Spasmophilie

La partie consacrée à la Santé dans sa globalité. Principalement la psychologie, psychologie sociale, la psychiatrie, les troubles de l'humeur, de la personnalité, les handicaps, l'autisme...
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Melokine
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Spasmophilie

Message par Melokine »

C'est un sujet que j'ai envie d'aborder depuis quelque temps, probablement parce que en hiver c'est un peu plus marqué chez moi (et fatigant)... Je me demandais si certains parmi vous étaient concernés, et avaient éventuellement des conseils à échanger.

Déjà, le terme « spasmophilie » est franco-français, et pas exactement médical. Cela recouvre également tout un tas de symptômes très variés, ce qui fait que deux "spasmophiles" peuvent n'avoir pas beaucoup de manifestations en commun. Bon, moi, à la limite, "spasmophilie", "trouble anxieux", les noms je m'en fous...

Pour le détail, je renvoie à ce site, qui explique pas mal de choses.

Juste une liste de manifestations :
► Afficher le texte


Vous le voyez, ça en fait un paquet...

Alors de mon côté, c'est mon ancienne généraliste qui a évoqué le sujet la première (je venais la consulter pour de la fatigue) : elle a fait le test du petit coup de marteau sur le genou et a sursauté tellement la réponse de ma gambette a été rapide...
Tout ça est de toute façon très lié à une hypersensibilité en général, et au stress en particulier.
Les manifestations sont, outre cette fatigue chronique, essentiellement des tremblements (accentués en hiver mais pas seulement dus à la température), parfois une légère tétanie (mâchoires), et j'ai eu en tout et pour tout deux crises de spasmo avec mouvements incontrôlés (spasmes, donc) dans tout le corps -- là tout contact physique me faisait péter un câble --, heureusement ç'a été bref.

En ce moment ce sont vraiment les tremblements et la crispation des mâchoires qui me pèsent. Je ne sais pas trop quoi faire.

Je prends régulièrement du magnésium (c'est bien pour la fatigue), j'ai essayé l'homéopathie sans grand succès, je teste un mélange d'huiles essentielles qui semblerait fonctionner un peu, à creuser.

Je suis preneuse de témoignages et "trucs" divers sur le sujet, si vous le voulez bien :smile:

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Hoppy
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Re: Spasmophilie

Message par Hoppy »

Cela fait maintenant quasiment deux ans qu'on a collé ces termes là sur mon front (trouble anxieux généralisé, spasmophilie, attaque de panique) et comme tu le dis dans le fond, comment tous ces symptômes se nomment, je m'en fou, mais alors qu'est ce que c'est chiant :mrgreen:

Tout comme toi, l'hiver certains symptômes s'accentuent (pendant que d'autres s'atténuent) mais je pense que c'est lié aux changements climatiques ( c'est mon interprétation personnelle, mais à force d'analyser on arrive forcément à certains constats). Les courbatures, les crampes, les raideurs cervicales et dorsales, l'impression de "jambe de bois" sont plus présents chez moi en hiver (et aussi en cas de périodes d'inactivité...) Alors que par exemple je fais plus de migraines en été plutôt qu'en hiver. Les acouphènes c'est bien stressant aussi comme symptôme surtout que forcément l'esprit focalise dessus.

Il est évident qu'à mes yeux, ces symptômes sont liés au stress, fatigue et autres anxiétés. En somme c'est de la somatisation.

Pour ce qui est des petits "trucs", je privilégie l'homéopathie en ayant pleinement conscience de l'effet placebo, mais bon si ça marche... J'ai un mélange Ignatia-Sépia-Arsenicum. Mon médecin mais aussi la Neuropsy m'ont clairement conseillé une cure de magnésium et de vitamine B6. Je les ai eu faites mais il faudrait que je sois plus assidue.

Sinon évidemment: Sophrologie-Méditation-Sport sont de réels atouts pour canaliser un peu tout ça :-)
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Mlle Rose
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Re: Spasmophilie

Message par Mlle Rose »

Pouerf j'ai eu ce terme qui m'a suivie toute mon adolescence.

Et je prenais plein de machins qui ne marchaient pas, la cause n'étant pas éliminée.

