Ce fameux bouton off

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Sam Hayton-Ray
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Re: Ce fameux bouton off

Message par Sam Hayton-Ray »

Je crois qu'on peut dépenser notre énergie autrement qu'avec la pensée.


Je suis un peu déconcerté quand je vois tous ces individus qui aimeraient "se mettre sur off définitivement" et qui prétendent qu'ils donneraient tout pour cela. Il me semble que beaucoup de médicaments feraient l'affaire.

J'ai même une solution non-médicamenteuse à vous proposer. Mettez-vous aux MMORPG ou au hack'n'slash en ligne. C'est très efficace.


Plus sérieusement je pense être comme beaucoup ici, mes pensées commencent timidement puis se mettent à s'enchaîner de manière jubilatoire, mais, inévitablement, j'en viens à un point ou un sentiment de fatigue et de perte de contrôle apparaît. Quand cela survient, je médite pendant un certain temps, et je recommence timidement.

J'émets (solennellement) l'hypothèse que pour éviter de se vautrer dans cette étape finale de fatigue, etc..., il faut que la pensée soit suivie d'une action. On pense, on agit, on pense, on agit. Je crois que les activités qui nécessitent la pensée et l'action (l'écriture, les échecs, la musique, j'aimerais en connaître davantage) vont être les plus agréables pour "nous". Dites-moi ce que vous en pensez d'après votre expérience.
Mais vous pouvez aussi m'appeler Jean Dewt.

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korosion
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Re: Ce fameux bouton off

Message par korosion »

J'aime assez ta façon de présenter les choses.

En effet une des périodes les plus épouvantables pour moi ont été celles des "gros" travaux dans notre maison, l'année dernière.
Faute de budget on a fait beaucoup nous-même, et je raconte pas les longues heures passées sur l'oreiller à faire et refaire les plans, les étapes à respecter, calculer les charges par cheville, faire des choix...

La phase d'exécution soulage bien entendu... sauf si on n'a pas fait tout fait tout bien comme prévu. Là, c'est parti pour des tours dans la tête pendant des mois.

Mais ça n'est pas propre à la personne HPI. Quand tout-un-chacun se couche en se demandant s'il a bien fermé la porte, il ne sera pas détendu tant qu'il ne se sera pas levé pour aller vérifier.

Le problème c'est que le cerveau du z.èbre a plus de chance de se dire, juste au moment de se coucher : "tiens, si j'essayais d'imaginer ce qu'il adviendrait du "moi" dans l'hypothèse où l'on parvenait (viablement) à me couper en deux de haut en bas, puis à reconstituer chaque autre moitié respective ?" :D

edit: c'est quoi cette auto-correction de l'équidé rayé ? °_°

o_laurent_o

Re: Ce fameux bouton off

Message par o_laurent_o »

Le bouton off pourrait avoir une forme totalement différente de celle à laquelle on pense. Dans mon cas, je me suis aperçu que mes pensées se calment lorsque je peux en parler avec un interlocuteur aussi émerveillé que moi. C'est un peu le principe de la méditation. Laisser venir à soi et en parler sans aller plus loi, juste en parler.

Invité

Re: Ce fameux bouton off

Message par Invité »

Ah ce fameux bouton off...

Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant ? (oups, je vais me faire des amis :huhu: ) Plus sérieusement, j'ai constaté que je procédais par cycle, en est-il pareil pour vous ? J'ai constaté que plusieurs phases se succédaient. Je m'explique :

1) Pensée carburant et consommatrice d'énergie mais relativement gérable. J'observe, j'analyse mais je survis.
2) Un détail, un sujet ou parfois aucun élément en particulier, déclenche une multitude pensées enchevêtrées et diverses. La machine est en marche, rien ne l'arrête.
3) C'est beaucoup trop, je ne gère plus rien, les penses se succèdent et défilent sans que je ne puisse les contrôler. J'ai mal à la tête, je passe du coq à l'âne encore plus que d'habitude, j’extrapole tout, je suis très féconde intellectuellement. Donc j'écris, je consigne, c'est une période ubéreuse.
4) Saturation totale. Néant, je m'écroule de fatigue. Je deviens alors totalement amorphe. Ma pensée est court-circuitée. Je suis incapable plusieurs jours d'affilé du moindre effort.
5) Je reviens au 1 etc...

