Quand le test ne permet pas de conclure...

Ici vous pourrez échanger au sujet du diagnostic et de l'accompagnement
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Doonarrala
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Doonarrala »

Aïnoa a écrit :
Hors-sujet
Il me semble qu'une telle étude a débuté dans la région de Marseille par là. Il y a un topic en parlant je ne sais plus trop où.
Je crois que tu fais référence à ce sujet: Aider la recherche sur la douance.
"Chacun a de bonnes raisons, intrasubjectivement valables, de penser ce qu'il pense, de dire ce qu'il dit, de faire ce qu'il fait et de ressentir ce qu'il ressent." (Daniel FAVRE)

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Stella
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Stella »

Aïnoa a écrit :
Hors-sujet
Non, Stella, on parle ici d'IRM (Imagerie par Raisonnance Magnétique) fonctionnelle. Il ne s'agit pas que de faire une "photo" du cerveau, mais de faire des "vidéos" de son fonctionnement lors de différentes tâches. Et là on peut mettre en évidence un fonctionnement cérébral différent, mais avec des caractéristiques communes (exemple : lors de la lecture, les surdoués utilisent telle et telle zone du cerveau, alors que les "###morno-pensants###" n'utilisent que celle-ci...).
On peut aussi mettre en évidence, avec différentes techniques, que la répartition des neuro-transmetteurs cérébraux sont différents entre "NP" et surdoués (http://fr.wikipedia.org/wiki/Neurotransmetteur).
Merci pour ces éclaircissements. J'ai pourtant étudié pas mal de choses sur le cerveau il y a bieeeeen looooongtemps :tmi: mais je n'y connais pas grand-chose en IRM.
Hors-sujet
[/code]Sinon Stella, si tu lis le forum, tu verras que même avec un résultat positif qu'on ne "peut pas" mettre en doute, il reste des questionnements. Certains qu'on avait déjà avant le diagnostic, et d'autres qui sortent après tout ça. On n'a jamais vraiment fini de douter... Mais d'un côté c'est ce qui est intéressant, qui nous pousse toujours à avancer...
Je sais qu'il restera forcément des questionnements (n'est-ce pas un peu une "marque de fabrique" ? :D ) et je suis d'accord avec toi, c'est très intéressant. La question n'est d'ailleurs pas d'avoir encore ou de ne plus avoir de questionnements, mais plutôt de la façon d'aborder ces questionnements.

Tsuna

Quand il reste encore des doutes

Message par Tsuna »

Alors voilà,

J'ai décidé il y a peu de temps d'allez consulter une psychologue pour passer ce fameux test de QI (WAIS). Dans son rapport, elle me dit de ne pas prendre en compte le score global car mes résultats sont trop hétérogènes. Par la suite, je la questionne donc sur ce que cette hétérogénéité signifie et là, pas de réponse, elle est incapable de me dire si cela peut avoir une influence sur ma manière de raisonner, d'appréhender les choses etc. Voilà pourquoi je souhaite avoir des informations là dessus, si quelqu'un pouvait m'en dire plus ca serait vraiment génial !

Au niveau des scores :

Compréhension verbale : 129 (16/15/14)
Raisonnement perceptif : 100 (8/15/8 ), là aussi je voudrais savoir comment est ce possible d'avoir une aussi grosse différence ?
Mémoire de travail : 100 (10/10)
Vitesse de traitement : 120 (14/13)

J'ai eu énormément de mal avec l'épreuve de la mémoire à court terme.

Elle écrit aussi à la fin de son rapport que l'écart entre l'ICV et les deux autres indices est de 29 points...

Qu'est ce que tout cela signifie ?

Merci !

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Zyghna
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zyghna »

Nous ne pouvons pas commenter les tests que tu as passés: ce n'est pas pour rien qu'on ne passe pas les tests sur le net, il est nécessaire de prendre en compte ton fonctionnement, tes différentes réponses aux substests, tes réactions, etc.