Le seul "truc" je crois c'est de se sentir bien dans ses pompes et de pouvoir canaliser toute cette énergie vers quelque chose de constructif plutôt que ça se mette à envahir le corps. C'est con et bateau comme réponse mais je crois qu'il n'y en a pas d'autre. Le stress c'est à double tranchant, faut changer de tranchant :geek1:
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Hoppy
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Re: Spasmophilie

Message par Hoppy »

Elle a duré longtemps ton adolescence Mlle Rose? :mrgreen:

J'insinue pas que tu es vieille hein, mais je me demande juste si un jour ça va s'arrêter pour ma poire :2deg étant donné que plus je vieillis plus j'ai l'impression que ça empire!
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domisud
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Re: Spasmophilie

Message par domisud »

J'ai beaucoup de ces symptômes (suivant les périodes). Heureusement pas tous.
Mais c'est vrai que je fini la journée épuisé.

Je reste positif : depuis que j'ai compris que c'est la tête qui est en cause et que je n'ai pas une maladie grave, j'arrive à maîtriser certains symptômes en évitant les situations anxiogènes. Ce n'est pas toujours facile et les rechutes sont très fréquentes.

A par un peu d'Ibuprofène de temps en temps, j'évite les médicaments.
Le non-verbal par clavier, c'est pour bientôt ?

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Mlle Rose
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Re: Spasmophilie

Message par Mlle Rose »

@hopeful : elle a duré jusqu'à 25 ans :mrgreen: Elle a recommencé à 30 mais sans la spasmophilie :geek1:

D'autres choses ont aidé : comme domisud j'évite les situations qui ne me conviennent pas. Eviter n'est pas le mot d'ailleurs, le mot c'est plutôt refuser.
Pas de boîte de night, pas de courses au carrouf géant le samedi après midi, pas de transports en commun >>> exil en forêt, courses chez les petits commerçants ou petites surfaces, reprise de contrôle sur mon univers quoi ;)
La spasmophilie je la voyais surtout comme ça : un bug généralisé dû à une perte totale et immédiate de tout contrôle sur ce qui m'entourait (montée de stress avec).
Trop de monde ou espaces trop grands/trop encombrés, trop de lumière, trop de bruit etc = trop de paramètres à gérer, trop de choses à regarder, trop de stimuli en même temps sur lesquels je n'avais aucun contrôle possible >>>> BUG
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Re: Spasmophilie

Message par Hoppy »

Alors c'est intéressant ce que tu dis Mlle Rose, c'est un peu le principe de lutte ou fuite.

Quand je faisais ma TCC avec ma psy, elle me maintenait que fuir (donc d'éviter ou refuser comme tu l'emploies toi) était une sorte de déni et que ça réglerait pas mon problème (si problème à régler il y a).

Du coup, elle me mettait des défis du genre: prendre ma voiture, aller (seule) dans le plus grand centre commercial de Marseille pour aller faire mes courses un samedi après-midi. Je voyais pas trop en quoi c'était si grave d'éviter d'aller faire mes courses dans ses conditions en préférant aller à la supérette du coin et de pas prendre les transports en commun. Mais pour elle, il fallait absolument régler "ce problème", alors qu'en soit ça me dérange pas de trouver d'autres alternatives et d'essayer de faire comme j'ai Envie au lieu de devoir impérativement m'adapter à des contraintes pour mieux rentrer dans le moule!
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Melokine
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Re: Spasmophilie

Message par Melokine »

Oui la part de somatisation doit être de 200 %, chez moi, peu ou prou :mrgreen:

méditation, je fais, sport je suis un peu limitée et j'en suis fort marrie. Je commence à évoluer sur un point depuis quelques mois/semaines, c'est les émotions : me laisser ressentir ce que je ressens, sans que le cerveau ne vienne mettre du "c'est pas raisonnable, ressens donc plutôt ça" dessus. C'est une petite révolution*, je dois dire, j'espère que je vais continuer à aller dans ce sens, même si ça secoue.

Pour carrouf tu m'as fait rire, MlleRose : il m'a fallu la WAIS pour que je comprenne que je n'étais pas anormale de péter un câble juste à l'idée d'y aller. Comme quoi être surdoué ça empêche pas d'être neuneu, surtout s'agissant de soi...



