L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

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soazic
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par soazic »

ah tiens, justement, un collègue me disait la semaine passée qu'à Rennes le Cnrs travaille sur la douance.
bon personnellement j'en suis au début encore de toutes ces découvertes.
Je n'ai pas été testée enfant mais j'ai aussi entendu comme Zyghna que j'étais très intelligente et avait tout pour réussir, pour le reste les reflexions étaient plutôt négatives (maladroite, asociale, etc). la chûte des résultats s'est aussi amorcée vers les 12-13ans.
ma fille a été testée en Grande section et depuis je me rends compte combien je n'ai pas envie qu'elle ait le même parcours que moi. Et là je ne suis pas sûre de bien agir, je ne sais pas...La question des devoirs est déjà épidermique, en ce1, elle en a déjà beaucoup et se braque (ça prend une heure chaque soir cette histoire), c'est insupportable pour son père alors que de mon côté je m'en formalise moins et passe par des chemins plus imagés pour faire passer la pilule.
J'ai été testée un peu fortuitement vu que j'allais mal et que ce n'était alors que l'aboutissement des 20années qui avaient précédées...
Mes parents ne sont pas au courant pour moi. Ils savent pour ma fille et au début ils l'ont vécu étrangement le niant presque. Après ils sont capable de me dire que "elle est comme toi, elle a quelque chose". Ils l'adorent, c'est juste que je n'évoque plus sa douance.
J'ai juste envie que ma fille soit heureuse et respectueuse d'elle même et des autres. On se comprend, je me dis c'est déjà ça, enfant personne ne me comprenait.

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soazic
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par soazic »

soazic a écrit :ah tiens, justement, un collègue me disait la semaine passée qu'à Rennes le Cnrs travaille sur la douance.
bon personnellement j'en suis au début encore de toutes ces découvertes.
Je n'ai pas été testée enfant mais j'ai aussi entendu que j'étais très intelligente, pour le reste les reflexions étaient plutôt négatives (maladroite, asociale, etc)
ma fille a été testée en Grande section et depuis je me rends compte combien je n'ai pas envie qu'elle ait le même parcours que moi. Et là je ne suis pas sûre de bien agir, je ne sais pas...En Ce1 elle a pas mal de devoir (ça prend plus d'une heure :think: ..., et se braque...pour son père c'est insupportable, de mon côté bien moins, on passe par d'autres biais plus imagés.
J'ai été testée un peu fortuitement vu que j'allais mal et que ce n'était alors que l'aboutissement des 20années qui avaient précédées...
Mes parents ne sont pas au courant pour moi. Ils savent pour ma fille et au début ils l'ont vécu étrangement le niant presque. Après ils sont capable de me dire que "elle est comme toi, elle a quelque chose". Ils l'adorent, c'est juste que je n'évoque plus sa douance.
J'ai juste envie que ma fille soit heureuse et respectueuse d'elle même et des autres. On se comprend, je me dis c'est déjà ça, enfant personne ne me comprenait.

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lady space
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par lady space »

Evidemment, la première chose avec les enfants c'est l'amour, les accepter comme ils sont et les encourager à s'accepter eux-mêmes dans leur singularité.

Et c'est sur plan que je trouve qu'il est important de savoir comment ils fonctionnent exactement, surtout par rapport à l'école et surtout en l'absence de structure adaptée. Car pour l'estime de soi, ce n'est pas du tout pareil de dire "tu es intelligent(e), tu devrais y arriver" que de dire "tu es câblé(e) différemment, donc cette façon de faire ne te correspond que partiellement - à nous de trouver un moyen pour que tu arrives à faire ce dont tu as envie".

J'ai vu ça pour ma fille que le WISC avait promise à une scolarité brillante qui n'a jamais eu lieu et pour cause. Elle cumule les particularités: mémoire auditive, style de réflexion visuo-spatial, grande émotivité, grande sensibilité au bruit, multitâche, pensée arborescente qui fuse dans tous les sens, dyslexie cachée par la douance. Autant de raisons de douter d'elle-même et de se trouver nulle. Ce qui lui arrive bien sûr, mais dans des limites raisonnables. Je pense que le plus important pour elle a été le fait que j'ai toujours reconnu son ressenti, je me suis sciemment passée de remarques du type "arrête de te prendre la tête, tu fais encore un foin pour pas grande chose", que j'ai remplacé par "ok, tu ressens ça comme ça, je comprends et ce n'est pas facile pour toi. Alors réfléchissons le plus calmement possible comment faire maintenant."