Si tu veux des réponses, la seule personne pouvant te les fournir reste la psy qui t'a fait passer les tests.
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Za
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Re: Quand il reste encore des doutes

Message par Za »

Tsuna a écrit :Elle écrit aussi à la fin de son rapport que l'écart entre l'ICV et les deux autres indices est de 29 points...
ICV = indice de compréhension verbale, je ne sais pas si ce sigle te gênait ?... donc cela signifie exactement ce que tu as écrit plus haut : 29 points d'écart entre la compréhension verbale et les scores en RP et MT-> les résultats ne sont pas homogènes comme la psy te l'a dit.
Mais concernant l'interprétation de tout ça, effectivement il n'y a qu'à elle que tu peux t'adresser.
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête...
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par lepkducomen »

Bonsoir à tous,

Je suis nouvelle sur le forum, et je prends le train en route... Au bon endroit? Je ne suis pas sure, et je m'en excuse d'ailleurs d'avance si ce n'est pas le cas.
Bien que cela a été souligné auparavant, les psy sont plus habilités à répondre à ce genre de questions, à savoir l'interprétation des résultats. Cependant je me tourne vers vous pour avoir votre avis, même si ce n'est qu'un avis... et j'espère avoir vos avis!

J'ai passé un test chez une psychologue lorsque j'avais 16 ans, à l'époque en dépression, je venais d'ailleurs sortir, quelques mois auparavant de l'hôpital. Résultats très hétérogène avec 96 en compréhension verbale (6 en communication... oui j'étais pas vraiment bavarde lol) et 124 en perception. Donc écart entre ces deux échelles, que l'on dit souvent les plus importantes pour diagnostiquer la douance, de 30! (et également de très gros écarts à l'intérieur des échelles même).

Il y a un an, j'ai passé le test de Mensa, non admissible, mais avec une note à l'épreuve verbale satisfaisante, j'ai obtenu 3% (on est loin du 96 hihi).

J'aurais voulu savoir si vous pensiez qu'on peut considérer que ces deux résultats aux tests, bien que se soient des tests différents, complémentaires, et donc que je serais potentiellement une surdouée un peu atteinte par des troubles psychologiques (oui oui j'avoue, aller voir un psy ne serait pas perte de temps).

Excusez-moi encore si mon message n'est pas posté au bon endroit et s'il tombe comme un cheveu sur une soupe.
cordialement,
lepk.

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Sphax
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Sphax »

Bonsoir et bienvenue, :sun:

Je ne crois pas que tu sois spécialement à un mauvais endroit sur le forum, mais, si je comprend bien ta question, tu n'es peut-être pas au bon endroit sur un forum.
J'ai l'impression que tu as passé des tests non concluants et donc tu continues à te demander si oui ou non tu es surdouée. Et je comprend très bien ton questionnement, c'est important de savoir. Le problème c'est qu'on est pas ton psychologue et qu'on ne peut pas poser de diagnostic à partir d'informations postées sur un forum... On peut pas trancher et te dire oui tu l'es ou non tu ne l'es pas, comme tu l'as compris je crois. Donc un avis? Ben c'est un peu pareil. Si on te donne un simple avis positif ou négatif qu'en feras-tu? S'il ne t'empêche pas d'aller chercher la réponse auprès d'un psy que tu irais consulter, au final cet avis n'aura aucun intérêt par rapport à celui d'un professionnel qui te rencontrera en vrai. Et s'il te donne l'illusion d'un diagnostic et l'impression que du coup nul besoin d'avoir l'avis (payant) d'un professionnel, ca ne serait vraiment pas t'aider.
Tu as le droit de refuser de consulter et de te faire ta propre idée, même si l'auto-diagnostic n'est pas une bonne chose, mais tu ne peux pas nous demander de te conforter dans cette démarche d'auto-diagnostic.