*Non, une énorme en fait, j'ai l'intuition que c'est une clé.

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Mlle Rose
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Re: Spasmophilie

Message par Mlle Rose »

Les défis c'est bien si t'as les armes pour les relever, sinon c'est complètement con et con-treproductif :P

Je crois effectivement que le diagnostic a joué chez moi, j'ai compris que je n'étais pas armée pour affronter ces trucs à cause de mon cerveau surpuissant :mrgreen: Sans rire : je ne vois pas au nom de quoi je m'astreindrais à faire ce que je ne supporte pas de faire si je peux faire autrement. On a déjà bien assez de contraintes merdiques à assumer dans la vie (et sans moyen de contourner), pas la peine de s'en rajouter d'autres, surtout si elles sont complètement crétines!
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shunbabyx

Re: Spasmophilie

Message par shunbabyx »

Je suis sujette aux attaques de panique depuis que j'ai 17 ans. Ça a été très difficile à gérer et vraiment handicapant (crises qui durait plus de 4 heures environ 3 à 4x par semaine, avec toute la panoplie listée au dessus), mais aujourd'hui même si je suis de nature stressée, j'arrive à gérer correctement, et je n'ai plus besoin de médicaments, ou d'hospitalisation.
C'est vraiment possible d'arriver à améliorer son état, avec du temps, de la patience et de la tolérance envers soi-même. Il faut travailler dans la veine du lâcher prise, accepter de ne pas avoir le contrôle sur tout en permanence (on stop l'hyper contrôle). Essayer de privilégier (quand c'est possible) des soins par le corps plutôt qu'une hyper intellectualisation qui surcharge la conscience.

Les douches, les bains peuvent avoir de bons résultats à court terme, et permettent un relâchement musculaire. Travailler la respiration, pour éviter l'hyper ventilation (et son cortège d'effets secondaires néfastes). Se concentrer sur le moment présent, sur ce qui est là tout de suite là maintenant présent autour de nous, et ne pas laisser son esprit s’enfermer dans la peur de quelque chose qui n'est pas là.
Utiliser tous les moyens simples de s'ancrer dans la réalité du quotidien (genre la liste de courses à faire, les devoirs des enfants, appeler le mécano pour la révision de la voiture, faire le planning des prochaines vacances ...), ne pas se séparer des gens qui nous aiment pour ce qu'on est, ne pas s'isoler au moment d'une crise (enfin pas de nos proches quoi), ne pas avoir peur de leur en parler (ça peut être très dur, à cause de la honte), favoriser les contacts physiques (très très efficaces en cas de crise) : demander à la personne (ami proche, conjoint, famille) de vous prendre dans les bras et de serrer fermement et de parler avec un voix apaisantes de choses agréables : l'effet est quasiment immédiat. Allumer la lumière, pour éviter de " voir " des choses flippantes dans le noir.

J'ai énormément travaillé là dessus (j'avais la liste complète des symptômes, et effectivement j'en arrivais à avoir envie de me faire sauter le caisson, pas par désir de mort réelle, mais à cause de cette insupportable angoisse/peur/panique qui faisait de ma vie un enfer, sans que je sache d'où elle provenait). Et franchement, avec l'aide d'un spécialiste en troubles du comportement, je m'en suis sortie, et sans médication.
Ça prend du temps, mais la guérison est définitive, même si parfois on observe des moments de fragilités qui comportent quelques symptômes, ce n'est plus aussi envahissant.

Il faut aussi dans la mesure du possible maintenir une hygiène de vie la plus saine possible, éviter tout ce qui est drogue ou alcool (point trop n'en faut), et surtout éviter les états de fatigue chronique qui génèrent de l'anxiété et une incapacité à gérer les émotions.
Enfin si on se rend compte (au fur et à mesure que l'on progresse), que ces manifestations de stress intense, peuvent trouver leur origine dans un trauma, il faut consulter un spécialiste du trauma, non pas pour végéter dedans, mais au contraire arriver à intégrer les éléments sur lesquels on a bugué et les dépasser.

