A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?

[shunbabyx]

Super contente pour toi Joe, t'as mis du temps, mais tu as trouvé ton chemin rien qu'à toi, et ça ça n'a pas de prix. Tu peux être fière d'avoir surmonté tes peurs !
Félicitation d'en être arrivé là ! Que de chemin hun !! Gros bisous !

[Midget_Jones]

J'ai enfin eu mon bilan, et celui-ci n'est pas concluant, de par sa très très très grande hétérogénéité, malgré un QIV "au-dessus" de la moyenne, et un profil cognitif qui laisse apparaître un certain "confort". J'avais un peu peur d'un sentiment d'échec face à un diagnostic négatif, mais finalement, après un premier sentiment de déception, est venu un sentiment de "relaxation". La psychologue qui m'a fait passé le test s'est vraiment évertuée à contextualiser le bilan, en utilisant les chiffres, les limites de ces chiffres, la narration autobiographique lors de l'entretien, ses observations pendant le test, et ses propres surprises par rapport à mes réactions. J'apprécie cette méthodologie englobante qui amène des faits (je ne suis pas surdouée) mais qui émet des hypothèses et qui propose des chemins de réflexion.

Ainsi, la première chose qu'elle m'ait dite lorsque je suis entrée dans son cabinet, c'est: "Vous ne faites pas partie des surdoués, mais vous avez un fonctionnement très particulier.". Le test a permis de pointer qu'enfant j'avais du "souffrir" d'un trouble de l'apprentissage, dont j'ai compensé l'handicap en mettant en place ce qu'elle appelle "des chemins de traverse", et qui de fait n'a jamais perturbé ma scolarité (ni même entraîné la nécessité d'un diagnostic). Je me dis qu'avoir développé d'autres chemins de réflexion (pour palier aux canaux normaux défectueux) peut avoir favorisé le développement d'une pensée arborescente et fulgurante, dans laquelle je me reconnais particulièrement dans les livres sur la surdouance.

Ensuite, le test a également pointé un grand manque de confiance (mais ça je le savais depuis fort fort longtemps), où sur plusieurs questions je me suis tirée une balle dans le pied, changeant des réponses justes en réponses fausses (les boules quoi ), un manque de flexibilité rétroactive (que l'on pourrait qualifier d'entêtement, même si je trouve que cela fait plus "défaut" que "caractéristique cognitive") en ce que mon cerveau se met directement en "double tâche" au lieu de séquencer (particulièrement visible avec les cubes), et une grande réticence aux consignes, où elle y a vu un rejet assez fort du conformisme (notamment visible dans les subtests de compréhension verbale).

Ce qui m'amène à la troisième et dernière partie de mon propos, où elle m'a dit que mon développement cognitif était étroitement imbriqué à mon développement affectif. Ainsi, selon elle, la dimension affective a pu tantôt avoir un effet inhibiteur, tantôt être un véritable tremplin, et être à l'origine de toutes les irrégularités académiques rencontrées au cours de ma vie. Et la très grande hétérogénéité entre les subtests, et à l'intérieur même de ces subtests peut en être une preuve tangible.

Enfin, je voudrais conclure sur ce point : je me suis posée la question de la surdouance parce que j'étais - et je reste - à la recherche de gens qui me ressemblent dans leur manière de penser, et cette quête de l'Autre est quelque part, aussi, une quête de moi-même (pouvoir m'identifier). Et même si le diagnostic négatif a été posé non seulement par des chiffres mais aussi par des observations, je continue de me reconnaître dans certaines caractéristiques de la surdouance, non pas parce que je suis en plein déni, mais parce que je pense sincèrement et honnêtement que certains traits de mon type de fonctionnement s'y apparentent (en gros ça a le goût du nutella, mais ce n'est pas du nutella... je ne dirai pas non plus que je suis une sous marque ). Avec les progrès qui sont faits en psychologie (je pense notamment à la découverte de la dyspraxie, qui est assez récente apparemment), je me dis qu'un jour on mettra un nom sur ce type de fonctionnement qui, tout comme la surdouance, a sa propre originalité, et peut-être que, même sur le tard, je trouverai des gens qui ont ce même fonctionnement Pour ma part, à l'heure actuelle, je trouve que le terme de "Résilience" est le plus proche de ce que je comprends, à mon petit niveau, de ce développement cognitif (et le fait de mettre un mot, même approximatif, procure un bienfait non négligeable).

Voilà, je voulais partager avec vous la fin de cette expérience (qui pour moi a été enrichissante) et ces quelques réflexions nocturnes et sûrement introspectives. Le réveil demain matin va être très compliqué

[Mlle Rose]

Merci de ce témoignage

[Louise]

Oui, merci, tu as déjà beaucoup de recul et de sérénité par rapport à ce bilan, c'est assez impressionnant...nul doute qu etu es en train d'en faire le meilleur usage possible.

Ce genre de témoignage ne fait que me conforter dans ma relativisation de la notion de douance, et de son éventuel diagnostic, au profit d'autres... plus précises et plus restreintes, qui mises bout à bout ferait plutôt des patchworks de personnalités douées.

[Zyghna]

Merci pour le débriefing. Viens donc faire un petit tour par ici:
http://adulte-surdoue.fr/tests-psys/qua ... -t335.html

[Envolée]

Bonjour,
A peu près silencieuse sur ce forum, je ne l’en fréquente pas moins assidument depuis mes premiers doutes sur une éventuelle douance (c’est-à-dire depuis l’époque de sa création, en fait).

