Quand le test ne permet pas de conclure...

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Maluna
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Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

Bonjour,
Je souhaitais apporte mon temoignage un peu atypique concernant le passage de la WAIS et surtout le resultat. J'ai decouvert le monde des adultes surdoues l'annee derniere un peu hasard notamment car j'ai des suspicions sur une eventuelle precocite d'un de mes fils ce qui m'a conduite a faire des recherches a ce sujet et donc de fil en aiguille je suis tombee nez a nez avec les caracteristiques des adultes HP qui m'ont interpelle. J'ai lu le livre de JSF qui m'a donne claques sur claques. Meme si je ne me suis reconnue dans tout il y a des choses qui m'ont touche au plus profond de moi, que jamais je n'aurais imagine trouve dans un livre, des choses qui auparavant ne semblaient avoir aucun lien et qui trouvait la un denominateur commun jusqu'alors completement incoupconne. J'etais tellement perturbee que quelque mois plus tard je me suis mise en quete d'un psy pour en avoir le coeur net et lever le doute. J'ai donc passe la WAIS. Les resultats ont ete tout sauf ce a quoi je m'attendais a savoir un profil heterogene avec un QIV a 133 et un QIP a 103. Le QIT n'a donc pas ete calcule et la psy n'a pas exclu a une possible douance mais sa conclusion se tournait davantage vers un surinvestissement intellectuel. J'etais donc bien avancee et vraiment perdue fasse a ces resultats. J'ai fait quelques seances avec sa collegue psychologue clinicienne qui ne m'ont rien apporte et donc j'ai arrete. De nombreuses questions restaient sans reponse : origine de ce decalage enorme (30 points quand meme!), conclusion quant a la douance. Les 2 psy (celle qui m'a fait passe le test et la psy clinicienne) m'ont avoue que j'etais la premiere adulte qui venait faire ce type de demarche. J'etais donc tombee sur des profesionnelles (pourtant recommande par l'AFEP) qui n'avait pas une grand experience en matiere de douance et pas du tout chez les adultes... J'ai finalement contacte par mail une autre psy trouve par recherches sur le net qui m'a tout de suite dit a la vue des resultats qu'elle comprenait mon questionnement et qu'elle connaissait bien ce type de profil. J'ai donc pris RDV et elle m'a explique que selon elle j'avais un Trouble des Apprentissages Non Verbaux qui masquait le haut potentiel et inversement un haut potentiel qui masquait egalement ce TANV (puisque les resultats les moins bons restaient tout a fait dans la norme). Je lui ai demande si on pouvait rellement parler de "surdouance" et elle m'a repondu que pour elle c'etait une forme de precocite, qu'il en existait plusieurs sortes comme il existe plusieurs types de dyslexie par exemple.
Aujourd'hui je comprends mieux ce profil, je l'accepte, par contre de la a me declarer surdouee il y a un monde, estime de soi pourrie oblige que le test n'a pas arrange... Je me sens proche des profils HP sur de nombreux points, il y a enormement de choses qui convergent, ca explique beaucoup de choses mais je n'arrive pas a penser que je fais partie des personnes-la.
Bref tout ca pour dire que le diagnostic n'est pas si evident parfois... et dans ces cas-la un peu particuliers il faut tomber sur un bon professionnel, tres experimente dans ce domaine, (ce qui ne court pas les rues) au risque finalement de se sentir peut-etre encore plus paumee qu'avant...

PS : de nombreux messages sur ce forum ont fai echo en moi, je me permettrai donc peut-etre de participer a vos discussions :)
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TourneLune
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

Tu as tout à fait raison de participer et merci pour ton témoignage très intéressant.

En effet, dans ton cas, le simple test de WAIS ne permet pas de "conclure", il n'en est néanmoins pas inintéressant, loin de là.
Dans ce cas, oui, c'est l'expérience et la compétence du psy qui fera la différence, qui saura t'amener à prendre conscience de "qui tu es", ce qui est au fond bien plus important que de rentrer dans une case.
Tu as pu aller plus loin avec cette psy qui semble comprendre et faire la part des choses?