Ma psy semble démunie par rapport à mon flux de pensée intarissable. J'ai récemment utilisé une petite métaphore pour mieux lui expliquer ce que je ressentais sans cesse : c'est comme si j'étais dans un train. Je suis assise, devant moi le paysage défile sous mes yeux. J'observe, je vois tout par la fenêtre. Mais le train va si vite que je n'ai même pas le temps de nommer et de réellement percevoir ce que je vois. Je sais que c'est là, je le VOIS mais je ne peux m'arrêter sur rien. Le train fonce, je ne peux rien freiner. Je suis spectatrice de ce que je vois (donc de ce que je pense) et n'ai absolument aucun contrôle.

Je ne connais pas le bouton off. Je le subis quand tout est tellement trop que je m'effondre. Mais je ne cesse en fait jamais de vraiment carburer. C'est comme avoir douze mustangs dans la tête.

Néanmoins, je conseille la sophrologie par exemple. Enfin, pour ma part cela m'a aidée un peu.

tatianaphil

Re: Ce fameux bouton off

Message par tatianaphil »

Pour ma part, j'ai 3 types de pensées :

- Ma pensée créative : je l'adore ! Je suis dans ma bulle quand je travaille (je suis chef d'entreprise). Je suis accro au boulot. Le problème est que les idées sont trop nombreuses et arrivent trop vite, j'ai peur de les perdre (je note tout) et suis extrêmement frustrée de ne pas pouvoir tout mettre en place (je tombe ainsi parfois dans des phases de procrastination et de blocage complet, tellement je suis envahie pas l'insatisfaction et la déception). Je commence beaucoup de projet sans aller au bout. Le deuxieme problème, qui est le plus important et pour lequel je tente de trouver une solution en ce moment car il me gâche la vie est que justement il n'y a pas de bouton "pause". C'est tout ou rien. Impossible de m'arrêter. Dans mes périodes créatives je passe des semaines à bosser non-stop sans arriver à me concentrer sur autre chose : le reste de ma vie passe en mode automatique. Je suis extrêmement frustrée de m'arrêter pour manger et dormir. Le peu de temps passé avec ma famille passe en automatique, je fais les choses machinalement et ne pense qu'au travail ... le temps passée avec mes enfants me demande un effort de concentration important et je ne ressens aucun bonheur j'en suis triste !

- Ma pensée normale : quel ennui ! Je passe en mode normal à 2 moments : soit après un trop plein de mes 2 autres modes de pensées (période de blocage complet, mini-dépression). Soit volontairement depuis 2 ans pour profiter plus de ma famille (je me force à respecter des heures de travail, par exemple). Mais pour l'instant cette méthode est un peu chaotique, je suis heureuse avec ma famille mais m'ennuie terriblement. Et je n'arrive à passer en mode créative de manière si "hachée" et "programmée" donc procrastination et blocage - je suis en mode machinal au travail ... donc je mets aussi en peril mon entreprise (associée à mon mari c'est l'unique ressource de notre famille - dilemne).

- Ma pensée "..." : je ne trouve pas le mot juste, mais ce n'est pas positif. Je suis en mode analyse psychologique. Ce mode s'active tout seul dès que j'ai à faire face à un événement "emotionnel" compliqué. Comme en ce moment. Depuis un an que je doute (j'ai passé le WAIS entre temps), il m'est impossible d'entamer un travail sur moi-même concernant la surdouance de manière continue car c'est trop handicapant. Je viens sur ce forum pendant 1 semaine tous les 6 mois (lol). J'analyse, je cogite, ... je ne peux plus m'arrêter (je passe en mode automatique sur le reste). Un petit événement dans la famille, un pb au boulot, une dispute avec mon mari, ... ça va de quelques heures à quelques jours. J'arrive à des niveaux d'analyse extrême, j'ai l'impression d'être cinglée, ... Et là j'aimerai le "bouton off" ... Qui fini par arriver ! Le trop plein m'envahit, j'en ai ras le bol et je me le dis et c'est comme un court-circuit instantané ! Je reprends mes esprits enfin, mais le bouton off peut ne jamais se désactivé (je suis capable de ne pas revoir quelqu'un pendant des années, ou mettre fin a un projet définitivement sans raison apparente pour les autres, ...).

Bien sûr dans une même journée tous ces modes de pensée se chevauchent en continue, avec toujours une 'prédominante' par période.