[tabs: Pourquoi j'écris ici]Je veux témoigner ici, même pour répéter ce que beaucoup d’autres ont déjà écrit, pour trois raisons :
1/ après avoir lu, relu, décortiqué chaque témoignage susceptible de m’apprendre quelque chose sur moi-même, sur les autres qui me ressemblent et sur les autres qui ne me ressemblent pas, je me dis que tout témoignage fournit une chance supplémentaire aux nouveaux venus de trouver un écho à leurs propres questionnements
2/ j’ai besoin d’en parler, et ce n’est pas un sujet que je peux (encore) aborder par chez-moi
3/ en profiter pour remercier les entreteneurs du forum : je ne sais pas si la problématique sociale (je ne parle pas de la réalité) de la douance est ou non un effet de mode, mais dans ce contexte, les informations relayées par AS et la volonté assumée d’analyser sans dramatiser, m’ont beaucoup rassurée
[tabs: Ce qui me retenait]J’ai mis du temps avant de me décider à franchir le pas :
- parce que j’ai consulté une psychologue qui, bien que m’ayant très tôt identifiée en tant qu’ex-enfant précoce, ne semblait pas vouloir y accorder trop d’attention,
- parce que j’avais (et j’ai encore) tant de doutes sur la nature de la douance et sur la validité et la pertinence des tests de qi,
- parce que bien sûr, je redoutais, en me trompant, d’avoir à affronter la honte (et le désarroi) d’une prétention à me croire plus intelligente que les autres

J’ai lu JSF en diagonale pour la première fois il y a environ trois ans, mais je crois que je n’avais même pas compris qu’il s’agissait de surdoués (lecture rapide à la fnac, en cherchant des conseils pour aller mieux). L’idée a fait doucement son chemin ensuite, jusqu’à il y a un an ou un peu plus : découverte d’un forum spécialisé, dans lequel je me reconnaissais peu, mais à partir duquel j’ai commencé à lire beaucoup des bouquins (de vulgarisation) qui circulaient sur le sujet. Puis j’ai réfléchi, j’ai cessé d’y croire, me suis pris la tête, passé des heures à pleurer, tout rejeté en bloc, recommencé à y penser en boucle etc.
La réticence à passer le test que j’ai eu le plus de mal à surmonter fut celle-ci : je voulais comprendre parfaitement les tenants et les aboutissants de la notion de surdouance et du test de QI, dominer mes enjeux personnels dans la démarche d’exploration de l’hypothèse, et dépasser « l’urgence du test », comme cela fut si bien exprimé sur ce forum, avant d’y aller… ou plutôt avant de décider enfin de ne pas y aller.
[tabs: Comment je me suis décidée] Quelques progrès dans la gestion de mon caractère un poil perfectionniste, quelques nuits blanches et une fenêtre de loisir dans mon calendrier pro m’ont finalement permis de renoncer à tout savoir (y compris ce que nul ne sait encore) sur le qi et autres notions associées, et j’y suis allée. Merci à Mlle Rose pour les suggestions de pro.

Dans les bonnes raisons que j’avais pour passer ce scr*** de test, prédominaient :
- une très forte curiosité intellectuelle : je me sens bloquée dans ma compréhension des autres du fait de ne pas savoir comment je me situe par rapport à eux. Suis-je trop exigeante ? Ai-je plus de difficultés ? Puis-je recommander des solutions qui pour moi fonctionnent, et à qui ? Les « autres » sont-ils aussi compliqués que moi, et dans ce cas, comment font-ils pour continuer à avancer ? Et dans un registre plus existentiel : qu'est-ce que l'homme, qu'est-ce que la pensée, qu'est-ce que l'intelligence... or je pense qu'on est soi-même son meilleur cobaye, non ?!
- une lassitude immense et la nécessité de me décharger de questionnements qui risquaient d’être stériles (pour ensuite mieux me charger d’autres questions, oui, oui, je sais bien...). C’était l’alternative au perfectionnisme : m’épuiser jusqu’à la désinhibition de mes réflexes psychorigides !
- la possibilité de passer un bilan psychologique complet, dont je pouvais être plus certaine qu’il me ferait progresser dans ma compréhension de moi-même
[tabs: PS : éléments HS ici ?] S'il est mieux de distribuer des parties de ce message ailleurs, ou de tout mettre en présentation... pas de souci, je m'y attelle dès notification

Bref, j’ai passé le test, dans la joie, la bonne humeur, et une certaine surchauffe pour certains subtests (et un grand coup au moral après le passage du TAT, hors WAIS, pour le bilan complet).
Comme je n’ai presque jamais lu le détail des témoignages de passage des subtests (ce n’était pas ce qui m’intéressait avant de les passer), je ne m’étendrai pas dessus.
De façon générale, je n’ai eu presque aucun mal à répondre aux questions verbales, ce qui n’avait du reste rien de surprenant, c’est pour moi une seconde nature (tiens, quelle expression bizarre : devrais-je dire une première nature, ou même une nature tout court ?). A ma grande surprise, je me suis bien dépatouillée de l’arithmétique. Pour les cubes, ils m’ont bien amusée et c’est plutôt de ne pas mieux les réussir qui m’a surprise. Enfin pour les puzzles, vu que j’ai beaucoup répondu « au hasard » ou « à l’intuition », pour le moment je ne sais pas trop quoi en penser.
Côté profil psychologique, équilibré quoique avec pas mal de difficultés familiales à surmonter ; le passage du TAT (raconter des histoires à partir d’images) est très amusant… mais aussi démoralisant par la tristesse des sentiments qu’il fait mobiliser. J’étais quand même contente de constater ma capacité à chercher du rire et des solutions heureuses aux épreuves de mes personnages ! Une estime de moi dans les chaussettes...