Dans ton cas, le WAIS IV qui sort bientôt pourra peut-être encore en dire plus, il est composé de plus de subtests et de scores intermédiaires et permet donc d'observer plus de choses. A toi de voir où tu en es et si ça a encore quelque chose à t'apporter.

Si ce n'est déjà fait, tu peux chercher sur le net dans la littérature anglo-saxonne qui regorge d'articles sur les gens "twice exceptional", qui sont à la fois exceptionnels pour leur douance et un "handicap" genre asperger, dyslexie, et divers problèmes d'apprentissage.

Pour l'estime de soi... j'imagine que ce genre de situation rend encore plus difficile le fait de croire en soi, mais n'épargne pas des problèmes qu'on rencontre tous....
Bon courage à toi, merci pour ce témoignage, tu es surement loin, très loin d'être la seule et n'hésites pas à participer aux discussions, peu importe que tu te nommes toi-même surdouée ou pas.

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Maluna
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

Oui j'ai fait enormement de bibliographie sur le sujet des QI dysharmoniques d'autant que j'ai acces de par mon metier a toute la litterature scientifique. Certains specialistes (Revol, Bessou notamment) disent meme que c'est une des caracteristiques des personnes HP. J'ai aussi vu le descirptif de la WAIS IV mais je ne pense pas passer de nouveau le test. Ce resultat je l'accepte, je le comprends mieux aujourd'hui, il est quelque part le reflet de ce que je suis meme si il ne dit pas tout. Je n'ai pas pousse avec cette psy, elle ne m'a pas propose de therapie, ma dit que je trouverai les cles a travers mes enfants, les recherches etc... mais peut-etre en ressentirai-je le besoin d'aller plus loin dans la connaissance et l'acceptation de ce que je suis vraiment pour mieux comprendre, pour me sentir mieux.
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

Merci de ton témoignage maluna ! Au plaisir de te lire dans d'autres sections :-)
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NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Saul »

Je comprends ton désarroi et ta frustration bien que tu aies l'air d'avoir accepter et avancer.
Un test n'est pas à prendre au pied de la lettre, c'est seulement un bien maigre reflet de ses capacités à un instant T, mais il ne doit pas nous faire sentir prisonnier de son résultat sinon il rate sa vocation. Moi qui est passé les tests il y a longtemps, je me demande ce qu'il reflèterait aujourd'hui.
Mais tu sais, même les gens avec un résultat "incontestable" doute toujours. Je crois que ça fait parti du processus.
J'espère que tu parviendras à te définir toi, que ça t'aidera à prendre confiance et à avancer, c'est d'ailleurs ce que je souhaite à tout le monde ici. :mrgreen:
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

Oui le test doit avant tout servir a mieux se connaitre et s'accepter tel que l'on est. C'est dans cette demarche_la que je l'ai passe car a la suite de la lecture du livre j'avais l'impression de ne plus savoir qui j'etais. AUjourd'hui je me pose encore beaucoup de questions. Je me retrouve tres bien dans les profils de sur-adaptation assez specifique aux femmes mais je me demande si ce n'est pas un leurre.

Question diagnostic douance le probleme de pas mal de psy est qu'il s'attache plus au quantitatif qu'au qualitatif. La psy qui m'a fait passer le test s'est uniquement basee sur le combien et pas du tout sur le comment. Donc moi l'analyse n'est pas complete. J'aurais voulu qu'elle m'explique pourquoi dans les similitudes je pars dans des definitions et similitudes complexes mais je ne vois pas l'evidence a savoir le classement par ordre alphabetique tout betement quand on me dit "dictionnaire et annuaire" ou les 2 elements pour "air et l'eau", pourquoi je suis plus performante sur l'empan envers que sur l'empan endroit... Mais tout faut peut-etre que je le detaille dans l'autre topic ou l'on raconte comment s'est passe le test.