Résultat: aujourd'hui, elle a confiance en son propre jugement, elle connait tout autant ses forces que ses faiblesses, et bien que ce ne soit pas tout rose tous les jours (p.ex. il y a peu de chances qu'elle puisse intégrer le cursus qu'elle aurait préféré en vue de ses notes), elle ne se laisse pas abattre, ni abaisser par autrui, résiste à la pression du groupe - un exploit pour une ado quand même. Pour en arriver là, il a fallu parler, discuter, l'écouter et encore parler - ce qui n'est pas difficile au passage, pour deux pipelettes.

Je ne pense pas qu'on aurait réussi cela si je n'avais pas creusé la piste de la douance pour elle et pour moi-même.

Ce qui m'emmène au deuxième point qui est une banalité en même temps: tout ce qu'un parent peut faire pour se comprendre et se connaître soi-même est un avantage pour ses enfants, plus je suis au clair avec moi-même, moins je m'embrouille quand il faut guider mes enfants. Car mes points forts ne sont pas forcément les leurs, leurs besoins et envies ne sont pas les miens non plus, et c'est bien comme ça.
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Joebar
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Joebar »

lady space a écrit : Ce qui m'emmène au deuxième point qui est une banalité en même temps: tout ce qu'un parent peut faire pour se comprendre et se connaître soi-même est un avantage pour ses enfants, plus je suis au clair avec moi-même, moins je m'embrouille quand il faut guider mes enfants. Car mes points forts ne sont pas forcément les leurs, leurs besoins et envies ne sont pas les miens non plus, et c'est bien comme ça.
Je n'y vois pas une banalité mais plus un point important qui aurait sa place dans le sujet sur la parentalité.
Je ne crois pas que cela soit si bien intégré.
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pixelvois
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par pixelvois »

Cela devrait être une banalité, mais cela n'est malheureusement pas le cas... en effet Joebar, je suis comme toi : je ne crois pas que cela soit si bien intégré !
"Dans un monde où chacun triche, c'est l'homme vrai qui fait figure de charlatan." ( André Gide - Les faux monnayeurs )

LuluPoudre
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par LuluPoudre »

Je ne peux répondre que pour ma fille ne sachant encore rien pour moi.

Elle a toujours un "truc" de différent, un regard super analytique depuis bébé. Genre je regarde et quand j'ai compris je fais pareil. Elle a ainsi observé tous ses camarades de jeu marcher et hop un jour s'est levée sans tomber.
Elle a une confiance en elle très faible et remet toujours tout en question déjà comme une ado. Elle n'a que 7 ans (presque).
Lorsque nous l'avons fait tester nous savions déjà qu'il y aurait une spécificité.
Ou que nous devrions travailler beaucoup dans notre parentalité.
Depuis nous n'attendons rien de plus d'elle. Nous souhaitons juste son bonheur. Qu'elle soit coiffeuse, caissière, médecin, éducatrice, physicienne nous importe peu du moment qu'elle ait le sentiment d'avoir réussi sa vie.
J'ai raté ma scolarité (moi aussi dès la 5eme ?) et ma seule attente est envers nous : parents. Je veux avoir le sentiment que nous avons tout fait pour qu'elle ait les bons outils, la bonne voie.
D'elle je n'attends rien de plus que ce que nous attendons d'un enfant. Qu'elle soit elle même. On ne peut rien "attendre" d'un enfant. La plupart des choses qu'on pourrait "attendre" est hors de notre contrôle. Nous pouvons nous adapter, l'écouter l'aider.
Elle est encore jeune et chaque âge a ses besoin. Aujourd'hui elle a besoin d'une image forte d'elle même. Nous sommes dans l'encouragement.
Lorsqu'elle aura 15 ans et qu'elle nous jettera des "d't'façon tu comprends rien" on aura sûrement une autre attitude que je ne me permettrait pas de déjà prétendre connaître par avance. Nous essaierons.
Nous lui avons dit pour sa précocité en lui expliquant qu'elle pensait plus "vite" que les autres. Que c'était une différence comme d'être blond , brun, savoir dessiner mieux.
Nous l'avons mis dans une école spécialisée dans cette prise en charge car nous croyons qu'elle y aura de quoi assouvir sa soif de connaissance et qu'elle exploitera ainsi mieux son potentiel.
Mais dans mon cœur de mère le plus important pour moi est qu'elle puisse socialiser correctement dans le respect de sa différence.
(ah tiens en voilà une projection , j'ai merdé sur toute la ligne moi en socialisation ... :grattelatete: )