Bilan de tout ça : finalement, le plus important dans mon cas sera de bosser sur mes problèmes d'estime de moi, et familiaux. Je savais déjà tout ça, mais les résultats du QI m’apportent des éléments supplémentaires pour expliquer de mon parcours de vie.
Profil de qi hétérogène, trop à mon goût, même si ça n’avait pas l’air de frapper beaucoup Mme la psy : icv très supérieur aux trois autres indices. Autre élément d’interprétation, autre surprise, j’aurais un raisonnement plus séquentiel que global : si je voulais apprendre quelque chose sur moi-même, ça pourrait bien être ça !

Moralité, je mouline depuis deux jours : je ne suis pas surdouée, d’abord ça ne veut rien dire, j’ai sur-investi la sphère intellectuelle blablabla… (précision : il s'agit de ruminations nocturnes, pas de convictions !)
A force de recherches, via les liens indiqués ici (merci !) et via notre ami google, j’ai découvert plusieurs sources (qui m’ont l’air scientifiquement valables) indiquant que le profil le plus courant des HP (mais pas l’unique) était justement un profil hétérogène avec un icv plus important, et un ivt inférieur. Les travaux portent plutôt sur le wisc IV, malheureusement, mais mon esprit tourmenté s’autorise quelques extrapolations. La (toute) relative faiblesse de mon irp m’interroge et me fait douter. Une hypothèse posée par Mme la psy mettait en cause mes capacités visuo-spatiales, or justement…

… par coïncidence, j’avais justement rendez-vous chez l’ophtalmo le lendemain, pour la première fois. J’espérais me voir enfin prescrire les lunettes dont j’avais toujours rêvé, mais bilan : des yeux qui ne regardent pas le même point au même moment (non mais vraiment…), et qui se fatiguent à essayer de voir quand même, donc direction l’orthoptiste. Je me demande s’il ne pourrait pas y avoir un lien (et un lien aussi avec ma propension à me couvrir de bleus à force de rentrer dans les meubles et dans les portes !)…

Bon, après une nuit blanche et quelques larmes, finalement ça a l’air d’aller ☺
En guise de conclusion, je me félicite d'avoir passé un bilan complet, plutôt que le seul test : malgré le gros coup de blues à la sortie, je me sens moins démunie, mieux armée pour la suite que si je ne disposais que de mes résultats à la WAIS.

[Mlle Rose]

La piste du trouble visuel semble en tous cas expliquer au moins en partie l'écart avec l'IRP. Merci de ce retour, ça aidera sans doute bien d'autres membres dans leurs questionnements autour du test!

[Kamak]

Ok, à mon tour, donc, puisque j'ai passé le fameux test hier, ah non, avant hier, du coup. Je pensais en être apaisée. Oui, mais non.

Petit exposé du parcours, vite fait, pour situer le contexte.

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* 6 mois : C'est ce qu'il m'a fallu entre le moment où j'ai découvert ce forum, et le passage du test. Chamboulement à la lecture du forum, premiers doutes, déni. La petite voix tenace me chuchote des choses aussi douces que cruelles (je me dis que si je suis réellement surdouée, c'est à la fois une chance et une malédiction. Je mesure l'étendue de la solitude qui m'attend, et je prends conscience que dans ce cas, elle ne cessera pas. Je me sens à la fois soulagée, et condamnée pour la vie.). Je fais connaissance avec mister Barnum, qui m'invite à danser, et me fait faire plein de tours de pistes. Je danse l'asperger, j'ondule sur l'autisme. Ok. Bon, y a du boulot. Chaque chose en son temps, je décide de me concentrer sur la douance. La même petite voix me susurrant d'un air diaboliquement amusé "mais peut être que non !", j'ai deux choix possibles : soit je passe le test, soit je décide qu'après tout, douance ou non, je reste telle que j'ai été, et telle que je suis, et que je ne vais pas me transformer fondamentalement le jour où j'aurais la réponse à la question. L'important, c'est que je viens de découvrir un mode de fonctionnement qui me parle, qui m'éclaire, qui m'apaise et me fait avancer. Stratégie d'évitement confortable à court terme, je ne suis pas dupe mais je fais semblant, parce qu'en premier lieu, j'ai autre chose à faire. J'accepte enfin clairement qu'il est temps que j'arrête de me contenir, de jouer le jeu des autres et que je me réalise par moi même et déjà pour moi même. Il est l'heure de prendre enfin la décision qui mûrit doucement depuis plusieurs années : je me sépare de mon compagnon.

Je passe sur l'étape de la séparation, c'est un autre sujet. Toujours est-il que je me sens désormais suffisamment prête et dispo pour franchir le pas.

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Je prends contact avec une première psy, mais c'est loin, c'est cher, et sa tête ne me revient pas. Elle m'intimide de tous côtés, je la sens pas. Je décide de couper court au truc. Du coup, je cherche sur le net et je déniche une psy clinicienne, c'est pas trop loin, pas trop cher, son site est clair et simple, elle paraît toute jeune toute fraîche, je me dis que ça peut le faire. J'envoie un mail, car le téléphone me fait toujours aussi peur. Elle me demande de l'appeler, car "c'est plus simple". Ha ! La vilaine ! Bon, c'est le jeu, de toutes façons il faudra bien que j'y passe. J'appelle, elle est charmante, disponible, je ne lui laisse pas le temps de me demander pourquoi je fais cette démarche, je prends les devants, ça passe, elle ne me pose pas trop de questions, me propose trois rendez vous, on fixe le tout dès le début de mes vacances. Allez hop c'est parti.