Donc je crois que la seule réponse possible à ta question est: oui tes résultats montrent que tu as peut-être changé en 7 ans et que quoi qu'il arrive si tu veux savoir, va voir un psychologue, va repasser des tests, tes scores seront peut-être différent et cette fois un professionnel pourra peut-être répondre à ta question. Mais nous on peut pas jouer aux psy et le faire par forum interposé.


PS: enfin je m'avance peut-être beaucoup en te répondant ca, donc voyons si des gens plus expérimentés me contre-disent.
Ces utilisateurs ont remercié l’auteur Sphax pour son message (4 au total) :
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par W4x »

Peu de choses à rajouter à ce qu'a dit Sphax, si ce n'est que le terme de "complémentarité" entre les 2 tests (WISC et Mensa) ne me semble pas le plus approprié. Les résultats sont apparemment bien différents, mais en l'absence de bilan psy le test Mensa ne saurait se suffire à lui-même, si ce n'est dans leur propre paradigme. Repasser un autre test (en l'occurrence maintenant un WAIS) pourquoi pas, mais il m'apparait nécessaire d'avoir l'avis d'un psy là-dessus, a priori.
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carolex

Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par carolex »

Je me pose bien les mêmes questions que vous ; vous présentez des choses intéressantes, la recherche sur soi, ne pas partir sur des voix incertaines... Mes interrogations sont multiples comme beaucoup d'entre vous. Je vais passer le test et mon premier entretien est mardi dans une semaine.Au de là de mes appréhensions, après le résultat, que faire de cette solitude, du regard des autres et de leur incompréhension. Que le test soit + ou - , ce malaise sera toujours présent !

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Malkovitch
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Malkovitch »

Maluna a écrit :Et disons que j'esperais pouvoir m'appuyer sur ce resultat pour avancer dans la bonne direction, celle de la decouverte de ce que je suis vraiment. Je suis en quete d'authenticite. Une reponse claire m'aurait il me semble faciliter le travail. Je ne dis pas que ca resoud tout loin de la mais je pense que ca aide un peu. Peut-etre qu'il n'est pas si important de savoir, apres tout on est la meme personne avant et apres le test. Par contre ca peut donner un nouvel eclairage.
C'est inhérent à une situation de testing, un résultat quel qu'il soit, va induire des questions bien légitimes. Tu découvres et ensuite tu sens le besoin d'intégrer ta découverte afin qu'elle te soit utile.

Lorsque tu passes un test, tu transmet de l'information sur toi et la psy te la retourne sous une forme standardisée sur deux plans; des mesures d'écart à la moyenne et un cadre théorique pour expliquer ce que signifient ces mesures. Du moment que c'est clarifié alors on passe au second niveau. S'il y a des distorsions dans les scores, il peut être utile d'en cerner la cause, mais aussi et surtout les effets. Ça peut expliquer pourquoi tu réussis bien certaines tâches et moins bien d'autres, dans la mesure où elles sollicitent des spécificités différentes du raisonnement. Ainsi ça peut t'aider à faire des choix mieux éclairés selon les ressources dont tu disposes.

S'il y a des choses que l'on peut changer au plan de la personnalité, il y a des choses qu'il vaut mieux accepter comme telles au plan de l'intelligence. Les talents peuvent être ailleurs que ce qui a été mesuré par le test. L'intelligence verbale peut se combiner au quotient émotionnel pour former un communicateur charismatique ou à la créativité pour former un poète inspiré et inspirant. Les combinaisons sont nombreuses. Il s'agit de mettre ses énergies là où sont ses forces.
Lorsque ta vie te semble toute à l'envers, modifie ton angle de visée, essaie la tête en bas.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Gwendoline »