Du coup en jacassant avec vous et en dressant un portrait idyllique je me rends compte que je fais malheureusement partie de la grande majorité des parents... J'ai les même attentes donc qu'untel. Untel qui attend que son enfant soit juste plus heureux que lui, qu'il réussisse là ou il a échoué dans l'espoir surtout qu'il n'écope pas d'années d'errances.
Hors-sujet
(dieu que c'est bon de parler de soi à la 3eme personne :mrgreen:
Je sais pourtant d'expérience qu'on ne contrôle rien de cela. On fera comme on pourra.

Je pense donc que nous n'avons pas PLUS d'attente que n'importe quel couple normal sur n'importe quel autre enfant.
Surdoué ou pas.

Ca n'a aucune forme d'importance pour moi qu'elle soit plus intelligente ou pas.
Je me dit toujours qu'on fait avec ce qu'on a. Mimie Matty a réussi avec une petite taille, (je sais on a les références qu'on peut).
Hors-sujet
D'ailleurs ma seconde fille n'était pas très jolie à la naissance. J'ai dit cela à tout le monde. Quel taulé :D ! Pourtant la beauté , l'intelligence tout cela ne sont que des outils non ? Reste à chacun de les utiliser à bon escient.
Ce qui ne vous tue pas : ne vous tue pas...

Ansileran
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Ansileran »

Que je sois surdouée, ça a été un sacré problème pour mes parents. Même si je les aime beaucoup et que ça va mieux maintenant, pendant longtemps j'ai été ça : un problème. Mais pour moi la faute vient de l'incompétence du premier psychologue scolaire que j'ai rencontré et qui n'a rien trouvé de mieux que de leur faire peur. Il a brandi l'image du surdoué asocial, exclu, malheureux. Résultat, il ne fallait surtout pas que je le sois. Je n'ai jamais eu de pression pour être extraordinaire, au contraire, j'avais une pression pour être normale.

Ah oui, mais normal, ce n'est pas bien quand on a de super capacités. Résumons. Il faut être normale, ne pas être catégorisée comme "intello" et donc exclue, ne surtout pas être première de la classe (=intello), mais en même temps, vu les capacités que j'ai, normale, cela n'a aucun mérite. De quoi devenir un peu schizophrène... Du coup, j'ai excellé dans des choses pour lesquelles je n'avais pas d'avantage : le sport. Parce que là j'avais le droit d'être super forte et j'avais des félicitations.

Mais bon, normale, ça a ses limites. Nouveau saut de classe en milieu d'année au collège (après une sacrée crise de nerf) et conseil d'un nouveau psychologue : un talent comme ça, il ne faut pas le laisser dépérir. Elle doit absolument aller dans un bon lycée. Envolés les rêves de sport-étude, retour à Paris. Et du coup, dégringolade, déprime, notes pires que moyenne (même si acceptables vu le lycée). La suite, une succession de raté sur le plan des études (pas professionnel, mais ça c'est parce que je suis têtue).