J'ai moi-meme trouve une interpretation a mes resultats mais je ne sais pas ce qu'elle vaut. Je me dis qu'une partie de moi (qui se refleterait dans mon QIP) est tout a fait conforme a ce que l'on a tjs attendu de moi a savoir une gentille fille modele bien sage, qui a toujours ete bonne eleve, qui a tjs ecoute ses parents, qui ne fait pas de vague, qui se fond dans la masse (il faut savoir que ma mere est tres conformiste...) et plus l'autre partie (refletee par le QIV) qui serait a l'image de ce que je suis vraiment tout au fond de moi mais que je n'ai jamais vraiment laisse s'exprimer ou alors a dose homeopathique pour ne pas trop me distinguer, etre a la marge...
Mais peut-etre que je me fourvoie completement et que je suis juste une personne intelligence avec des difficultes au niveau visuo-spatial et point barre. Je me sens qualitavivement differente sur pas mal de choses mais intellectuellement parlant ben je ne vois pas en quoi je serai tres superieure a la moyenne. Le probleme notamment au boulot c'est que nous avons tous un niveau BAC+8 (doctorat) donc forcement ca nivelle par le haut. Je me dis que mes collegues sont au moins aussi intelligents que moi voire meme plus puisque eux y arrivent et moi pas (j'ai des difficultes a me realiser professionnellement parlant...) et j'ai la facheuse tendance a ne voir que mes failles...

Donc je suis a la croisee des chemins, je ne veux pas me prendre pour ce que je ne suis pas et j'ai du mal a savoir qui je suis vraiment.
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Saul
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Saul »

Malheureusement, les tests et la courbe de Gauss, quand ils sont mal interprétés, nourrissent les préjugés sur l'intelligence. Il ne s'agit que d'un potentiel et non forcément de quelque chose qui peut s'observer dans la vie courante. Les surdoués eux mêmes quand ils commettent une erreur, ou se comparent à des gens qui réussissent mieux remettent en cause leur intelligence, parce que l'on confond niveau de QI et niveau d'intelligence.
Dans la vie courante il existe des biais négatif ou positif qui laisseront ou non l'expression de certaines capacités, mais il ne s'agit que de capacités intellectuelles et non d'une intelligence globale.
Il est dommage que ta psy n'ait pas su mieux interpréter les résultats et n'ait pas pu te renseigner comme tu l'aurais souhaiter mais tu peux néanmoins solliciter l'avis d'autres psy comme tu l'as déjà fait. La compréhension de soi ne s'arrête pas à une unique interprétation de test et le chemin sera long et mais il vaut le coup.
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Envolée
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Envolée »

maluna a écrit :Le probleme notamment au boulot c'est que nous avons tous un niveau BAC+8 (doctorat) donc forcement ca nivelle par le haut. Je me dis que mes collegues sont au moins aussi intelligents que moi voire meme plus puisque eux y arrivent et moi pas (j'ai des difficultes a me realiser professionnellement parlant...) et j'ai la facheuse tendance a ne voir que mes failles...

Donc je suis a la croisee des chemins, je ne veux pas me prendre pour ce que je ne suis pas et j'ai du mal a savoir qui je suis vraiment.
Bonjour Maluna,
Je ne réagis pas trop sur le sujet du surdoué/pas surdoué, valeur/critique de la valeur du test, parce que je ne sais pas encore bien me situer par rapport à ces questions... que je me pose pourtant trop régulièrement.
La question du "tous (plus) intelligents (que moi) au boulot" m'interpelle aussi : ils ont tous des thèses, moi non, mais c'est surtout un concours de circonstances, je finirai bien par y remédier (j'espère ! là je fais comme si j'étais sûre de moi...). Bien sûr, je ne suis pas la hauteur etc etc. D'où cette question : j'ai toujours été "pas à la hauteur"... parmi les personnes qui m'intéressent. Est-ce que cela veut dire que je suis une "à peu près intelligente" entourée de surdoués ?

