Re: Hésiter à consulter et passer des tests
Posté : jeu. 22 nov. 2018 12:48
Merci pour ce fil et également pour d’autres échanges et témoignages qui me permettent de bien avancer sur ma réflexion.
J’ai 47 ans et 25 ans de thérapie et recherches diverses personnelles afin de me sentir mieux avec moi-même et c’est vrai que j’ai trouvé avec le temps des réponses et des systèmes pour vivre plus agréablement avec moi-même. Je ne crois pas que le test me permettra d’aller vers un mieux-être et l’idée d’être cataloguée un peu plus m’agace. Comme, de plus, je ne suis pas du genre à avancer par comparaison avec l’autre, ma foi, qu’en faire alors? J’en discuterai néanmoins avec le médecin qui a soulevé cette question et que je vois demain. Et je reste très à l'écoute de vos réponses et témoignages.
Quelle que soit celle-ci, ma « différence » est assumée : mes amis l'apprécient, d’autres en sont agacés, je sais faire désormais avec sans me sentir déstabilisée ou rejetée trop souvent. Et si je suis blessée, je soigne. Quand je suis dans des situations où je soulève une problématique qui gêne tout le monde, que cela soit parce que cela les met face à un manque de compétence personnelle, ou une analyse de situation qu’ils n’avaient pas vu, ou encore une vision des conséquences à longs termes qu’ils avaient évité ou bien d’une lâcheté ordinaire à avancer ou régler le problème, je sais désormais reconnaître que le problème est chez eux (selon mon code de valeur à moi). J’ai appris et admis que cette « capacité » faisait partie de moi. Alors il faut ne pas insister, lâcher-prise, se détendre, ne pas chercher à démontrer que j’ai raison de soulever ces problèmes, ne pas m’imposer non plus systématiquement d’essayer de les résoudre, et ainsi je suis moins rejetée ou face à de la gêne voire plus. Surtout que d’avoir raison (quand cela se révèle avec le temps) ne permet pas plus une reconnaissance qu’il était bon de le dire. Le premier psychiatre qui avait soulevé la question de mon intelligence me disait souvent « arrêtez de faire pour les manques des autres ». Ce qui était extrêmement judicieux par rapport à mon histoire et également pour avoir de meilleurs rapports, mieux vivre avec les autres. Combien de fois ai-je entendu « tu te prends bien la tête! » Et bien oui. Et avec le temps, il me semble le faire désormais à meilleur escient
si je puis dire.
Je pense avoir trouvé certaines réponses qui me correspondent, j’ai choisi de mettre mes actes en cohérence avec mes paroles, j’essaye d’être en équilibre avec mes plus et mes moins, mes doutes et ce que j’ai pu trouver sur ma route. Je ne sais pas ce que m’apporterai de connaître mon ou mes chiffres et comment j’ai pu compenser ou pas par certaines de mes possibilités. N’hésitez pas à répondre : les « je » ne soient pas l’expression d’un égocentrisme mais plutôt d’un ego mieux centré.
J’ai 47 ans et 25 ans de thérapie et recherches diverses personnelles afin de me sentir mieux avec moi-même et c’est vrai que j’ai trouvé avec le temps des réponses et des systèmes pour vivre plus agréablement avec moi-même. Je ne crois pas que le test me permettra d’aller vers un mieux-être et l’idée d’être cataloguée un peu plus m’agace. Comme, de plus, je ne suis pas du genre à avancer par comparaison avec l’autre, ma foi, qu’en faire alors? J’en discuterai néanmoins avec le médecin qui a soulevé cette question et que je vois demain. Et je reste très à l'écoute de vos réponses et témoignages.
Quelle que soit celle-ci, ma « différence » est assumée : mes amis l'apprécient, d’autres en sont agacés, je sais faire désormais avec sans me sentir déstabilisée ou rejetée trop souvent. Et si je suis blessée, je soigne. Quand je suis dans des situations où je soulève une problématique qui gêne tout le monde, que cela soit parce que cela les met face à un manque de compétence personnelle, ou une analyse de situation qu’ils n’avaient pas vu, ou encore une vision des conséquences à longs termes qu’ils avaient évité ou bien d’une lâcheté ordinaire à avancer ou régler le problème, je sais désormais reconnaître que le problème est chez eux (selon mon code de valeur à moi). J’ai appris et admis que cette « capacité » faisait partie de moi. Alors il faut ne pas insister, lâcher-prise, se détendre, ne pas chercher à démontrer que j’ai raison de soulever ces problèmes, ne pas m’imposer non plus systématiquement d’essayer de les résoudre, et ainsi je suis moins rejetée ou face à de la gêne voire plus. Surtout que d’avoir raison (quand cela se révèle avec le temps) ne permet pas plus une reconnaissance qu’il était bon de le dire. Le premier psychiatre qui avait soulevé la question de mon intelligence me disait souvent « arrêtez de faire pour les manques des autres ». Ce qui était extrêmement judicieux par rapport à mon histoire et également pour avoir de meilleurs rapports, mieux vivre avec les autres. Combien de fois ai-je entendu « tu te prends bien la tête! » Et bien oui. Et avec le temps, il me semble le faire désormais à meilleur escient
Je pense avoir trouvé certaines réponses qui me correspondent, j’ai choisi de mettre mes actes en cohérence avec mes paroles, j’essaye d’être en équilibre avec mes plus et mes moins, mes doutes et ce que j’ai pu trouver sur ma route. Je ne sais pas ce que m’apporterai de connaître mon ou mes chiffres et comment j’ai pu compenser ou pas par certaines de mes possibilités. N’hésitez pas à répondre : les « je » ne soient pas l’expression d’un égocentrisme mais plutôt d’un ego mieux centré.