C'est facile évidemment de dire après coup "il aurait fallu faire ça" mais ça n'empêche que je reprocherai toujours à ma mère son manque de soutien. Et le pire, c'est la principale cause de cette absence de soutien. Quand j'ai été diagnostiquée, ma mère a aussi fait un test (ainsi que ma soeur). Elles sont toutes les deux dans les 130, donc avec étiquette "surdouées", et se sentent normales, juste qu'elles ont des facilités de compréhensions. Donc forcément, comme je suis juste "surdouée" pas de différence, il suffit que je m'adapte. Oui, sauf que... si j'avais eu 16 ans (et non 12) mon résultat aurait été de 149. Quand on sait que les WISC/WAIS ne sont pas capable de distinguer réellement au dela de 140... Bref, à 23 ans, j'ai du coup fait des études banales, j'ai un bon boulot, mais somme toute banal dans une entreprise banale (ce dont je souffre pas mal actuellement), aucune confiance en moi, et surtout beaucoup de regrets...

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Mlle Rose
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Mlle Rose »

Ansileran a écrit :Oui, sauf que... si j'avais eu 16 ans (et non 12) mon résultat aurait été de 149. Quand on sait que les WISC/WAIS ne sont pas capable de distinguer réellement au dela de 140...
Heu, je ne comprends pas bien ce que tu veux dire là, si tu pouvais expliciter...

Les échelles de Weschler vont bien au-delà des 140 notamment.... Et puis du coup je ne saisis pas bien pourquoi tu te compares à une norme d'âge qui n'était pas la tienne au moment du test.
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Ansileran »

Les échelles de Wechsler vont au dela de 140 mais ne sont pas fiables au delà, et plafonnent définitivement à 150. Je ne suis pas spécialiste de leur fonctionnement et il y a d'autres posts là-dessus. En gros, l'échelle est établie à partir d'un échantillon de personnes-tests, et le score (en partie) déterminé par les similitudes entre nos réponses et celles des personnes de l'échantillon. La dernière version du WAIS n'a qu'une seule personne avec un score au dela de 145... Pas vraiment de quoi échantillonner. C'était un peu plus pour le précédent (2000 personnes dans l'échantillon test, donc probablement 2 personnes au delà de 145) mais pas flagrant. Bref, statistiquement parlant, les extrêmes ne sont pas fiables pour ce test.

L'échelle continue au delà, mais c'est du à l'appréciation du psychologue. J'ai passé deux tests (WISC et WAIS-III) avec deux psychologues différents, et aucun n'était convaincu de la fiabilité du chiffre, seulement que c'était "très haut", mdr...

Pour l'histoire de l'âge, le principe du WISC est que, plus on est jeune, et plus on a un haut score pour les mêmes réponses. Le psychologue qui me l'a fait passé était convaincu du fait que, au delà de 140, le test ne donnait pas des chiffres fiables. Déjà le 149 tombait dans cette catégorie. S'il avait du calculer avec mon age réel, il aurait eu un score encore plus haut, et donc selon lui un chiffre sans fondement ni sens. Je n'avais pas compris à l'époque, mais statistiquement parlant, c'est logique. Pour que le test puisse identifier de façon fiable des QI plus élevés, il faudrait l'étalonner avec beaucoup plus de personnes au départ (il y a des méthodes qui permettent de réduire la taille de l'échantillon, mais pas à ce point là).

Bref, mon point était qu'on se focalise souvent sur le seuil du surdouement à 130 (parce que c'est le seul sur lequel on a des stats?), avec 30 points d'écart par rapport à la moyenne, mais quid du QI de 160 (mesure?) par rapport à 130 ? Il y a des débats sur l'écart (linéaire, exponentiel) que cela crée entre les différents "niveaux de surdouement" et les réponses à apporter.

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Mlle Rose
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Mlle Rose »

Ok, j'avais pas compris que tu parlais de questions d'étalonnages. Je t'invite à aller en parler sur les topics dans "psychologie et santé" qui traitent de ce problème (Il y en a notamment un sur la critique des tests).
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Ansileran »

Bah, personnellement maintenant, je m'en fiche un peu ^^. L'important pour moi est juste de comprendre que la dénomination "surdoué" avec son seuil à 130 masque bien des choses, et ce n'est pas parce qu'on est soi-même surdoué qu'un autre sera identique (heureusement!), rencontrera les mêmes difficultés, aura les mêmes envies... Mais je vais quand même jeter un coup d'oeil à la critique des tests ^^