Maluna a écrit :Bonjour,
Je souhaitais apporte mon temoignage un peu atypique concernant le passage de la WAIS et surtout le resultat. J'ai decouvert le monde des adultes surdoues l'annee derniere un peu hasard notamment car j'ai des suspicions sur une eventuelle precocite d'un de mes fils ce qui m'a conduite a faire des recherches a ce sujet et donc de fil en aiguille je suis tombee nez a nez avec les caracteristiques des adultes HP qui m'ont interpelle. J'ai lu le livre de JSF qui m'a donne claques sur claques. Meme si je ne me suis reconnue dans tout il y a des choses qui m'ont touche au plus profond de moi, que jamais je n'aurais imagine trouve dans un livre, des choses qui auparavant ne semblaient avoir aucun lien et qui trouvait la un denominateur commun jusqu'alors completement incoupconne. J'etais tellement perturbee que quelque mois plus tard je me suis mise en quete d'un psy pour en avoir le coeur net et lever le doute. J'ai donc passe la WAIS. Les resultats ont ete tout sauf ce a quoi je m'attendais a savoir un profil heterogene avec un QIV a 133 et un QIP a 103. Le QIT n'a donc pas ete calcule et la psy n'a pas exclu a une possible douance mais sa conclusion se tournait davantage vers un surinvestissement intellectuel. J'etais donc bien avancee et vraiment perdue fasse a ces resultats. J'ai fait quelques seances avec sa collegue psychologue clinicienne qui ne m'ont rien apporte et donc j'ai arrete. De nombreuses questions restaient sans reponse : origine de ce decalage enorme (30 points quand meme!), conclusion quant a la douance. Les 2 psy (celle qui m'a fait passe le test et la psy clinicienne) m'ont avoue que j'etais la premiere adulte qui venait faire ce type de demarche. J'etais donc tombee sur des profesionnelles (pourtant recommande par l'AFEP) qui n'avait pas une grand experience en matiere de douance et pas du tout chez les adultes... J'ai finalement contacte par mail une autre psy trouve par recherches sur le net qui m'a tout de suite dit a la vue des resultats qu'elle comprenait mon questionnement et qu'elle connaissait bien ce type de profil. J'ai donc pris RDV et elle m'a explique que selon elle j'avais un Trouble des Apprentissages Non Verbaux qui masquait le haut potentiel et inversement un haut potentiel qui masquait egalement ce TANV (puisque les resultats les moins bons restaient tout a fait dans la norme). Je lui ai demande si on pouvait rellement parler de "surdouance" et elle m'a repondu que pour elle c'etait une forme de precocite, qu'il en existait plusieurs sortes comme il existe plusieurs types de dyslexie par exemple.
Aujourd'hui je comprends mieux ce profil, je l'accepte, par contre de la a me declarer surdouee il y a un monde, estime de soi pourrie oblige que le test n'a pas arrange... Je me sens proche des profils HP sur de nombreux points, il y a enormement de choses qui convergent, ca explique beaucoup de choses mais je n'arrive pas a penser que je fais partie des personnes-la.
Bref tout ca pour dire que le diagnostic n'est pas si evident parfois... et dans ces cas-la un peu particuliers il faut tomber sur un bon professionnel, tres experimente dans ce domaine, (ce qui ne court pas les rues) au risque finalement de se sentir peut-etre encore plus paumee qu'avant...

PS : de nombreux messages sur ce forum ont fai echo en moi, je me permettrai donc peut-etre de participer a vos discussions :)

Bonjour,

ce post date à présent, mais cette description semble décrire la complexité du phénomène et du fait que ce cloisonnement, cette classification (du QIT à partir de 130 et les différentes caractéristiques cognitives de la douance...) ne sont pas suffisantes ou tout à fait conformes à rendre compte d'une réalité. Il y aurait les HP et ceux qui gravitent autour... les dys doués ou surdoués, les juste doués présentant les mêmes caractéristiques cognitives que les surdoués... et ceux-là peuvent présenter des problématiques similaires qui se traduisent en atouts ou en souffrance... Si des prises en charge existent pour les surdoués, quid des derniers cités plus haut? Je crois qu'il faut relativiser le poids de ces classifications et cela surtout au regard du fait que même les surdoués ne trouvent pas forcément de prises en charge adaptées avec des professionnels avertis. Et tout comme les surdoués, digérer les handicaps et atouts de ce profil et se former son identité.