Voilà pour ma petite expérience !

alcide
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Re: Ce fameux bouton off

Message par alcide »

Matthieu a écrit : mar. 29 déc. 2015 19:15 Alors, voilà, j'en entends beaucoup qui cherchent à trouver le bouton "off" pour arrêter de cogiter. Vous réfléchissez tellement trop, que parfois, vous dîtes être sujet à des insomnies, maux de tête, crises d'angoisse et j'en passe dû à ce flot ininterrompu de questions qui parviennent à votre esprit.

Ma question est donc la suivante, pourquoi n'acceptez-vous pas tout simplement cette chose et n'en tirer pas avantage au lieu de la subir ? D'un point de vue personnel, cela me fascine vraiment d'avoir autant d'idées simultanément alors que, des gens "normaux" en ont peut-être qu'une ou deux en même temps. Je trouve que c'est un avantage extraordinaire, pas vous ?

Bref, y en a-t-ils d'autres que ça ne dérange pas et d'ailleurs, vous savez d'où cela vient cette manie à poser des questions sur tout, et tout analysez constamment ?
Parce que je ne peux pas accepter un "harcèlement cérébral" qui débouche sur des insomnies à répétition. C'est un phénomène envahissant, fatiguant et au final plutot inutile. En plus c'est mal vu pour un homme de rêvasser, ça donne un mauvais genre comme dit Céline :-) Pendant 10 ans mon bouton off a été la codéine (ce qui m'a valu quelques désagréments dans le genre Trainspotting depuis son interdiction en vente libre l'an dernier).

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Jean-Louis
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Re: Ce fameux bouton off

Message par Jean-Louis »

C’est ce qui me pèse le plus, ces &*$##* de pensées complètement stériles et stupides et envahissantes et angoissantes ….

Mon voisin s’est foutu de moi mi-juillet j’y ai pensé pendant 15 jours quasi non-stop.
On supprime mon poste, j’y pense sans arrêt depuis 1 semaine
Depuis 1 semaine je pense également à la terre qui tourne seule dans l’espace potentiellement à la merci de tout et au fait qu’on ne peut rien y faire (crise existentielle ?).

Je dors extrêmement mal, le manque de sommeil fini par faire sauter les digues de la rationalité et créer des brèches d’angoisse.

Néanmoins, j’avance doucement sur la gestion des pensées en lisant notamment des témoignages sur ce forum. Jusqu’à maintenant et certainement inconsciemment j’avais l’impression que toujours plus penser pouvait apporter une solution. Que ça permettait d’avoir le contrôle de soi, de sa vie, de son environnement. Mais non hein ! La pensée n’est pas la solution c’est juste le fucking problème. Ma femme me dis souvent arrête de te sentir le derche. Je suis trop souvent recroquevillé sur moi à penser à des trucs qui non ni queue à créer et auto entretenir des angoisses stériles. J’ai l’impression de me trimbaler un doudou qui sent la mort qui est en miette depuis que je suis gamin. J’ai bien conscience qu’il me sert plus à rien mais je n’arrive pas à m’en débarrasser.

La littérature sur le sujet est extrêmement culpabilisante, je trouve. Tout à l’air super simple : « Vos pensées sont comme un petit nuage qui passe, dites au revoir au petit nuage ». D’accord mais moi je vois plutôt un gros nuage gris qui balance des éclairs partout et qui est bien bien accroché.
J'émets (solennellement) l'hypothèse que pour éviter de se vautrer dans cette étape finale de fatigue, etc..., il faut que la pensée soit suivie d'une action.
Oui tu as raison, mais c’est mon paradoxe. Je me trouve tellement à coté de la plaque, tellement pas en phase avec le reste du monde que je ne fais rien. J’avais et j’ai toujours peur du regard de l’autre, de déranger, de ne pas dire et/ou faire ce qu’il faut. Alors je ne passe pas à l’action je reste avec cette pensée stérile en imaginant qu’à force de penser le problème va passer ou se solutionner tout seul. Alors que non seule l’action permet d’avancer et de faire taire les pensées négatives. Le fait de trop cogiter sur un sujet, c’est un signal, je pense, pour changer quelque chose, pour passer à l’action. Le cerveau nous dit à sa manière« Bouges toi, fait quelque chose, y’a quelque chose qui cloche dans ta vie ».