Mais sérieusement, c'est vraiment possible d'arriver à vivre normalement, même après plusieurs années de trouble panique, on peut vraiment pour de vrai redevenir serein sans médoc. Je me croyais tarée, abonnée à une médication lourde qui m'empêchait de penser et m'enfermait dans une camisole chimique, et je me suis rendue compte que j'étais capable de gérer très bien (même beaucoup mieux) toute seule. Il ne faut pas avoir honte d'avoir des " astuces " qui peuvent paraître saugrenues : j'ai une luciole, des étoiles qui fluotent la nuit parce que j'ai peur du noir. J'ai un doudou qui pue (qui sent mon +chéri), je me laisse régulièrement pleurer quand je sens que je vais pas bien (c'est quelque chose que j'ai du apprendre, je ne savais pas pleurer avant, mais c'est extrêmement libérateur), j'ai aussi appris à verbaliser, à dire " je me sens pas bien, j'ai peur ", rien que ça c'est un pas énorme. J'ai égayé ma chambre : j'ai mis des tableaux (très enfantins), des couleurs.
Et puis j'ai appris la technique du collage (pour lutter contre la dépersonnalisation et la déréalisation qui peuvent être très très anxiogènes), c'est extrêmement efficace, ça ne coute rien, et il n'y a aucun risque. J'ai tout mis ici

Vala, après c'est que mon expérience, mais de l'avis des médecins, je reviens de très loin et ils ont été plusieurs à constater ma guérison, en me disant que c'était rare une rémission aussi totale. J'étais fière, parce que ça m'a demandé beaucoup de travail, mais c'est à la portée de tout le monde, avec beaucoup de travail et de tolérance vis à vis de soi-même (et aussi un travail autour de la confiance en soi)
Edit (Cresson) @ Rose : Je crois que la psy qui a demandé à faire des petits défits voulait éviter l'installation d'une stratégie comportemental d'évitement. Je ne sais pas si elle était spécialisée dans les phobies, mais c'est effectivement un outil de travail fréquent dans les TCC de confronter les personnes à ce qui leur fait peur.
Pour ma part, j'ai eu aussi des " exercices " à faire, mais au départ j'ai commencé vraiment sur des trucs petits, et accompagnée. Maintenant je suis capable de plein de trucs que je pouvais absolument pas faire avant. Mais faut que ce soit très progressif, car les échecs peuvent ralentir considérablement le travail sur la confiance et l'estime de soi.

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sanders
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Re: Spasmophilie

Message par sanders »

Hopeful a écrit :Alors c'est intéressant ce que tu dis Mlle Rose, c'est un peu le principe de lutte ou fuite. Quand je faisais ma TCC avec ma psy, elle me maintenait que fuir (donc d'éviter ou refuser comme tu l'emploies toi) était une sorte de déni et que ça réglerait pas mon problème (si problème à régler il y a).
Il me semble que lorsqu'il s'agit d'un problème de perception, c'est plutôt mission impossible de faire comme si on ne l'avait pas. Faudrait se désensibiliser avant au moins, ça me parait comme demander à une personne allergique aux fraises de se manger une méga coupe melba pour casser le truc. Je caricature mais quand même, il me semblerait qu'il y a de ça dans cette demande d'aller au feu sans la tenue de pompier. Commencer par du tout petit ok, se confronter d'emblée à ses plus grosses difficultés ben je trouve ça hard et casse g-----, sauf quand on n'a pas le choix évidemment, ça arrive aussi.

Ben je crois en tout cas que quand on trouve un truc qui fait baisser l'angoisse, réduire la boule dans le ventre ... faut pas le lâcher. Pour moi, respiration ventrale et dire à deux de mes copines ( en direct, mail ou SMS selon l'heure) dès que j'ai la panique qui monte, c'est assez efficace. Je leur demande pas de m'aider ou de me donner des conseils, juste d'entendre. J'ai aussi choisi mes heures de courses, et si y a trop de boucan et que c'est possible j'hésite pas à sortir ou sinon ... à me boucher les oreilles ( c'est pas adapté socialement mais je m'en fous, j'ai appris à accepter que ma santé est plus importante que les conventions).
Edit, j'avais pas vu ton Edith Shunbabyx du coup y a redite :mrgreen: ...
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..

shunbabyx

Re: Spasmophilie

Message par shunbabyx »

Ben après c'est pas parce qu'on évite un truc qu'on aime pas (je vais pas à carrouf non plus le samedi) qu'on est forcément dans une stratégie d'évitement pathologique qui va déboucher sur une phobie. Faut regarder comment se comporte la personne (la taille du truc) et son degré de pathologie, et puis bien sur l'évolution de l'évitement dans le temps.
Heureusement qu'on peut encore éviter des trucs qu'on aime pas sans avoir besoin d'aller voir un psy !