Je ne sais pas si ma réflexion vous parle. Elle est celle que je me fais à moi-même pensant être une personne qui gravite autour d'une "surdouance" (mais les tests me le confirmeront), (présentant de plus une dysphasie)...

Cordialement

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Orphée »

Bonjour à tous !

Bon, je déterre un peu ce topic... Je ne savais pas trop où poster ce qui va suivre (en fait, mise à part que le sujet est ancien je ne pense pas être trop hors sujet).

Je ne vais pas spécialement apporter de précisions, juste mon témoignage...
J'ai passé le test il y a quelques mois maintenant, et je suis ressortie du cabinet avec un joli QI hétérogène ICV >> IRP
En conclusion du bilan j'ai :
- profil atypique et complexe
- concernant l'hypothèse de surdouance, les tests ne permettent pas de poser un tel diagnostic de manière tranchée bien que les résultats soient très bons dans certains domaines (IVT notamment en + de l'ICV).
- travailler la confiance en soi et l'anxiété.

Du coup, j'ai continué d'aller consulter la personne qui m'a fait passer le test.
Il s'avère que ça m'a permis de débloquer quelques blocages (du style refus d'obstacle/envie de fuir face à quelque chose que je ne me sens pas capable de réaliser) et que je dois revoir mon rapport au temps (bah oui... Si je prends le temps et si je me pose 15" ça va tout de suite mieux plutôt que de paniquer).
Il est également ressorti des consultations que j'aurai une pensée complexe.
Alors bon, encore un point d'interrogation sur ce que c'est, ce que ça veut dire, si ça se mange etc... :)

Mais bon... Je me retrouve exactement dans la situation qui me faisait peur avant de passer le test... Ni oui... Ni non ! Donc le popotin entre deux tabourets...
=> Tout cela fait que je me pose encore beaucoup de questions, sur le pourquoi du comment de certains éléments qui constituent ma vie...

En fait, il faudrait peut-être que je pose tout simplement la question au psy, mais c'est très bête... Je n'ose pas.
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Fish »

il faudrait peut-être que je pose tout simplement la question au psy, mais c'est très bête... Je n'ose pas.
Ben c'est pourtant la meilleure chose à faire!

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Orphée »

Et oui...

Mais comme à la fin du bilan il apparaît cette petite phrase :
concernant l'hypothèse de surdouance, les tests ne permettent pas de poser un tel diagnostic de manière tranchée bien que les résultats soient très bons dans certains domaines.

Je me dis que personne ne sait vraiment et au final ça me bloque...
Mais je vais finir par le faire de toute façon... Mais voilà :nesaitpas:
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Fish »

Je précise mon propos. Il me semble qu'il y a deux choses:
- la question binaire à 0,30 euros: es-tu surdouée ou pas ? Sur ce point la réponse t'a été donnée: le bilan ne permet pas de conclure.
- le lien entre ce bilan et ton vécu, "le pourquoi du comment de certains éléments qui constituent ta vie": c'est là dessus qu'il faut poser des questions à mon avis.

Ce n'est évidemment pas en harcelant ton psy que tu vas obtenir un résultat global plus clair. En revanche poser des questions sur des aspects spécifiques de ta vie et le lien avec le détail de ton bilan (les différents indices), ça oui, ça sera utile. Il en a déjà été question sur ce forum: un bilan éclaire beaucoup plus de choses que le simple constat surdoué:oui/non. Il met en relief des forces et des lacunes. En appelant ton psy, tu peux poser des questions du genre: "tel ou tel aspect me gêne dans la vie quotidienne, par exemple, [place ici un exemple de truc qui te gêne]. Est-ce lié à mon profil ou pas ?