Remarque, j'adore être entourée de gens intelligents, c'est quand même enthousiasmant. Alors après, intelligent/surdoué/QI... de plus en plus souvent, je me dis que j'ai la chance de rencontrer des gens avec lesquels j'ai envie d'échanger, parmi lesquels je rencontre parfois des personnes (pas tous les jours non plus, mais suffisamment) plus ou moins sur la même longueur d'onde que moi : j'ai trouvé une/ma communauté sans passer par la case QI, et ça me convient... ou ça devrait me convenir, sauf que je continue à m'interroger.

Bref, je comprends l'intérêt de réaliser un bilan, d'apprendre à mieux te comprendre toi-même. Tu sembles d'ailleurs dire que tu commences à pouvoir t'en contenter, sans être absolument fixée sur ton QI. Qu'est-ce qu'un QI franc t'apporterait de plus ? (je ne veux pas dire en général, mais pour toi en particulier)

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Maluna
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

Envolée a écrit :Qu'est-ce qu'un QI franc t'apporterait de plus ? (je ne veux pas dire en général, mais pour toi en particulier)
Et disons que j'esperais pouvoir m'appuyer sur ce resultat pour avancer dans la bonne direction, celle de la decouverte de ce que je suis vraiment. Je suis en quete d'authenticite. Une reponse claire m'aurait il me semble faciliter le travail. Je ne dis pas que ca resoud tout loin de la mais je pense que ca aide un peu. Peut-etre qu'il n'est pas si important de savoir, apres tout on est la meme personne avant et apres le test. Par contre ca peut donner un nouvel eclairage. La 2eme psy que je suis allee voir a apporte des reponses a certaines de mes questions concernant ce resultat. Donc ca me travaille moins mais quand meme... la preuve je suis la :wink:
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Zeus
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

Le test est malgré tout perturbant, car son interprétation est délicate.
Dans mon cas, avec un score de 125, la question qui m'a toujours hanté, me poursuit encore plus maintenant : suis un mec d'intelligence moyenne-supérieure mais très vaniteux et plein d'illusions sur lui même, ou bien un surdoué qui s'ignore/se nie et qui souffre de décalage du fait d'un fonctionnement cognitif authentiquement différent ?

Pas facile de ne pas avoir une réponse tranchée avec un score clair, quand bien même la psy m'a affirmé que j'étais un haut potentiel...

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

Je crois Maluna que tu as eu la réponse qui te correspond. Ca aurait été plus simple si tu avais été plus simple, certainement, mais le test n'est pour rien dans cet état de fait au fond...
Il a permis, grâce à l'aide d'une vrai professionnel, de mettre à jour qui tu es, justement. C'est surement moins simple que si tu était "juste" surdouée.

Pour moi, si on doit nomenclaturer, tu es surdouée, mais tu es également autre chose. En tous cas, c'est ce qui ressort de ce que dit la dernière psy que tu as vu. ( du moins ce que j'en comprends).

D'où l'importance de bien choisir son psy pour qu'il puisse bien interpréter si besoin.

( et puis moi je trouve ça plutôt rassurant qu'on ne puisse pas répartir tout le monde exactement selon une courbe à une dimension. L'être humain, surdoué ou pas, est complexe et tant mieux!!)

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Maluna »

Qualifier une personne par un seul mot, et pire encore par un seul chiffre, c'est de toutes facons hyper reducteur. Je suis bien d'accord avec toi!
Je ne suis pas tombee sur la bonne personne lors de la passation du test, tant pis, je ferai avec. J'ai des elements, des pistes, a moi de faire le reste du chemin maintenant mais comme nous tous, surdoues ou pas... J'ai deja compris bcp de choses!
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

Tu l'as trouvée au coup d'après, c'est déjà ça!