Je flippe parce que j'ai le sentiment d'avoir finalement trop attendu, plus le temps passe et moins je doute, et je me dis qu'en cas de douance non avérée, je risque de morfler plus que prévu.
Trois jours avant la date du premier entretien, je suis rassurée : je flippe à fond.

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J'ai 100 bornes à faire, c'est rien, pour moi c'est énorme. Je flippe plus de la route que de l'entretien, je tremble tout le long du trajet, j'ai peur d'être à la bourre et j'arrive avec 1 heure d'avance. Je me paye un café en terrasse, dernière clope, allez, go. J'ai oublié le n* de la rue dans ma voiture, je suis persuadée que c'est le n°24, à la rigueur le 34, bon, je pousse jusqu'au 44. Je refais le chemin en sens inverse, c'était le 25. Une sonnette, pas d'interphone, la porte s'ouvre pas, début de panique, la dame ouvre. Ouf. Je patiente dans son bureau, y a des tableaux de Dali au mur, un chouette canapé confortable, j'ai peur de m'endormir, j'ai pas beaucoup dormi à cause d'un truc perso qui m'est tombé dessus à 1 heure du matin. Une bibliothèque, je mate ses bouquins, rien sur la douance, damned, j'ai peut être pas fait le bon choix. Finalement elle arrive, on démarre. Moi qui suis d'un naturel réservé, je parle pendant plus d'une heure. De mon sentiment de décalage, de mon besoin de solitude, de mon rapport aux autres, de mon humour, de ma vie. Je lui dit que tout ça est très diffus, je n'aborde pas le sujet de la pensée arborescente car j'ai du mal à l'expliquer. Je me rendrai compte plus tard que je n'ai pas arrêté "d'arborescenter" en lui parlant. A la fin de l'entretien, je suis pas mécontente de moi, j'ai dit ce que j'avais à dire, mais elle me fait de la peine car elle a l'air carrément épuisée.

Le lendemain, deuxième rendez-vous, pour les fameux tests cette fois. Je ne tremble plus sur la route, je retrouve ma terrasse et mon café, je me retape ma dernière clope, et je trouve le n° du premier coup. C'est cool.

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Je suis rassurée, la dame a retrouvé son petit côté pimpant. Elle me dit que je n'ai pas l'air trop stressée, je lui réponds que c'est juste un air, qu'à l'intérieur c'est la tempête. J'espère qu'elle est pas vexée. On démarre, premiers tests, boudiou, test verbal, j'ai des trous blancs, je trouve plus mes mots, j'arrive à répondre mais c'est assez laborieux et je me sens très évasive et plutôt minable, moi qui aime les mots justes et précis, ça commence fort. Mais elle est cool, me dit de pas m'inquiéter, bref, elle sait me mettre à l'aise, et les tests s'enchaînent. Je suis assez surprise, je retrouve ce que j'avais lu ici, la facilité déconcertante des questions, et surtout ce côté ludique dont je ne pensais pas pouvoir profiter. Mais c'est vrai, je m'amuse, comme les petits, je me marre quand je me plante et je suis fière quand je réussis, surtout là où je pensais avoir le plus de difficultés. Plus ça va, plus je me détends, et plus je m'amuse. Je me rends compte qu'elle aussi a l'air de passer un bon moment, elle paraît toute contente, et pas épuisée du tout, cette fois.

Finalement, ce petit jeu a duré plus de deux heures, j'ai quelques fois été déconcentrée ("merde ! les deux derniers chiffres à retenir sont partis avec la voiture qui vient de passer !"), par moments un peu fatiguée, mais au final, j'ai bien aimé le rythme, et je me suis bien amusée . Il me semble que j'ai pas mal manqué de rapidité, et je retrouve ce que j'ai pas mal lu ici, à savoir que je crois avoir mieux réussi ce à quoi je pensais échouer, et inversement moins bien réussi là où je me sentais le plus à l'aise.
A confirmer bien sûr lors de l'entretien de restitution prévu mardi prochain. La semaine va être longue, d'autant plus que la dame m'a lancé une piste, et que du coup, j'ai dû mal à me contenir dans le flou.

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Le gros point fort, apparemment, ce serait ma mémoire de travail. Elle m'a dit qu'on parlerait plus précisément de mes forces, et de mes "faiblesses", avec des guillemets paraît-il. Il semblerait en fait que je prenne bien la voie de "l'estampillage" (c'est plus joli que diagnostic, je trouve), bon, avec toutes les précautions d'usage, mais j'ai vraisemblablement fait quelques "cartons pleins", dixit la dame, qui m'a glissé en partant "Et ne vous tracassez pas, je n'ai pas encore les chiffres, mais ils seront très bons". Ah... Merde et youpi à la fois.)

Bref, la suite au prochain épisode. D'ici là, semaine d'effervescence en perspective.

[Kayeza]

Merci pour ce compte-rendu détaillé et bravo d'y être allée !
J'ai adoré :

A la fin de l'entretien, je suis pas mécontente de moi, j'ai dit ce que j'avais à dire, mais elle me fait de la peine car elle a l'air carrément épuisée.

A bientôt pour les résultats...