Après si il y a évitement pathologique et souffrance psychique c'est différent, et là va falloir agir. Mais faut pas non plus se précipiter car il y a beaucoup de travail à faire en amont, avant de confronter le patient. Comme tu le dis Rose, il faut avant tout donner les moyens de gérer et ça ça peut être assez long.
Mais au final en ce qui concerne le trouble panique ce travail est vraiment payant, bien qu'il soit difficile de confronter le patient, car en général il ne sait pas ce qui cause son trouble panique (et c'est d'ailleurs toute la difficulté de la thérapie, soigner quelque chose dont on ne connait absolument pas l'origine).
Par contre il est possible de renforcer les points faibles et forts du patient, de l'aider à se redonner une valeur, une estime de lui, une confiance en lui. C'est une grande aide pour guerrir les attaques de panique chroniques.
Et y a rien de plus gratifiant pour une personne suivie par un psychiatre, qu'un psychiatre qui lui dit " je vous fais confiance, je sais que vous en êtes capable, on va essayer sans les médicaments, car vous avez les moyens de gérer toute seule ", c'est très valorisant.
Et progressivement chaque petite victoire vient renforcer l'image qu'on a de soi. Maintenant quand j'ai un coup de stress, je pense à toutes ces épreuves que j'ai surmontée, je me sens presque forte, et tout à coup le truc qui me stresse ou que j’appréhende devient moins gros, plus accessible. Je recentre les choses vraiment importante : mon fils, mon conjoint, nos vies, nos projets personnels. Je me rappelle ce qu'est mon essentiel, et tout de suite la baudruche se dégonfle. Et la peur disparait progressivement.

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Re: Spasmophilie

Message par lebereli »

Je te remercie sincèrement d'évoquer le sujet et je suis contente de vous lire. J'ai aussi fait beaucoup de crises quand j'étais ado, j'ai été tranquille jusqu'à il y a un mois où j'ai fait une grosse crise. J'ai toujours un gros sentiment de honte qui suit la crise et je suis toujours très perturbée de me sentir perdre autant le contrôle.

J'ai remarqué cette explosion lorsque je suis dans un stress important face à ma situation (chômage par exemple, ...) et que je suis dans un conflit relationnel à ce moment là.

Comme Shunbabyx, j'ai appris à pleurer et à accepter de pleurer et j'ai aussi appris à solliciter l'aide de mes proches en soutien quand je sens que je vais paniquer complètement face à une situation qui m'échappe. De la même manière, j'ai remarqué que le fait d'être seulement pris dans les bras me calmait aussitôt. J'ai quand même toujours un peu d'anxiolytique pour me permettre de dormir après une crise par exemple (mais j'essaie de ne pas utiliser cette méthode là). En cas de gros stress, quand je sens que je ne gère plus, je prends des fleurs de bach et de l'homéo.

@Shunbabyx, merci pour ton témoignage sur les TCC et ta façon de gérer maintenant tes situations. Chapeau bas de gérer comme tu le fais et te t'appuyer comme tu le fais sur tes ressources.
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Coccinelle
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Re: Spasmophilie

Message par Coccinelle »

Je savais que j'étais pas la seule, j'ai juste appris à accepter que je suis comme ça.
J'évite comme Rose les grandes surfaces bondées, les concerts et autres trucs où on est trop serré et trop nombreux.....j'en porte bien mieux. Si vraiment je suis obligée de le faire(parfois on peut pas éviter) je me connais, je reste concentrée sur ma respiration et sur un seul stimulus visuel je me concentre dessus...ça m'évite de pêter un câble, de perdre le contrôle total de mon corps et de faire une crise de tétanie, pleurs et autres cris ....., ensuite je vais me ressourcer seule un moment.

je trouve ça débile de se forcer à faire un truc évitable qui n'apporte aucune joie.....je vois pas pourquoi on devrait être obligée de prendre des parking souterrain, de se coller aux autres avec de la musqiue à chier trop forte.....dans un grand centre de consommation.
J'habite par choix à la campagne pour éviter les transports en commun....