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

azerty a écrit :Le test est malgré tout perturbant, car son interprétation est délicate.
Dans mon cas, avec un score de 125, la question qui m'a toujours hanté, [...]
Pas facile de ne pas avoir une réponse tranchée avec un score clair, quand bien même la psy m'a affirmé que j'étais un haut potentiel...
Si je puis te rassurer, j'ai obtenu le même score de 125 en 1994 auprès d'une psychologue vraiment très compétente, très attentive et très sage : Huguette Hostyn. En tous les cas, mes parents et moi, nous en gardons ce souvenir. Dans le livre "Doué, Surdoué, Précoce" de Sophie Côte, il est noté que l'on peut être diagnostiqué surdoué à coup sûr dès 115-120 car ce qu'il faut prendre en compte en plus du chiffre, c'est le passé du patient et sa personnalité. Le QI peut avoir été détruit par des épreuves terriblement lourdes dans la vie scolaire ou personnelle comme dans mon cas.

Pendant 2-3 ans entre Maternelle et CP, j'ai notamment souffert de problèmes d'ouïe et de vue qui m'ont imposé à travailler qu'avec 3 sens sur les 5, ce qui forcément a produit des ravages importants dans mon intelligence, sans oublier un vécu scolaire catastrophique avec humiliations, coups, moqueries...Il faut être très fort intérieurement pour tenir !
Le symptôme de l'albatros (inhibition intellectuelle) n'est jamais loin !

Huguette m'avait dit à l'époque que j'avais étonnamment bien compensé toute cette souffrance vécue et que c'était déjà pas mal de m'en sortir avec 125 de QI et que j'appartenais du coup avec extrapolation certainement initialement à la classe des "très surdoués" au-dessus de 145 ; En tous les cas, j'en avais à 12 ans et j'en ai toujours le comportement ainsi que le sentiment de ce léger décalage par rapport aux autres adultes (humour particulier pas toujours bien compris notamment). Cela se voit aussi par la pertinence de mes réalisations personnelles : Le don avec sa vitesse de raisonnement en arborescence est indiscutablement là...

Mais avec les autres, jamais rien n'est perdu et dans un monde d'adultes, on navigue beaucoup mieux. Cela étant aussi, j'ai la chance de travailler avec des gens intelligents, joueurs, tolérants, compréhensifs qui acceptent mes jeux de mots tout aussi fous les uns que les autres ainsi mon côté des fois "tout dinguo !". :roll: Je suis pris des fois pour un petit bête mais des fois, passer pour bête cela permet d'obtenir plus de foin des autres. Montrer ses performances, c'est pas toujours d'une grande aide. C'est ce que l'on appelle l'intelligence sociale. Peu à peu, j'ai appris les codes sociaux, j'ai appris à aller vers les autres et tout se passe pour le mieux du monde.

Bref, sois rassuré, avec 125, tu es un haut potentiel.

Sur ce, je vais |-)

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Envolée »

Tu aurais aimé avoir une réponse claire, je comprends ça... je me dis que tu as (presque ?) eu de la chance d'avoir une réponse compliquée, qui te force à te considérer toi-même comme une personne singulière. A mon avis (basé seulement sur des élucubrations personnelles sur ce que ça peut impliquer de passer le test), une réponse tranchée soulage un moment, mais les questions personnelles, sur ses différences par rapport à cette partie de la population à laquelle on est rattaché par le test, débouleront nécessairement un jour. Toi tu commences par celles-là...

Mais j'adhère à la réponse de TourneLune, alors j'arrête mon bavardage :)

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

[mod="Mlle Rose"]
AF-PHOTO a écrit : Bref, sois rassuré, avec 125, tu es un haut potentiel.
Je crois cher AF qu'il est hors de propos ici de diagnostiquer les gens, même au regard de son expérience personnelle, ou en référence à un livre. Chaque cas est différent, chaque histoire, chaque test révèle des choses différentes du fonctionnement d'une personne. Ainsi concernant Azerty, seul son psy est en mesure de poser le diagnostic et il a même le droit de dire "votre douance n'est pas certaine", car à 125, on ne peut que douter. Je te remercie de bien vouloir lire la section "Politique et Ethique" si ce n'est déjà fait[/mod]
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NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Fabs le vaurien »

AF-PHOTO a écrit : Bref, sois rassuré, avec 125, tu es un haut potentiel.
je mettrai un bémol la dessus et préférais dire, avec 125, compte tenu d'un ensemble de choses qui t'appartiennent,que les faux négatifs existent, il est possible, mais cela n'est qu'hypothétique, qu'un professionnel pourrait, malgré tout , diagnostiquer chez toi un Haut Potentiel.
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

Le professionel en question a bien diagnostiqué que je suis "haut potentiel".
Et puis mon expérience subjective me fait bien comprendre que je ne suis pas loin des typologies que je lis ici et là.