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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par bouclier »

J’ai deux filles : l’aînée est surdouée, testée à 14 ans. Je ne vais parler que d’elle ici, la deuxième étant peut être concernée aussi mais pas testée à ce jour.
Scolarité normale en maternelle. Quand je dis normale elle me parait normale, mais il est vrai que je n’ai jamais eu à intervenir dans son apprentissage que ce soit leçons ou devoirs.
Elle arrive dans une classe double CM1 CM2, convocation par l’instit qui nous demande d’envisager un saut de classe après la Toussaint. L’instit de CE2 lui avait proposé de surveiller notre fille particulièrement mais n’avait pas voulu (oser) l’inciter à la passer dans la classe sup à la rentrée mais en lui demandant de nous le proposer si elle estimait cela possible et profitable.
Pas de souci particulier, bonne adaptation, puis passage au collège.
6ème tout nouveau, tout beau, les choses se gâtent à partir de la 5ème, une enfant qui devient difficile avec des sautes d’humeur mais en même temps très intéressante. Peu d’ami(e)s, des conflits avec certains professeurs, mais des résultats qui restent très corrects.
Pour ma part je n’ai jamais été testé, le test est prévu pour début février, mais ce que je décris là en parlant de ma fille est le reflet total de ma propre scolarité, exception faite du saut de classe qui je l’ai appris il y a peu fut proposé à mes parents mais refusé par eux.
Retour à ma fille : deux années un peu difficiles aussi bien à la maison qu’en cours, des mises à l’épreuve de l’autorité parentale, des crises de larmes et des conversations interminables. Fin de troisième, se pose le problème du lycée. Nous habitons dans un petit village, le premier lycée est à quasi une heure de route, ce qui signifie lever 5 h 30 et retour à la maison vers 19 h. Pour lui éviter cela, nous envisageons la solution internat mais cela implique dérogation à la carte scolaire. Nous sollicitons un entretien auprès du CPE pour plaider notre cause, et c’est elle qui nous suggère de faire passer le test de QI à notre fille, pour « rajouter une carte «  à notre dossier de demande. Bon là j’imagine que plus d’un d’entre vous pousse des hauts cris… mais bon en attendant cela a permis de savoir ce qu’il en était et lui a également facilité l’admission à l’internat.
Trois années difficiles là également (avec deux jours d’exclusion pour heu « insubordination » puis le Bac ES mention bien.
Elle est désormais en troisième année de Prépa Littéraire.
Alors que dire quand elle vous dit :
« tu sais maman mes années de collège furent l’horreur absolue » ou
« et dire que je pensais que le collège fini je trouverais au lycée des gens comme moi et finalement c’est toujours pareil »
Bien sûr que je culpabilise de n’avoir rien vu, mais son parcours scolaire était identique au mien comment aurais je pu y voir quelque chose d’atypique ?
Je pense que l’internat a sauvé beaucoup de choses entre elle et moi, lui permettant de se confronter au monde et aux autres, je pense que l’on n’apprend rien de l’expérience des autres, que les tentatives d’explications, de mises en garde et de protection ne sont que des retardateurs de maturation.
L’adaptation doit se faire tôt ou tard, de gré ou de force, témoin ce forum où l’on vient chercher des réponses, des solutions, des évidences, de l’aide, cette démarche de chacun ici qui tente de se trouver une posture plus adaptée, quelque chose qui gratte moins, qui ne démange pas autant, un kit de survie….
Avant de savoir qu’elle était surdouée je me souviens d’une phrase que je lui resservais volontiers (à tort ?) : ce qui n’est pas pardonnable ce n’est pas de ne pas réussir, c’est de gâcher les possibilités que l’on a….
Il y a peu je lui ai parlé de mon envie de faire le test, et elle m’a dit : « fais comme tu veux mais tu sais au fond cela ne change rien…. »
Moi je suis heureuse de savoir qu’elle fait ce qu’elle aime désormais, je pense qu’elle ne me tient pas pour responsable des années difficiles, qu’elle a conscience d’être différente mais qu’elle en a pris son parti.
Mais j’ai encore dans les oreilles cette phrase de ma mère à Noël : il ne faut pas être trop intelligent si l’on veut être heureux.

