La partie consacrée à la Santé dans sa globalité. Principalement la psychologie, psychologie sociale, la psychiatrie, les troubles de l'humeur, de la personnalité, les handicaps, l'autisme...
Ca pourrait me parler si la description était pas aussi focalisé sur la mâchoire ou la comparaison au froid.
Chez moi c'est pas forcément lié à l'exposition en public (discours ou autre) bien que ça sensibilise. Par contre j'y ai droit en cas de conflit à régler et je dois m'exprimer et utiliser un peu mes émotions. Une sort de sensation de fond de bataille rhétorique contre un sentiment d'oppression et de non respect. "Se faire valoir", ce genre de choses.
La particularité c'est que je ne l'arrête pas vraiment tant que je ne me suis pas isolé et sorti du conflit, à peu près incontrôlable. Pour ce que j'en comprends y'a une réaction neurologique à une situation d'anxiosité. Si c'est de nature psy (ou neuropsy) il doit y avoir une sensibilité aux situations de jugement social, situations où on est exposé au jugement des autres... je ne sais pas. Et je ne suis pas certain qu'on parle de la même chose mais curieux de ce que tu trouves Lelaelig, néanmoins
Coucou,
Il m'arrive exactement la même chose !
Lorsque j'aborde un sujet personnel sensible, qui me met à nue, je me mets à trembler : tout le corps et plus accentué :mains et mâchoire, ce qui me fait parler en chevrotant . Cela n'entrave pas non plus ma concentration et je peux continuer à dire ce que j'ai envie de dire, mais forcément, la constatation du tremblement qui me gagne provoque une certaine angoisse.
Du coup, soit j'écourte la conversation soit je poursuis avec effort en pensant en même temps que la personne en face doit , soit se demander ce qu'il m'arrive, soit se dire que je suis en train de lui confier quelque chose de très perso.
ça m'est arrivé pas plus tard qu'hier alors que justement j'évoquais le sujet de la douance avec une amie très proche (une amie depuis 24 ans) à qui j'ai révélé pour la première fois mon QI testé lorsque j'étais enfant et mes questionnements actuels là-dessus ! J'ai poursuivi malgré mon tremblement et au bout d'un moment, j'ai eu le souffle court. C'est clairement pour moi une réaction émotionnelle liée au stress. C'est rare que ça se manifeste car il faut vraiment que ce soit des sujets très intimes que e n''aborde quasiment jamais qui soient mis sur le tapis.
Je comprends la nécessité d'alerter, vu de l'extérieur, mais pour le vivre, je n'ai pas d'inquiétude quand à une origine physiologique ou pathologique.
ça m'est arrivé une seule fois en dehors de moments où je parle de choses importantes : en allant à la maternité pour mon premier accouchement et c'est pour ça que je rejoins ton ressenti, Lelaelig : c'est au moment où on ouvre soudain la barrière que l'on s'est construite pour se protéger que le corps déclenche une sorte d'alerte, comme une décharge d'adrénaline. Je me suis aussi demandé si ce n'était pas un signal à prendre en considération, qui viendrait me dire : "attention, t'es trop fragile pour te livrer comme ça, tais toi !".
Mais en fait, je regrette rarement d'avoir parlé par la suite. Donc je pense que, lorsque je me mets à me confier ainsi ou à oser m'ouvrir à l'autre sur des sujets qui me touchent énormément, c'est que mon psychisme est prêt à le faire et que mon corps réagit par réflexe-signal, car il a construit cette barrière depuis des temps immémoriaux. J'ai passé tellement de temps dans ma vie à tout faire pour ne pas laisser passer d'émotions et d'infos trop personnelles que, forcément, quand je le fais, c'est une sorte de révolution !
Dans mon cas, la réceptivité de mon interlocuteur n'est pas à mettre en cause car les rares fois où je me confie ainsi c'est avec un interlocuteur réceptif justement et en qui j'ai une très grande confiance. Sinon, je suis une carpe !
Je pense que quelque part, c'est une façon de ''se faire violence'' mais ce n'est pas forcément négatif.
C'est un phénomène qui me parle.
Je l'expérimente dans des situations de stress/émotion importante.
Il m'arrive parfois d'être pris d'un tremblement incoercible dans des situations de confrontations ou quand je parle de sujets provoquant une vive émotion.
Dans mon cas (et je ne parle bien que de ce que j'ai pu observer chez moi), le lien avec cet état d'émotion me semble flagrant.
Ce sont plutôt les mains qui sont touchées mais parfois aussi tout le haut du corps.
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J'ai toujours pensé que tout le monde était plus ou moins concerné par ce phénomène en cas de fortes émotions.
Je trouve l'explication de Rachel ci-dessus tout à fait intéressante.
mais curieux de ce que tu trouves Lelaelig, néanmoins 