En fait, le but est bien d'avancer en travaillant sur soi. On l'a déjà dit: la douance n'explique pas tout, et c'est aussi vrai pour un bilan non concluant j'imagine. Un des travaux à faire après le bilan est de séparer ce qui peut être lié au fonctionnement du cerveau (surdoué ou pas) et ce qui a une autre cause, qui n'a rien à voir.
Ces utilisateurs ont remercié l’auteur Fish pour son message :
Mlle Rose

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Orphée »

Oui Fish, je suis totalement d'accord avec toi et c'est d'ailleurs ce que je fais en consultation et qui fait que je me sens déjà beaucoup mieux aujourd'hui :)

Mais voilà... Questions questions questions (mais c'est ça qui est bien quand même, malgré le popotin entre deux tabourets ;) )
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Lilo »

Et bien voilà j'ai pris connaissance de mes résultats ce matin et mon QIT n'est pas interprétable...
J'avais envisager le oui ou le non ; mais pas "le derrière entre 2 chaises" !!

Voici en chiffres ce que ca donne : ICV (16,12,9) : ---
IRP (10,12,12) : 108
IMT (14,14) : 123
IVT (18,14) : 134

Conclusion de la psy : le profil cognitif de Mme ne permet pas d'affirmer catégoriquement un HPI, malgré une différence significative d'avec la moyenne. Son profil l'inscrit dans une zone d'entre deux, ce qui peut tout à fait expliquer qu'elle se reconnaisse dans certaines caractéristiques de HP. Il est également possible que Mme présente une hypersensibilité, ce qui expliquerait d'autant plus les aspects dans lesquels elle s'est reconnue.

Donc d'après elle les chiffres ne permettent pas dire que je fais partie des HPI mais elle pense que mon comportement est quand même typique des HPI... Mes points forts, la vitesse entre autre, se transforme en points faibles dans certains tests. Ce qui fait baisser le résultat. D'après elle j'ai tellement l'habitude de fonctionner très vite, que parfois ça se transforme en précipitation et entraîne des erreurs que je ne ferais pas forcément...
Alors voilà. Je suis rentrée chez moi et cette position n'est pas très confortable. En passant le test je pensais avoir une réponse claire et en fait je suis au milieu !! Finalement c'est comme ça depuis que je suis petite ! A l'école j'avais toujours la moyenne, de justesse, et sur mes bulletins était toujours écrit : " a les capacités, est capable de, etc..." Je me suis toujours contentée du minimum syndical pour que ça passe...
J'ai peut être un sacré travail à faire sur moi même ??

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par nekhbet »

Salut Lilo,
En effet ta nouvelle position le derrière entre deux chaises doit être super inconfortable et me pousse à considérer aussi cette possibilité, pas seulement le oui ou le non (je passe le test dans un mois). Comment te sens-tu quelques jours après cette annonce? Vous autres qui avez reçu le même type de diagnostic, à long terme vous le vivez comment?
Courage!

Lilo
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Lilo »

Nekhbet je suis à une semaine maintenant du résultat (déjà ?? j'ai l'impression que ça fait une éternité !) et je le digère encore... Suite à l'annonce j'ai parcouru internet en long, en large et en travers afin d'essayer de trouver comment calculer quand même mon QIT ! Mais en vain bien évidemment... Puis j'ai envoyé un mail à la psy qui m'a fait passer le test et je n'ai pas encore de retour.
Mais j'en ai parlé avec une bonne amie et elle m'a dit que j'avais volontairement "raté" certains subtests, pour ne pas me faire "repérer". Bien sûr ça relève de l'inconscient et pour moi je n'ai pas du tout voulu rater, mais sa théorie est intéressante !
Je continue d'avancer, j'observe les gens et mon rapport avec eux et de plus en plus je m'aperçois que le décalage est là...
Quoiqu'il en soit, je sais que je fonctionne différemment de la plupart des autres, que je suis dans la zone supérieure et que je tend vers le HP. Alors mes prochains objectifs sont de prendre enfin confiance en moi pour avoir l'assurance qui me manque tellement, et ensuite m'accepter tout simplement...

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par samjna »

Lilo a écrit :Suite à l'annonce j'ai parcouru internet en long, en large et en travers afin d'essayer de trouver comment calculer quand même mon QIT ! Mais en vain bien évidemment...
En vain ? Peut-être une recherche avec "wais-iv-interpretive-worksheet" par exemple...