Par exemple je rumine beaucoup sur la suppression de mon poste. C’est sur que si je reste comme ça à ruminer, à me faire des nœuds au cerveau ça ne pas m’aider beaucoup. Il y a plein de choses à faire pour avancer (que je n’aurais pas fait avant par peur du jugement) : faire un bilan de compétence, se renseigner sur d’autres postes, essayer de trouver une formation pour quelque chose qui me branche vraiment … Au final ça peut aussi être une super opportunité.

Une partie de la solution est de se confronter au réel, aux autres, en permanence. De permettre à nos valeurs profondes de s’exprimer.

Personnellement j’en suis extrêmement loin.
ce qui m'a valu quelques désagréments dans le genre Trainspotting depuis son interdiction en vente libre l'an dernier
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alcide
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Re: Ce fameux bouton off

Message par alcide »

Jean-Louis a écrit : ven. 31 août 2018 16:13
Néanmoins, j’avance doucement sur la gestion des pensées en lisant notamment des témoignages sur ce forum. Jusqu’à maintenant et certainement inconsciemment j’avais l’impression que toujours plus penser pouvait apporter une solution. Que ça permettait d’avoir le contrôle de soi, de sa vie, de son environnement. Mais non hein ! La pensée n’est pas la solution c’est juste le fucking problème. Ma femme me dis souvent arrête de te sentir le derche. Je suis trop souvent recroquevillé sur moi à penser à des trucs qui non ni queue à créer et auto entretenir des angoisses stériles. J’ai l’impression de me trimbaler un doudou qui sent la mort qui est en miette depuis que je suis gamin. J’ai bien conscience qu’il me sert plus à rien mais je n’arrive pas à m’en débarrasser.
Je me trouve tellement à coté de la plaque, tellement pas en phase avec le reste du monde que je ne fais rien. J’avais et j’ai toujours peur du regard de l’autre, de déranger, de ne pas dire et/ou faire ce qu’il faut. Alors je ne passe pas à l’action je reste avec cette pensée stérile en imaginant qu’à force de penser le problème va passer ou se solutionner tout seul. Alors que non seule l’action permet d’avancer et de faire taire les pensées négatives. Le fait de trop cogiter sur un sujet, c’est un signal, je pense, pour changer quelque chose, pour passer à l’action. Le cerveau nous dit à sa manière« Bouges toi, fait quelque chose, y’a quelque chose qui cloche dans ta vie ».
Description parfaite. C'est ce que je ressens. Par contre, j'ai appris à dire "je veux" (tardivement) et même à me révolter en envoyant balader définitivement des proches (amis voir famille). Je regrette de ne pas avoir appris à transiger plutôt (plus tôt) que de passer d'un extrême à l'autre. Je n'arrive pas à oublier et à pardonner. J'ai tendance à faire le vide autour de moi: je laisse parler un inconnu pendant 10 minutes, et indépendamment de ce qu'il raconte, je sens dans le choix de ses mots, de son attitude, bref d'indices anodins en apparence que le type est conformiste ou narcissique ou déloyale ou hypocrite, etc. Je zappe le type immédiatement et définitivement. Parfois, c'est le contraire et j'ai envie d’une relation amicale mais je me tiens toujours un peu à distance car l'amitié résiste mal à des contacts trop fréquents.

Une partie de la solution est de se confronter au réel, aux autres, en permanence. De permettre à nos valeurs profondes de s’exprimer.
Idem, j’en suis loin aussi et je n'en ai sans doute pas l'envie.
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:grin: Presque, disons qu’après 10 ans de constipation chronique, il me fallait un wc à proximité pendant une semaine. Transpiration, libido qui revient au galop, crampes, insomnies, les manifestations physiques ne durent pas longtemps (environ 2 semaines) et ne sont pas si difficiles à surmonter. Par contre le manque psychologique est franchement horrible et dure très longtemps.