L'éternelle question est : qui va juger la qualité du jugement de la professionnelle sur ma douance ?
Je ne pense pas qu'un surdoué soit plus mal placé pour en juger qu'une psy, quelle que soit son expérience...
D'autant qu'on juge un fonctionnement de pensées commun, donc qui est le plus à même de repérer ses semblables si ce n'est quelqu'un qui vit intérieurement la même chose...

C'est au final un diagnostic qui désigne, qui pointe vers quelquechose mais qui ne peut rien affirmer de définitif.

La psy m'a bien dit que mon test était sous évalué, et qu'il révélait surtout mon aversion pour les tests et ma mise à distance des évaluations en les détournant ou en les abordant de façon trop lointaine et abstraite.

Au delà de la pure étiquette et du chiffre, peut être est il plus éclairant de comprendre comment on fonctionne, surtout si ce fonctionnement cognitif est plus intense et chargé emotionnellement que la "moyenne".

Pour ma part, j'ai compris que j'aimais les digressions infinies tout en gardant à l'oeil un goût immodéré pour la synthèse, pour le coeur du sujet, pour le problème derrière le problème, pour la clarté et la concision dans la définition des termes les plus fondamentaux qui définissent la situation...

D'où une impression de flotter un peu, de décomposer un peu trop les manifestations de la réalité entre leurs composantes basiques (couleur, odeur, bruit, consistance) et de résumer des problématiques à trois ou quatres traits essentiels.

En fait, j'ai un peu l'impression qu'il n'y a que de l'Etre et ses manifestations.

Bon je dérape hors sujet une fois de plus.
Mea culpa.

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Mlle Rose
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

azerty a écrit :Le professionel en question a bien diagnostiqué que je suis "haut potentiel".
Et puis mon expérience subjective me fait bien comprendre que je ne suis pas loin des typologies que je lis ici et là.

L'éternelle question est : qui va juger la qualité du jugement de la professionnelle sur ma douance ?
Je ne pense pas qu'un surdoué soit plus mal placé pour en juger qu'une psy, quelle que soit son expérience...
D'autant qu'on juge un fonctionnement de pensées commun, donc qui est le plus à même de repérer ses semblables si ce n'est quelqu'un qui vit intérieurement la même chose...

C'est au final un diagnostic qui désigne, qui pointe vers quelquechose mais qui ne peut rien affirmer de définitif.
Alors tu as deux solutions : soit t'en remettre à l'avis de ce professionnel, soit demander l'avis d'un autre professionnel.
Parfois la découverte de son fonctionnement permet de repérer ses faiblesses, et les causes de celles-ci, et alors un certain nombre de choses s'améliorent. Ce fut le cas de mon fils, qui, testé une première fois, avait eu des résultats de QIV au delà des 150 et un QIP à 98 (je crois). Le fait est que je (mère maniaque à l'extrême) bridais ses activités de peinture/grabouillage, et râlait quand il gratouillait la terre. J'ai cessé de faire ça, laissé des feuilles et des feutres à sa disposition, je l'ai laissé jouer dans le jardin et faire ses propres expériences (plusieurs vêtements et un tapis en ont fait les frais-paix à leur âme-mais qu'importe) . Par la suite, un peu plus d'un an plus tard, il a été retesté, car l'école demandait une confirmation pour le haut potentiel (nécessaire pour demander le saut de classe). Le QIV avait rejoint le QIP.
Le meilleur moyen de ne plus douter c'est déjà d'accepter ses forces et ses faiblesses et de voir en quoi on peut s'améliorer, que l'on soit surdoué ou pas d'ailleurs. De voir ce qui nous entrave et de le faire dégager. Ensuite on peut se poser la question d'un re-test éventuel, si l'on a besoin de confirmation.

