle n'est pas diagnostiquée, mais ne le souhait pas non plus, elle n'en ressent pas le besoin.

Aujourd'hui, j'envisage une formation en zoothérapie, les émotions positives que je me prends en pleine tronche lors des rencontres entre mes chiens et des personnes handicapées physique et/ou moteur me remplisse profondément de bonheur, c'est super agréable d'amener un peu de bonheur aux gens.

Voilà ma tartine sur le chien, sujet que les collègues évitent d'aborder avec moi sinon je ne m'arrête pas et souvent, je les fatigue ah ah. Si besoin de précision, je serai bien sur ravi d'échanger sur "le chien" en générale.
Désolé pour les fautes d'orthographe, je suis un artiste graphiste qui exprime comme ça son art.
Be happy, Be crazy, Be yourself.

Avatar de l’utilisateur
baptiste
Messages : 1126
Inscription : mar. 22 mars 2016 23:38
Profil : Bilan +
Test : WISC

Re: Le chien.

Message par baptiste »

Bonjour à tous,

Je n'ai pas encore posté sur ce sujet-là, mais les chiens sont un sujet important pour moi aussi.
J'ai grandi entouré de chiens (voire avec les chiens, vu le nombre de photos de moi où je dors avec eux dans leur panier) et je n'ose pas imaginer la vie sans ces compagnons à mes côtés.
Même aujourd'hui où je vis en camion j'ai avec moi mon premier chien officiel (avant c'était ceux de mes parents) : Jazz berger belge de deux ans. C'est un merveilleux compagnon, il est adorable quoique très remuant et il nous a sorti d'affaire un certain nombre de fois alors que nous allions nous faire agresser.

Toutefois je commence aujourd'hui à avoir des problèmes de comportement avec lui. En temps normal c'est un gros bisounours parfaitement obéissant et très joueur. Mais dès que nous croisons la route d'un autre chien inconnu il se transforme en Terminator et veut absolument aller à l'affrontement avec lui, plus rien ne compte, il ne nous entend même plus il n'y a que la bagarre qui compte. Je ne sais pas trop quoi faire, d'autant qu'il est adorable avec les chiens qu'il connait, très joueur et affectueux. Je ne comprends pas ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là. Donc si des gens qui connaissent bien les chiens ont une idée ?
A cause de mon mode de vie mon accès internet est sporadique donc pas de panique

Zourite
Messages : 31
Inscription : ven. 23 nov. 2018 16:47
Présentation : [url=https://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=9&t=9702] ici [/url]
Profil : Bilan +
Test : WAIS
Âge : 40

Re: Le chien.

Message par Zourite »

Alors là, sur ce sujet, on ne m'arrête plus. Je vais essayer d'organiser ma réponse en suivant le fil proposé, même si dans ma tête, ça part dans tous les sens tellement j'ai envie de dire de choses en même temps.

Je n'aime pas vraiment le terme de "maître", et ce n'est pas seulement pour jouer sur les mots (même si j'adore ça). Il me semble que ce terme renvoie à la théorie dépassée de la dominance (qui m'exaspère). En effet, si on tente sincèrement d'établir une relation saine avec son/ses chien(s) tout en se documentant sur le sujet, on comprend rapidement, par l'expérience, que cette histoire de dominance est contextuelle, donc ne peut pas être considérée comme un trait de caractère figé, comme semblent le dire encore trop de gens (et ça m'agace fortement mais je l'ai déjà dit).

Pour moi, décider de vivre avec un chien, c'est accepter une rencontre et accepter le défi de tout faire pour le rendre heureux. Mes 3 chiens m'ont choisie. J'ai simplement décidé d'accepter, car c'était comme une évidence. Par conséquent, la race n'a strictement aucune importance. De la même manière, je n'ai pas accepter de vivre avec mon conjoint en raison de sa grande taille et/ou du fait qu'il ne porte pas lunettes. Une rencontre est une rencontre. Un chien est un chien.

Et ce qui est génial avec les chiens, c'est qu'ils fonctionnent tous de la même façon à la base, avant d'être trop souvent (et là ça me révolte) brisés par l'humain, dans le sens où ils sont assez faciles à comprendre, comparés aux humains. Encore faut-il étudier leur langage pour les comprendre. Mais quand on aime, on fait tout pour comprendre. (Ou bien, c'est quand on est HP qu'on dit ça, peut-être...)

L'expression "travailler le chien" sous-entend pour moi le modeler pour qu'il colle à notre mode de communication (cf point 1 sur la théorie désuète de la dominance). Et si on changeait de point de vue en essayant de d'abord comprendre leurs codes ? (cf point 2)

Je déteste la compétition (sauf si c'est autour d'un jeu stimulant, juste pour le plaisir de chercher et de trouver, mais je ne pense pas que ce soit de la compétition) donc aucune chance que j'en fasse avec (ni sans) mes chiens.

L'expression "dressage" renvoie toujours à la même vision des choses. Le terme "éducation" renvoie d'avantage à l'approche que j'ai choisie.

J'ai toujours adoré les animaux, sûrement parce qu'ils me semblaient différents des humains et que j'avais espoir qu'eux me comprennent mieux que le reste du monde. J'ai toujours eu un élan particulier envers les chiens, qui me l'ont toujours bien rendu.

Mes 3 chiens ont été adoptés adultes, sont issus de sauvetages, et présentent de gros troubles du comportement toujours bien présents 2 ans plus tard (même si ça évolue très bien vu de l'intérieur) pour 2 d'entre eux. Je les aime, ils nous aiment, et ils sont enfin heureux, ça saute aux yeux. Et ça, c'est la plus grande des victoires. Je ne pourrai pas vivre sans eux. Je ne pourrai pas vivre sans chiens d'ailleurs. La vie serait beaucoup plus triste. La compréhension est désormais mutuelle (ça a demandé une grande phase de remise en question que je ne regrette vraiment pas car hormis leur traumatisme, on n'a rencontré aucun problème d'éducation avec eux, malgré la race jugée "têtue" ou "rebelle" - la preuve que c'est des conneries) et la complicité merveilleuse.

Avatar de l’utilisateur
Quark
Messages : 32
Inscription : mar. 12 févr. 2019 17:29
Profil : En questionnement
Test : NON

Re: Le chien.

Message par Quark »

J'ai eu de nombreux animaux et des chiens pratiquement toute ma vie depuis ma naissance jusqu'à aujourd'hui. En fait je ne saurais imaginer ma vie sans au moins un compagnon canin auprès de moi.

Ce que j'aime du contact avec eux c'est l'authenticité de leurs émotions, un chien ne fait jamais semblant. Et comprendre leurs sentiments par leurs gestes, leurs réactions, les modulations de leurs jappement ou de leurs gémissements qui diffèrent selon ce qu'ils veulent communiquer me fascine encore énormément.

J'ai vécu avec plusieurs types de chiens différents: husky sibérien, labrador, berger allemand, sharpei, bullmastiff, bobtail.....

Mon truc pour une belle relation avec un chien: beaucoup de renforcement positif, de la constance, de l'amour, toujours de la constance et encore plus d'amour....

Répondre