Voilà pour mon expérience de la douance dans la famille, c’est un peu brouillon mais comment raconter 20 ans en quelques lignes (50 même si je me compte), je me relis et je me rends compte que nulle part n’apparait le mot amour. Alors on va dire que je l’ai gardé pour la fin. Evidemment de l’amour, de l’amour et de la compréhension je crois que c’est la seule recette valable et ce quelque soit le « trop », ou le « moins » qui nous caractérise.

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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Néoplume »

Mes parents ont toujours remarqué que j'étais une enfant différente (en particulier par rapport à mon aînée). J'apprenais sans problème, je mémorisais tout... et c'est par hasard que ma mère a découvert à 5 ans que je savais lire et écrire (j'étais la spécialiste de la machine à écrire...), elle a aussi été épatée que je sache tout faire de mes mains (de la broderie à la maçonnerie). J'étais une enfant "sage"... qui pouvait rester des heures à lire, bricoler... mais quand j'étais plus "présente" j'avais réponse à tout et ce quelque soit mon interlocuteur et je tenais tête parce que j'avais raison (ça c'est amélioré... mtn je laisse tomber, j'attends que l'autre constate que j'avais raison, parfois j'attends longtemps), mes parents avaient l'habitude mais leurs amis avaient un peu de mal à supporter cette gamine qui leur coulait le bec !

J'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont laissé avoir accès à tout ce que je demandais (revues, télé, livres...) ce qui m'a permis de me "nourrir".

Je pense que mon père était également un enfant précoce et c'est d'ailleurs vers lui que je me tournais pour les apprentissages quand j'étais face à une difficulté.

L'école, pour ce qui était des apprentissages, des résultats pas de problèmes. Pour mes parents c'était normal, j'avais de bonnes capacités.

En primaire et au collège, même si je n'avais pas de soucis au niveau sociabilité, je restais loin des centres d'intérêt des autres et je m'ennuyais dans tous les temps de récréation etc... pour moi c'était une perte de temps.

Je n'ai pu sauter de classes déjà parce que mes parents ne le demandaient pas et que le directeur de l'école primaire ne supportait pas les enfants de mon milieu et ils faisaient beaucoup pour ne pas nous satisfaire.

J'ai commencé à m'ennuyer sérieusement au collège, où le niveau avec le recul était lamentable surtout culturellement.

Au lycée, ce fut la révélation, le grand bonheur... je me suis retrouvée dans une classe de niveau, cadrée... avec des enseignants motivés, cultivés, pédagogues. J'y ai passé 3 années merveilleuses.

Mes parents n'ont pas eu l'idée de me faire passer de tests et à vrai dire à l'époque (70's) ce n'était pas la mode. Et comme j'étais une enfant assez facile pourquoi se poser des problèmes là où il n'y en avait pas.

Je passais bcp de temps avec les personnes plus âgées, je parlais bcp avec elles. J'avais plus de plaisir à passer du temps avec elles qu'avec les jeunes de mon âge.

Il me semble que quand un enfant doué à la possibilité d'exploiter ses capacités cognitives cela ne pose pas réellement de problèmes existentiels même si je sais aussi que la précocité intellectuelle est une sorte de résilience.

Je n'ai pas eu de crise d'adolescence enfin rien de théâtrale.
"Par la parole, l'homme est une métaphore de lui-même", Octavio PAZ

Moutarde
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Moutarde »

Ayant été diagnostiquée adulte, je réponds en tant que fille : ça pourra paraître difficile à comprendre, mais je suis satisfaite que cela ait été fait après le décès de ma mère, et que je n'ai donc pas eu à lui dire.
Ma mère était fragile psychiquement, je pense qu'elle n'aurait pas pu "supporter" cette caractéristique.
(d'ailleurs, je me rends compte maintenant de plein de signes lorsque j'étais enfant, et il me revient des souvenirs de mots de ma mère genre : "ah mais foutez-nous la paix, elle n'est pas plus intelligente qu'une autre ! Vous n'allez pas en faire un singe savant non plus !!!", s'adressant à mon grand-père qui me se délectait de mes capacités et me faisait "réciter" tout un tas de truc .....)