Ensuite, j'imagine que la lecture le fait monter d'un écart type.
Pas sûr que c'était un WISC !

Lilo
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Lilo »

Et bien voici la réponse à mon mail...

"
Au sujet du résultat "entre-deux", je suis plutôt d'accord avec votre amie. Je vous ai d'ailleurs dit, lors de notre dernier rendez-vous, qu'il me semblait tout à fait possible que vous ayiez effectivement un fonctionnement HPI, même si celui-ci peut être entravé par des éléments davantage liés à la sphère psycho-affective (dont votre manque de confiance en vous, mais aussi éventuellement vos "traumatismes d'enfant"). Même si le score obtenu au bilan ne permet pas d'affirmer catégoriquement le HPI (mais ne le réfute pas totalement non plus !), d'un point de vue clinique, je pense également que vous vous inscrivez tout de même dans ce cadre.
D'autre part, peu importe le fameux chiffre en tant que tel, cette question de légitimité concerne certainement plus votre propre appréciation que celle des autres. Soyez au clair avec vous-même, le reste suivra plus facilement. Quelle que soit l'étiquette, toutes les caractéristiques HPI dans lesquelles vous vous êtes pleinement reconnue vous permettent déjà d'être légitime dans l'explication de vos côtés "bizarres". "

Je peux dire de façon légitime je pense que malgré un chiffre non interpretable je suis HP...

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Traum
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Traum »

Hum… quand un psy dit qu'un QIT n'est pas « calculable », c'est qu'il y a une bonne raison quand même. Alors, bien sûr, on peut toujours s'amuser, mais en soi, ce QIT n'a pas de « sens ». Pour donner une comparaison qui a ses limites, c'est un peu comme faire la moyenne de 2 et 18, ça donne 10 mais est-ce représentatif ?
Je sais que c'est frustrant…

En soi, je serais aussi assez inquiète si on devait trouver sur Internet de quoi interpréter les scores de la WAIS. (Et la version américaine n'est pas à utiliser, ni aucune autre version que la version française.)

Lilo, il est difficile de dire ce qui a fait que tu as obtenu ces résultats à ces subtests.
Ce pourrait être judicieux, si cela te questionne autant, de pouvoir discuter avec la psy qui t'a reçue pour tenter de comprendre. Savoir si ou non tu es HP est important en soi, je peux l'entendre, mais peut-être mieux comprendre ce qui fait que tes résultats obtenus à cette passation n'ont pas permis de trancher et que les résultats de l'ICV présentaient une telle hétérogénéité, eh bien… tout autant sans doute.
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Korrigan »

Après l'avoir fait dans ma préz, je viens alourdir ce topic.

Pour moi le test ne permet donc pas de conclure selon la psy qui m'a fait passer le test. Il semble qu'elle ait bien constaté que j'avais un mode de fonctionnement qui collait avec cet hypothèse, comme je l'ai déjà écrit qu'elle s'attendait à ce que mon test valide cette anamnèse, mais non.

Tout d'abord parce que l'hétérogénéité est très, trop importante pour calculer le QIT et ensuite parce qu'elle considère que l'ICV est en fait très lié à l'acquis. Or je suis plutôt dans la finance que dans les lettres ou la commnuication donc mes études ont plutôt (finalement à mon grand dam) été orientées chiffres que lettres...
Elle m'a d'ailleurs présenté l'IRP comme l'indice le plus représentatif de l'intelligence et du coup j'ai ressenti au travers de sa présentation que mon score était tout juste pas mal (ICV : 145, IRP: 118, IMT: 125, IVT: 94). En outre pour qualifier mes notes ICV elle parle de très bon niveau, mais pas de niveau supérieur ou très supérieur. Or comme vous le savez les mots ont leur importance, et du coup je suis très dubitatif. Attention je ne remets pas en cause la conclusion, mais il est vrai que j'aurai aimé plus de précision sur un score qui pris comme cela paraît quand même assez fort. (Pour info elle m'a dit être plus orientée précocité et donc diagnostique enfant, est ce que cela a une importance??)