[yann29]

Bonjour à tous, à moi de m'y mettre
Je vais essayer de dire l'essentiel, parce que si je dis l'accessoire, on y est encore demain.
Comme beaucoup, je ne me suis pas senti surdoué dans mon parcours. Juste possédant quelques aptitudes singulières (et quelques inaptitudes aussi). J'ai été confronté à la question de la douance dans mon métier (je suis prof), puis en tant que parent. Mais me concernant, je me disais que comme je n'ai pas appris à parler ni lire à des âges précoces, et qu'en primaire c'était la question du redoublement qui se posait plutôt que celle du saut de classe, je ne m'imaginais pas concerné. Mais toujours ces aptitudes qui tout de même n'étaient pas banales, et cette différence involontaire qui parfois se signalait douloureusement.
L'émission du 14 mai 2012 sur RTL avec Monique de Kermadec sur laquelle je tombe par hasard, les deux mots "adulte surdoué" tapés sur internet, ce site, l'achat du bouquin. J'ai dans mon entourage des amis dont je suis persuadé qu'ils sont concernés, et d'autres dont je me dis : "Si je suis HP, alors ils le sont nécessairement". Certains d'entre eux dans de grandes difficultés.
Tout était enclanché, je ne pouvais pas ne pas passer ce test (malgré son coût :-/). Grâce à ce site et à Solenn que je remercie, j'ai les coordonnées d'une psy pas trop loin qui fait passer les tests. Coup de tel, rendez-vous pris, aucune question de la part de la praticienne, je ne me sens pas autorisé à préciser le motif de ma demande de consultation.
Je ne voulais pas débarquer en disant : "Bonjour, j'aimerais que vous me mesuriez le bulbe rachidien." Je lui ai donc uniquement parlé des problèmes que je rencontre dans ma vie, sans présenter l'hypothèse de la douance, qui n'est qu'un élément dans quelque chose de plus vaste (et de plus important). A un moment elle me dit, mi interogative, mi affirmative : "Vous avez été un enfant surdoué." Et c'est là que je lui avoue que je me pose la question. Elle me dit alors que si je lui avais dit tout de suite que je voulais un test de QI, j'aurais économisé une consultation. J'ai trouvé sa réaction moyenne :-/
Rendez-vous est pris pour le 17 juillet. Pas plus de stress que ça. Le moment fatidique arrive. Professionnelle sympa et cool. Ca fait du bien, ça fait plaisir, et ça met dans de bonnes conditions. On commence sans délais. Je ne me souviens plus de l'ordre exact, je donne juste dans le désordre ce dont je me souviens, sans donner trop de détails, pour ne pas risquer de fausser le test qu'un lecteur pourrait faire. C'est le WAIS III.
Premières questions d'une simplicité confondante (échauffement). Il faut trouver ce qui manque dans des images proposées. Sur les dernières, je dois avouer que je ne trouve pas.
Dire les points communs que je vois entre deux notions. Je dis ce que je pense, questionnement sur le niveau de richesse de ce que je dois dire (un, deux points communs ? ou un petit laius ?). Un en particulier, où manifestement le test attend une réponse précise, et que je ne vois absolument pas, même en récurant le fond de mon cerveau, et toujours pas aujourd'hui.
Puis questions de culture générale, toujours en commençant par des choses super élémentaires. Globalement j'ai trouvé assez basique, même si je n'avais pas en mémoire toutes les réponses. Deux commentaires à faire. Le hasard joue évidemment, puisque qu'on peut tomber sur des trucs pointus qu'on connaît juste parce qu'on les a rencontrés sans forcément avoir une grande culture (style Slumdog Millionaire), et bien connaître un domaine sans avoir spécifiquement le nom demandé. Je ne suis pas expert en proba, il est vrai que le hasard se nivelle si les questions sont assez nombreuses, mais je pense que dans ce cas elles ne le sont pas. Deuxièmement, je pense que ces éléments de mémorisation de faits culturels ne traduisent vraiment pas la capacité intellectuelle intrinsèque d'un individu.
Ensuite on me demande de donner la définition d'une série de mots. Je les connais tous à peu près, je donne des définitions dont je suis moyennement satisfait. Au final j'ai tout bon.
Des lettres et des chiffres donnés oralement et à restituer de même. Succès moyen, concentration difficile.
Des calculs assez élémentaires à faire de tête. Grosse difficulté à me concentrer suffisamment, mais finalement ça passe. Là aussi, il me semble qu'une petite formation et un petit entraînement permettrait à un individu normal de faire péter les scores. Inversement, un individu surdoué qui n'a pas convenablement appris ou réactivé ces compétences techniques, aura une performance basse dans cet exercice.
Aussi, selon la méthode que l'on met en oeuvre en découvrant l'exercice, la réussite varie beaucoup, et le hasard joue ici encore, à mon avis, un rôle non négligeable.
Arrangement d'images : il faut mettre dans l'ordre des dessins qui racontent une histoire... j'ai eu l'impression de faire un test d'entrée en maternelle grande section, ou un jeu de pif gadget :-/ J'ai tout de même réussi à me planter sur l'un d'eux apparemment.
Les petites matrices. Je les ai trouvées très faciles par rapport à ce que j'avais pu voir sur internet. Sauf une où je me suis pris la tête un maximum, parce qu'en fait la difficulté consistait à ne pas considérer un grand nombre d'éléments d'information que je jugeais nécessaires, et de ne focaliser que sur un seul truc tout bête. Je m'en suis tiré parce que j'ai dis à haute voix tout ce que je pensais, ça m'a aidé à avancer et à arriver à la bonne conclusion. Finalement j'ai eu tout bon dans ce test.
Après un jeu de cubes à disposer de manière à reproduire des formes. Je me suis fait plaisir. Pour ce test j'ai vraiment eu l'impression que je mettais en oeuvre des compétences liées à ma performance spécifique. J'ai eu tout bon aussi.
Vitesse de traitement : il fallait dessiner des symboles le plus vite possible selon un code connu. Je me suis dit qu'il fallait tout de même dessiner correctement les symboles, et je pense que ça a contribué de façon décisive à faire que j'ai mis beaucoup plus de temps que la normale. Un test aussi où je devais dire si l'un ou l'autre ou les deux symboles présentés étaient dans une liste. Très facile, seule la vitesse comptait. J'ai été super lent et j'ai réussi à me planter sur un :-P Au final je pense qu'effectivement je ne suis pas rapide. Une caractéristique que je n'ai pas.