Justement depuis que je ne me force plus, je vais beaucoup mieux.

Et puis parfois bien j'angoisse, je somatise, je panique, c'est aussi la vie...c'est un moment très nul, mais ça fait partie de la vie, depuis que j'ai accepté mon mode de fonctionnement, que la vie parfois on n'a pas de prise bien je suis moins dérangée par ces symptomes.

Parfois encore je pars en vrille et j'ai honte (je me souviens d'un cours de danse où je suis tombée parce que je me suis pas écouté au moment où la crise commencait), où j'ai littéralement explosé en sanglots sous le regard médusé de mon amri et des autres adultes qui suivaient le même cours....ben voilà je suis pas morte de honte.
Pas plus tard qu'hier soir, j'en ai faite une petite: ma fille ne voulait pas dormir entre minuit et 2h (je m'étais endormie à 11h devant la télé), j'ai eu des palpitations des tremblements, de l'agressivité (je me suis cognée la tête contre les murs).....ben oui je suis parfois à faire des crises incontrolables.....ce matin je suis HS (mais au boulot) personne n'est mort j'ai pas de bosses, j'ai cassé aucun mur, je n'ai réveillé que mon mari, ma fille va bien.....

La spasmophilie je crois qu'il faut juste l'accepter, et apprendre à se connaitre pour éviter ce qui est évitable, pour le reste en acceptant, on apprend aussi à gérer et à diminuer les symptomes.

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pixelvois
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Re: Spasmophilie

Message par pixelvois »

Une étiquette que l'on ma transmis aussi : bien que je connaisse un certain nombre de ses manifestations / symptômes, je n'en ai jamais fait grand cas... aidé en cela par mon caractère sans doute ( à pas - trop - me prendre la tête, du moins pas avec tout ^^ ) et le fait que je n'en ai jamais souffert particulièrement ( mais de la poule et de l'oeuf... ) : pas de "crises" ( genre tomber dans les pommes ), ni sujet aux migraines. Par contre je sais que j'ai des périodes où j'ai besoin de mes doses de sucres, et que je peux être facilement en manque de magnésium...

Pour le reste des manifestations que je peux éprouver ( et dont je n'avais pour la plupart pas conscience qu'elles pouvaient être liées à cela jusqu'à lire le post de Melokine ) je gère en me concentrant pour faire disparaître, ou en me reposant et en patientant pour que cela passe : encore une fois, probablement parce que cela n'est jamais trop intense ( ou du moins dans mon échelle de valeur interne : comment comparer l'intensité sans ressentir chez l'autre le degré d'insupportable ? ). C'est vrai que cela peut être assez chiant / énervant / inquiétant, mais cela ne se produit pour moi pas trop souvent : mon fonctionnement en écoute de mes désirs / besoins étant global et en oeuvre depuis longtemps, cela a éventuellement eu une incidence sur la non prolifération des symptômes gênant ?

Je parle de transmission de cette étiquette, car c'est parce que ma mère en souffrait que j'en ai eu la conscience. Elle en a eu souffert réellement de "crises" et de migraines. Pour les évanouissements elle prévenait que dans ce cas, il lui fallait du sucre. Il me semble qu'aujourd'hui elle n'a plus trop ces problèmes de santé ( elle en a d'autre, bien plus graves / contraignants ) : il faudrait que je lui demande. Mais il me paraît plausible qu'une partie des problèmes liés à la spasmophilie soit d'ordre psychosomatique, que son chemin de vie et de réflexion l'ait apaisé et que couplé avec un régime alimentaire prenant en compte ses besoins / carences cela ait résorbé en grande partie les symptômes / manifestations.

