Sens hyper-développés ?

La partie consacrée à la Santé dans sa globalité. Principalement la psychologie, psychologie sociale, la psychiatrie, les troubles de l'humeur, de la personnalité, les handicaps, l'autisme...
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Saeni

Sens hyper-développés ?

Message par Saeni »

Alors il y a déjà eu un topic traitant partiellement ce sujet (la gestion du bruit ici -> http://adulte-surdoue.fr/psychologie-sa ... opp%C3%A9s) mais je n'ai rien trouvé de plus général alors je me permet de créer un nouveau sujet. Mais bon s'il il y a un quelconque problème les modos n'hésitez pas :P

Donc effectivement dans la documentation sur les HP il y a un critère qui reviens souvent : les sens hyper-développés, ou l'hyperesthésie. Mais je n'ai jamais rien trouvé de très détaillé sur la question, et je suis bien curieuse d'en savoir plus. Donc si vous avez de la documentation à me recommander n'hésitez pas. Mais je pense que le mieux c'est d'aller chercher à la source, et ça tombe bien il se trouve que ce forum est rempli d'HP, quelle heureuse coïncidence !

Avec le topic cité plus haut j'ai l'impression que pour beaucoup d'entre vous c'est l'ouïe qui serait très développée ou très sensible. Mais quid des autres sens ? Est-ce que vous avez un ou plusieurs autre super sens ? Et comment le vivez-vous ?

Personnellement mon super sens c'est l'odorat. Je suis un chien, d'ailleurs ce sont les seuls qui me comprennent !
Quand j’étais petite et donc plus "naturelle" (pour ne pas dire plus "sauvage") je sentais le monde avant de le voir, c'était beaucoup plus naturel pour moi. D'ailleurs je me rappelle quand j'ai lu le bouquin "Le Parfum" à 12 ans j'ai été juste émerveillée tellement je me suis bien reconnue dedans !
Mais ça a toujours été plus un problème qu'autre chose. Premièrement avec la nourriture : le goût venant du nez (car la langue elle ne sert qu'à ressentir le sucré/salé/amer/acide/umami) je suis très chiante avec ce que je mange. Je suis juste la personne la plus difficile au monde. Mon sens du goût est tellement fort que si je n'aime pas quelque chose je ne peux pas me "forcer" à le manger, sinon je vomit tout simplement. Et je ne "goûte" même pas les aliments. Je "sais" quel goût ils auront rien qu'en les sentant. Et donc si ça pue ce n'est même pas la peine d'essayer de les mettre dans ma bouche. Vous imaginez qu'étant petite ça m'a valu toute sorte de qualificatifs telles que "capricieuse"...Et aujourd'hui encore peu de gens me comprenne ou accepte cette attitude...
Et le problème c'est que je n'aime vraiment rien (aucun produit laitier, aucun produit qui sort de l'eau -type poissons, fruit de mer etc...- aucun alcool et j'en passe). Et même les aliments que j'aime (principalement fruit et légumes) je suis très sélective. Par exemple je n'aime que les radis de monoprix, ou d'un fermier en particulier, et les radis géant du Japon, mais seulement d'une région en particulier....Je vous laisse imaginer la galère pour sortir manger avec moi ou m'inviter à diner un soir (sans parler des carences alimentaires !)....Je crois que ma mère est la seule personne au monde qui connaît vraiment mes goûts :rofl:
L'autre aspect c'est que je ne peux pas m'empêcher de tout sentir tout le temps (mais vraiment TOUT) et du coup tout le monde me prends pour une folle. J'essaye de faire attention mais c'est un réflexe, et parfois je ne m'en rend même pas compte.
Enfin l'aspect le plus gênant est que dans notre monde actuel il y a beaucoup de choses qui puent, et ça me rend malade. Littéralement. J'ai très souvent nausées et même migraines causées par toutes ces odeurs...alléchantes :pale:

Le plus gros problème que cela m'aura posé dans la vie c'est pour le permis de conduire. Je n'ai jamais essayé de le passer et ce n'est même pas envisageable. L'odeur des voitures me rend malade plus que tout (je n'ai pas le mal du mouvement non, je vais très bien dans les autres transports, et même en bateau) et même s'il y a des différences (par exemple les voitures électriques sont les moins pire) c'est juste insupportable. Conduire dans mon état serait mettre ma vie et celle des autres en danger. Du coup je serai toujours dépendante de ce côté là et c'est très frustrant. Au moins on peu dire que je suis écolo par la force des choses :lol:

Attention il n'y a pas que des mauvais côtés. Un autre monde m'est ouvert, puisque chaque chose, chaque personne à une odeur absolument unique, et ça offre une toute nouvelle dimension de contemplation.
Et aussi mon nez m'a permis d'éviter énormément d'intoxications alimentaires, parfois très graves (mais hélas pas à mes amis qui refusaient de m'écouter :wasntme: ).

Voilà voilà, racontez moi votre vie avec votre super sens. Ou même si vous n'êtes pas concerné, ce que vous en pensez.

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Ismog
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Re: Sens hyper-développés ?

Message par Ismog »

C'est un vaste sujet, je pense que ça peut se manifester de pleins de façons différentes.
Un petit inventaire :

Moi aussi j'ai un odorat assez développé. Ça ne me pose pas autant de problème que toi, mais quand même, c'est assez présent. Par exemple, je ne peux pas manger un fromage qui a une odeur forte, j'ai beaucoup de mal avec les fromages, pourtant j'aime bien la raclette (c'est assez fort), ou encore certains poissons (le pire c'est l'arrête dans les tranches de saumon, la partie noire, ça me donne tout le temps envie de vomir, pourtant j'aime bien le saumon).
J'ai aussi le réflexe de sentir la bouffe "suspecte", ma mère n'aime pas quand je fais ça.
Sinon c'est aussi l'association entre une odeur et une personne ou une situation, ça peut faire peur aux gens ça des fois.

La luminosité des écrans (et les lumières en général) me fait mal aux yeux, je mets toujours la luminosité au minimum et encore quand il fait sombre ça me brule les yeux.

Quand j'étais petit, je ne supportais pas avoir un truc qui ne se mange pas dans la bouche, ça me donnais envie de vomir à tous les coups.

En grandissant, j'ai plus de mal avec la bouffe industrielle, parce que les goûts sont stéréotypés. Les gâteaux au chocolat que j'avalais par paquet quand j'étais petit, je suis incapable de les manger maintenant. Les gens me trouvent difficile à cause de ça, mais moi leurs super tablettes de chocolat, je trouve que "ça fait cliché".

Et pour finir les sons. Ça dépend du contexte. Les bruits "abstraits" (aspirateur, perceuse, rasoir électrique) ça me dérange pas, je trouve même que ça aide pour se concentrer, par contre les bruits répétitifs (personne qui ronfle, tic-tac du réveil) c'est très énervant.

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Sphax
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Re: Sens hyper-développés ?

Message par Sphax »

Ces notions de sens hyper développés m'ont toujours interrogés... Entre autre parce que les sens fonctionnent avec un récepteur qui envoie un message et le cerveau qui l'analyse ensuite et la douance ne touche normalement que le cerveau. Donc comment faire le tri entre un récepteur particulièrement sensible (ce qui est super mais sans aucun rapport avec la douance) et une analyse particulièrement efficace (ce qui là dépend bien du cerveau et donc relève de la douance).

En tout cas, j'avais déjà remarqué avant même de savoir ce que la douance pouvait bien être que mes yeux étaient particulièrement sensibles, que j'étais facilement gênés par une lumière trop forte, mais que ca n'était pas lié à mes yeux, c'était plutôt dans ma tête. En fait la forte lumière ne me donnait pas mal aux yeux, j'étais pas ébloui comme avec un coup de lampe de poche dans les yeux, ca avait plutôt tendance à me donner mal à la tête toute cette lumière. Et surtout ce qui m'a mis la puce à l'oreille c'est que quand la lumière était trop forte j'avais naturellement tendance à fermer un œil, ce qui faisait le plus souvent disparaître la gêne. Or si c'était mes yeux, il n'y aurait eu aucune raison pour qu'avoir un seul œil ouvert fasse disparaître la gêne, j'aurais du avoir la même gêne que d'un seul côté puisque l’œil ouvert recevait toujours autant de lumière. Du coup j'en ai conclu que ce qui changeait c'est qu'avec un oeil fermé, j'envoyais 2 fois moins d'informations visuelles à mon cerveau et si ca faisait disparaître la gêne c'est probablement que c'est mon cerveau qui était ébloui par des influx nerveux trop forts venant des yeux.
Depuis la douance à eu tendance à appuyer ce raisonnement.
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Re: Sens hyper-développés ?