Bilan total, je suis dans doute possible concerné par la douance. Ca me fait plutôt franchement du bien parce que je sais maintenant pourquoi parfois je me sens différent, pourquoi je suis habité d'aspirations pas communes, et surtout je me dis que ce que je pense d'original et de personnel présente peut-être un certain intérêt.
Depuis j'essaie de prendre la mesure de tout ça. Entre ce que disent les deux bouquins de référence qui présentent les hp comme des êtres fondamentalement différents, torturés, capables de prouesses fabuleuses, et tout et tout, et le sentiment d'une étrangeté pas si radicale que ça, je me tâte.
Et maintenant, que vais-je faire de tous ces points de QI ? Que sera ma vie ?
Je ne souhaite pas me dire comme certains que rien ne changera. J'ai envie de faire mieux et plus. D'être plus utile aux autres (et ne particulier d'aider les hp de mon entourage) et de mieux jouir de l'existence. Mais comment ?
... pour l'instant, je poursuis la lecture du livres de MDK, en me disant que je suis concerné ;-) (quoi que certainement pas par toutes les caractéristiques décrites, loin s'en faut)

[Kayeza]

Merci à toi pour ce compte-rendu détaillé.

Je ne souhaite pas me dire comme certains que rien ne changera. J'ai envie de faire mieux et plus. D'être plus utile aux autres (et ne particulier d'aider les hp de mon entourage) et de mieux jouir de l'existence. Mais comment ?

Je pense qu'il est tout à fait légitime de se poser la question (j'ai réagi, entre autres, de cette façon-là aussi après le résultat). Mais pas d'impatience, la ou les réponses viendront avec un peu de temps et de recul. Si c'est vraiment important pour toi, ça va te travailler au-dedans et tu y verras plus clair petit à petit.

[absurde]

Bon, alors on y va ! Parce qu’il fallait savoir, et vite, car l’enjeu est de taille. Suis un psychopathe genre schizophrène ou un «animal savanesque frisé à poils de boucs» et donc hyper sensible inné débordé par ses émotions dans la bataille entre son self et son faux self au point de projeter sa colère sur ses proches? Dans le premier cas j’irai voir un neuro psychiatre, dans le second …on verra.

Alors, à la troisième séance chez ma psy je lui demande de passer rapidement un test de QI pour les raisons ci-dessus, et elle me dirige vers une confrère (spécialiste connue pour ses engagements associatifs en faveur du dépistage et de l’accompagnement des enfants précoces qui, à force de croiser les géniteurs, s’est dit qu’elle devrait aussi en suspecter quelques uns…)
Aussitôt dit … j’appelle, j’argumente, j’insiste sur le fait que ses enfants précoces étant partis en vacances elle a sans doute plus de temps libre et j’obtiens un RV pour la semaine suivante, le 27 juillet à 9 heures. Ce sera le Wais IV. Une heure d’entretien préalable, tests, dépouillement, résultats chiffrés et commentaire « à chaud » en attendant l’envoi ultérieur de l’analyse complète. En tout compter 3 heures.

Quelle poisse : la nuit du 26 au 27 juillet est caniculaire. Je transpire comme un phoque (pourquoi un phoque et pas un autre animal ? Je ne sais pas). 3 heures du mat, impossible de dormir. Mal de tête, paracétamol…8 h 45, je suis devant le cabinet de la psy. C’est ouvert et elle m’attend. Elle a ouvert les fenêtres mais j’étouffe.

Alors voilà, pour faire connaissance j’ai préparé un petit topo sur mon environnement et ma vie perso, mes difficultés, les raisons de ma venue, soit 8 pages en Arial 10.
Elle lit en biais, s’attarde sur les deux dernières pages (celles plus d’actualité) et on échange sur tout et rien (j’ai beau dire rien, en fait elle prend des notes donc je me dis que ce n’est pas forcément rien). 9 H45 : elle ferme les fenêtres, histoire de se couper des bruits de la rue. Y’a un Vélux au dessus de ma tête. Je transpire.

Les cubes… Départ du chrono : la pression est là ! Je tremble. Je positionne de façon systématique en sens inverse du modèle et j’ inverser les couleurs à la manière d’un négatif photo. J’ai du mal à positionner mes cubes l’un contre l’autre. A la dernière figure je bloque. Je m’énerve parce que je vois bien comment faire, j’explique les symétries, mais pas moyen d’achever ! Ouf, on passe à autre chose.

Similitudes : fastoche.