Je ne crois pas qu'un autre surdoué puisse poser un diagnostic non c'est illusoire. Car si l'analyse du fonctionnement est importante, le test demeure essentiel, malgré tous ses biais. De la même manière qu'un patient cancéreux ne peut diagnostiquer son voisin, même s'il connaît bien sa pathologie....
La question du diagnostic différentiel est centrale et cela, seul un spécialiste en a les clés.
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

Peut être aussi faut il se détourner de l'étiquette ("surdoué") et commencer à s'intéresser au contenu du bocal...

Mais je me suis demandé à un moment si l'étiquette pouvait m'éclairer sur le contenu du bocal du fait qu'il me paraissait plutôt étrange...

Or il semble que ça appelle plus d'interrogations que de réponses, surtout dans un cas limite...

Vous avez un score de carotte, mais vous êtes un poireau...

Bref.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

De voir ce qui nous entrave et de le faire dégager.
Je pense que c'est beaucoup plus difficile à dire qu'à faire. Il y a des entraves que l'on ne peut contourner car les dégats psychologiques sont trop importants. C'est un peu comme si on partait du principe que c'est la douance qui nous entrave et qu'il faudrait tout faire pour la faire dégager... :-?
L'inhibation de mes performances sont des blocages neurologiques inscrits durablement dans le cerveau au même titre que la douance elle-même...Bon courage pour les faire dégager. :-?

Bien placé pour le savoir personnellement en tous les cas. Je suis un surdoué avec mes particularités et mon objectif sur ce forum n'est pas la polémique mais le débat dans le calme ainsi que l'intelligence dans le but de ne vexer personne ainsi que de trouver éventuellement des solutions pour moi comme pour les autres. J'ai été lire "Politique et éthique" et je m'en remet au fait que tu as toutes les bonnes raisons d'avoir la réaction que tu as eu mais fais-moi confiance sur toutes les bonnes intentions de mes participations.

Tant mieux si pour ton fils, le blocage n'était que très superficiel car si tous les dénouements pouvaient être si heureux, ce serait bien et j'en serai tout à fait ravi. Dans mon cas, c'est une autre paire de manches... :silence:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par TourneLune »

La différence entre l'homme et les légumes, c'est que l'homme peut être à la fois carotte et poireaux...
Et je suis totalement de l'avis de Mlle rose, seuls les psys peuvent poser un diagnostic et j'en profiterais pour en rajouter une louche: ce n'est pas parce qu'on s'entend bien avec qq un, que le courant passe, que cette personne est surdouée... ( par ex, j'aimerais bien savoir comment certains identifient les surdoués non détectes...)

Si, comme tu le soulèves, la compétence du psy te semble sujette à caution, tu peux toujours demander l'avis d'un autre professionnel, ce qu'à fait maluna avec succès.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Zeus »

je mets ma couche alors...

J'ai une amie qui doit être surdouée et aucun diagnostic de psy pour le confirmer...
Apprendre à lire seule à trois ans, apprendre en autodidacte une langue étrangère très complexe en six mois, faire trois trucs (et bien) en même temps, curiosité, mémoire puissante, imagination débordante, maitrise aisée de disciplines variées et hétérogènes, dessine bien, fait de la musique, etc...
Les rares fois où elles tombent sur des tests de QI ou de logique, elle le résout instantanément, alors que j'ai pas fini de lire la question...
Aurait elle un résultat de test de zéro, que je la reconnaitrais comme "surdouée".

Je reconnais la pertinence partielle de l'avis des "spécialistes" et leurs instruments de mesure.
Je n'ai pas la prétention (ou l'humilité) de les remettre en question.