Message par Za »

Saeni, je pense que ces topics pourront t'intéresser :

- Hypersensibilité, hyperesthésie : ton message trouverait peut-être d'ailleurs sa place ici ;

- et pour aller plus loin, parce qu'au travers de la théorie de Dabrowski, la "surexcitabilité sensorielle" n'est que l'une des surexcitabilités observées chez les surdoués : Théorie de la désintégration positive et Surexcitabilités.
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Re: Sens hyper-développés ?

Message par TourneLune »

En ce qui me concerne, j'ai un mauvais odorat, j'ai tendance à zapper plein de trucs visuels ( des trucs suffisamment gros pour savoir que je les ai vus mais le cerveau a traité l'info et jugé qu'elle était non pertinente)
Je crains la lumière mais il me semble que c'est assez normal quand on a les yeux clairs et je ne supporte cependant pas le filtre des lunettes de soleil.

Difficile au final de faire des généralités. Peut-être que ça vient effectivement plus des surexcitabilités et particulièrement de la surexcitabilité sensorielle, pas trop présente chez moi. En tous cas, les divers témoignages semblent confirmer que c'est souvent présent sans être systématique.

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ragged
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Re: Sens hyper-développés ?

Message par ragged »

En réalité, j'hésites à poster ma réponse ici ou dans le topic hyperesthésie linké par *Za* ??? Si je me trompe, quelqu'un saura me remettre dans le droit chemin ?

Avant de découvrir la douance, je ne pensais pas avoir les sens particulièrement développé. En fait, je ne me posais pas la question et pour moi, c'était pareil pour tout le monde même si ça surprenait certain que je parle de l'odeur sucré des pins au retour de la plage, de l'odeur de farine du sable ou de l'odeur du soleil...

Dans le topic sur l'hyperesthésie, beaucoup parlent des sons. Je ne peux que les rejoindre.

l'ouïe :
Pendant longtemps, je pensais être un peu sourd car à chaque fois que je sortais, j'étais incapable de comprendre ce qu'on me disait. En réalité, l'hyperesthésie faisait que mon cerveau n'effectuait aucun tri dans les sons d'ambiances (musique de bar, brouhaha, conversations multiples autour de moi, sons du bar, verres, machines à verre à café etc...). Aujourd'hui, je remarque que dans un milieu bruyant (restaurant quand j'y allais encore, lieu de travail, boite de nuit, dans la rue...) je suis obligé d'avoir les yeux fixés sur les lèvres de mon interlocuteur pour pouvoir "entendre" ce qu'il me dit. Sinon je suis trop déconcentré par les bruits alentours.
Quand je suis au téléphone, c'est pareil, s'il y a du bruit autour de moi, je n'entends pas ce qui se dit dans le combiné....c'est très gênant car du coup, je réponds souvent à côté de la plaque !
Dans une réunion ou un diner, je pars en syncope dans les dix minutes car je suis à l'affût de tout les sons (et le reste, odeurs, lumière etc...) et ça me fatigue, ça me stresse.
A l'inverse, en pleine nature, je prends un immense plaisir à décortiquer tout les sons environnants et à dresser une carte spatiale des sons (en gros, je redessine dans am tête l'environnement uniquement à partir des points sonores, comme un aveugle). Idem avec la musique, mon oreille entend très distinctement chaque instrument et parvient à les isoler ou à les amplifier à tour de rôle : là aussi, quand j'écoute de la musique, je dresse une carte mentale des sons, un paysage à explorer.
Donc au final sur ce sens là, je ne suis absolument pas sourd, au contraire, l'hyper sensibilité auditive est très présente, se manifeste sous plusieurs formes (angoisses ou orgasmes auditifs) et provoque différentes choses : visualisation dans l'espace des sons, agressions (bruit de vaisselle, ongles contre un tableau noir, grincement de dents, mobylettes) ... Bref, le son peut me faire rire et pleurer !!