Mémoire des chiffres : à l’endroit, à l’envers, par ordre… ça finit par me lasser mais je réponds, parfois sans conviction.

Matrices : l’horreur. J’en ai pourtant fait plein dans ma vie, mais là, ils ont fait exprès de me coller des trucs tordus.

Vocabulaire : enfantin

Arithmétique : Je fais répéter les questions (droit à une seule fois). Je me complique l’esprit.

Symboles : pas mieux que les cubes. C’est chronométré et ma main tremblante va moins vite que mon esprit.

Les puzzles visuels : mais comment sont-ils assez vicieux pour découper de façon aussi tordue ce qui pouvait l’être plus simplement ?

Information : connaissances générales. Bof, mais j’ai quand même un trou de mémoire.

Code : discrimination et mémoire d’ensemble de symboles visuels … Pas trop mon truc.

11h10 : La psy ouvre la fenêtre. Tiens, il fait chaud, j’avais oublié. J’ai un verre d’eau plein à ma portée. Je ne l’avais même pas remarqué.
Elle range les tests et s’absente avec ses notes. J’en profite pour vérifier une ou deux réponses sur mon smartphone : mais c’est bien sûr, je connaissais toutes les réponses ! Tant pis, attendons.

11h30 : Résultats : QIT de 136 avec des indices relativement homogènes

En résumé : Je suis donc THI et HPI, clairement pénalisé par mon hyper émotivité ayant entraîné des blocages par irritabilité face aux obstacles et des pertes de temps donc aussi de points par manque de précision de mes gestes dans les épreuves chronométrées.

Mes points forts :QMT 143 (avec le maxi 19/19 en arithmétique) et QCV 139

Conclusion : nécessité d’apprendre à gérer mes émotions.

Je recevrai, cause congés, les résultats détaillés et commentés première quinzaine de septembre.

12h15 : c’est fini.

Mon sentiment aujourd’hui : Ce test m’aura apporté infiniment plus qu’un taux de QI.

Bien content de ne pas être psychopathe. Mon émotivité a toujours été un handicap, mais je sais maintenant qu’elle est une des caractéristique de ma « différence mentale », qu’elle fait partie intimement de ma nature. Je devrai donc apprendre à la gérer, en exerçant une vigilance renforcée sur mes modes de fonctionnement cognitifs au quotidien. Peut- être trouverai-je un bouquin qui pourra me guider dans cette démarche autonome.

[Mlle Rose]

Hors-sujet

Moi je crois qu'on peut être surdoué et psychopathe ^^

[Cyrano]

Hors-sujet

Moi je crois qu'on peut être surdoué et psychopathe ^^

Hors-sujet

Moi je suis d'accord. Il est d'ailleurs constaté que les psychopathes ont bien souvent un QI très élevé.

[TourneLune]

Tiens, c'est rare le QMT élevé, cool!
Sans avoir de stat précises, les scores homogènes au WAIS IV, c'est aussi assez rare, j'ai l'impression.

Sinon THI c'est quoi?

[absurde]

1/C'est la psy qui m'a dit - en réponse à mes interrogations - que mon état ne relevait pas d'un suivi psychiatrique et encore moins d'un traitement médicamenteux. Ca m'arrange de la croire.Un training perso devrait suffire.

2/ Pourquoi j'ai écrit THI ? c'est une erreur de ma part.
TSI ou ITS = catégorie de l' "Intelligence Très Supérieure". C'est le terme qualificatif qui correspondrait à ma classification Wais.

[Absence]

Bonjour,

J'ai passé le WAIS 4 il y a 2 mois.

Au premier rendez-vous, j'étais stressé. La psychologue m'a demandé de me raconter ma vie en orientant le dialogue vers le parcours scolaire, le parcours professionnel et les réactions de l'entourage. Elle m'a demandé comment je réagirais si j'avais par exemple 90 comme résultat. Après une petite sueur froide, j'ai donné une réponse que j'ai tenté de justifier de plusieurs manières, en me rendant compte que ce n'était pas La réponse. Elle m'a expliqué le déroulement de l'évaluation si je passais le test. J'ai pris rendez-vous 1 semaine plus tard pour le passer.

Entre les deux rendez-vous, je me suis monté la tête, et si j'étais surdoué? Et si je ne le suis pas? Que vaut-il mieux pour moi? Il y aurait seulement 2.14% de la population, il y a donc très peu de chance que je le sois. Bon je vais faire le test quand même, au moins, pour être fixé. Après tout je souffre, et quand les psy me cataloguent, je trouve que leurs cases ne me correspondent pas, du moins pas entièrement.

Second rendez-vous, passage du test, elle a voulu s'y mettre directement. Moi j'étais stressé. Elle m'a proposé une infusion J'ai passé la plupart des tests sans grosse difficulté, certains tests demandaient quand même une réflexion plus longue, dont la définition des mots et la similitude. J'ai raté le subtest code car j'ai appliqué une stratégie afin d'éviter toute erreur. Pendant les exercices (les jeux?) je suis passé par plusieurs état. Pendant le subtest sur la mémoire de travail, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer, je pense que ça vient du fait que depuis des années je me répète inlassablement que je n'ai pas de mémoire. Le subtest symbole m'a affolé, pendant que je répondais je respirais comme si je venais de courir 100 mètres à fond les ballons et que j'avais besoin de reprendre mon souffle, j'ai frisé l'hyperventilation. D'ailleurs après ce test il me semble que j'ai eu un gros gros coup de barre (le contrecoup du 100 mètres?). Fin du test. Verdict de la psy: "vous êtes bien HP". Moi: "Ah ok". On prend alors rendez-vous pour la restitution une semaine plus tard.