En tant que mère de deux enfants diagnostiqués (7 ans tous les deux), je n'attends rien d'eux ; si ce n'est ce que tout parent attend, non ? Qu'ils soient épanouis et bien dans leurs baskets, qu'ils puissent faire leurs choix de vie et les assumer.
J'attends par contre de l'école qu'elle soit à l'écoute, ce qui est le cas pour le moment (ils sont en primaire) ; je verrai quand on en sera au collège ....

J'essaie juste de donner à mes enfants des clés sur leur propre fonctionnement, afin que leur douance puisse être une force et non un piège ; ma fille est aux yeux des autres "difficile", j'aurais bien du mal à enlever cette étiquette de m*rd* chez certains, mais je fais tout pour qu'elle ne se sente pas dévalorisée, qu'elle ait une image d'elle-même positive ; on est toutes les deux sur le même type de fonctionnement, à démarrer au quart de tour, donc je m'efforce de l'aider à gérer au mieux ses émotions .... (ce que je n'arrive pas toujours à faire moi-même ....)
Quant à mon loustic, je l'aide à ne pas culpabiliser s'il veut un tee-shirt de maman et un tee-shirt de papa dans son lit pour s'endormir, s'il faut répéter 4 fois "à demain" le soir, s'il demande à ce que je l'habille le matin .....

Mais je n' "attends" pas ; pas de pression, pas d'attentes, surtout pas d'exigences.
S'ils sont nuls à l'école mais épanouis, c'est ok ; par contre s'ils en souffrent, on les aidera.
S'ils choisissent de faire un Cap de je-ne-sais-pas-quoi plutôt que de hautes études, je me fous de savoir qu'ils ont des capacités intellectuelles pour le faire ; ce sera leur vie, leur choix, leur bonheur.
"Tu n'as qu'un citron ? Et bien fais-en une citronnade !!!" (Dale Carnégie)

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Dreams
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Dreams »

Pour ma part, j'ai effectué un test plutôt assez jeune.

La réaction de ma mère qui à toujours cru en moi, quand à mon père il s'en fichait voir croyait pas que j'avais du potentiel.

Malgré les preuves irréfutables sur énormément de plan, mon père à toujours voulu se cacher la face sur cette chose, sans doute car j'étais pas à ses attentes et que j'étais trop différent. Il me répétait tout le temps " Pourquoi ne sors-tu pas dehors jouer avec tes amis ". Hors, à cette époque, mal compris des autres je n'avais pas de réel ami, et lui répétais sans cesse "que je préférais rester dans ma chambre pour découvrir plutôt que aller dehors m'ennuyer."

J'ai trop rien à dire de plus sûr cela, j'ai toujours souhaité si possible ne rien entendre de plus sur les avis d'autrui que ce que je savais déjà.

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jade16
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par jade16 »

Moutarde a écrit :
En tant que mère de deux enfants diagnostiqués (7 ans tous les deux), je n'attends rien d'eux ; si ce n'est ce que tout parent attend, non ? Qu'ils soient épanouis et bien dans leurs baskets, qu'ils puissent faire leurs choix de vie et les assumer.
J'attends par contre de l'école qu'elle soit à l'écoute, ce qui est le cas pour le moment (ils sont en primaire) ; je verrai quand on en sera au collège ....

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bonjour moutarde,
je me demande, sans jugement aucun, ce qui t'a poussé à les faire tester. je suis moi même en train de me demander si je dois faire tester mes filles de 6 et 4 ans.
j'ai, comme toi la vigilance de toujours leur répondre au mieux et je me demande ce que je changerais si j'avais un test sur lequel m'appuyer.
En fait également, j'ai un peu peur de faire le test pour mes filles car j'ai "peur" qu'elles n'aient pas le même résultat : une qui soit HQI et l'autre non... c'est horrible de se dire ça mais je me demande comment je les regarderais après.