La vue :
je n'ai pas une super vue et porte des lunettes pour lire et travailler depuis toujours. Par contre, j'ai une immense sensibilité aux variations de lumières. La façon dont celles-ci jouent avec mes sentiments et émotions est particulièrement impressionnante.
Je peux regarder le soleil dans les yeux sans problème, mais un éclairage électrique trop puissant et venant du plafond peut facilement me coller une crise d'angoisse. Je ne supporte pas, en soirée, les éclairages autres que tamisés. Si l'éclairage est trop direct, j'ai l'impression d'être exposé dans une foire aux bestiaux..et je tombe en syncope !
Mention spéciale pour les néons : c'est une source de lumière que je ne tolère tout simplement pas, qui me donne le sentiment de ne pas exister, que rien n'est réel. Donc les supermarchés, c'est mort, les réunions sous néons, c'est mort etc etc...
Dernier point, une journée où il n'y a pas de jeu de lumière, pas de soleil et donc pas d'ombres, peut facilement me filer des crises d'angoisses existentielles, ça me bloque dans tout, j'ai qu'une envie, me foutre au pieu et attendre qu'il fasse beau !
Un autre truc anecdotique par rapport à la vue : quand je croise des personnes dans la rue, je ne peux leur donner un âge approximatif que si elles sont à moins de cinq mètres de moi. Au delà, j'ai le sentiment que tout le monde a 20 ans ! (très gênant parce qu'il m'est souvent arrivé de sourire à une fille et de m'apercevoir quand je la croisais qu'il s'agissait d'une grand mère !)

L'odorat :
Bien que je me détruis les sinus à coup de tabac et de marijeanne depuis plus de 20 ans, je m'aperçois que mon odorat n'est pas si mort que ça. Du moins sa sensibilité. Je sens certainement moins de choses (surtout au niveau des aliments) par contre, la sensibilité aux odeurs est toujours là.
Il y a véritable orgasme olfactif avec les peaux propres qui ont été exposées au soleil de la plage, les végétaux (écorces, feuilles, tourbes, résine...), la vanille ou le monoi (je peux tomber amoureux d'une fille uniquement à cause de ces odeurs), les poissons et fruits de mer, l'iode en général...En gros, toutes les odeurs de la nature sauvage.
Il y a énorme gêne vis à vis des odeurs de transpirations, des haleines, des parfums synthétique ou d'ambiance, des intérieurs de bus, tramway ou métro (les jours de pluies c'est syncope assurée si je prends un transport en commun), pas fan des odeurs animales (chiens et chats).
J'ai une énorme mémoire olfactive, je peux me rappeller d'une odeur dix ou vingt ans plus tard sans difficultés.

Le toucher :
ultra sensible. D'abord à la peau des femmes, je ne connais rien de plus merveilleux à toucher (et je ne parle pas du galbe !). Par contre, j'ai en horreur la peau des hommes, je ne supporte pas de faire la bise à un homme par exemple, ou qu'un homme me touche sauf si c'est un trés bon ami et que j'ai confiance en lui (ce qui est rare).
Les matières telles que vêtements polaires, synthétiques, damart, provoque en moi un sentiment dépressif ! Idem pour le formica, le bois aggloméré, les tableaux noirs, certains plastiques, le velour ou la flanelle, les barres de métal dans les métros,tram, bus (il y a toujours dessus un film aqueux dégueulasse).
Avoir les mains sales me gêne beaucoup.
Par contre, j'adore toucher le sable, les écorces, les végétaux, les graines, le bois, la roche etc...
Et j'adore la sensation de toucher un instrument de musique, le toucher qui devient un son...