D'autre part évidemment mon score de paresseux en IVT ne doit pas améliorer la vision d'ensemble... J'aurai peut-être du faire un effort sur ces épreuves, mais elles ne me motivaient pas (les épreuves) et puis elle a noté une difficulté à associer le balayage visuel, la mémoire court terme et le graphisme...

Voilà c'est fini, je dois me débrouiller avec cela maintenant...

:think: je me demande si je n'aurai pas mieux fait de faire un tennis le jour où j'ai découvert ce terme de douance... :tmi:
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Fish »

L'ICV est effectivement plutôt lié à l'acquis, on parle aussi d'intelligence cristallisée. Mais cela n'a rien à voir avec un cursus plutôt maths ou lettres. Je ne suis pas là pour analyser ton bilan mais dans ton cas, un ICV de 145 est tellement clair qu'on peut répondre à ton angoisse: "Très bon niveau", c'est bel et bien "très supérieur à la moyenne". Tu n'aurais pas pu faire beaucoup mieux, chaque sous-indice est plafonné à 150 (et le QIT à 160 - ce n'est pas une simple moyenne des indices). A la lecture de diverses présentations ici, il semble que le cas d'un ICV nettement supérieur aux autres chiffres soit assez fréquent. Ce n'est qu'un ressenti, je n'ai pas lu d'étude là dessus.

Ce qui est en revanche plus documenté, c'est d'avoir un IVT assez modeste. Dans ton cas, 94 est vraiment ce qu'on pourrait appeler "dans la moyenne". On en a déjà parlé: il faut généralement considérer cela comme une absence de trouble, pas comme une faiblesse. Et si ça peut te rassurer: ces tests sont rébarbatifs pour tout le monde.

Je ne sais pas trop ce que la psy entend par "l'IRP est le plus représentatif de l'intelligence". Il est représentatif de l'intelligence fluide, qui est en grande partie innée. Mais dire que c'est plus représentatif de l'intelligence me parait douteux:
- il y a comme un jugement de valeur, comme si ce qui était inné était plus important que ce qui était acquis. Il y a des gens qui, pour des raisons humanistes, prétendent exactement l'inverse...
- il y a des dominantes d'inné ou d'acquis dans les différents sous-indices, mais la corrélation n'est jamais de 100%.
- les différents sous indices sont corrélés entre eux, ils ne mesurent pas des processus cognitifs "purs".
- la tendance depuis longtemps est de considérer que l'intelligence a plusieurs dimensions, parce qu'une seule n'apparait plus comme suffisante. Placer un sous-indice sur un piédestal, c'est un peu revenir en arrière. Il semble qu'on tienne moins compte de l'IVT et de l'IMT pour la douance, mais je n'ai jamais lu que l'IRP était plus représentatif que l'ICV.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Traum »

Même si l'ICV repose sur des mécanismes qui font plus appel à l'intelligence cristallisée, il n'en demeure pas moins qu'il est aussi lié à l'intelligence fluide, même si de manière moindre que l'IRP. Similitudes est ceci dit réputé pour être plutôt une bonne estimation du facteur g (ce qui est à prendre en compte).
Il est plutôt courant chez les personnes surdouées que l'ICV > l'IRP (constat personnel, mais je puis me tromper).
Ensuite, lorsqu'il y a un décalage important entre l'ICV et l'IRP, il peut être important de mener une analyse dans le détail, subtest par subtest, pour voir s'il y a homogénéité ou pas (on a des abaques pour calculer ça) et aussi voir s'il n'y a pas diverses hypothèses à proposer que juste se contenter de constater. Il peut être toujours intéressant d'explorer une hétérogénéité — à quelqu'endroit qu'elle se situe.
Avec prise en compte de l'anamnèse, du contexte, etc.
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