[ edit ]
Coccinelle a écrit :La spasmophilie je crois qu'il faut juste l'accepter, et apprendre à se connaitre pour éviter ce qui est évitable, pour le reste en acceptant, on apprend aussi à gérer et à diminuer les symptomes.
Voilà : on en arrive à la même conclusion grosso-modo ;) ...
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Re: Spasmophilie

Message par Hoppy »

Le problème récurrent dans le fait "d'accepter la spasmophilie" c'est qu'en cas de crises c'est vite facile de monter dans les tours et de ne pas parvenir à prendre du recul instantanément. J'ai du mal lorsqu'une crise survient à me dire sur le moment "laisses toi aller ça va passer ce n'est qu'une crise". Au contraire, je m'affole vite, de ce fait j'hyperventile encore plus ce qui, inéluctablement, augmente encore plus les symptômes, étant donné que l'hyperventilation appauvrie le cerveau en oxygène...

La spasmophilie est un état, et en ce sens c'est évident qu'il faut l'accepter pour mieux la combattre, mais je pense qu'il faut avoir les armes nécessaires, si ce n'est quelques clefs, pour pouvoir mieux l'appréhender.
Et je trouve que tout vos posts regorgent de quelques astuces pour pallier à ça et c'est vraiment intéressant, tout du moins pour ma part. Alors... euh... MERCI :D1
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Melokine
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Re: Spasmophilie

Message par Melokine »

Oui, merci à tutti pour le partage et les trucs :-)

shunbabyx

Re: Spasmophilie

Message par shunbabyx »

Ah oui, si on fait un début de crise, penser à vérifier si on a pas faim. Quand on fait de l'hypoglycémie ça peut jouer beaucoup, comme le manque de sommeil. Parfois rien que de manger un peu ça aide.

Sinon parmi ceux qui souffrent de cette difficulté, est-ce que certains, comme moi, arrivent au stade de " dégueuler leurs boyaux " tellement c'est la panique ?
J'ai toujours eu honte de cette " caractéristique " (on m'appelait vomito), qui faisait que immanquablement je finissais la tête au dessus de la cuvette, dès que je faisais une crise de panique. C'était vraiment pas évident, parce que du coup je n'arrivais pas à manger, donc j'étais en hypoglycémie permanente, ce qui renforçait les crises, et du coup entrainait encore plus de vomissement. J'ai perdu beaucoup de poids à cause de ça et les gens pensaient que j'étais anorexique.

Par ailleurs, quand je me suis mise en couple avec mon chéri actuel, j'ai remarqué, que quand je commençais une crise, j'attendais le moment de vomir comme un soulagement. C'était une sensation étrange, comme si, ce qui m'angoissait sortait de moi à ce moment là. Le sentiment d'être propre, une fois que j'avais plus rien dans l'estomac. Progressivement, en prenant conscience de ça, j'ai fini par me retrouver dans un cul de sac. Je n'arrivais plus à éprouver la sensation libératrice, et du coup j'ai franchi un stade supplémentaire dans la panique. Je n'avais plus de recours, plus de refuge, à cause de cette prise de conscience.
Mais en allant plus loin dans la panique, j'ai découvert mes véritables ressources. Certes, dans la douleur au départ (d'autant que je cumulais, avec un état physique assez mauvais, et une très grosse fatigue suite à une opération). Certaines choses sont remontées à la surface, notamment des problèmes de liaison entre l’intellect et le physique. J'ai travaillé dessus, et je me suis rendue compte que si je savais que les 2 étaient complémentaires, je n'avais jamais pensé à utiliser mon corps quand la tête surchauffait.
Avec une psy, j'ai appris des petits exercices physiques, pour arriver justement à maitriser la tête qui s'emballe. Le corps peut être un outil merveilleux pour arriver à se rassurer, à calmer ses angoisses. Faut juste l'apprivoiser.
J'ai tenté une technique un peu saugrenue : j'ai parlé à mon corps. J'ai eu l'idée de mettre en liaison la tête (consciente), avec le corps (inconscient), en donnant la parole à la tête pour qu'elle s'adresse au corps. Comme j'étais dans un travail sur l'amour de soi, j'ai dis des trucs genre " merci de supporter mon sale caractère ", " merci de résister aux trucs difficiles " etc ... La réaction a été assez étrange : je me suis mise à ... dégueuler. Pourtant je paniquais pas, c'était juste un truc incoercible. J'ai renouvelé l'expérience plusieurs fois, et les réactions ont été moins fortes, mais quand même y en avait, j'avais des spasmes, des engourdissements etc ... à chaque fois.
Du coup je me suis dit, que peut-être pour gérer l'anxiété, la panique et tous ces symptômes, il fallait déjà mettre en rapport le corps et l'esprit. Ma manière est totalement personnelle, et je l'ai faite comme ça, mais il existe surement des moyens plus " orthodoxes " qui ont été étudiés.
Si certains d'entre vous ont travaillé, ou travaillent ces aspects ça m’intéresse ^^