Le goût :
Trop de tabac et de spliffs ! J'ai perdu pas mal de nuances de goûts à cause de la fumette. Mais le basilic, la coriandre, le thym, le laurier provoque des sentiments ensoleillés quand je les ai en bouche (et aussi à l'odeur).
Quand je suis en relation avec une fille, j'aime le goût de sa bouche et de son intimité, ça c'est quelque chose de sacré pour moi. Cette sensation du goût de l'autre provoque en moi un véritable feu d'artifice d'émotions. C'est ce même goût, s'il est mauvais, qui peut me faire rejeter une fille après le premier baiser.
Enfin, les fruits sont le seul aliment dont le goût me laisse une sensation d'apaisement durable.
Certains goûts de légumes me font déprimer ou me donne des migraines.
Je ne supporte plus le goût des nourritures fabriquées en usine, genre les salades composées me font vomir, les sandwhichs type Sodebo me donne mal au ventre, les plats préparés ont tous le même goût pour moi (l'impression de manger l'usine avec toutes ces machines). C'est assez récent, pendant longtemps j'étais un fan de junkfood du style un repas = 2 mars, 1 nuts et deux cocas ! (je ne peux plus faire ça)
Il y a quelque temps, j'avais arrêté de fumer sur une période de quelques mois, les sensations du goûts retrouvés m'avaient profondément déstabilisé : quoi ? Tout un monde de sensations offertes que je ne découvrais plus à cause de cette maudite cigarette ! un scandale ! Et puis me suis remis à fumer (a noté que le goût de la majijuana en bouche est un véritable délice..mais peut-être est ce un leurre ! :) )

Bon sang quel pavé ! et en plus il est peut-être offtopic ! (ceci dit, Saeni demandait de raconter notre vie avec nos super sens, non ?)

Tant pis, je continue pour revenir peut-être un peu plus dans le sujet.

Les cinq sens, la sensibilité à ceux ci, l'hyperesthésie, sont des moyens de lire le monde d'une façon tout à fait extraordinaire. Dans le cadre de la douance, ceux ci peuvent s'associer à la pensée en arborescence. Du coup, chaque sens provoque une réaction en chaine de sentiments, d'impressions, de réflexions qui sont de véritables sources d'inspirations et/ou de compréhension, suggestions, incitation à la rêverie etc.... :ensoleillé:

Personnellement, j'adore ça et perdre cette sensibilité me ferait vraiment mal...
Du coup, j'ai l'impression de n'avoir que relaté la partie immergée de l'iceberg en ce qui concerne am relation aux 5 sens (vous saviez, j'imagine, qu'il en existe en réalité une dizaine ? Comme le sens de l'équilibre par exemple qui n'est pas, comme on le croit, associé à 100% avec l'Ouïe et la vue : un sourd aveugle peut se tenir debout et marcher droit...)

PS : un truc curieux par rapport à la vue et la lumière : quand j'étais jeune puis ado, je ne portais jamais de lunette de soleil...Puis en rentrant dans le monde des adultes, j'ai ressenti le besoin d'en avoir. Jusqu'à ce que j'ai le diagnostique de mon test QI, je portais des lunettes de soleil dés que je sortais de chez moi. QUand je suis sorti du cabinet de la psy, il faisait un temps de rêve, j'ai mis mes lunettes et je les ai aussitôt enlever, je me suis rendu compte que je n'en avais pas besoin ! Et depuis, je n'en porte plus...étrange, non ? (d'ailleurs, je me demande s'il y a un topic concernant les changements physiques après la révélation de la douance ? Chez moi, en même pas un mois, c'est très marqué ces changements, au niveau du corps, de l'endurance, de la forme, du visage, des gestes etc...)

PS bis : j'espère que j'ai pas été trop long... :sweat:
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hyvain
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Re: Sens hyper-développés ?

Message par hyvain »

Je vais faire court :) De mon côté c'est la vue. Je l'ai toujours su, bien avant de pendre conscience de la douance. La lumière, la couleur, la ligne, tout ce qui est graphique peut m'émouvoir (et je n'arrive pas à apprécier la musique parce qu'elle crée quantité d'images). Quand j'étais étudiant, je pouvais apprendre par cœur mot à mot des dizaines de pages. D'ailleurs, je ne les apprenais pas, je les "scanais" dans ma tête et j'arrivais à les visualiser à la demande pendant mes examens. Quand je lis aujourd'hui, je dois aménager mon champs de vision périphérique pour ne pas être distrait. C'est devenu tellement fort que j'ai décidé de faire une thèse sur l'idée de contemplation en philosophie :)

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