La transition entre les deux rendez-vous a été bizarre. Je me suis posé pas mal de questions, "Elle a dit que je suis HP?", "Pourquoi elle me donne le résultat direct? C'est pas sérieux! N'importe qui peut faire passer des test de QI...", "Elle a peut-être été trop vite à me donner le résultat, et si elle s'était trompée du coup?", "Bon après tout c'est son métier, elle a dit HP, attendons le prochain rendez-vous pour être sur!"

Rendez-vous de restitution, première question: "vous êtes sur de votre résultat? Vous m'avez donné le résultat un peu vite la dernière fois..." Et la réponse: "Oui, vous avez un score homogène dans la zone très supérieur dans tous les items sauf le code." J'ai senti une grosse émotion qui monter en moi, j'ai essayé de la refouler pour la vivre plus tard, puis les larmes sont montées jusqu'aux yeux, je me suis dit que c'était suffisant. On a refait le subtest du code sans qu'elle m'en dise le résultat, mais il était clair que la fois d'avant ma stratégie n'était pas la bonne. Puis elle m'a donné mon QI, montré les différents résultats aux subtests et m'a dit qu'avoir des résultats homogènes était assez rare dans la population des HP. Je me suis rendu compte que j'ai fait quelques erreurs d'étourderie lors de réponses données. J'ai mieux réussi le test de mémoire de travail quand il fallait retransmettre à l'envers. Puis on a discuté, elle m'a donné quelques conseils, dont le fait d'éviter d'en parler car cela pouvait être mal perçu, de lire certains bouquins sur les HP. Je suis sorti, j'ai foncé dans ma voiture, et je me suis transformé en une larme de soulagement pendant quelques minutes.

Savez-vous pourquoi elle m'a dit que j'avais au moins XXX de QI? Et pourquoi elle m'a donné un score de QI Total, un score de QI au prorata, et un score IAG?

[Joebar]

je crois que c'est parce que le score de QI est soumis à l'appréciation du psy durant les épreuves, soumis aussi à ton état.
tout ceci engendre une marge d'erreur qui t'est donnée via le total, le prorata et l'iag... si quelqu'un aurait des précisions?

donc tu aurais tous les scores homogènes avec l'ivt plus bas?

[Absence]

Oui j'ai juste l'IVT dans la norme, à cause de la mauvaise stratégie sur le subtest code. Quand je l'ai repassé la psy m'a dit que j'aurai gagné 3 à 4 points sur mon QIT, mais elle n'a pas corrigé, elle a fait ça à vu de nez ^^

[Joebar]

Ca m'intéresse de savoir ce qu'en a dit ta psy de cette "rareté".
J'ai la même répartition des indices.

[Absence]

Je lui poserai donc la question directement.

[Absence]

En fait la rareté ne fait rien, ça montre juste qu'il y a souvent un déséquilibre entre les échelles.

Et je retire ce que j'ai dit, j'ai refait le code et je suis au même niveau partout.

[Joebar]

En fait la rareté ne fait rien, ça montre juste qu'il y a souvent un déséquilibre entre les échelles.

okay.

Et je retire ce que j'ai dit, j'ai refait le code et je suis au même niveau partout.

bah forcément, en refaisant nous aurions tous le max partout...

[vanupied]

Bonjour à tous ,

Alors voilà comment j'ai vécu mon test.
Avant :je me revoit donc assis les pages jaunes sur les genoux le télephone en main et attendant le dégel (probablement sinon quoi d'autre ? un tremblement de terre ? ).
Bref l'angoisse habituelle et connue.
Coup de fil ...Répondeur ! On devrai bannir les psys spécialistes de la douance et ne répondant au paremier appel ! (quand on sait combien c'est dur pour les gens concernés
Bref second appel c'est bon ouf !
Je passe au scanner la psy au téléphone avec un questionnaire à faire pâlir les instituts de sondage
Et au moment ou elle cède :"voulez-vous que l'on définisse une date pour passer le test ?" je répond :"je oréfère vous rencontrer d'abord" je les manipule tous mouif! mouif! (heu c'est un rire sardonique) .
Après le premier RDv je suis content me voici au deuxième pour passer ce rongtudju de test .
Ce qui m'a décidé et qui vaincu mon angoisse :je me moque gentiment de ma femme qui a peur de faire une prise de sang craignant qu'on lui décrouve une maladie .Comme si le fait de faire une prise de sang faisait attraper une maladie.
Alors je me suis dit ( ça m'arrive de parler seul) :"voit le comme une prise de sang .9a fait partie du checl up c'est tout.Une sorte de bilan cognitif.En plus on pourra peut-être svoir si ton fonctionnement cognitif est atypique "

Bref j'éatis plutôt du coup impatient plus que stressé .Les tests ce sont bien passés je n'ai pas vu le temps passé (2h30 sans vraiment m'en rendre compte) Déçu d'avoir echoué aus suite de chiffre (ce que le résultat a confirmé).Enfin échoué pas vraiment mais c'est mon "point faible".
Voilà somme toute je me suis dit que j'avais pas de quoi en faire tout un fromage (facile après coup ).Je prend conscience que le plus dur reste à venir Et après ?

A bientôt ,

[Mlle Rose]

Hors-sujet

Sans vouloir t'embêter tu pourrais relire, éditer, enlever les coquilles parce que c'est pas hyper simple à lire comme ça ^^