mon ainée me ressemble énormément. Elle a ce côté indépendant que j'avais enfant, ce regard qui vous transperce et qu'elle avait déjà à la maternité, elle nous regardait au fond de notre âme.
Elle est vive et intelligente. Elle a 6 ans et rentre au CP, elle sait déjà lire plein de choses et a bien compris comment cela fonctionne.
Elle est aussi très créative et fait des dessins très riches, variés et avec des points de vues très inhabituels pour son âge.
Elle comprends tout et a déjà une analyse fine des chose et elle sait quels phénomènes contrôlent le cycle jour nuit et comment tourne la terre - sur elle même en une journée- mais préfère donner une version plus romantique à sa soeur : le matin le soleil se lève et le soir il est fatigué et va se coucher; tandis qu'à moi elle dit que la terre quand elle est tournée du côté du soleil ça fait de la lumière et donc il fait jour et quand "elle" se tourne de l'autre côté elle n'est plus éclairée et c'est la nuit. Elle est très bonne scolairement mais fait preuve d'une "résistance passive efficace" a dit la maîtresse. comprenez quelle sait faire vite et bien mais qu'elle préfère papoter et être nonchalante.
elle a beaucoup de "traits" évoquant la douance.

Ma cadette aura 5 ans en septembre, elle fait du lien entre les choses et a un sens aigu de la déduction. elle a une excellente mémoire et peut guider les adultes en voiture sur un chemin qu'elle a emprunté une seule fois il y a des mois. Elle est hypersensible et très émotive. Si on hausse la voix elle fond en larmes.
Elle est très bonne scolairement mais dans la norme. elle est très scolaire et très appliquée. elle fait ce qu'on attend d'elle avec attention.
Elle ressemble plutôt à son père physiquement et dans son caractère.
Si elle est surdouée, alors la douance peut revêtir des visages très différents et s'exprimer de manière très différente.

Je ne sais pas trop quoi faire. Ma psy dit que c'est toujours bien de savoir mais tant qu'il n'y a pas de souffrance, il n'y a pas d'urgence à tester. moi je me demande à quoi ça sert vu que je tente de répondre à leurs attentes et à leurs questions du mieux possible. je prends déjà en compte leur sensibilité et leurs émotions. Je ne veux pas faire du psy avec elles (je ne sais pas faire de toute façon, je ne suis pas psy) en mettant en mot tout ce qu'elles traversent... je tomberait sans doute à côté.
Par contre je vais tenter de les aider à mieux exprimer leur vécu... pas facile avec ma grande, elle ne veut pas trop partager et je suis maladroite, je ne la laisse pas assez s'exprimer, je suis trop dans mon rôle de pédagogue et je gronde trop...

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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Mlle Rose »

Je crois qu'on sort un peu du sujet là du coup vu que tes enfants ne sont pas diagnostiqués. Il me semble qu'il y a un sujet quelque part sur l'intérêt de faire tester ses enfants.
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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jade16
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par jade16 »

justement, il s'agit bien là de l'image de l'enfant aux yeux de ses parents et donc la crainte de les faire diagnostiquer de "peur" que l'image que les parents ont de leurs enfants ne change. Effectivement, j'irai aussi voir le topic qui traite de l'intérêt de faire diagnostiquer ses enfants.

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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par Mlle Rose »

asdf a écrit :J'aimerais lancer un sujet de réflexion sur la relation, et le ressenti qu'un enfant HPI peut avoir avec ses parents, et ce des deux côtés.

-Certains d'entre vous testés enfant: les parents étaient donc forcément au courant. Je suis curieux de savoir comment votre entourage à réagit, ce que ça vous à apporter dans votre construction, et vos fondations.

-D'autre testé adulte, si les parents sont au courant, j'aimerais savoir comment ils ont réagit.

-Enfin, certains ici sont parents d'HPI. J'aimerais connaitre les attentes qu'ils ont envers leurs enfants.
asdf voulait parler des enfants surdoués, pas de ceux dont les parents supposent qu'ils le sont, c'est un sujet différent.
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jade16
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Re: L'image de l'enfant surdoué aux yeux de ses parents.

Message par jade16 »

oui, je m'éloigne du post initial... désolée

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