Maintenant quand il fait froid, je me permets de penser que la température est entre zéro et cinq degrés, sans consulter un thermomètre.

Je pense qu'il ne faut pas cloisonner les jugements à l'avis de professionnesl, sans pour autant béatement s'ériger soi même en juge sans autre fondement que l'intuition. Certes.

Maintenant je pense qu'on reconnait un surdoué à ses capacités au quotidien, pas seulement sur un test.
Et qu'un surdoué peut en reconnaitre un autre. Pas uniquement parce que c'est un "copain sympa".

Je reconnais un argument d'autorité qu'à la condition que cette autorité soit convaincante, pas uniquement sur le fait qu'elle soit reconnue comme telle. Le pape aura beau me dire que Dieu existe et les croyants que le pape est infaillible, j'attendrais la révélation ou l'argument qui me fait basculer...

(je crains une réponse orageuse à mes affirmations...)

PS. Si mes affirmations s'éloignent de trop des principes du forum, j'effacerai ce message. Je n'entends aucunement heurter des sensibilités ou affirmer des choses binaires ou grossières sur un sujet délicat que je ne prétends pas maitriser.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

L'objectif est uniquement de mettre en garde contre les diagnostics à la sauvage.
Nous en avons déjà constaté les dégâts possibles...
Il n'est pas idiot de se poser des questions lorsque l'on croise une personnalité dont les caractéristiques semblent correspondre à ce que nous vivons, il n'est pas idiot non plus de lui en parler. Néanmoins, cela reste une hypothèse et ne peut en aucun cas avoir de valeur affirmative.

@ AF : Il est évident que pour un adulte les blocages ne se dégagent pas aussi facilement que chez un enfant de 3 ans, néanmoins beaucoup peuvent être réduits par le travail sur soi. Je ne juge pas ceux qui n'entreprennent pas un tel travail d'ailleurs, car cela est long et souvent douloureux, je peux comprendre la difficulté à initier la mise en route.

Ces quelques précisions apportée sur le fond de ma pensée, je m'en retourne à mes patients et tente de terminer cette semaine qui fut bien bien trop longue encore une fois :swear:

Vivement le Ouikène, plus que...... une heure et demie :cheers:
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Af-Photo »

Mlle Rose a écrit :@ AF : Il est évident que pour un adulte les blocages ne se dégagent pas aussi facilement que chez un enfant de 3 ans, néanmoins beaucoup peuvent être réduits par le travail sur soi. Je ne juge pas ceux qui n'entreprennent pas un tel travail d'ailleurs, car cela est long et souvent douloureux, je peux comprendre la difficulté à initier la mise en route.
Du travail sur moi, je n'ai jamais rechigné à en faire bien au contraire mais il faut se rendre à l'évidence, comme dans le cas d'une personne amputée d'un membre. Elle aura beau faire tous les efforts qu'elle veut, elle ne récupérera jamais son membre. Au mieux, elle pourra opter pour la jambe de bois pour se sentir équilibrée mais elle ne regagnera jamais la souplesse ainsi que la sensibilité initiale que l'on peut avoir avec une vraie jambe en chair et en os. Et bien mes blocages cérébraux, c'est la même chose. Même avec un cerveau tournant initialement à 145 de Q.I (extrapolation de la psychologue), mon 125 de Q.I est évocateur du fait que je ne peux prétendre courir (même avec le meilleur mental qui soit) le même marathon avec ma jambe de bois avec la même aisance que le surdoué qui a ses deux jambes ! :-?

Compte-tenu de mon vécu extrêmement douloureux et chaotique avec le scolaire ainsi que tous les progrès survenus dans ma vie de tous les jours à la charge de ma seule bonne volonté, la difficulté à initier la mise en route ne s'est jamais posée pour moi. Bref, pour dire tout à fait mon fond de pensée, la valeur du Q.I ne représente rien pour moi, ne retenant que le fait que ma douance, je m'en serai bien passée compte-tenu de la vie d'enfer qu'elle m'a imposée de vivre et qu'elle me fera vivre encore...

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