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Hoppy
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Re: Spasmophilie

Message par Hoppy »

shunbabyx a écrit :Ah oui, si on fait un début de crise, penser à vérifier si on a pas faim. Quand on fait de l'hypoglycémie ça peut jouer beaucoup, comme le manque de sommeil. Parfois rien que de manger un peu ça aide.
Effectivement j'ai souvent remarqué que la faim me rend plus anxieuse (je ne sais pas si, pour ma part, je peux évoquer l'hypoglycémie à proprement parlé) donc, manger me réussit plutôt. Le fait de sentir mon corps plus faible peut empirer l'apparition d'une crise. A contrario, de manger, diminue l'intensité des symptômes. Chez moi, ça marche donc de pair.
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Joebar
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Re: Spasmophilie

Message par Joebar »

Je ne sais pas si c'est pareil, je n'ai jamais entendu parler de spasmophilie.

Je dégueule aussi...
Par exemple, le jour du petit concert d'élèves, j'ai stressé depuis le matin, je n'ai rien pu avaler et le soir, j'alternais entre des phases d'accalmie et des bouffées de stress (panique?) jusqu'à en vomir 10 min avant de monter sur scène... (bon, on voit le résultat après... je perds tous mes moyens)
Le même phénomène se produit avant un entretien, un examen, la wais, et quand je ne vomis pas, les nausées sont là comme avant l'appel pour le rendez vous avec le psy, partir en ballade moto avec les potes, un paintball, ...

Alors je cherche des solutions parce que ça me pourrit la vie, mais je ne sais pas par où chercher et je ne me vois pas arrêter tout ça juste pour éviter ce stress.
ça fait 15 ans que je ne fais plus de sport ni de méditation, j'ai surement à chercher par là mais ces nausées m'envahissaient tout de même, surement moins fréquemment. Par contre, c'est surement le fait de la multiplication des situations à nausée.

On m'a parlé de perfection maladive sur le chat, c'est peut être une piste.

Voilà. :$

Edit:
Je pourrais même dire que j'alimente mon stress par anticipation de savoir que je vais avoir la nausée, voir gerber, à cause du stress un peu comme un cercle vicieux... que j'aimerai couper.

D'ailleurs, je ne sais toujours pas si je dois parler d'anxiété, de stress, de panique...
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shunbabyx

Re: Spasmophilie

Message par shunbabyx »

je te comprends parfaitement, les situations qui provoquent ça chez moi sont très différentes, mais c'est bel et bien la même somatisation ...
Moi aussi des fois rien que d'y penser ça provoque le truc.

Après sans forcément parler de trouble panique (tu aurais d'autres symptômes, mais peut-être n'as tu pas tout décrit), je pense qu'il y a tout de même quelque chose ... t'as consulté ?

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Re: Spasmophilie

Message par pixelvois »

Joebar a écrit :Je ne sais pas si c'est pareil, je n'ai jamais entendu parler de spasmophilie.

Je dégueule aussi...
Dans ce que tu décris, ça ressemblerait plutôt aux phénomènes liés au trac ^^
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Re: Spasmophilie

Message par Joebar »

je pense aussi, faut que je cherche comment bosser sur ça.
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Re: Spasmophilie

Message par TourneLune »

Du coup tu floodes le topic sur la spasmophilie . Pas bien!!

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Re: Spasmophilie

Message par Joebar »

j'ai le trac spasmophile, mais je m'abstiendrais la prochaine fois, promis.
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