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Re: Ce fameux bouton off

Message par Clou »

Bonsoir,

Nouvelle sur ce forum, je tente une petite relance de ce sujet que j'ai parcouru dans l'espoir d'y trouver un réconfort. Je l'ai trouvé en partie dans le fait de partager avec vous ces pensées qu'on voudrait stopper. Mais où se trouve la partie qui manque ? Je ressasse dans ma tête une situation depuis 15:00 cet après-midi et je n'ai pas vu le temps passer depuis, alternant entre une pensée à toute vitesse et des déconnections complètes. J'en suis à un mal de tête terrible, et j'ai pris des plantes pour me détendre (Euphytose, je sais pas si vous connaissez, ca donne un petit coup de pouce de temps à autre mais j'essaie en général d'éviter). En général le sport m'aide un peu mais dans la situation présente, impossible de faire du sport. Comment ne plus tourner dans ma tête une situation sur laquelle je n'ai aucune emprise ?

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InMedio
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Re: Ce fameux bouton off

Message par InMedio »

Salut Clou,

Aujourd'hui tes pensées sont elles plus apaisées qu'hier ? Parfois ça se calme le lendemain.

Je ne connais pas ton remède à base de plantes, mais j'ai essayé diverses choses avec plus ou moins de succès selon que j'y crois ou pas sur le moment. À mon humble avis c'est une clé : trouve un astuce pour toi à laquelle tu crois sur le moment, ensuite on verra de quoi demain sera fait.
- Faire des exercices de gainage. Pas besoin de matériel, ça fait travailler la respiration et respirer ça fait du bien.
- Respirer profondément sans forcément faire du gainage, ça marche aussi. Tranquillement, juste respirer assis sur le lit pendant 5 minutes.
- Écrire ce que je pense sur un papier, avec un stylo. Parce que c'est lent, le papier-stylo, il faut tracer les lettres, écrire les mots en entier, tenir correctement le stylo, se tenir droit soi-même. Je peux écrire pendant deux, trois heures mes pensées qui déroulent, déroulent, déroulent... Au bout d'un moment, faire une pause, des petits étirements des mains, des bras, du dos, des jambes, aller chercher un verre d'eau. Tant que le flot n'est pas tari, je continue.

Voilà une petite pierre à l'édifice.

Bonne journée ! :)
Vous ne pouvez pas prouver que quelque chose n'existe pas, mais vous pouvez conclure qu'il n'y aucune raison de penser que ce quelque chose existe.
Richard Monvoisin

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Re: Ce fameux bouton off

Message par Clou »

Bonjour InMedio !

Même après une semaine, mes pensées ne sont pas plus apaisées...
Mais merci pour ton retour très constructif. J'aime beaucoup la solution du gainage, c'est vrai qu'en général le sport est une bonne solution, et le lainage est tellement accessible que ça simplifie la démarche.
Repirer et écrire me semblent de très bonnes pistes, mais m'effraient un peu (peur d'être encore plus confrontée à ces pensées justement ?).
InMedio a écrit : sam. 6 oct. 2018 13:20 À mon humble avis c'est une clé : trouve un astuce pour toi à laquelle tu crois sur le moment, ensuite on verra de quoi demain sera fait.
Merci pour cette clé très précieuse.

Bonne journée,

Clou

Syl133
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Re: Ce fameux bouton off

Message par Syl133 »

Ah le bouton off , ah oui moi aussi je l’ai beaucoup chercher, même avant d’avoir entendu parlé de douance.
Ma solution à moi depuis toujours est la Meditation ( ça fait juste un an que j’ai mis un nom dessus grâce à ma psy, mais il s’est avéré que c’est la solution que j’ai mis en place depuis tout petit sans le savoir) et je vous avoue que ça fonctionne bien, ça n’empeche pas des moments d’intense tempêtes dans ma tête , mais ça les calme.

Sinon j’ai appris aussi avec le temps à accepter ce mode de pensée et même de jouer avec, que celui ci au lieu d’etre un boulet deviennes une façon de m’envoler, ne pas essayer de bloquer mes pensées, essayer d’aller au bout, car au final c’est ce qu’elles réclament, ça peut passer par l’ecriture ( oui écrire peut débloquer la pensée , la faire avancer, voir la globalité de ma pensée me retire cette anxiété d’oublier, de ne pas donner de sens), en parler à quelqu’un, ou tout simplement prendre du temps pour soi et aller tout seul au bout de sa pensée.

Bon parfois, l’image de ce fameux bouton apparaît, c’est plus pour moi un signal d’alarme, que je doit me prendre en main et utiliser les outils que j’ai en ma possession pour calmer le Cyclone 😜.

Bon moi c’est ma méthode, si ça peut aider ^^

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